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Gueule de guerre (tome 6)
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Gueule de guerre Auteur : Patrice Ordas - Alain Mounier

EAN/ISBN : 9782818934500

Prix : 13,90 €

Date de sortie : 30/09/2015

Nombre de pages : 46

Catégorie : Guerre

Type de reliure : Album cartonné

Éditeur : Bamboo

Collection : Grand Angle

Publié le 07/10/2015



Chirurgien militaire, Louis Bouteloup est désormais entre les mains de ses pairs. Grièvement blessé et défiguré sur le front alsacien, il peut cependant compter sur les talents de sculpteur d’Émilie pour retrouver un visage. Mis hors du cadre de l’armée, Louis est confronté aux peurs de l’arrière, aux monstrueux canons bombardant la capitale. Il découvre aussi le sentiment profond qu’il éprouve pour Émilie. Sera-t-il trop tard pour reconstruire leur vie ?



Lors de l'avis concernant l’album précédent, j’appréhendais la suite des aventures de l’ambulance 13. C’est avec le plus grand bonheur que je viens de terminer la lecture de ce sixième tome clôturant le troisième cycle de cette série. Patrice Cothias (scénariste) a sérieusement redressé la barre en nous livrant avec ce dernier récit l’un des meilleurs scénarios de la série. Grièvement blessé à la tête sur le front alsacien, la moitié de son visage emporté par un éclat d’obus, Louis Bouteloup va subir une opération chirurgicale ayant pour but de lui donner une apparence convenable. Ce dernier ne voulant rencontrer personne lors de sa convalescence, la jeune Emilie va obtenir un moulage du visage mutilé de Louis d'après lequel elle va lui sculpter une prothèse pour la partie meurtrie de sa tête. Remis sur pied, il va rejoindre ses amis médecins et chirurgiens pas très loin du front alors qu’il est en permission. Le récit débute avec la présentation d’un jeune allemand envoyé au commandement d’un des Pariser Kanonen plus connus sous le nom de « grosse Bertha » capable d’atteindre la ville de Paris située à une distance de 120 km. 367 obus tombèrent sur Paris causant la mort de 256 personnes dont 91 pour la seule église Saint-Gervais le 29 mars 1918. Ce fut le bombardement le plus meurtrier de la première guerre sur la capitale. Les illustrations d’Alain Mounier sont toujours aussi frappantes de vérité donnant un poids supplémentaire à l’ensemble du récit. A signaler la présence d’un dossier de huit pages consacrées à la chaîne d’évacuation des blessés pendant la Première Guerre mondiale clôturant ce sixième tome. Un album qui trouvera sa place chez les lecteurs passionnés par le premier conflit mondial mais aussi chez les plus jeunes pour qui cette période de l’histoire reste à découvrir.





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Alain Haubruge



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