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Une bonne tranche de rire, facile parfois, coquin ici et là, potache et bon enfant certainement !
Annie va à la fac et son papounet chéri la conduit à son kot … Et on ne peut pas dire que son arrivée passe inaperçue ! Ses colocs et les étudiants du kot d’en face comptent bien, dès le départ, l’entraîner dans les plaisirs de la vie estudiantine.
Malgré les recommandations très précises de son papounet, Annie n’est pas contre. Un rien naïve mais pas bigote pour autant, elle est de bonne volonté pour s’intégrer à cette nouvelle vie.

© LeON – Vincenzo Cucca - Tabou
Tout ceci à la plus grande joie de Tina et de Benji … « plus grande joie » … façon de parler, car ces 2 gai-lurons légèrement dévergondés risquent rapidement de découvrir qu’Annie aurait un « ange gardien » pour la « protéger », elle et sa moralité.
Les histoirettes se suivent sans difficultés avec néanmoins au détour de l’une ou l’autre, l’irruption très « protectrice » de cet ange gardien un peu mystérieux.
Humour sans prise de tête, saynètes cocasses, un érotisme plus que light et un minimum grivois, on sourit et s’amuse de la première à la dernière page aux mésaventures de la jeune Annie.

© LeON – Vincenzo Cucca - Tabou
LeON nous plonge dans ces caricatures d’idées reçues de la jeune provinciale débarquant à la fac et se laissant embarquer sans arrière-pensée et sans voir le mal dans des situations burlesques. C’est tellement rafraîchissant qu’on en redemanderait sans hésitation.

© LeON – Vincenzo Cucca - Tabou
Il faut reconnaître que le dessin de Vincenzo Cucca s’adapte parfaitement à l’ambiance. Différent dans son style que dans « Colonisation », il prend visiblement bien du plaisir avec son trait cartoonesque, ses couleurs vives, sa mise en page vivante et aérée. Le tout donne cette petite légèreté si agréable à l’ensemble.
Bref, une chouette petite lecture … qui nous pousserait presque à vouloir retourner à cette vie estudiantine si palpitante !
Thierry Ligot
Titre : Annie va à la fac
Editeur : Tabou
Genre : Érotique
Scénario : LeON
Dessin : Vincenzo Cucca
Nombre de pages : 48
Prix : 17,00 €
ISBN : 9782359541809
Le « Tueur de Vénus » est loin d’avoir été arrêté … ni même identifié en tant soit peu ! Le commissaire Barnes est dans le plus total smog. Ses visites, fort agréables et jouissantes soi-dit en passant du tome 1, à la Maison Fleury pourraient-elles lui donner malgré tout une piste ?
Ce deuxième tome démarre justement avec la mort d’une femme venue s’y réfugier. Une femme ou plutôt un …
D’autre part, plusieurs événements semblent s’y tramer … ou tourner autour …
Sans parler de ce niais de Jack, le livreur de l’épicerie, ou ce photographe amateur de jolis corps, mister Lloyd … Tout deux s’amourachant de la même pensionnaire de la Maison Fleury, Pearl !
A moins que ce Yankee, Garnet, venu livrer clandestinement un mystérieux artefact … à un groupe de gentlemen si british ?
Cela n’aurait-il d’ailleurs pas un lien avec cette secte honorant un texte ancien, le « Homo Homini Deus Est » et pratiquant des sacrifices mystiques ?

© Gabrielle Di Caro – Tabou BD
Maintenant, la solution ne se trouverait-elle pas dans ce drôle de cirque des « horreurs » ?
Le mystère s’épaissit ainsi au fur et à mesure que l’action et les crimes se développent. Que de pistes amorcées en vue de brouiller la vérité aux yeux du lecteur.
Bref, Barnes et son adjoint, le jeune Reid, ont bien difficile à avancer dans ce brouillard. Leur enquête progresse … et prendra-t-elle fin dans le tome 3 ?

