Événement à Bruxelles, La BD, un art pour incarner l’Histoire au salon Ecrire l'Histoire
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Événement à Bruxelles, La BD, un art pour incarner l’Histoire au salon Ecrire l'Histoire

Le Salon Ecrire l'Histoire, est une initiative du Club de l’Histoire Patrick Weber sous le parrainage de SAS la Princesse Esmeralda de Belgique.

Au menu des évenements :

Thème 2017 : le Temps des Révolutions
Deux invités d’honneur : le samedi : Stéphane Bern – le dimanche : Philippe Geluck
En présence de plus de 100 auteurs de romans et essais historiques, belges et français
Une dizaine de conférences
Un café littéraire
Remise des prix :  Ecrire l’Histoire et Raconte-moi ton ancêtre

A vocation pédagogique, réaliste au bouton de culotte près, métaphorique ou humoristique, la bande dessinée historique a permis à un très large public d’ancrer ses connaissances à travers des récits et représentations graphiques accessibles. Aujourd’hui, elle est devenue un genre à part entière et s’est enrichie de fictions et d’aventures représentant toutes les époques de notre histoire. Son catalogue offre une diversité foisonnante et passionnante que le salon Ecrire l’Histoire nous invite à (re)découvrir avec en invité d’honneur : Philippe Geluck et son chat, féru d’art, une exposition sur La Guerre des Lulus et de nombreux auteurs en dédicaces.

 

 

 

 

 

Faire entrer au musée le dessin d’humour : Entretien avec Philippe Geluck

C’est la grande exposition des 20 ans du Chat, à l’École des beaux-arts de Paris et au Cinquantenaire à Bruxelles, qui nous a donné l’envie de créer un Musée du Chat et du dessin d’humour dans la capitale de l’Europe et de la BD, déclare Philippe Geluck.
Le dessin d’humour, par sa brièveté et sa percutance, prendra une dimension jubilatoire sur des cimaises muséales. La Belgique ne possède ni centre, ni collection, ni musée du dessin de presse. Le Chat sera assurément un formidable vecteur d’attraction vers un musée dédié au dessin d’humour mais également à bien d’autres formes artistiques.
Dans son album L’art et le Chat, Philippe Geluck confiait d’ores et déjà son rapport à l’art et son regard sur les grands peintres qui l’ont marqué depuis son enfance. Chaque maître y a droit à son hommage tantôt décalé, tantôt insolent, mais toujours drôlissime.

 

 

 

 

© Geluck - Casterman

 

 

Au programme :
Philippe Geluck : Invité d’honneur le dimanche 3 décembre

15h : conférence animée par Patrick Weber sur « le Chat entre au musée"
16h-17h30 : signature avec cachet ou séance de selfies

Une exposition et une conférence : la force des récits en image : La guerre des Lulus
 
Si les auteurs de bande dessinée ne sont pas forcément des historiens diplômés, les questions qu’ils nous posent à travers leur récit sont bien souvent équivalentes celles d’historiens. Il suffit de penser aux récits d’Art Spiegleman dans son « Mauss » et aux albums de Tardi pour s’en convaincre. Le récit en image a permis à l’un comme à l’autre de donner une représentation des moments les plus dramatiques de notre histoire et d’incarner ceux-ci dans notre temps.  Leur légitimité est aujourd’hui acquise et reconnue.
Le salon illustrera ce rapport entre Histoire et BD au travers d’une exposition consacrée à la série La Guerre des Lulus. L’histoire se déroule en août 1914.. Les auteurs nous présentent la guerre sous le prisme d’enfants, les Lulus - Lucien, Lucas, Luigi et Ludwig. La Grande Guerre bouleverse littéralement le monde enfantin. Elle touche d’abord la vie quotidienne : l’absence du père, les difficultés liées au manque de denrées alimentaires et surtout la violence et la mort qui ne sont jamais loin. A cela s’ajoutent l’omniprésence d’un discours de guerre antiallemand et une valorisation systématique de tout acte patriotique. L’enfant est contraint de prendre part au conflit et d’affirmer son patriotisme.

La conférence :

Le propre de la Bande dessinée est de raconter des histoires, c’est une évidence mais à partir de quand pouvons-nous considérer qu’elle incarne au-delà du simple récit, l’Histoire ?
C’est sans doute la représentation d’une réalité inscrite dans le temps et l’espace qui différencie une «romance» d’un récit historique. La soumission à des règles scrupuleuses comme le respect d’une chronologie et le recoupement des informations formant le contexte du récit leur confèrent un caractère « scientifique ». La « romance » permet alors à elle de fluidifier la lecture de ces informations, de remplir les zones méconnues, de rendre les évènements décrits passionnants pour le lecteur.
 
