En images et en bulles
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Paris cadavres.   Wahkan

 

"-Vous vous foutez de moi ?! Comment peut-on laisser filer un meurtrier sur quelques étages d'une tour ?! Et vous ! Vous faisiez quoi, cette nuit, pour ne rien voir et ne rien entendre ?!

-Baaah…

-C'est le troisième meurtre… Le troisième ! Bon sang !!!

-Fallait pas construire cette monstruosité…"

 

 

 

 

 


                Quelle idée de construire une tour de ferraille en plein cœur de la capitale ?  Il ne faut pas aller chercher plus loin les causes des meurtres perpétrés à la Tour Eiffel : c'est la malédiction de la Grande Dame de Paris ! Enfin, ce n'est pas l'avis de tout le monde. Nous sommes en 1889. Les projecteurs sont dirigés vers la capitale de la France à l'occasion de l'exposition universelle. L'inspectrice Eléonore Kowalski est chargée de retrouver l'assassin. Le Maire a prévenu la police. Au prochain incident, ils devront interdire la Tour et annuler l'Exposition. Ce serait dramatique pour l'image de la France. Epaulée par son nouveau collègue Jules Castignac, Kowalski va tout mettre en œuvre pour empêcher le coupable de récidiver et faire main basse sur lui.

© Sentenac, Cossu, L'Hermenier, Hamilton - Dupuis

                Des rues de la capitale jusqu'au bordel Au jardin d'Eden, de la Cathédrale Notre-Dame jusqu'aux sous-sols carnavalesques, l'enquête va mener le duo fraîchement nommé dans tous les recoins de Paris. On croisera Buffalo Bill et on passera devant la Boucherie Sanzot. Dans une histoire de faux-semblants et un jeu de dupes, Kowalski et Castignac vont parfois avancer main dans la main, d'autres fois, au contraire, il y aura des changements de directions. Entre fausses pistes et chausse-trappes, l'enquête va s'avérer plus complexe qu'en apparence, et plus personnelle pour certains.

© Sentenac, Cossu, L'Hermenier, Hamilton - Dupuis

                Dans un univers aux frontières du Steampunk, sans vraiment y tomber complètement, Maxe L'Hermenier offre un terrain de jeu d'époque à Brice Cossu et Alexis Sentenac. Le dessinateur de Frnck retrouve Alexis Sentenac, son complice du Triomphe de Zorglub. L'alchimie est parfaite entre ces deux dessinateurs qui semblent ne pas avoir besoin de se parler pour se comprendre. Plongées et contre-plongées dynamisent un récit sans temps mort. Quelques codes mangas dans les visages et attitudes mettent un soupçon d'humour dans une histoire dramatique de serial killer. La résolution de la problématique, inattendue, n'est pas conventionnelle. Ne vous attendez pas à un happy end classique. Le récit est conçu comme un one shot, mais laisse une porte ouverte sur une éventuelle suite, vers de nouveaux horizons.

© Sentenac, Cossu, L'Hermenier, Hamilton - Dupuis

                Le Wahkan est un phénix noir surgit du ciel chevauché par un homme. Il fera renaître de leurs cendres les fidèles qui lui auront consacré leur vie. Ça, c'est la légende. Qu'en sera-t-il de la réalité ? Les vivants et les morts ne sont pas toujours qui l'ont croît. Derrière et devant les masques, il faudra se méfier des identités.

 

Laurent Lafourcade

 


One shot : Wahkan

Genre : Polar

Scénario : Maxe L'Hermenier

Dessins : Alexis Sentenac & Brice Cossu

Couleurs : Piky Hamilton

Éditeur : Dupuis

ISBN : 9791034768899

Nombre de pages : 72

Prix : 15,50 €

 

 



Publié le 20/04/2024.


Source : Boulevard BD


Le premier Cédric sans Raoul.   Cédric 36 – Transport à risques

 

"-Demain c'est la Saint-Valentin. Je n'ai toujours pas réussi à faire savoir à Chen que j'en suis bleu et que plus tard je veux me marier avec elle.

-Ce n'est pourtant pas si compliqué. Il te suffit de poster un message sur Tiktagram. Elle ne pourra pas passer à côté.

-Tu rigoles ? Chen ne va pratiquement jamais sur les réseaux sociaux. Je serai aussi vieux que mon pépé quand elle lira mon message."

 

 

 

 

 


Cédric arrivera-t-il un jour à déclarer son amour à Chen ? Non seulement, elle n'est pas adepte des réseaux sociaux et il faut trouver d'autres stratégies pour l'aborder (merci, Christian !), mais elle ne fait pas partie de la même classe sociale. Ça fait de la concurrence accrue avec Nicolas d'Aulnay des Charentes du Ventou. Côté nouvelles technologies, Pépé, par contre, il est plus à la page. Pas froussard pour deux sous, pourquoi n'essaierait-il pas la trottinette électrique ? Il n'y en avait pas de son temps. Le voici embarqué avec Cédric, Chen et Nicolas, à quatre sur le destrier et à la vitesse d'un cheval au galop. Il y a un frein dessus ? A la maison, il y a du changement côté courrier. Le mythique bulletin de notes n'arrive plus par la poste mais est à consulter sur le site de l'école. Encore faut-il avoir les codes. Ça laisse un temps de répit.

