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Accrospirit.   La brigade des cauchemars 7 - Sofiane

 

"-Sofiane ! J'ai eu tellement peur !

-Que pouvons nous faire pour vous, Capitaine Montlouis ?

-Ce jeune homme a disparu pendant quatre jours et il n'en garde aucun souvenir !"

 

 

 

 

 

 


Coincé dans son fauteuil roulant, Tristan en pince pour Ariane, dans les arbres, monitrice d'accrobranche. A la fin de sa journée de travail, il lui propose de faire un bout de chemin ensemble. La jeune fille refuse. Elle avait prévu de raccompagner Sofiane, son pote d'enfance, qui fait le même job qu'elle. Tristan, impuissant face à ce rival, se met à souhaiter sa disparition. Il ne croît pas si bien dire. C'est ce qui va arriver. Sofiane est enlevé par un groupe d'hommes masqués. Il réapparaît quatre jours plus tard, tout aussi mystérieusement qu'il avait disparu, sans aucun souvenir de ce qu'il s'était passé. Il dit avoir eu une absence en rentrant chez lui, puis a continué sa route comme si de rien n'était, sans se rendre compte que plusieurs jours s'étaient écoulés. Voici une énigme à résoudre pour la brigade des cauchemars.

© Dumont, Thilliez, Drac – Jungle

Grâce à leur installation scientifique, le professeur Albert et Alice envoient les ados dans l'esprit de Sofiane, sous hypnose. Pour la première fois, Ariane va accompagner le trio composé de Tristan, Sarah et Esteban. Comme d'habitude, chacun va pouvoir choisir une capacité extraordinaire qui sera comme un super-pouvoir dans le monde parallèle. Tristan n'a pas trop le choix, ce sera marcher. Sarah prend l'invisibilité afin de laisser le pouvoir de voler dans les airs à Ariane pour sa première. Esteban, quant à lui, on le découvrira plus tard. Après avoir déjoué une attaque de gorilles blancs, nos amis vont se trouver face à quelqu'un qu'ils connaissent bien, très bien, et qu'ils ne s'attendaient pas du tout à trouver là.

© Dumont, Thilliez, Drac – Jungle

C'est un génie, ce Franck Thilliez. Alors que le tome précédent donnait une nouvelle direction à la série, en ajoutant la fonction de pénétrer dans les souvenirs en plus des cauchemars, voilà qu'il développe encore plus le concept de la série. Mais, no spoil ! Il faut le lire pour le vivre. Au dessin, Yomgui Dumont prend un plaisir non dissimulé. Est-ce qu'un jour l'intelligentsia bédéphile s'intéressera au graphisme faussement estampillé jeunesse ? Sous les couleurs de Drac, le trait de Yomgui est exceptionnel et n'appartient qu'à lui. C'est aussi en découpage que le dessinateur rebat les cartes, avec des compositions inédites, voir par exemple la page 38 où Albert et Alice s'inquiètent du sort des enfants auprès d'un Sofiane en léthargie. Chacune des couvertures est aussi finement pensée, comme celle-ci où une tête de gorille se dévoile dans le feuillage d'une jungle inquiétante. Jusqu'aux pages de garde, différentes en début et en fin, la maquette est impeccable.

© Dumont, Thilliez, Drac – Jungle

                La brigade des cauchemars s'inscrit définitivement comme le fer de lance des éditions Jungle. La série mériterait un éclairage particulier. Ça viendra peut-être avec la série télévisée en préparation…

 

Laurent Lafourcade

 


Série : La brigade des cauchemars

Tome : 7 - Sofiane

Genre : Aventure fantastique

Scénario : Franck Thilliez

Dessins : Yomgui Dumont

Couleurs : Drac, assistée de Takaku & Langlais

Éditeur : Jungle

Collection : Jungle frissons

ISBN : 9782822237956

Nombre de pages : 64

 



Publié le 17/03/2024.


Source : Boulevard BD


Coloc, sextoys & dogmom.   Girl Juice

 

"-Ça t'arrive, des fois, de te demander, genre, pourquoi on est là ?

-Putain, non. Dieu m'a donné ce cerveau débile qui ne peut penser qu'à des trucs insignifiants… Des trucs comme : "Est-ce que je peux poster ce selfie ?", ou "Y a quoi à manger ce midi ?". Dieu serait contrarié que je devienne philosophe, il a d'autres plans pour moi. Et, euh, nan merci !

-Du coup, tu crois que Dieu a prévu quoi pour toi ?

-Ben… que je sois une fille toute simple et sexy pour toujours."