© Gabrielle Di Caro – Tabou BD
Gabriel Di Caro continue à faire des merveilles aussi bien dans sa narration douce et feutrée à certains moments, sensuellement torrides à d’autres. Pourtant, son scénario reste fluide et clair. Le tout dans un univers visuel tellement victorien … envoûtant, mystérieux et érotique à la fois. Son trait, sa palette des teintes donnant au récit cette ambiance londonienne doucereuse d’une si charmante maison de plaisir XIXe siècle. L’art de se plonger également dans l’esprit de l’époque, puritain à ces heures et tellement libertin dans ces secondes ! Les mœurs y sont dépeintes avec légèreté mais sans exagération ou volonté moralisatrice.

© Gabrielle Di Caro – Tabou BD
Et comment ne pas savourer, entre deux scènes d’action intense ou narratives, ses suaves délires d’étreintes charnelles ? Entre frou-frou et effeuillage léger, rien de vulgaire ou de foncièrement « hard » dans son dessin. Soignant aussi bien le fond comme la forme, le trait comme le dialogue, nous finissons par en oublier que cette série est cataloguée « pour public averti » !
Ainsi, c’est avec beaucoup d’impatience que nous attendrons le tome 3 afin d’élucider ces nouveaux crimes à Whitechapel.
Thierry Ligot
Série : Les arcanes de la Maison Fleury
Tome : 2
Titre : Les coulisses
Éditeur : Tabou BD
Scenario : Gabriele Di Caro
Dessinateur : Gabriele Di Caro
Nombre de pages : 56
Prix : 17,00 €
ISBN : 9782359541786
Plus besoin de présenter Xavier Duvet aujourd’hui. Considéré par beaucoup comme désormais le « Maître » en la matière, son style, ses histoires, son dessin font références !
Après « Les Maîtresses », il était plus que logique que Xavier Duvet s’intéresse, par l’autre bout de la lorgnette aux plaisirs interdits des relations domination-soumission.
Au travers ces deux histoires purement féminines, nous voici entraîné dans des scénarios flirtant bon le plaisir consenti d’une soumise pour sa maîtresse, étant l’objet de ses désirs et envies.
D’abord Delphine, soumise de nature, aimant les femmes, elle est à la fois l’amante, la servante, l’esclave d’Elvira. Elle se plie sans sourciller à ses moindres caprices … pour le plus grand plaisir de Jean-Seb, l’invité de la soirée. L’occasion pour ce dernier, en découvrant cette relation étrange pour lui, de réaliser son fantasme.

© Xavier Duvet – Tabou BD
Ensuite, Elvira désireuse d’éviter la lassitude décide d’emmener, en we, Delphine chez son amie Estelle. Celle-ci dirige une start-up de rencontre fétichiste et sa réputation de dominatrice n’est plus à faire. Ceci au point d’être fort sollicitée pour entrer à son service …

© Xavier Duvet – Tabou BD
C’est la chance d’Audrey, d’abord simple stagiaire dans la société avant d’être « embauchée » à plein temps. Désormais, en plus d’être au service personnel d’Estelle, elle continue à servir le café aux employées de la boîte et accessoirement à leur servir également de « soupape de détente ». Qui s’en plaindrait puisque, paraît-il, tout le monde y bosse 2 fois plus et qu’il n’y a plus jamais d’absentes !

© Xavier Duvet – Tabou BD
Le 2e récit nous invite chez Rebecca qui rêve de bosser dans la mode. Sa maîtresse lui propose alors de rencontrer une amie, Deliah, photographe adulée pour ses clichés dans le monde de la lingerie. Le reste sera leur rencontre au cours d’une soirée des plus chaude.