© Laudec, Leonardo - Dupuis

Une qui n'en a pas, de répit, c'est maman. A peine rentrée du boulot – elle est vendeuse dans une boulangerie -, elle est assaillie de "Qu'est-ce qu'on mange ce soir ?". Allez, hop ! Plus personne dans la cuisine jusqu'à l'heure du repas ! Quelques minutes plus tard, on ne peut pas dire que le repas annoncé ravisse les foules : soupe de pain rassis aux croûtons de lard, épluchures de pommes de terre, radis, fanes de carottes et autres légumes, lasagnes blettes épinards à la béchamel de maïs et pesto à l'ail des ours. Avant l'annonce du dessert, ces félons de garçons, Pépé, Papa et Cédric, sont tous les trois partis au food truck Frites Kox.

© Laudec, Leonardo - Dupuis

Qu'il est émouvant, ce nouvel album de Cédric, émouvant dans tous les sens du terme. D'abord, parce que ça fait déjà deux ans que l'album précédent est paru, puis parce que c'est le premier album réalisé par Laudec tout seul, depuis la disparition de l'immense scénariste Raoul Cauvin. Le dessinateur, devenu auteur complet, s'en sort de main de maître. Il signe de courtes histoires pétries de tendresse et d'humour. Tout doucement, Laudec fait évoluer les personnages, sans les faire grandir bien sûr, mais en bougeant légèrement quelques lignes, comme cela avait été amorcé avec Raoul. Chen n'est plus vietnamienne mais chinoise, volonté du scénariste originel qui ne voulait que l'on puisse penser qu'elle était issue d'une famille de réfugiés de guerre. Papa n'est plus "vendeur de carpettes" mais travaille dans un bureau de la même fabrique. Quant à Pépé, double de Cauvin, il a bien fallu que Laudec imagine au plus près les façons dont il aurait réagi dans telle ou telle situation.

© Laudec, Leonardo - Dupuis

On parle tout le temps de Titeuf et du Petit Spirou, mais il y a aussi Cédric, qui, sans vulgarité aucune, raconte la vie quotidienne à hauteur des 8 ans. Cédric, c’est un bon moment de complicité avec une série familiale dans laquelle il y a un peu de chacun d’entre nous et d’entre les nôtres.  

 

Laurent Lafourcade

 


Série : Cédric

Tome : 36 – Transport à risques

Genre : Humour familial

Scénario & Dessins : Tony Laudec

Couleurs : Leonardo

Éditeur : Dupuis

ISBN : 9791034762958

Nombre de pages : 48

Prix : 12,50 €

 

 



Publié le 20/04/2024.


Source : Boulevard BD


Les Griffes du Gévaudan - 1/2 - Un mythe, plus qu'une légende

Entre Jack l'Éventreur, le Yéti ou encore Nessie, voici un mystère mêlant thriller et créature mystérieuse. Plus qu'une simple légende ... un mythe toujours irrésolu !

 

30 juin 1764, la jeune Jeanne Boulet, 14 ans, bergère, est retrouvée morte par son père, atrocement mutilée. Un loup errant ?

Mais rapidement et malgré de nombreuses battues, le nombre de victimes de la Bête augmente ! Enfants, femmes, hommes, personne ne semble être à l'abri de celle que l'on surnommera bientôt la Malbête !

 

 

 

 

Et pourtant, ce ne sont pas les efforts qui manqueront pour la traquer et l'éradiquer. Paysans et habitants dans un premier temps. S'ensuivront les tentatives infructueuses de "grands". Comme ce 7 février 1765 où le capitaine Duhamel, à la tête de son régiment et des habitants, soit plus de 30.000 hommes, organisa la plus grande chasse jamais vue en France ... Pour rentrer finalement bredouille !

 

Ou encore du plus célèbre louvetier de France, Jean-Charles d'Enneval, qui accompagné de son fils, de piqueurs et de six chiens se vanta de pouvoir débusquer ce loup. Et qui finit par ravaler son orgueil face à son échec cuisant.

 

Cela va jusqu'à porter préjudice au Roi de France qui se retrouve moqué dans toute l'Europe pour être incapable de résoudre ce mystère du loup ... de la Malbête !

Mais sa réputation ne peut être entachée ! C'est le Roi, il est de droit divin !

Une prime de plus de 10.000 livres attire chasseurs, traqueurs et autres aventuriers ... Pourtant, la Malbête reste introuvable ... et continue à faire des victimes par dizaines !

La rumeur s'amplifie avec la diffusion de représentations terrifiantes de la bête !

 

 

© Runberg - Poupard - Glénat 2024

 

Agacé par la situation, Louis XV décide alors d'envoyer son Porte-Arquebuse personnel, François Antoine résoudre le problème !