Régis Hautière, scénariste

Après des études supérieures de Philosophie, d’Histoire et d’ingénierie de la connaissance, Régis Hautière travaille une dizaine d’années pour une association amiénoise. En 2011, il reprend le scénario de la série mythique Aquablue (éd. Delcourt), créée par Olivier Vatine et Thierry Cailleteau. Il est désormais aux commandes du destin de nombreuses séries de bande dessinée.

Hardoc, dessinateur

Diplômé en génie électro-technique et licencié en Arts Plastiques, Hardoc démarre précocement sa carrière comme illustrateur pour une émission jeunesse de France 2 à quinze ans et gagne l’écureuil d’Or qui récompense le meilleur jeune espoir au festival d’Angoulême en 1996. En 2004, il commence à travailler avec Régis Hautière sur Le Loup, l’agneau et les chiens de guerre (éd. Paquet). Il participe aux collectifs Cicatrices de guerre(s) et La Crise, quelle crise ? (éd. de la Gouttière).

 

 

 

 

© Hautière, Hardoc - Casterman

 

 


Au programme :


Régis Hautière et Hardoc : La guerre des Lulus tome 5 - 1918 Le der des ders, Casterman 2017

Exposition La guerre des Lulus
Conférence sur les enfants et la guerre le samedi
En dédicace le samedi et dimanche

Des séries et des one shot pour entrer dans l’Histoire

La Bande dessinée s’est depuis toujours inspirée de l’Histoire comme en témoignent les grandes séries classiques telles que Astérix, Alix, Les histoires de l’Oncle Paul pour ne citer qu’elles. S’appuyer sur grands épisodes et les grandes civilisations de notre histoire s’est naturellement imposé chez certains auteurs en quête d’inspiration.

Au programme :

Jean Dufaux : Croisade, Intégrale, tomes 1 et 2, Le Lombard, 2017

En dédicace le samedi

Thomas Legrain : The Regiment - L'Histoire vraie du SAS, avec Vincent Brugeas, Le Lombard, 2017

En dédicace le samedi

Felix Meynet et Yann Le Pennetier : Sauvage, Casterman 2017

En dédicace le dimanche

Marc Jailloux : Alix, Le Serment Du Gladiateur_T36, Casterman 2017

En dédicace le samedi

Paul Teng et Jean-Luc Cornette : Jhen, La Peste T16, Casterman 2017

En dédicace le samedi

Le réalisme documentaire

Richement documentés, certains récits historiques affichent un réalisme époustouflant pour constituer de véritables « reconstitutions » du passé. Le médium de la bande dessinée est en effet le plus libre et le moins contraignant qui soit. Contrairement au cinéma, l’auteur peut représenter les scènes les plus complexes sans engager des budgets mirobolants. En marge de certaines séries, les éditeurs de bande dessinées y ont vu une opportunité de créer des albums documentaires qui explorent un événement, un lieu, une civilisation,…

Au programme :

Thierry Bouüaert : Les droits de l'homme. Une idéologie moderne, avec François De Smet, La petite Bédéthèque des Savoirs, Le Lombard, 2017

En dédicace le samedi

Laurent de Sutter : L'histoire de la Prostitution: de Babylone à nos jours, La petite Bédéthèque des Savoirs, Le Lombard, 2016

En dédicace le dimanche

Jean-Philippe Thivet : Philocomix, 10 philosophes, 10 approches du bonheur, avec Anne-Lise Combeaud et Jérôme Vermer, Rue de Sèvres, 2017

En dédicace le samedi

Olivier Weinberg: Les reportages de Lefranc, Les batailles de Moselle, Casterman 2017

En dédicace, les samedi et dimanche


Les biographies

A côté du foisonnement d'autobiographies que l'on a pu observer ces dernières années, la biographie a elle aussi sa place en bande dessinée.
Qu’il s’agisse de Fidel castro, Nietzsche, Virginia Wolf, Picasso,… le 9ème art s’empare du genre avec un succès grandissant et le plus souvent en offrant un parti pris artistique qui renouvelle le genre.

Au programme :

Marion Duclos : Ernesto, Casterman 2017

En dédicace le dimanche


Horaires : les deux jours de 14h à 18h.

Prix d’entrée : Adultes : 9 €, Etudiants : 6 €, Enseignants 5 € * (uniquement pour les enseignants en possession de leur Carte Prof)
Enfants moins de 18 ans GRATUIT
Ticket d’entrée valable pour les deux jours.
Comprend le libre accès à  toutes les conférences.

 

 

 

 

Lieu : Cercle Royal Gaulois, rue de la Loi 5, 1000 Bruxelles
A côté du Théâtre du Parc
Accès
Parking : LOI
Métro : stations Parc, Arts/Loi ou Trône
Trams : 92 – 94
Bus : 21 – 22 – 27 – 34 – 38 – 71 - 95

Informations complémentaires : www.ecrirelhistoire.com



Publié le 09/11/2017.


Source : Bd-best

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