 

 

 

 

 


                Elles sont quatre, elles sont colocataires, elles ont la vingtaine florissante. Elles croquent la vie à pleines dents et se sentent invincibles. Elles sont surtout sans filtre. Cheveux longs et frange blonde, Bunny passe sa vie en crop top, mini-short et bottes en cuir. Elle devise sur le canapé, téléphone en mains. Son mobile, d'ailleurs, c'est comme un membre supplémentaire. Si elle ne l'a pas, c'est comme si elle était amputée. Comme elle le dit, Dieu lui a donné un cerveau débile qui ne peut penser qu'à des trucs insignifiants. Simple et sexy pour toujours, c'est son credo. Elle laisse traîner des sextoys partout dans l'appart'. Brune aux yeux noirs, Nana est très exigeante avec les mecs. Elle cherche quelqu'un de marrant avec les mêmes centres d'intérêt qu'elle. Elle est attirée sexuellement par les clowns depuis qu'à 9 ans il y en a un qui est venu pour son anniv'. Elle est rentrée dans la salle de bain pendant qu'il pissait et il lui a offert un ballon en forme d'animal. Mais elle peur que si elle en rencontre un elle les déteste tout autant que sa sœur infirmière exècre les médecins. Les deux autres colocataires sont Sadie et Tallulah, toutes deux cheveux courts, roses pour la première, noire pour la seconde. Elles sont ensemble. Sadie veut devenir écrivain, elle est assez bordélique. Ça contraste avec l'esthétique casual, cool, bobo chic et minimaliste de Tallulah. Elle est créatrice de contenu sur les réseaux sociaux. Et puis il y a aussi Britney le chien, qui permet à Bunny de faire la dogmom.

 © Nate - Marabulles

                Quand les filles vont en bal de promo pour adultes, Sadie va choisir un costard cravate façon mec, Tallulah opte pour une belle robe, des fleurs dans les cheveux et des ailes de fée, Nana a une belle tenue type Pierrot, et Bunny, elle, va choisir une combinaison latex bondage. Déçue de la bande de millennials dépressifs en pleine régression qui remplissent la salle, elle a bien l'intention de réchauffer l'ambiance.

                Quand les filles décident une opération déconnexion en pleine nature, Nana va rapidement être au bout de sa vie. C'est pourtant elle qui en a eu l'idée en matant des tutos sur comment camper et dépasser son addiction à internet. Elle va enchaîner les avanies : boutons de stress, lentille de contact perdue donc lunettes moches, et puis des beaux mecs qui débarquent pour bivouaquer alors qu'elle est dans cet état. Tout pour faire un testament…

 © Nate - Marabulles

                Après une bonne dose de gags sur leurs vies quotidiennes, on va retrouver les filles dans une longue histoire : Le démon de Tallulah. Sur sa chaîne YouTube, la jolie brune annonce s'éloigner de son contenu habituel en s'intéressant exclusivement à tout ce qui est flippant et surnaturel. Mais alors qu'elle pensait faire une vidéo qu'elle monterait (heureusement parce qu'avec Nana qui vient pour demander du lubrifiant, faudra couper au montage), elle était en fait en live et oublie de couper le réseau en quittant la pièce. C'est là que ses followers aperçoivent un truc qui bouge dans le coin de la pièce. Oh, my god ! Très grand, les pieds nus et grisâtres, mais qui est donc cet homme mystère ? La maison serait-elle hantée ? On va faire venir une médium.

 © Nate - Marabulles

                Dessinatrice d'origine portoricaine, Benji Nate raconte la vie de ces vingtenaires on ne peut plus décomplexées. Dans un graphisme simple et rapide, elle montre les travers d'une société qui ouvre les portes d'une soi-disant liberté, mais qui n'a pas toutes les armes pour protéger les jeunes, en particulier des réseaux. La deuxième partie de l'album est bien plus intéressante que la première, cependant nécessaire pour bien présenter les personnages. C'est pas Sex in the city, c'est Sex in the comics. C'est trash, c'est parfois vulgaire, c'est drôle, c'est la vie.

 

Laurent Lafourcade

 


One shot : Girl Juice

Genre : Chronique moderne

Scénario, Dessins & Couleurs : Benji Nate

Traduction : Laure Picard-Philippon

Éditeur : Marabulles

ISBN : 9782501163453

Nombre de pages : 192

Prix : 19,90 €

 



Publié le 17/03/2024.


Source : Boulevard BD


Jurassic Island.   Un monde oublié 1

 

"-Regardez ! L'aiguille du compas pointe droit vers la terre… A  présent… plaçons la barre à tribord toute !

-Barre à tribord toute !

-Que constatez-vous ?

-L'aiguille est toujours dans la même position… Droit sur les falaises ! Qu'est-ce que ça signifie ?

-Connaissez-vous le navigateur italien Caproni ?

-J'en ai entendu parler…

-En 1721, il affirma avoir découvert un nouveau continent…"

 

 

 

 

 


                Début du XXème siècle, Bowen Tyler, ingénieur dans la marine américaine, son chien Prince, et Lys LaRue sont les seuls rescapés du bateau dans lequel ils se trouvaient et qui a été torpillé par un sous-marin allemand. A bord d'un canot de sauvetage, ils sont recueillis par un remorqueur anglais. Alors que l'u-boat allemand s'apprêtait à attaquer ce nouveau refuge, Bowen et l'équipage salvateur parviennent à prendre possession du sous-marin qui venait d'endommager leur embarcation. Sous pavillon ennemi, leurs alliés ne les reconnaissent pas. Ils doivent fuir avant de se faire torpiller. Au fil des jours, les appareils se détraquent et les vivres commencent à manquer. Il y a du sabotage dans l'air. Bowen va rapidement confondre le malfaisant. Dans tous les cas, il va falloir à présent trouver rapidement un endroit où accoster. La seule terre en vue semble être une île inaccostable. Il y aurait peut-être un moyen d'y pénétrer. Bienvenue dans un monde oublié !