Accompagné de son fils cadet, Robert-François, de 2 louvetiers, de 14 gardes-chasses et de 5 chiens, il arrive le 20 juin 1765 à Saint-Flour. On dénombre à ce moment 59 personnes atrocement tuées et une trentaine de blessées grièvement !

Acclamé par la foule, voyant en lui leur "sauveur", reçu en grande pompe par le Comte de Moncan. Parmi les autres notables venus l'accueillir, citons Etienne Lafont, Syndic du diocèse de Mende, le marquis Pierre-Charles de Morangiès et son fils, le Comte Jean-François-Charles de Morangiès ainsi que le louvetier d'Enneval, furieux de son échec et blessé dans son orgueil !

 

Très vite, lors de ses premières chasses, l'envoyé du Roi ressent la jalousie, la résistance, voire une certaine opposition de quelques-uns.

Ceci n'empêchant en rien les massacres de se poursuivre, au point de se poser d'inquiétantes questions quant à la nature exacte de la Malbête ! En effet, voilà subitement qu'elle commence à trancher certains membres de ses victimes. Têtes, bras ou autres qu'elle semble emporter avec elle ...

 

 

 

 

© Runberg - Poupard - Glénat 2024

 

J'ai découvert ce mystère étant jeune grâce à une lecture qui m'avait fort marqué à l'époque. Il s'agissait de "La Bête du Gévaudan" d'Abel Chevalley, chez "J'ai lu", collection "L'Aventure mystérieuse". Attiré par la couverture, je m'étais alors plongé avec avidité dans ce mystère ... sans réponse. Cette couverture rouge foncé avec le dessin sombre et inquiétant de la Bête, le titre ressortant en blanc ! Bref une couverture qui frappait l'imagination.

 

Comme pour la couverture de cet album ! Une Bête, mi-loup mi-iguane, aux contours flous, baignée par une brume matinale, proche d'un calvaire à moitié pourri, surplombant la vallée où se noie un village. Une composition remarquable synthétisant tous les ingrédients et l'atmosphère de ce premier tome.

Créature terrifiante, indéfinissable pour les habitants qui rapidement imaginent loup-garou, envoyé du Diable ou fléau commandité par Dieu pour tel ou tel péché, les interprétations sont nombreuses et aucune ne trouve de réponse "logique", rassurante ... D'ailleurs quel animal décapiterait, démembrerait voire déshabillerait carrément ses proies ?

La Malbête ne serait-elle pas un "peu" humaine ?

 

Que de pistes ... à éviter de creuser pour éviter la panique, la contagion et rapidement étouffer cette affaire ... pour le plus grand "bien" du Roi !

 

 

© Runberg - Poupard - Glénat 2024

 

Jean-Charles Poupard apporte au récit son style réaliste soucieux du détail tant dans les décors, paysages, costumes, ... Fidèle à son dessin comme dans les séries "Jack l'Éventreur" (tiens un autre mystère sanguinaire irrésolu !), "Orcs et Gobelins" ou encore "les Maîtres Inquisiteurs", il apporte un soin tout particulier aux visages, à leurs expressions. Émotions et sentiments s'impriment à chaque case, rendant la narration plus prenante, vivante ... mais plus sombre et dramatique également ! Un savant dosage graphique en parfaite symbiose avec ce scénario haletant.

 

Tout ce talent au service du scénario imaginé par Sylvain Runberg, très en verve en se basant sur des faits historiques réels. Une légende déjà maintes fois racontée mais qui sous sa plume, réussit encore scotcher ! Une insertion fiction - réalité dans laquelle on se laisse emporter dès les premières planches.

Le choix de la focalisation interne nous permet de rentrer à l'intérieur même de l'intrigue par le regard d'un témoin de premier ordre !

 

 

 

 

© Runberg - Poupard - Glénat 2024

 

Entre superstitions, croyances, espoirs et désespoirs d'une population qui ne sait plus que croire ou espérer. Entre chasseurs, traqueurs et nobles de la région, la "nécessité" de satisfaire le désir du Roi de voir ce mystère résolu et la vérité, la solution ne se trouverait-elle pas plutôt cachée dans les entrailles d'un château ?

C'est tout cela qui transpire au fur et à mesure des pages de ce premier tome ...

Bref, une narration rythmée, soutenant un suspense ne faisant d'augmenter par le regard du narrateur, témoin privilégié de cette chasse.

 

 

 

 

 

Un premier tome spectaculaire, haut en couleurs et surtout en hypothèses en devenir ... plus que prometteur pour la suite et fin.

 

A noter, ce dossier de quelques pages, richement illustré de dessins et croquis d'époque, qui clôture l'album ... Semant encore plus le doute, il jette sur cette fiction angoissante un regard plus "réfléchi", tout en jouant sur le trouble d'un mystère jamais résolu ... car n'oublions pas ! ceci n'est pas une légende !

 

Du grand art !!!!!