© Xavier Duvet – Tabou BD
Bref, 2 récits, mais 3 ambiances, 3 relations soumise-dominatrice qui plairont aux adeptes du genre. Sans parler du bonus, 21 pages d’esquisses ! L’occasion d’apprécier plus encore la qualité du travail, la beauté et la maîtrise du crayon de Xavier Duvet. Porno chic en noir et blanc, trash à certains moments, ce spécialiste du genre n’en est pas moins amoureux des belles femmes, de leur plastique et des jeux de soumission et de leurs variantes.
A ne pas mettre entre toutes les mains tout en n’oubliant pas que tout ceci n’est qu’histoire de papier … mais toujours avec consentement mutuel !
Thierry Ligot
Titre : Les soumisses – Séance de dressage
Éditeur : Tabou BD
Collection : Saga Duvet
Genre : Erotique
Scenario : Duvet Xavier
Dessinateur : Duvet Xavier
Nombre de pages : 64
Prix : 20,00 €
ISBN : 9782359541304
Tout fan d’héroic-fantasy connaît Red Sonja, la diablesse à l’épée, ou alors, il ne peut être un vrai fan !
Personnage emblématique de l’univers Marvel, l’Hyrkanienne poursuit sa route malgré les monstres et autres redoutables guerriers qui vont la croiser. Désormais accompagnée de Suumaro, sorte de Conan permettant d’explorer le genre d’homme qui pourrait lui plaire, elle voit son univers s’élargir par des intrigues sortant des sentiers battus.
Ce 3e volume des aventures de Red Sonja reprend les 8 récits parus aux Etats-Unis sous le titre de « Marvel Feature Present Red Sonja » entre mars 1978 et mai 1979 et réédités par Dynamite Entertainment après restauration des couleurs.

© Franck Thorne - Roy Thomas – Clair Noto – John Buscema – Graph Zeppelin Eds
Ces huit récits marquent également certains changements dans l’équipe créatrice. Si les quatre premiers sont dessinés par Franck Thorne, ce dernier désire quitter ensuite le navire, appelé par d’autres projets en créant notamment SA propre héroïne dont il pourrait seul décider de la destinée ! Il est d’abord remplacé par John Buscema, déjà connu pour être le plus important dessinateur de « Conan the Barbarian » ! Il en résulte « Cendres et emblèmes ».
Puis rejoint par Al Milgrom, et enfin Tony DeZunga.

© Franck Thorne - Roy Thomas – Clair Noto – John Buscema – Graph Zeppelin Eds
Au niveau du scénario, il faut cependant préciser que même si les noms de Roy Thomas et Clair Noto sont crédités, c’est Roy qui fournit le plus gros du travail. Il reprend les parcelles de scénarios de Clair et les peaufine.
Bref, un recueil indispensable et incontournable dans la saga des aventures de Red Sonja.
Tout l’intérêt de ce 3e volume … préfacé par Roy Thomas himself !
Un 4e volume est déjà programmé … Donc en l’attendant, n’hésitez pas à dévorer celui-ci.
Thierry Ligot
Titre : Les aventures originales de Red Sonja
Tome : 3
Genre : Héroic Fantasy
Editeur : Graph Zeppelin Eds
Scénario : Roy Thomas & Clair Noto
Dessin : John Buscema – Franck Thorne
Nombre de pages : 152
Prix : 16,00 €
EAN : 9782490357413
« Mais je n’ai nulle envie d’aller chez les fous » fit remarquer Alice.
« Oh ! Vous ne sauriez faire autrement, dit le chat : ici, tout le monde est fou. Je suis fou. Vous êtes folles. »
« Comment savez-vous que je suis folle ? » demanda Alice.
« Il faut croire que vous l’êtes, répondit le chat ; sinon vous ne seriez pas venue ici. »
Alice au pays des merveilles – Lewis Carroll
Tout le monde connaît Alice et son périple au pays des merveilles. Quel beau conte ! Quelle merveilleuse histoire pour enfants ! Ses personnages mythiques comme son chapelier, son jeu de cartes dont le Roi et la Reine de cœur, … Ou encore son bestiaire magique avec son chat de Cheshire, son lièvre de mars, son loir et surtout son célébrissime Lapin blanc !
Mais qu’est devenue ensuite la si douce et gentille Alice ? Comment a-t-elle vécu après son extraordinaire aventure ?
Tim Burton, dans son style et avec le concours de Johnny Depp, Mia Wasikowska, Matt Lucas, nous avait bien donné, en 2010, une petite idée avec une Alice de 19 ans retournant à Wonderland afin de mettre fin au règne de terreur de la Reine Rouge.
Avec, pour être précis, une suite en 2016, « Alice de l’autre côté du miroir » de James Bobin !