© Gabor, Corbeyran - Glénat

                Si aujourd'hui les histoires d'îles perdues peuplées de dinosaures et de peuples cachés peuvent sembler monnaie courante, à l'époque où Edgar Rice Burroughs, le créateur de Tarzan, publie cette nouvelle, elle révolutionne le genre, au même titre que Le monde perdu de Sir Arthur Conan Doyle paru quelques mois plus tôt. Nous sommes en 1917, The lost U-boat commence à paraître en feuilleton, avant d'être édité plus tard sous le titre The land that time forgot, puis en français en étant nommé La terre que le temps avait oublié. Les Etats-Unis sont entrés en guerre contre l'Allemagne. Rice Burroughs est préoccupé par les questions de race et d'évolution. Il écrira trois histoires qui formeront le cycle de Caspak. Le torpillage du navire britannique le Lusitania fut certainement pour lui l'élément déclencheur qui le lança dans ce récit bien plus politique qu'en apparence.

© Gabor, Corbeyran - Glénat

                Corbeyran s'empare de ce roman pour en faire une bande dessinée sans temps mort, à l'action quasi omniprésente, s'éloignant petit à petit du piège énorme du récit dans le récit. Même si ça pourrait sembler désuet, ça fait quand même du bien de lire du passé simple dans certains récitatifs. Notre langue est encore vivante. Corbeyran puise l'essentiel de l'essence du livre originel pour embarquer ses lecteurs dans une histoire entre Jurassic Park et Tarzan. Gabor développe des décors luxuriants et une faune préhistorico-terrifiante. On est dans de la vraie bonne BD d'aventures classique comme il n'y en a finalement plus tant que ça. L'histoire sera clôturée dans un deuxième volume sur lequel nous reviendrons.

© Gabor, Corbeyran - Glénat

                A l'instar de Robert Howard et ses histoires de Conan le Cimmérien, l'adaptation des romans du créateur de Tarzan semblait destinée au 9ème Art, même si le 7ème s'en est déjà emparé, voir le film The land that time forgot réalisé par Kevin Connor en 1974. C'était il y a déjà cinquante ans. Grâce à Corbeyran et Gabor, le monde oublié d'Edgar Rice Burroughs ne l'est aujourd'hui plus.

 

Laurent Lafourcade

 


Série : Un monde oublié 

Tome : 1

Genre : Aventure 

Scénario : Corbeyran 

Dessins : Gabor

D'après : Edgar Rice Burroughs 

Couleurs : Hiroyuki Oshima The tribe 

Éditeur : Glénat

ISBN : 9782344039786

Nombre de pages : 64

Prix : 15,50 €

 



Publié le 17/03/2024.


Source : Boulevard BD


Fluide médiéval.   Chroniques du Château faible / Et ils eurent beaucoup d'emmerdes

 

"-Dites donc, je dois annoncer une nouvelle à notre sire mais c'est un peu délicat.

-C'est grave ?

-Moyen grave. Il va bientôt mourir dans d'atroces souffrances.

-Wopopopopo !!"

 

 

 

 

 


Le roi se meurt ! Le roi se meurt ! Il savait que ça arriverait un jour, mais là, ça risque de se passer bien plus tôt que prévu. Il va tant souffrir qu'il risque de pleurer sa race et sa dynastie. Mais il est rude, il est fier… Il faut le lui annoncer. Et il adore les devinettes. La mort "herself" est arrivée pour son rendez-vous avec le monarque à l'agonie. Pourtant, son médecin "himself" ne sait pas trop quel mal ronge le souverain. Il faut dire qu'il est d'abord astrologue et astronome. Il n'avait pris médecine qu'en option et le prof n'était jamais là. Il faudra songer à en faire venir un nouveau. Le roi trépasse et on ne sait pas encore qui lui succèdera. Si l'on vous dit que ça pourrait se jouer entre un chien, un tabouret et une vieille très très vieille qui se prétend sa fille, vous le croiriez, vous ? Les chroniques du Château faible nous racontent les derniers jours du roi.

© Mazurie, Doucet – Fluide glacial

Que deviennent les héros des contes une fois que l'on a fini leur histoire ? Ils vécurent heureux, et ils eurent beaucoup d'enfants. Ça, c'était d'après Perrault, les frères Grimm et toutes ces sortes de raconteurs d'histoires. En réalité, ces héros eurent surtout des emmerdes. Heureusement, les pendules vont être remises à l'heure en découvrant les aventures de leurs enfants. Si la belle au bois dormant a eu des triplés, elle n'en reste pas moins aventurière. Et gare au Prince charmant s'il lui vient à l'idée de lui faire une réflexion… ménagère. Le fils et la fille de Barbe-Bleue vont découvrir la face, ou plutôt la barbe, cachée de leur père. On découvrira qui est celui du rejeton du petit chaperon rouge, pendant que le petit Poucet devenu vieux ne perdra rien de son sens de l'orientation. Il n'y a guère que le fils de Tarzan qui déroge à l'époque dans une histoire plus contemporaine.