 

 

 

 

Thierry Ligot

 

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Série : Les Griffes du Gévaudan

Tome : 1/2

Scénario : Sylvain Runberg

Dessin et couleurs : Jean-Charles Poupard

Editeur : Glénat

Public : ado - adultes

Genre : histoire - thriller - suspense

Parution : 10 janvier 2024

Page : 64

Format : 24 x 32 x 1,2 cm

ISBN : 978-2-344-03231-2

Prix : 15,5 €



Publié le 18/04/2024.


Source : Bd-best


Spirou 4488 – 17 Avril 2024

 

 

Main verte et diablotin orange

 

 

 

 

 

 

 

            Avec le printemps, Nelson se met au jardinage. Fidèle à lui-même, quand le diablotin prend des outils en main, il faut s'attendre à tout. Il ne faudra donc pas s'étonner à voir ses arbustes taillés à l'effigie du démon de Julie. Côté récits à suivre, c'est le grand final de Frnck, totalement inattendu. Sa vie ne sera plus jamais comme avant. Côté récit complet, voici venir Annabelle, une petite pirate rebelle, signée Ghorbani et Sti, qui rappellera aux nostalgiques une certaine Marine.

 

            Pendant ce temps, les abonnés vont coller des autocollants Mort et déterré en mode automobile !

 

            Spirou, ami, partout, toujours.

 

 

 

© Colpron, Boisvert - Dupuis

 

 

 

Histoires à suivre :

 

Black Squaw : Secret Six

Henriet / Yann / Usagi

Créatures : Rendez-vous avec le Bogeyman

Djief / Betbeder

Frnck : Apocalypse

Cossu / Bocquet / Guillo

Yoko Tsuno : L'aigle des Highlands

Leloup / Leonardo

 

 

Récit complet :

 

Annabelle pirate rebelle

Ghorbani / Sti / Cerise

 

 

Gags (strips, 1/2, 1 et 2 planches) :

 

100 instruments

Thiriet / Duhoo

Boule & Bill

Cazenove / Bastide / Pedriset

Capitaine Anchois

Floris

Des gens et inversement (La pause-cartoon)

Berth

Edito (L’)

Erre / Fabcaro / Greff

Fifiches du Proprofesseur (Les) (La pause-cartoon)

Lécroart

Fish n chips (La pause-cartoon)

Tom

Game over

Midam / Adam / Patelin / BenBK

Gaston

Delaf / Benbk

Happycalypse

Gyom / Laulau

Kid Paddle

Midam / Dairin / Pujol / Angèle

Nelson (x 3)

Bertschy

Pernille

Trichet / Dav / Esteban

Spoirou & Fantasperge (Marges)

Sti

Strip dont vous êtes la star (Le)

Libon / Salma

Tash & Trash (La pause-cartoon)

Dino

Titan Inc.

Boisteau / Martin

 

 

Rubriques :

 

3 infos 2 vraies 1 fausse

Bercovici / Bernstein / Le Gall

Coin des lecteurs (Le) :Les BD de ma vie

Henriet

En direct du futur : Spirou vs Cyanure

Schwartz

Jeux : Happycalypse

Gyom

Spirou et moi

Girard

 

 

Supplément abonnés :

 

Autocollants Mort et déterré

Colpron / Boisvert

 

 

En kiosques et librairies le 17 avril 2024

3,20 €

 

 

Laurent Lafourcade

 

 

 



Publié le 18/04/2024.


Source : Boulevard BD


Spirou 4486 – 3 Avril 2024

 

 

Crash Tex au cœur du problème !

 

 

 

 

 

 

 

 

            Dab's, le Tex Avery de la BD, fait la couverture du magazine avec Crash Tex, le héros qui a plus d'os brisés qu'un vase de Chine tombé d'un immeuble. Ses mésaventures sont à mourir de rire. Si ça pouvait décider Dupuis à sortir un album, ce serait formidable. Côté récit complet, on retrouve les bestioles de Tofy. A l'instar de La clairière s'amuse, ça démontre que la BD animalière peut encore se renouveler

 

            Pendant ce temps, les abonnés vont découper un Flexagone de Créatures.

 

            Spirou, ami, partout, toujours.

 

 

 

 

© Mathieu, Djief, Betbeder - Dupuis

 

 

Histoires à suivre :

 

Black Squaw : Secret Six

Henriet / Yann / Usagi

Créatures : Rendez-vous avec le Bogeyman

Djief / Betbeder

Frnck : Apocalypse

Cossu / Bocquet / Guillo

Royaume (Le) : Le voleur

Feroumont / Cuadrado / Marchand

Yoko Tsuno : L'aigle des Highlands

Leloup / Leonardo

 

 

Récit complet :

 

Epreuve du feu

Tofy / Cosson

 

 

Gags (strips, 1/2, 1 et 2 planches) :

 

Boule & Bill

Cazenove / Bastide / Pedriset

Crash Tex (x 3)

Dab's / Gom

Des gens et inversement (La pause-cartoon)

Berth

Edito (L’)

Erre / Fabcaro / Greff

Fifiches du Proprofesseur (Les) (La pause-cartoon)

Lécroart

Fish n chips (La pause-cartoon)

Tom

Game over

Midam / Adam / Patelin / BenBK

Gaston

Delaf / Benbk

Méthode Raowl (La)

Tebo

Otaku

Nena / Maria-Paz

Spoirou & Fantasperge (Marges)

Sti

Strip dont vous êtes la star (Le)

Libon / Salma

Tash & Trash (La pause-cartoon)

Dino

 

 

Rubriques :

 

3 infos 2 vraies 1 fausse

Bercovici / Bernstein / Le Gall

Coin des lecteurs (Le) : Bienvenue dans notre atelier !