© Grégory Raven – Leister Daniel – Ruffino Nei – Graff Zeppelin
Mais un an auparavant, un autre « grand enfant » s’y est attelé ! Visiblement Raven Gregory avait sa petite idée …
Nous retrouvons Alice adulte, mariée et 2 enfants. Mais le conte de fée s’arrête déjà là !
Son mari, Lewis Liddle, a parfaitement réussi dans la vie : travail, famille, richesse côté face ! Côté pile : il la trompe et s’adonne avec luxure à des jeux SM.
Son fils Johnny a, disons, quelques problèmes de personnalité ou du moins des penchants sadiques discrets au départ mais n’attendant que le bon moment pour s’épanouir !
Et que dire de sa fille, Carroll Ann dit Calie ? Elle qui, à 13 ans, découvre sa mère dans sa baignoire, les veines ouvertes ! Cinq ans plus tard, sa vie est explosée : sans réel but, touchant volontiers à la drogue et préférant les parties de jambes en l’air avec son copain que les cours à l’école ! Peu d’amis, une famille qu’elle aime … de loin. Rêvant d’autre chose, mais quoi ?
Et Alice, elle-même, diagnostiquée, après sa tentative de suicide, comme schizophrène paranoïaque à tendances catatoniques ! Tout un programme ! Son seul minuscule lien avec le monde réel étant désormais un lapin blanc offert par son mari car son esprit est ailleurs. Mais où ?
Bref, une charmante petite famille !

© Grégory Raven – Leister Daniel – Ruffino Nei – Graff Zeppelin
Que l’action débute … Recherchant le lapin de sa mère dans la cave, Calie tombe à travers le plancher … passe de l’autre côté du miroir pour atterrir à Wonderland !
Un pays des merveilles bien différent de celui qu’on connaissait, avouons-le !
Désormais mortifère et dangereux à tous les niveaux : plantes, animaux, personnages … la mort et sa folie sont présentes à toutes les pages … Un vrai régal dans la quête de Calie à découvrir qui elle est vraiment, puis à l’assumer … ou du moins, tenter de le faire !
Et cela ne s’arrête pas là ! En effet, si le parcours psychanalytique de l’héroïne s’assimile plutôt à un parcours des horreurs, celui des autres membres de la famille est à savourer également.
Entre réalité et Wonderland, chapitre après chapitre, ponctué des pages du blog de Calie, puis de Johnny, le récit est truffé de petits bonus, de détails subliminaux, de clins d’œil, hommages ou références (aussi bien dans le texte, les patronymes, le scénario ou le dessin, les décors, …) que le trio (Raven Gregory, Dan Leister et Nei Ruffino) s’est amusé à insérer ici et là !

© Grégory Raven – Leister Daniel – Ruffino Nei – Graff Zeppelin
Et quitte à dépoussiérer l’histoire initiale de Lewis Carroll, pourquoi ne pas immédiatement imaginer la suite des péripéties de la fille d’Alice … Calie …
Ce sont les 2 tomes suivants repris dans cette intégrale : « Au-delà du pays des merveilles » et « Fuir le pays des merveilles » … plus un épilogue … au cas où l’histoire ne serait pas encore totalement achevée ! Les plans funestes de Wonderland sont plus machiavéliques de tome en tome !