© Mab, Durandelle – Fluide glacial

Des gags sur un roi qui vit ses derniers jours, signés Jean-Christophe Mazurie, et des récits complets sur des descendances littéraires illustres, signés Mab, voici le double programme médiéval proposé par le très en forme Fluide… Glacial ! On avait découvert Mazurie avec entre autres Torrents d'amour, paru chez Delcourt. On retrouve son graphisme très Kerascoët pour une farce ubuesque montrant l'absurdité du théâtre de la vie. Trouvères et troubadours n'ont rien à envier à Gilbert Montagné. On ne va pas se laisser aveugler par le cynisme de la situation. Le roi est le premier à en rire. Drôlissime.

© Mazurie, Doucet – Fluide glacial

Après s'être fait la main dans Spirou et dans Fluide, Mab signe son deuxième album sous ce label après que le premier eût été adoubé par Edika. Il ne détourne pas les contes. Ça a été fait tant et tant de fois. Il nous en offre les suites. Si ce n'est pas aussi rose que ce que l'on nous avait promis, c'est en tous cas beaucoup plus drôle. C'est irrévérencieux, c'est parfois gore, bref, c'est poilant.

© Mab, Durandelle – Fluide glacial

Il n'y a pas de choix à faire entre l'un ou l'autre de ces albums. Ils sont complémentaires. Ils sont différents. Il n'y en a pas un plus (château-)fort que l'autre. Tous deux atteignent le sommet du donjon.

 

Laurent Lafourcade

 


One shot : Chroniques du château faible

Genre : Humour

Scénario & Dessins : Jean-Christophe Mazurie

Couleurs : Alex Doucet

Éditeur : Fluide glacial

ISBN : 9791038205260

Nombre de pages : 56

Prix : 13,90 €


One shot : Et ils eurent beaucoup d'emmerdes !

Genre : Humour

Scénario & Dessins : Mab

Couleurs : Laure Durandelle

Éditeur : Fluide glacial

ISBN : 9791038205871

Nombre de pages : 56

Prix : 13,90 €

 



Publié le 17/03/2024.


Source : Boulevard BD


La citadelle de l'espoir.   Silence 2

 

"-Les enfants ! Les enfants semblent attirés par ce monstre ! Que tout le monde garde un œil sur eux ! S'ils tombent dans la rivière, ils risquent l'hypothermie !

-Reviens là, toi ! Ne vous inquiétez pas pour les gosses, on s'en charge !

-Débarrassez-nous de cette saloperie !

-Pour ça… comptez sur nous !"

 

 

 

 

 


Lame et ses compagnons d'infortune ont dû fuir les lieux qu'ils habitaient. S'ils veulent survivre dans ce monde hostile où le moindre bruit attire les monstres, ils doivent atteindre la citadelle qui se trouve à quelques jours de marche. Lune et ses clochettes pas très discrètes les accompagnent. Elle leur apprend comment elle s'est retrouvée maudite en absorbant de l'orbe dans une recette qu'elle a trouvé et permettant aux sans-magie de s'assurer une protection. Au lieu de ça, toutes les nuits, l'orbe prend possession du corps de Lune pour s'en prendre aux villageois. C'est pour cela qu'elle a fui. Gris, handicapé d'un bras, dirige les opérations de sustentation en organisant la pêche. C'est alors qu'apparaît dans la brume un cheval étrange qui attire sur lui les enfants qui prennent une attitude étrange, comme s'ils étaient envoûtés. C'est la panique sur le campement. Nos héros arriveront-ils tous au bout de leur route ? Malgré les pouvoirs de Lame, ils ne pourront pas y arriver tout seuls. Mais la troupe qui s'apprête à leur filer un coup de main est à la recherche de Lune.

© Vornière – Kana

Yoann Vornière lance ses personnages sur une route bien dangereuse où les rencontres vont être surprenantes. Le mangaka insère un bestiaire issu de mythologies régionales françaises. Le cheval voulant noyer les enfants est le cheval blanc de Vaudricourt. C'est un âne dans certaines légendes du Pas-de-Calais. La nuit, il est capable d'attirer jusqu'à une vingtaine d'enfants sur son dos qui s'allonge, avant de se jeter dans une rivière pour les y éliminer. Tapi dans les fleuves et rivières de Meurthe-et-Moselle, Chan Crochet entraîne au fond de l'eau avec son crochet les imprudents qui se promènent sur les rivages. Il y a aussi la Velue, avec sa carrure à la Bowser, qui se cache dans les rivières du pays de la Loire, inondant les champs à côté desquels elle passe.