Atelier Sentô

En direct du futur : SOS Superhéros, Le métier le plus dangereux du monde

Bocquet

Jeux : Jeux de Pâques

Rich

Tuto dessiné : Le Marsupilami

Batem

 

 

En kiosques et librairies le 3 avril 2024

3,20 €

 

 

Laurent Lafourcade

 

 



Publié le 06/04/2024.


Source : Boulevard BD


Mais qui crie le plus fort ?   Le meunier hurlant

 

"-Hé ! Y a un bonhomme ! Un grand ! Il a redressé le moulin ! Le moulin des rapides de la bouche !

-C'est de ça qu'on parlait ! Je lui ai prêté mes bœufs.

-Ho ho !

-Il a été vendu le mois dernier, le moulin."

 

 

 

 

 


1951, en Laponie, ayant fichu les nazis dehors, les finlandais se réacclimatent à la vie. Le vieux moulin, qui n'a pas tourné depuis les années 30, a même été acheté, acheté par un fou. Il faut croire que la guerre ne les a pas tous tués. Il s'appelle Agnar Huttunen. Il est grand. Il vient du Sud de Kilkoiset. Il avait un moulin là-bas chez lui mais il paraît qu'il a brûlé avec sa femme dedans. Ce n'est pas ce que disent les registres de l'église qui l'affirment célibataire. Toujours est-il qu'ici, il l'a redressé alors qu'il était de guingois à cause des glaces qui le compriment. Il a remis en service la scie à bardeaux. De temps en temps, il monte sur le toit de son moulin et pousse des cris intempestifs. Un fou ? Un iconoclaste ? Un simple marginal ? Agnar Huttunen ne laisse personne indifférent et il y en a qu'il dérange. A l'instar du fleuve qui perturbe le moulin au gré de ses gels et dégels, la vie du meunier ne va pas être tranquille.

© Dumontheuil - Futuropolis

Le meunier hurlant est un roman de l'auteur lapon Arto Paasilinna, surtout connu pour Le lièvre de Vatanen. Ce meunier a quand même été vendu à 100 000 exemplaires. Il nous immerge dans un pays libéré en proie à la douce folie d'un homme en marge de la société. Il montre comment la différence dérange. Le meunier hurle, mais la foule hurle avec les loups. Dans cette cacophonie, qui criera le plus fort ? Heureusement, certains villageois comme Sanelma et le facteur ont du recul sur la situation et vont permettre à Agnar de continuer à vivre dans son environnement jusqu'à ce que la fatalité ne rattrape tout ce petit monde. Le final n'est pas franchement optimiste sur la société humaine et invite à se remettre en question en tant que groupe. Paasilinna écrit une ode à l'altérité et à la nature. Pour une fois, la Laponie n'est pas froide. Bien que ses habitants ne soient pas tous fréquentables, on a envie d'y vivre.

© Dumontheuil - Futuropolis

Le monde de Nicolas Dumontheuil est en parfaite adéquation avec celui de Paasilina. Celui que l'on a découvert avec L'enclave et surtout Qui a tué l'idiot ? (que Futuropolis réédite) trouve dans ce roman un scénario qu'il aurait pu écrire. Les histoires de Dumontheuil sont peuplées de fous, mais ceux-ci ne sont jamais des fous dangereux à enfermer dans une camisole. Les fous de Dumontheuil, et ce meunier, sont des gens qui ne marchent pas au rythme de la société. Ils sont peut-être même en avance sur leur temps. On verserait même une larme pour eux. Nicolas Dumontheuil traite son dessin en niveaux de gris-sépia, un gris légèrement teinté de marron, assez inédit, un vrai travail graphique qui donne tout son sens au média bande dessinée.

© Dumontheuil - Futuropolis

Avec ce meunier hurlant, Futuropolis frappe fort pour ses cinquante ans. Nicolas Dumontheuil livre l'un de ses meilleurs albums. On est tous le fou de quelqu'un. Dans la peau d'Agnar, on peut en être fier. Un album indispensable.

 

Laurent Lafourcade

 


One shot : Le meunier hurlant

Genre : Chronique villageoise

Scénario, Dessins & Couleurs : Nicolas Dumontheuil

D'après : Arto Paasilinna

Éditeur : Futuropolis

ISBN : 9782754835244

Nombre de pages : 152

 



Publié le 03/04/2024.


