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Les Armes de maître Marcel - Le Royaume (tome 5)
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Les Armes de maître Marcel Série : Le Royaume

Auteur : Feroumont

EAN/ISBN : 9782800152974

Prix : 10.60 €

Date de sortie : 03/05/2013

Nombre de pages : 48

Catégorie : Aventure

Type de reliure : Album cartonné

Éditeur : Dupuis

Publié le 21/05/2013



Le paisible Royaume s'apprête à vivre des heures sombres. Le maître forgeron Marcel, pour faire prospérer ses affaires, a attiré de dangereux bandits, payés pour semer la terreur et pousser les habitants à s'équiper en armes, évidemment forgées dans son atelier. L'ennui, c'est que les bandits se verraient bien maîtres d'un si gentil et si prospère royaume...



S’il est une difficulté pour les éditeurs historiques, c’est bien celle de remplacer les grands classiques disparus. Le pari semblait impossible, mais, dans le cadre des séries médiévales, avec Le Royaume, Dupuis a intronisé les successeurs de Johan et Pirlouit.

Dans ce cinquième opus, Maître Marcel, fournisseur d’épées, a perdu le marché de la vente d’armes au palais. Il va user de stratagèmes et fourberie pour tenter de reprendre la main. Anne tient son auberge. Les déclarations d’amour de François sont (provisoirement) remisées pour donner au forgeron un rôle d’une dimension nouvelle. Le roi débonnaire est fidèle à lui-même, à la croisée des chemins entre le Roi de Peyo, Abraracourcix et le shérif Fritz Alwill dans Robin Dubois. Toute une panoplie de personnages secondaires gravite autour d’eux. L’ensemble est commenté par une bande d’oiseaux bavards, qui ont bien plus de répartie que certains humains. Ils font l’originalité de la série.

Tel est le petit théâtre mis en scène par Benoit Feroumont. Formé dans le monde du dessin animé, l’auteur y reprend le rythme et les codes. Les scènes d’action à 100 à l’heure alternent avec les discussions aux dialogues ciselés à la virgule près. Le traitement graphique est aussi très pertinent. Feroumont utilise les décors uniquement quand il le faut. Ils peuvent parfois sembler minimalistes. Mais pourquoi en mettre plus quand ce qui est montré suffit ? A ce niveau là, Le Royaume peut être cité en exemple dans toutes les écoles de BD. Sans compter une couverture en forme d’affiche de cinéma qui invite à ouvrir l’album. Dans sa série, Feroumont alterne grands récits, histoires courtes et gags, n’hésitant pas à se faire épauler dans ce dernier cas lorsqu’il le faut par la « sale bête » Maïa Mazaurette. Il sait parfaitement donner à chaque histoire la densité qu’il lui faut.

On l’aura compris, en cinq albums, Le Royaume s’est imposé comme un nouveau classique de l’écurie Dupuis. Dans 30 ans, Le Graphivore chroniquera une intégrale de cette série avec les mêmes éloges que celles de Spirou, Bizu ou autres publiées aujourd’hui.





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Laurent Lafourcade



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