© Vornière – Kana

L'auteur distille sa culture au fil de l'action. Dans les inter-chapitres, il donne quelques secrets de création, de fabrication et d'inspiration. On apprend ainsi qu'il aime découvrir des paysages inspirants au hasard de pérégrinations. Pour lui, comme pour ses personnages, la ligne droite n'est pas le moyen privilégié pour arriver à destination. Les scènes de monstres sont impressionnantes. Le silence imposé permet quelques scènes muettes d'action ou d'émotion. Sans spoiler le final, l'arrivée d'un train dans un certain lieu rappelle le Poudlard Express arrivant à destination.

© Vornière – Kana

                Ce deuxième tome de Silence confirme tout l'intérêt et toute l'originalité de la série. Les nouveaux personnages apportent une densité à cet univers dont les mystères n'ont pas fini d'être dévoilés. Aventure, religion et mythologie sont les trois pans de ce Silence attirant.  

 

Laurent Lafourcade

 


Série : Silence

Tome : 2

Genre : Fantastique

Scénario & Dessins : Yoann Vornière

Éditeur : Kana

ISBN : 9782505117094

Nombre de pages : 208

Prix : 7,70 €

 



Publié le 17/03/2024.


Source : Boulevard BD


Des peintures rupestres au numérique.   L'incroyable histoire de l'éducation

 

"Ce voyage fantastique dans l'histoire de l'école émeut et ravit le cancre que j'ai été et le prof que je suis devenu." (Daniel Picouly)

 

 

 

 

 


En neuf chapitres, les auteurs détaillent l'histoire de l'éducation à l'école et en famille. On a tous en tête Charlemagne. Mais avant lui, il y a eu la Préhistoire et l'Antiquité. Hé oui, avant l'invention de l'écriture, qui marque la fin de la Préhistoire, on éduquait ! Les peintures rupestres en témoignent. Et pas qu'elles. Des chercheurs ont analysé des débris de pierres différents montrant que des hommes apprenaient à d'autres, certainement plus jeunes, comment fabriquer des outils. Dans l'Antiquité, l'Empire romain a laissé ses traces conquérantes. On y découvre les premiers véritables enseignants comme le primus magister. Les esclaves amenaient les enfants à l'école où régnaient les châtiments corporels.

© Séguy, Rollin, Bègue – Les arènes BD

C'est au Moyen-Âge que l'école évolue, avec notamment l'influence de l'Eglise et ses écoles épiscopales dès le VIème siècle.  Charlemagne n'a donc pas inventé l'école, n'en déplaise à France Gall. Il l'a restaurée, pour contrôler ce qui se passait dans son empire. Il a imposé une écriture transformée, la caroline, plus lisible et plus facile à reproduire. On a réfléchi aux contenus des enseignements avec les arts libéraux divisés en deux groupes : le trivium (grammaire, rhétorique et dialectique) et le quadrivium (arithmétique, géométrie, astronomie et musique) composent les sept disciplines base de l'enseignement de l'élite. Plus tard, ce sera la création de l'Université. On verra tout au long du chapitre que tout le monde n'était pas logé à la même enseigne. Du côté des filles, et du côté des paysans, c'était plus compliqué.

© Séguy, Rollin, Bègue – Les arènes BD

A la Renaissance et dans l'Ancien Régime, à partir du XVème siècle, on repense l'éducation et l'enseignement. L'invention de l'imprimerie change la donne, même si l'élite est encore privilégiée, en ayant accès aux collèges, correspondant à l'ensemble de l'enseignement secondaire d'aujourd'hui. On y enseignera l'activité physique et il y aura des récréations. L'enseignement élémentaire se développe, en ville comme en campagne, mais en milieu rural selon des initiatives de mécènes ou des communautés d'habitants. L'église locale contrôle tout. On arrive ensuite à la période de la Révolution, avec ses ambitions et ses évolutions paradoxalement modestes concernant le sujet. Juste avant, l'Encyclopédie dirigée par Diderot et d'Alembert, puis surtout Emile ou de l'éducation par Rousseau, jettent un pavé dans la mare. Si le premier témoigne d'une évolution dans le besoin de transmission, le deuxième s'attire les foudres de l'Eglise. Rousseau prône une éducation par des précepteurs plutôt qu'au collège. En 1794, Joseph Lakanal publie un décret demandant l'ouverture d'écoles publiques gratuites… mais autorisant l'ouverture d'écoles privées. Sous le Consulat et l'Empire, le monde éducatif est sous contrôle. Napoléon veut repenser les écoles centrales issues de la Révolution. En 1802, Fourcroy créé les lycées, avec les internats permettant de mieux encadrer et contrôler les élèves. En 1808, l'empereur réactualise le baccalauréat, diplôme consacrant les années d'enseignement. Il devient le premier grade universitaire. Au XIXème siècle, la loi Guizot instaurera l'enseignement primaire d'Etat. L'école primaire deviendra gratuite et obligatoire. Le XXème siècle tente une école plus juste. Le XXIème recherche de nouvelles approches de réflexion avec des enjeux de laïcité, de climat scolaire, de lutte contre le harcèlement et d'usages du numérique.