Source : Boulevard BD


Chacun a ses vieilles histoires personnelles.    Becky Stillborn 2 – Jusqu'à ce que le sang les sépare

 

"-Bloody Hell ! La maison d'Alexander Stillborn réduite en cendres, tel un champ de mort. Cette fois-ci, elle a tout perdu…

-Les tentatives d'assassinat sur Lady Stillborn se multiplient, inspecteur, et celle-ci a été très proche de réussir.

-Malgré tous mes efforts et les moyens mis en place pour sa protection, elle n'en fait qu'à sa tête sans se soucier du reste, à croire que mourir lui est égal…"

 

 

 

 

 


Sud de l’Angleterre, 1886. L’inspecteur Isaac Jack observe les ruines encore fumantes de la maison d'Alexander Stillborn. Pendant ce temps, à Londres, sa nièce, Rebecca Stillborn, dite Becky, est interrogée par un juge virulent. Elle doit répondre à cinq chefs d'accusation : importation de produits non approuvés par l'autorité de médecine britannique, administration de substances non autorisées, expérimentation sur des êtres humains, erreur médicale et homicide. Elle risque la pendaison. Refusant de plaider coupable, le procureur l'accable. Que la cour prenne garde, Becky pourrait s'enflammer.

© Michel - Filidalo

Arnaud Michel poursuit la trilogie fantastico-polar de son héroïne Becky Stillborn dans une Angleterre victorienne aux relans d'une époque qui change et que les aristos ne souhaitent pas voir évoluer. Ils sentent le vent qui tourne et s'accrochent à leurs acquis. La société est phallocrate. Il est reproché à Becky de ne pas être marié et par conséquent de ne pas avoir de tuteur "mâle", ce qui fragilise encore plus sa situation. Mais Becky est féministe avant l'heure, un féminisme symbolisé par ses pouvoirs fantastiques. Son enquête sur la mort de son oncle va la mener dans l'antre de la folie. A l'instar d'une Nellie Bly qui s'était faite volontairement internée, elle va entrer dans un asile en tant que soubrette pour retrouver le fameux Moonstrock. Mais au final dans cette affaire, c'est l'inspecteur Jack qui va voir ravivé son passé tragique.

© Michel - Filidalo

Graphiquement, Arnaud Michel tient bon la barre, avec des compositions monstrueusement efficaces dans tous les sens du terme. Les progrès depuis le tome 1 sont bien visibles. Le propos général de la série est plus profond qu'en simple apparence. Il y est question de folie, de résilience et de féminisme. Plus que le procès de Becky, c'est le procès d'une époque que raconte l'auteur. C'est sur la fluidité du scénario qu'Arnaud Michel a encore une marge de progrès. On passe d'une scène à une autre de manière parfois trop abrupte, retrouvant des personnages dans des situations éloignées dans l'espace et dans le temps. Au fur et à mesure, on arrive à remettre les pièces en place, mais on peut facilement perdre le fil. L'auteur devra être vigilant sur ce point pour la fin de l'enquête.

© Michel - Filidalo

   Entre sorcellerie, folie et satanisme, les plus barbares ne sont pas forcément ceux que l'on croit. On en avait parlé pour le tome 1. Les références à Seven sont encore plus marquées ici, notamment dans un final cauchemardesque. Vite, la suite…

 

Laurent Lafourcade

 


Série : Becky Stillborn

Tome : 2 – Jusqu'à ce que le sang les sépare

Genre : Polar fantastique

Scénario, Dessins & Couleurs : Arnaud Michel

Éditeur : Filidalo

ISBN : 9782375080191

Nombre de pages : 64

 



Publié le 02/04/2024.


Source : Boulevard BD


Un coupable idéal.   L'écuyer & son chevalier 1

 

"-En voilà du raffut ! Cade ! Qu'est-ce que tu fais dehors ? Pas fichu d'obéir, ma parole !

-Regarde, ma', un chevalier ! Il est venu tuer le dragon !

-Ah, tout de même ! Il était temps qu'on nous libère de cette satanée malédiction !"

 

 

 

 

 

 


                Un chevalier et son écuyer viennent d'arriver à Bridgetown. Il n'y a personne dans les rues, plus un épi dans les champs et pus de pont. Seul, un gamin pleure sur un perron la mort de son chien. S'il n'y a pas âme qui vive à l'extérieur, c'est que les habitants ont peur du dragon. Messire Kelton, le chevalier, se sent investi d'une mission. Enfin un adversaire à sa mesure. Il promet d'occire le dragon et de ramener sa tête en guise de trophée. Troubadours et conteurs peuvent d'ores et déjà s'emparer du combat pour raconter les exploits du vantard. C'est le dragon qui a détruit le pont. C'est à lui que les moutons sont sacrifiés pour qu'il se calme. Et puis, les villageois auraient besoin d'or pour reconstruire le pont. Pour le chevalier, pas de problème. Qui dit dragon, dit trésor. La bête doit dormir sur une montagne d'écus.