© Grégory Raven – Leister Daniel – Ruffino Nei – Graff Zeppelin
L’ensemble, complètement décalé, reste cohérent. Très rapidement, nous nous sentons embarqués dans une intrigue multifacette, mélangeant modernisme, thriller, fantastique et horreur.
Le dessin, fort comics dans ses couleurs et son découpage, renforce l’impression macabre à chaque page.
Un remarquable travail, une relecture sublime du mythe d’origine en 500 pages.
La brique se clôture avec un cahier reprenant le script du tome 3. Toujours passionnant de découvrir cette étape indispensable du processus créatif, surtout dans ce cas-ci.
Accrochez-vous à votre raison avant d’entamer sa lecture, car une fois les premières pages tournées, un tourbillon vous entraînera immanquablement aux confins de la folie … à moins que vous ne soyez déjà fous !
Thierry Ligot
Titre : Wonderland Intégrale
Genre : + 18 ans
Éditeur : Graph Zeppelin
Scénario : Grégory Raven
Dessin : Leister Daniel
Couleurs : Ruffino Nei
Nombre de pages : 544
Prix : 35,00 €
ISBN: 9782490357468
La soubrette, quel fantasme pour chaque libertin ! « Joué à » ou « jouer avec » un(e) soubrette … l’un des jeux le plus courant et le plus apprécié du petit monde des « plaisirs avertis ».
Quatre petits récits couleurs bien dosés aux trames différentes, parfois moins classiques, mais gardant toujours l’attrait de la transformation, du petit costume tablier/bas traditionnel noir et blanc ou du corset.
Du classique cambrioleur tombant dans la mauvaise (ou bonne ?) maison dont les occupants sont en pleine soirée BDSM au mari déguisé en femme surpris par son voisin pervers, ou encore au nouveau garçon d’écurie débauché en soubrette, chacun pourra y trouver des idées.

© Téjlor Lezli – Tabou éditions
Le destin de chacun sera désormais d’assouvir, sans rechigner, les penchants sexuels de ses maîtresses ou maîtres exigeants, en payant évidemment à chaque fois de sa personne.
Châtiments et dominations assurés !
Plus dans l’imaginaire que dans la vraisemblance, certaines scènes sont parfois légèrement burlesques tant les protagonistes semblent stéréotypés. Ceci n’empêche nullement que l’ensemble se lit gentiment … avec un petit sourire dans le coin au vu des situations.

© Téjlor Lezli – Tabou éditions
Première apparition de Téjlor Lezli dans le monde francophone de la BD, il n’est cependant pas un novice puisqu’il a déjà publié en Hongrie (son pays d’origine), et depuis 2004 en Pologne, aux Pays-Bas, en Italie et aux Etats-Unis.
Son trait est ce qu’il est … certains aimeront, d’autres le trouveront peut-être un peu trop naïf ou enfantin, mais il a son charme dans ce contexte.
Ses planches par contre sont parfois fort chargées … pouvant aller jusqu’à 18 cases de tailles variées … Ceci rythme néanmoins certaines scènes et n’est pas forcément lourd ou pénible à suivre.

© Téjlor Lezli – Tabou éditions
A noter, les 2 planches graphiques en fin d’album et les pages de garde reprenant les personnages des 4 récits repris aussi en page introductive de chaque histoire.
Nous pouvons espérer que ce ne sera pas qu’un one-shot de Téjlor aux éditions Tabou et que d’autres albums suivront.
Agréable lecture … pas trop sage … mais toujours avec modération et consentement mutuel, pour un public plus qu’averti.
Thierry Ligot
Titre : Un destin de soubrette
Genre : + 18 ans
Scénariste : Téjlor Lezli
Dessinateur : Téjlor Lezli
Éditeur : Tabou
Nombre de pages : 48
Prix : 17,00 €
EAN : 9782359541755
Ah ces auteurs italiens ! Quand il s’agit de BD érotique, le lecteur sent leur ADN ressortir. Et si de plus, ils revisitent l’un des contes de fée les plus troublant de la littérature, cela donne cette sublime histoire.
En effet, qui ne connaît pas Blanche-Neige ? Sa superbe mais terrible belle-mère, la Reine qui ne supporte pas qu’une autre femme soit plus belle qu’elle ! Sa fuite dans la forêt pour échapper au chasseur. Sa rencontre avec les 7 nains. Son Prince charmant venu la sauver par un chaste baiser.
Mais est-ce réellement la véritable histoire ? N’y aurait-il pas des zones troubles ou manquantes ? D’où viennent cette Reine, ce Prince charmant, ce miroir ? Pourquoi la Reine est-elle devenue ce qu’elle est ? Et d’ailleurs, nous pourrions nous poser le même type de question sur Raiponce. Car, oui, discrètement, simplement, naturellement, elle apparaît dans cette histoire en apportant bien des réponses.