© Séguy, Rollin, Bègue – Les arènes BD

Jean-Yves Séguy, maître de conférences émérite en sciences de l'éducation, ne survole pas l'incroyable histoire de l'éducation. Il la détaille avec minutie sous le dessin d'Eva Rollin et les couleurs de Nicolas Bègue qui évoluent au fil des siècles racontés. "Les maîtres d'école sont des jardiniers en intelligences humaines." disait Victor Hugo. Avec les élèves d'aujourd'hui, il va falloir de l'engrais transgénique pour arriver à les mettre en valeur. Et ce ne sont pas les ministres qui se succèdent à un rythme effréné et les programmes changeant façon girouette qui vont arranger les choses. Il faut la foi pour enseigner. C'est l'espoir dans les générations futures qui fait tenir les enseignants. Ce livre a le mérite de démontrer que l'éducation, ça a quand même servi à quelque chose, et ça peut encore servir à quelque chose.

 

Laurent Lafourcade

 


One shot : L'incroyable histoire de l'éducation

Genre : Histoire

Scénario : Jean-Yves Séguy

Dessins : Eva Rollin

Couleurs : Nicolas Bègue

Éditeur : Les arènes BD

ISBN : 9791037511072

Nombre de pages : 280

Prix : 26 €

 



Publié le 17/03/2024.


Source : Boulevard BD


Le business de l'or vert.   Tokyo Cannabis 1

 

"-Ma femme m'aide au magasin tout en ayant un emploi à temps partiel. Et elle s'occupe tous les jours de la maison. Mais ça fait plus d'un an que je n'ai même pas pu lui payer un nouveau vêtement. Et ma fille qui est en première année n'a même pas de smartphone. J'imagine qu'elle doit être frustrée de ne pas pouvoir être à la mode comme ses copines. Je suis en train de leur imposer une vie de frustrations et de privations. (…) Je voudrais tellement pouvoir faire quelque chose pour ma famille… !!"

 

 

 

 

 


L'université Sairyô organise une réunion des anciens élèves. Morio Chitô, 41 ans, fleuriste dans une rue commerçante peu fréquentée d'une ville de banlieue de Tokyo s'y rend. Il y retrouve Kagayama qui travaille aujourd'hui dans l'alimentation et l'épicerie fine. Tous deux sont dépités de l'état d'esprit prétentieux de leurs camarades d'études. Ils finissent la soirée, en after, chez Kagayama. Morio se plaint de ses revenus et du piètre train de vie qu'il impose à sa femme et à sa fille. Son ancien collègue de fac lui propose de l'aider dans son boulot. L'homme est en fait trafiquant de cannabis. Il propose à Morio, qui a la main verte, de faire pousser les plans. Lui se chargera de la vente. Ils se partageront les bénéfices. Dans un premier temps, Morio refuse, mais un événement dans sa vie va le contraindre à changer d'avis. Le voici un doigt dans l'engrenage. Pourra-t-il un jour en sortir ?

© 2022 by Yuto Inai / Coamix
© Inai – Kana 2024

Cet événement, c'est un accident de circulation de sa femme. Elle se retrouve à l'hôpital. Au final, à part une fracture de la clavicule ne nécessitant pas d'opération, plus de peur que de mal, mais la voiture est détruite. Les livraisons ne pourront plus être assurées. Va-t-il falloir mettre la clef sous la porte ? Morio ne veut pas des économies que lui offre sa fille Saki. Quand bien même, elles n'y suffiraient pas. La jeune fille propose même d'arrêter le lycée pour l'aider au magasin. Hors de question. Morio se tourne alors vers Kagayama. Il s'assure que ça ne craint pas et que le boulot rapporte, puis accepte le marché. Morio Chitô devient ce jour cultivateur de cannabis dans un appartement secret, au profit d'une organisation de dealers.

© 2022 by Yuto Inai / Coamix
© Inai – Kana 2024

La culture et la consommation du cannabis sont interdites par la loi. Et c'est tant mieux. Les jeunes, et les moins jeunes, étant attirés par la bravade des interdits, si celui-ci était légalisé, ce serait la porte ouverte vers la consommation de drogues encore plus dures. Pansement sur une jambe de bois, si la fumette soulage les esprits par des moments d'évasion, c'est loin d'être une panacée. Et quand au XXIème siècle, on nous parle de cannabis thérapeutique, n'est-ce pas un moyen d'écouler les stocks et d'en profiter pour organiser des cultures en ce sens ? Bon moyen de détourner la loi. Dans ce premier volume de Tokyo cannabis, pas de CBD à l'horizon, mais de "simples" pétards. La couverture montre la famille Chitô dans leur boutique. Morio tient une feuille illicite en mains, mais sa femme et sa fille ont les yeux cachés. Elles ignorent tout du trafic parce que Morio veut les protéger. Tout un symbole.

© 2022 by Yuto Inai / Coamix
© Inai – Kana 2024

Yûto Inai signe un thriller tendu et inattendu. Il ne prône en aucun cas le cannabis et met en garde contre ses dangers. Si on risque de devenir addictif, ce n'est pas à la plante, mais à la série. A la manière de My home hero, un premier tome exemplaire, d'une efficacité remarquable.

