Blood Red Lake de Christophe Bec et Renato Arlem: la fête était… mortelle
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Blood Red Lake de Christophe Bec et Renato Arlem: la fête était… mortelle

Résumé de l’éditeur: Danny et Nathan sont aux anges. Ils sont en route pour la méga fête de l’année et, cerise sur le gâteau, ils vont parcourir 1300 kilomètres en compagnie de la plus jolie fille du lycée et de sa copine. Une vraie aubaine pour les deux ados les plus ringards du lycée ! Sauf que d’horribles parasites vont s’inviter au voyage et venir gâcher la fête. Les réjouissances ne vont pas tarder à se transformer en massacre…

D’habitude, c’est en revenant des Spring Break’s enivré d’alcool, de drogue, de fatigue et de sexe, que le périple se fait dangereux. Pas de chance pour Danny et Nathan, Molly et Jenny, l’horreur semble bien décidée à s’inviter avant même la fiesta annoncée. Une météorite au loin, un routier vicelard, un autostoppeur accidenté, voilà les ingrédients qui font que l’histoire dérape. Et bien.

 

 

 

© Bec/Arlem chez Glénat

 

 

D’emblée, on se retrouve dans cette histoire imaginée par Christophe Bec (qui avait déjà signé Bikini Atoll et Sunlight dans la première salve) et Renato Arlem (le Brésilien qu’on connaît notamment pour certains épisodes de X-Men ou de X-Factor) comme on pousserait la porte nous menant vers l’univers des 80’s (dans l’armoire à disque, nous avions même pioché le Random Access Memories des Daft Punk et force est de constater qu’en BO de ce récit, ça fonctionne du tonnerre). Ambiance décontractée, et voilà que Danny et Nathan tirent des plans sur la comète (et des plans cul, surtout) à propos des incroyables sex-symbols qu’ils vont pouvoir convoyer jusqu’à Lake Tahoe. C’est sexiste, mais pas bien méchant non plus de la part de deux ados encore dans l’âge con, très teen movie et so eighties (entre Hitcher et Dahmer), sauf qu’ici les références sont celles The Walking Dead. So actual aussi, donc.

 

 

 

© Bec/Arlem chez Glénat

 

 

Puis le fantastique s’invite charriant son lot de réflexes hérités de survival. Des amants criminels, une épidémie insidieuse qui se répand comme le sida et qui transforme les humains en animaux jamais repus de sang et de carnage. Des humains comme les autres si ce n’est quelque chose dans le regard. C’est effrayant tout autant que tripant et exaltant, le scénario est sans prétention mais tout bonnement imparable et superbement mené tandis que Renato Arlem est simplement impressionnant. Dans Blood Red Lake, tout est prétexte à faire monter dans les tours une adrénaline qui ne demandait que ça.

 

Alexis Seny

 

Bec/Arlem, Glénat Comics, 128 pages, 14,95€.



Publié le 26/10/2016.


Source : Bd-best

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