© Chantler – Rue de Sèvres

                C'est alors que le monstre survole le village. Voilà donc le chevalier parti l'occire, seul, préférant laisser son écuyer en sécurité au village. Très rapidement, ce dernier va se rendre compte que le responsable désigné de tous les problèmes de la contrée n'est pas le véritable coupable. Alors que la population hurle avec les loups la mort du dragon, le jeune écuyer va tenter de le retrouver par ses propres moyens et découvrir comment la situation a pu en arriver là.

© Chantler – Rue de Sèvres

                Scott Chantler est un auteur canadien qui a plusieurs fois concouru pour des prix prestigieux tels les Eisner Awards. Dans un graphisme à la Jeff Smith et une bichromie automnale, Chantler écrit un récit médiéval tous publics. Nourri à Donjons et Dragons, il mène son histoire comme un jeu de rôle dans lequel le lecteur n'est pas le prétentieux et intrépide chevalier, mais le malin et réfléchi écuyer. Comme pour que tout le monde puisse s'y identifier, le jeune page n'a pas de nom. L'auteur s'inspire également de Merlin l'enchanteur, lui-même trouvant sa source dans Excalibur, l'épée dans la pierre, roman de T.H.White. Quant au dragon, il a de faux airs de Maléfique dans La Belle au bois dormant.

© Chantler – Rue de Sèvres

                Cet album, qui pourrait presque se suffire à lui-même, est le premier volume d'un diptyque. Le cœur de la problématique est ici résolu et nos héros accompagnent un troisième compère, pivot de cet épisode, vers son initiation. Une belle aventure.

 

Laurent Lafourcade

 


Série : L'écuyer & son chevalier

Tome : 1

Genre : Fantastique

Scénario, Dessins & Couleurs : Scott Chantler

Traduction : Marc Lesage

Éditeur : Rue de Sèvres

ISBN : 9782810204786

 



Publié le 02/04/2024.


Source : Boulevard BD


Chat-rivari à l'école.   Chocochat & moi 2 – Je veux être chat !

 

"-Quand vous adoptez un humain, n'oubliez pas de lui mettre un collier.

-Hein ? De quoi tu parles, Chocochat ?

-Tadam ! C'est important d'y inscrire son nom : Lulu ! Et votre adresse, pour qu'il puisse être retrouvé tout de suite s'il est perdu !

-La clochette, c'est vraiment obligé ?"

 

 

 

 

 


Lulu est un petit garçon adopté par une famille de chats. Ce n'est pas banal. On est plutôt habitué à des histoires d'humains avec des animaux de compagnie. Ici, ce n'est pas compliqué, c'est l'inverse. Chocochat a trouvé un humain abandonné dans la rue. Il l'a ramené dans son foyer et lui a offert un bon repas cuisiné avec amour. Il lui a préparé un bon lit trop moelleux, trop confortable… sauf que c'est lui qui s'est vautré dedasn, pour lui montrer qui est le maître. Chocochat fait tout avec son humain. En particulier, il l'emmène à l'école. Comme ça, le jour du cours de camouflage, quand il faut épier sa cible, Lulu fera la souris. Et le midi à la cantine, Lulu pourra se régaler, ou pas, avec un petit pâté de têtes de saumon, une tartelette de pigeons, un bon steak de croquettes, des lasagnes à la souris ou de la glace au poisson. Miam !

© Arlène, Öckto Lambert - BD Kids

Chocochat a tout du chat qui se prend pour un humain tel qu'on les connaît, mais qui a tous les goûts, les habitudes et les travers du félin. Chassez le naturel, il revient au galop. Il lape de l'eau, défend son assiette et se prélasse sur les radiateurs. Lulu est un observateur désabusé. La sortie scolaire au Musée est un grand moment. Chabruti ne va pas manquer de se faire les griffes sur une toile. Celles-ci sont dérivées de celles que l'on connaît. Ici, on peut admirer Mona Lichat, La jeune chatte à la perle et La liberté guidant les félins. Comme dans les sorties de classes d'humains, la moindre perturbation peut distraire l'attention des élèves, et une chaise qui traîne, tout le monde veut s'asseoir dessus tellement la visite est éreintante.

© Arlène, Öckto Lambert - BD Kids

Entre deux Migali, Alexandre Arlène et Fabien Öckto Lambert retrouvent Chocochat et Lulu. La série s'adresse à un public un brin plus jeune, tout en intéressant toujours autant les plus grands. Le contrepied employé est prétexte à toutes sortes de situations rigolotes. Lulu apprend à vivre comme un chat : câlins, jeux, sieste, nourriture, lavage… non pas lavage. Le trait enjoué du dessinateur décuple l'effet des gags. La symbiose entre les auteurs est parfaite. Offrir aux jeunes lecteurs une série d'une telle qualité, c'est leur montrer tout l'intérêt qu'on leur porte. C'est dommage qu'il n'y en ait que pour Mortelle Adèle, parce que, avec tout le respect qu'on lui doit, à elle et à ses auteurs, sans vouloir les mettre en concurrence, elle paraît bien fade à côté des productions Arlène-Lambert.

© Arlène, Öckto Lambert - BD Kids

Original et bien construit, Chocochat & moi est à miauler de rire.