 

Laurent Lafourcade

 


Série : Tokyo Cannabis

Tome : 1

Genre : Shonen

Scénario & Dessins : Yûto Inai

Éditeur : Kana

ISBN : 9782505122135

Nombre de pages : 160

Prix : 7,70 €


 



Publié le 17/03/2024.


Source : Boulevard BD


One Shot French Shônen.   L'ombre de Moon

 

"-Bonjour, Moon… Tout sait attendre, à qui vient à point. C'est une expression connue, tu l'as ?

-Euh…

-Ecoute-moi attentivement, jeune homme ! Tu es… l'élu !"

 

 

 

 

 


Moon est un jeune homme bien combattif. Accompagné du jeune Panpan, il affronte des bêtes enragés dans une dimension qui semble parallèle. Il est dans le dernier couloir, celui de sa vie sans alternative, sans aucune sortie, sans aucun autre chemin. Il a passé des portes astrales et vaincu des champions, mais il reste faible. Ça, c'est ce que lui assène un monstre gigantesque avant qu'un loup ne lui arrache le bras droit. Un étrange cosmonaute va venir à son secours. C'est Arès, celle qu'il découvrira en se réveillant le lendemain à la Montagne Tournesols, avec un membre en moins. Pour elle, il est l'élu. Elle est là pour le guider. La route a déjà été dure. Ils sont dans le monde de l'ombre. Moon ne sait pas comment il y est entré. Parviendra-t-il à en sortir ?

© Nevan, Ferret – Delcourt Tonkam

C'est à une quête initiatique que va être confronté Moon Banning. L'homme semble perdu dans des limbes inextricables, devant combattre des démons les uns après les autres. Des démons ? Pas n'importe lesquels puisque l'on va vite comprendre qu'il est face à ses propres démons, comme des fantômes du passé, comme s'il était prisonnier du temps. Il apprendra que si la colère et la détermination permettent quelques victoires, ce ne sera pas suffisant pour affronter la Reine. Il va devoir canaliser les regrets. Il est impossible de les éliminer. Les combattre, ça va être un peu comme s'affronter soi-même. Le chemin onirique de Moon va le ramener vers sa propre réalité et à tout ce qu'il faudra admettre.

© Nevan, Ferret – Delcourt Tonkam

Sylvain Ferret écrit une histoire d'une émotion forte. Il ne faut surtout pas se fier au feuilletage du manga qui pourrait laisser penser qu'on est dans une dark fantasy. C'est comme si Ferret nous entraînait dans une région inconnue du cerveau humain. L'ombre de Moon est l'allégorie du difficile passage de l'enfance à l'âge adulte, avec les erreurs que l'on peut commettre en se croyant indépendant, autonome, grand, invincible… pensant que l'on peut se débrouiller tout seul vers une nouvelle vie alors qu'on a encore tant à apprendre de l'enfant en soi. L'ombre de Moon traite aussi de l'acceptation du deuil et démontre que l'on se construit dans "l'ombre" de soi-même, tout autant qu'il faut apprendre à vivre avec ses erreurs du passé. Au dessin, Nevan maîtrise les codes. De l'action à l'émotion, nombreux auront été les défis à réaliser. Le mangaka français s'en sort avec brio.

© Nevan, Ferret – Delcourt Tonkam

Saint-Exupéry et son Petit Prince planent sur ce récit qui en est le descendant. Quête de soi et quête de sens, L'ombre de Moon révèle l'âme que l'on a tous au fond de nous-même.

 

Laurent Lafourcade

 


One shot : L'ombre de Moon

Genre : Onirique

Scénario : Sylvain Ferret

Dessins : Nevan

Éditeur : Delcourt Tonkam

ISBN : 9782413081678

Nombre de pages : 208

Prix : 12,99 €


 



Publié le 17/03/2024.


Source : Boulevard BD


Spirou 4483 – 13 Mars 2024

 

 

Yoko Tsuno La vie de château et le chemin de l'aventure 

 

 

 

 

 

 

 

            Yoko Tsuno est de retour. L'une des dernières héroïnes d'un âge d'or revient pour une trente-et-unième aventure sous les crayons de son seul et unique papa Roger Leloup, 90 ans au compteur. Fidèle à l'alternance aventures vinéennes/histoires terriennes, L'aigle des Highlands garde les pieds sur Terre… ou presque. Pour rendre hommage à son auteur, trois jeunes recrues du journal apportent leurs témoignages : Bob, Gaignard et Dino.

            Comme en écho, Papyrus est rappelé pour une double page de jeux et c'est la fin de la première partie de la nouvelle aventure de Spirou et Fantasio, La mémoire du futur.

 

            Pendant ce temps, les abonnés vont jouer au fameux Timeline avec des cartes à l'effigie des personnages du magazine, de Jojo à Tamara en passant par Ralph Azham et bien d'autres encore.

 

            Spirou, ami, partout, toujours.