© Trif – Andréa Célestini - Sens Interdit
Bref, un double conte plein de surprises, de rebondissements menant page après page le lecteur vers une explosion de sens et de plaisirs avec une Blanche Neige parfois naïve, parfois dévergondée, mais loin de la prude et douce jeune princesse originale ; une Raiponce douce à croquer mais n’ayant pas ce caractère si bien trempé ; 7 nains dont 1 pas si nain que cela ; un Prince Charmant que l’on préférerait peut-être ne jamais rencontrer, à moins que …

© Trif – Andréa Célestini - Sens Interdit
Finalement seule la Reine garde ses traits et son caractère : aussi attirante que terrifiante par ses pouvoirs. La méchante mégère par excellence, doublée d’une salope, perverse à souhait.
Cela se mêle, s’entremêle, s’enlace et se délasse à chaque page.
Pour se terminer comme tout conte de fée digne de son nom … mais comment ? A vous de le découvrir

© Trif – Andréa Célestini - Sens Interdit
Une intégrale de 144 pages qui se lit d’une traite, sans étonnement par rapport aux digressions du récit connu de tous. Nous avons les versions des Grimm, de Walt Disney, des films tels que « Blanche-Neige » ou encore « Blanche Neige et le Chasseur », mais aucune n’a autant de charme et de légèreté osée que cette délicieuse version de Trif et Andréa Celestini.
Un album collector qui fera le bonheur des grands enfants … de plus de 18 ans.
Et si celui-ci nous a tant plu, pourquoi ne pas découvrir les autres des mêmes auteurs : « Cendrillon », « La Belle et la Bête », ou encore « Les mille et une nuits ».
Thierry Ligot
Titre : Blanche Neige Intégrale
Genre : Érotique + 18 ans
Dessinateur : Trif
Coloriste : Andréa Célestini
Éditeur : Sens Interdit
Nombre de pages : 144
Prix : 29,00 €
ISBN : 9782359541663
L'éditeur Ankama ne se contente pas d'imprimer de très bonne bande dessinée ou de produire d'excellents dessins animés ou autre produit dérivés s'y attachant... non il a une autre corde à son arc, celle de proposer des livres à thèmes fort intéressant.
En l'occurrence nous avons affaire cette fois eu deuxième tome de Nanarland, le livre des mauvais films sympathiques. Dans le premier volume étaient réunis une sorte de best of de série B et de navets cinématographique que les incroyables acolytes du site Nanarland s'étaient évertué à nous faire découvrir ou redécouvrir.
Résumé de l'éditeur : Les films de ninjas, les bandes de propagande, le cinéma turc, le bis Bollywood, les séries Z philippines, indonésiennes, taïwanaises, le polar français des années 80... Autant de portes dérobées pour dessiner la cartographie d'une Histoire parallèle du cinéma, où le 7e art est tout autant ravalé à son statut de pure industrie que sublimé par la grâce involontaire d'artistes aussi sincères que maladroits.
Cette fois, Chuck Norris ouvre la bal des premières pages en compagnie des Warriors of the Wasteland et la citation "seule une cassette vidéo peut prouver son innocence" tiré du film Rage and Honnor préfigure à merveille le look de ce livre admirablement bien déguisé en cassette VHS à l'instar du premier tome.