 

Laurent Lafourcade

 


Série : Chocochat & moi

Tome : 2 – Je veux être chat !

Genre : Humour

Scénario : Alexandre Arlène

Dessins & Couleurs : Fabien Öckto Lambert

Éditeur : BD Kids

ISBN : 9791036366055 

Nombre de pages : 56 

Prix : 9,40 €

 



Publié le 02/04/2024.


Source : Boulevard BD


Araignée ou Crocodile, on choisit les 2 teams !    Migali 6 – Un royaume carrément sucré ! / Croquidou 1 – Croco mais pas trop

 

"-Terminus ! Tout le monde descend !

-Déjà ? Mais on est pas du tout arrivés.

-On n'est même pas à l'Académie Royale !

-Non, attendez… C'est pire que ça ! On est aux portes du Royaume enchanté !

-Wow ! C'est trop bizarre… T'es sûre de toi, Lucile ?"

 

 

 

 

 


Comme tous les matins, Migali retrouve ses amis dans le bus qui les mène à l'école. Gredin roupille encore sur Orson qui lui sert de coussin. A côté de Vera et ses vers de terre, le prince Azzo s'enveloppe dans les ténèbres de sa nuit qu'il n'a pas fini. Corentin dessine dans son coin et Rex-Emilien va sûrement faire un truc à l'envers. Lucile a l'impression que tous les jours se ressemblent, sauf qu'aujourd'hui ne va pas ressembler aux autres jours. Le bus ne s'arrête pas à l'Académie Royale, mais aux portes du Royaume enchanté. Tout le monde descend. Les enfants ont la surprise de voir Monsieur Flamberge leur ouvrir la porte. L'Académie étant en travaux, les cours vont continuer ici pendant quelques mois, dans leur nouvelle école, au château des collines enchantées. La Reine idéale a accepté d'accueillir les classes dans sa prestigieuse demeure. Espérons que les élèves soient dignes et honorables.

© Arlène, Lambert – Auzou BD

Bienvenue dans la jungle ! Dans ces merveilleux paysages, le danger est partout, tapi dans l'ombre. C'est le constat que va faire un crocodile, affolé de sentir un papillon se poser sur son museau. Ce crocodile, c'est Croquidou. Il est très sensible. Heureusement qu'il peut compter sur son pote Maurice le dodo, toujours un ballon de foot sous l'aile. Leur jungle est peuplée d'animaux improbable : un kiwi, pas très mûr pour sauver sa peau, Vluuux, avec trois u et un x, un ornithorynque tombé du ciel ou encore des escargots bizarroïdes. Comme chez Migali, il y a aussi une école. La maîtresse, c'est Madame Fouinette. Pour le cours de survie dans la jungle, elle a demandé à Croquidou d'intervenir…à son grand désarroi.

© Mouk – Auzou BD

Alexandre Arlène et Fabien Öckto Lambert sont aux commandes du fer de lance des éditions Auzou BD, la merveilleuse et hilarante série Migali. Pour ce sixième épisode, le décor change puisque tout se mange au Royaume enchanté. On se promène dans les forêts chocolat. On gravit des collines de sucre. Les volières enferment des oiseaux bonbons comme des corbabas au rhum, des grands ducs gaufrés, des faucons aux pommes ou des ibiscuits. Il y a juste Papillon, la fille de la Reine, qui ne voit pas d'un très bon œil l'arrivée de nouveaux élèves.

© Arlène, Lambert – Auzou BD

Après Inspecteur Peluche, Mouk lance une nouvelle série chez le même éditeur, mais cette fois-ci tout seul, en tant qu'auteur complet. Les lecteurs du journal Spirou connaissent bien Croquidou puisqu'il y fait quelques apparitions, trop rares. Le crocodile poltron vit dans une jungle aux animaux déjantés, comme les hamsters de la communauté de la "sainte gwaine" qui vivent dans la décharge qui s'y trouve. Le chapitre Croquidou Futur montre comment Croquidou prendra la grosse tête. Ne vous attendez donc pas à un reportage sur la vie des animaux de la jungle. C'est un poil psychédélique, un peu écolo…ou pas, mais surtout drôle.

© Mouk – Auzou BD

L'araignée et le crocodile sont dans la même team, celle de l'humour tout public qui fera rigoler les enfants et leurs parents.

 

Laurent Lafourcade

 



Série : Migali

Tome : 6 – Un royaume carrément sucré !

Genre : Humour arachnide

Scénario : Alexandre Arlène

Dessins & Couleurs : Fabien Öckto Lambert

Éditeur : Auzou BD

ISBN : 9791039539579

Nombre de pages : 104

Prix : 11,95 €


Série : Croquidou

Tome : 1 – Croco mais pas trop

Genre : Humour reptilien

Scénario, Dessins & Couleurs : Mouk

Éditeur : Auzou BD

ISBN : 9791039543385

Nombre de pages : 104

Prix : 11,95 €

 



Publié le 02/04/2024.


Source : Boulevard BD


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