 

 

 

© Dupuis

 

 

 

Histoires à suivre :

 

Black Squaw : Secret Six

Henriet / Yann / Usagi

Créatures : Rendez-vous avec le Bogeyman

Djief / Betbeder

Frnck : Apocalypse

Cossu / Bocquet / Guillo

Spirou & Fantasio : La mémoire du futur

Schwartz / Guerrive / Abitan / Doucet

Yoko Tsuno : L'aigle des Highlands

Leloup / Leonardo

 

 

Gags (strips, 1/2, 1 et 2 planches) :

 

Boule & Bill

Cazenove / Bastide / Pedriset

Capitaine Anchois

Floris

Des gens et inversement (La pause-cartoon)

Berth

Edito (L’)

Erre / Fabcaro / Greff

Elliot au collège

Grosjean / Riccobono

Fifiches du Proprofesseur (Les) (La pause-cartoon)

Lécroart

Fish n chips (La pause-cartoon)

Tom

Game over

Midam / Adam / Patelin / BenBK

Gaston

Delaf / Benbk

Happycalypse

Gyom / Laulau

Kid Paddle

Midam / Dairin / Patelin / Angèle

Méthode Raowl (La)

Tebo

Otaku

Maria-Paz / Nena

Pernille

Dav / Trichet / Esteban

Spoirou & Fantasperge (Marges)

Sti

Strip dont vous êtes la star (Le)

Libon / Salma

Tash & Trash (La pause-cartoon)

Dino

Titan Inc.

Martin / Boisteau

 

 

Rubriques :

 

3 infos 2 vraies 1 fausse

Bercovici / Bernstein / Le Gall

Coin des lecteurs (Le) : Les BD de ma vie

Schwartz

En direct du futur : JKJ Bloche Le doudou et la pianiste

Dodier

Interview : Yoko Tsuno en trois "bravos"

Bob / Gaignard / Dino

Jeux : Découvre l'Egypte antique avec Papyrus

Antoine / Morin

Leçon de BD (La)

Marko

 

 

Supplément abonnés :

 

Timeline Les héros du journal de Spirou

Collectif

 

 

En kiosques et librairies le 13 mars 2024

3,20 €

 

 

Laurent Lafourcade

 



Publié le 13/03/2024.


Source : Boulevard BD


Spirou 4482 – 6 Mars 2024

 

 

Black Squaw Grand final en eaux troubles ! 

 

 

 

 

 

 

 

 

            Black Squaw, l'héroïne qui a existé, signée Yann et Henriet, est de retour pour l'ultime épisode de ses aventures. L'aviatrice d'origine cherokee au service d'Al Capone doit cette fois-ci escorter un bombardier. Entre présent et flashbacks, on va tout savoir de la vie de Bessie, passée au prisme de Yann, avec ses vérités et ses romances. A ce propos, un vrai ou faux est proposé juste avant ce nouvel envol.

 

            Pendant ce temps, les abonnés vont afficher un beau poster de Spirou et Fantasio comme on n'en avait pas vu depuis longtemps signé Schwartz.

 

            Spirou, ami, partout, toujours.

 

 

 

 

© Schwartz, Abitan, Guerrive - Dupuis

 

 

 

 

Histoires à suivre :

 

Black Squaw : Secret Six

Henriet / Yann / Usagi

Créatures : Rendez-vous avec le Bogeyman

Djief / Betbeder

Frnck : Apocalypse

Cossu / Bocquet / Guillo

Sangdragon

Bédu / Cerise

Spirou & Fantasio : La mémoire du futur

Schwartz / Guerrive / Abitan / Doucet

 

 

Gags (strips, 1/2, 1 et 2 planches) :

 

Boule & Bill

Cazenove / Bastide / Pedriset

Des gens et inversement (La pause-cartoon)

Berth

Edito (L’)

Erre / Fabcaro / Greff

Elliot au collège

Grosjean / Riccobono

Fifiches du Proprofesseur (Les) (La pause-cartoon)

Lécroart

Fish n chips (La pause-cartoon)

Tom

Game over

Midam / Adam / Patelin / BenBK

Gaston

Delaf / Benbk

Kid Paddle

Midam / Dairin / Benz / Angèle

Pernille

Dav / Trichet / Esteban

Petit Spirou (Le)

Janry / Cerise

Spoirou & Fantasperge (Marges)

Sti

Strip dont vous êtes la star (Le)

Libon / Salma

Tash & Trash (La pause-cartoon)

Dino

Titan Inc.

Martin / Boisteau

Willy Woob

Moog / Bernstein

 

 

Rubriques :

 

3 infos 2 vraies 1 fausse

Bercovici / Bernstein / Le Gall

Coin des lecteurs (Le) : Bienvenue dans mon atelier !

Boisteau

En direct du futur : Spirou au Louvre

Munuera

Interview : Black Squaw : vrai ou faux ?

Yann

Jeux : L'idole perdue

Lavoine

Spirou et moi

Hinder

 

 

 

 

Supplément abonnés :

 

Poster Spirou & Fantasio

Schwartz / Abitan / Guerrive

 

 

En kiosques et librairies le 6 mars 2024

3,20 €

 

 

Laurent Lafourcade

 

 

 



Publié le 10/03/2024.


Source : Boulevard BD


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