Divers thèmes sont abordé en plusieurs chapitres tels que "Le Futur a mal vieilli" ou l'on retrouve des critiques à l'acide chlorhydrique qui feraient bondir les aficionados les plus avertis. Mais de notre côté nous nous sommes bien éclatés à chaque lecture.
Starcrash, Battlefiled Earth, Beowulf, Cyborg pour ne citer qu'eux en prennent pour leur grade.
La politique fiction n'est pas en reste où Invasion Usa ,Parole de flic et autres Justicier de New-York se font mal mener par les écrits affutés des comparses du Nanarland. Les rubriques se succèdent donc et ne s'essoufflent pas. Les mâle Alpha ont la vie dure, Les comédies musicale prennent sévère également au même titre que les films jeune public. Il est conseillé de ne pas déguster cet album d'une seule traite pour en apprécier toute la quintessence, une lecture en survole serait un véritable lèse majesté.
Clairement, Nanarland tome deux n'est pas destiné aux cinéphiles pur et dur mais plutôt à une tranche de public (et nous la savons nombreuse) qui apprécie le 36ème degrés et de s'amuser de ces films qui ont quelques peu accompagné d'une manière cocasse l'enfance ou l'adolescence d'une génération née dans les seventies.
Nanarland volume 2 est un petit bijoux que je vous conseille d'apprécier à sa juste valeur tant par le travail rédactionnel qu'il représente autant que la nostalgie d'une époque qu'il suscite, même si elle est ringarde.
Jean-Pierre Moulin
Titre: Nanarland – Le Livre des mauvais films sympathiques : Épisode 2
Auteur : François Cau , Nanarland
Éditeur: Ankama
Collection: 619
Nbre de pages: 272
Prix: 19,90 €
ISBN : 979-1-03-350008-7
L'univers des Marvel Comics réuni dans un livre "collector" unique en son genre : ses héros, ses plus belles planches, ses objets, ses magazines... Un plaisir pour les yeux, une mine d'informations, la collection Marvel à portée de main !
Tout a commencé en 1939.
Le Magicien d'Oz était à l'affiche au cinéma, la Seconde Guerre mondiale débutait en Europe et le premier numéro de Marvel Comics sortait en kiosque aux Etats-Unis.
Une révolution était en marche : le mensuel était en couleurs et les héros étaient d'une nature jusqu'alors inconnue... ils avaient des supers pouvoirs et des costumes incroyables.
Les deux premiers sont : La torche Humaine (Human Torch) et Namor, le prince de l'Atlantide (Sub-Mariner). Depuis, de nombreux compagnons sont venus se joindre à l'aventure : les 4 Fantastiques (Docteur Richard Reed, Ben Grimm, Susan Storm et Johnny Storm), les X-Men (Volverine en tête), l'incroyable Hulk, Spider-Man (alias Peter Carter), le Surfer d'argent, Capitaine America...
Cet album retrace la fabuleuse épopée des fondateurs de Marvel : Stan Lee, Jack Kirby, Steve Ditko, Carl Burgos, Bill Everett, John Romita, John Buscema, Joe Simon; Frank Miller... à travers les héros qui les ont rendus mondialement célèbres et réunit en même temps une collection unique en son genre : les premiers crayonnés de Namor (1941-1942), la carte de voeux Marvel 1965, le synopsis original des 4 Fantastiques 1961, des cartes postales inédites de Bill Everett, des autocollants divers des 4 Fantastiques et la carte d'adhésion à "The merry Marvel Marching Society", le programme de la convention Marvel 1975, une planche de timbres de mars 1974, le pass visiteur de l'exposition Marvel 1982, le carton d'invitation au mariage de Spider man en 1987, les cartes collector Volverine, le menu du restaurant marvel.. de véritables merveilles, sans compter les reproductions de planches originales tout au long du livre.
Un livre-Musée, véritable panthéon dédié à l'art du comics !
Roy Thomas était professeur de lycée avant de rejoindre l'équipe de scénaristes de Marvel en 1965. Il a été l'assistant de Stan Lee, puis directeur éditorial chez Marvel. Il a contribué à l'écriture de deux films et d'une multitude de livres, dont un en collaboration avec Stan Lee.
Peter Sanderson a consacré des livres, des articles de fond, des chroniques sur l'univers du comics. Il esr entré comme assistant d'édition chez Marvel, et en est devenu le premier archiviste...
Les trésors de Marvel, nouvelle édition par Roy Thomas & Peter Sanderson
Édité par Hors Collection
Mise en vente : 13 Octobre 2016
Nombre de page : 208 pages
Prix : 45,00 €
Format : 26 x 29,2
Vingt-cinq films cultes sont à l’honneur dans cet ouvrage : autant de films auxquels Michel Audiard a participé en qualité de dialoguiste, de scénariste ou de réalisateur. Chacun fait l’objet d’une double page donnant le titre du film concerné, montrant son affiche, présentant son casting, dévoilant son synopsis, apportant quelques commentaires et illustrant le tout avec une grande illustration reprenant un moment phare du film.
Les éditions Hugo Image nous proposent un joli best of contenant donc 25 films cultes de l'irremplaçable Michel Audiard, cet incroyable dialoguiste, scénariste, écrivain et réalisateur à qui l'on doit les plus fabuleuses répliques du cinéma français. Dans cet album généreusement fournit des caricatures du talentueux dessinateur Gega qui gère avec brio également la partie scénarisée et colorée de l'ouvrage, retrouvez des fiches détaillées de chaque chef chefs-d'œuvre maître. D'un Taxi pour Tobrouk, Les Vieux de la vieille, Garde à vue, Ne nous fâchons pas, Les Barbouzes et autres Tontons flingueurs, Le Pacha ou encore le Guignolo pour n'en citer que quelqu'un de la liste, vous y serez ravis de compléter vos connaissances sur le sujet si vous être un aficionados ou d'avoir le plaisir de découvrir le monde d'Audiard d'une façon plutôt ludique si vous êtes un néophyte dans le genre (Chaque film est accompagné d'un résumé et d'une fiche technique complète). Bien entendu d'autres ouvrages sont déjà sortit sur le thème mais qu'à cela ne tienne, celui-ci tire fort bien son épingle du jeu et apporte encore de l'eau au moulin des fans. Un incontournable pour tous les amateurs du grand Audiard.
Audiard en 25 films cultes
64 pages, 14.95 €
Qui n'a jamais rêvé de robot dans sa jeunesse. Qui n'a pas possédé au moins une figurine à leur effigie? Il faut admettre qu'ils font partie de notre inconscient collectif depuis presque un siècle. Véritable projection de nos fantasmes de science-fiction les plus fous, ils comblent notre imaginaire et nous font voyager à travers dimensions et univers parallèles. Cet imaginaire, les éditions Hugo Desinge nous les condensent dans un recueil admirablement bien agencé. Cet album présente les robots inventés par des auteurs, des illustrateurs ou des créateurs, de 1910 à 1970, de Robby de la Planète Interdite jusqu'à R2D2 de Star Wars, en passant par les trois lois de la robotique inventées par Isaac Asimov, le fameux écrivain de science-fiction. Avec une chronologie respectée et avec le concours d'Eloi Barthélémy sur une conception graphique de Jef Cortès, partez à la découverte de ces fascinant automates, robots et autre cyborg incroyables. Retrouvez les jouets de votre enfance, ceux qui vous ont procuré des moment magiques. Partez dans un voyage en compagnie de l'intelligence artificielle et découvrez en d'autres comme...vous ne les verrez plus jamais !
Les robots comme vous ne les verrez plus jamais
Format : 25x18 cm
160 pages, 14,95 €
ISBN/EAN : 978-2-7556-1806-8 - 9782755618068
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