Le CBBD accueille jusqu'au 1er octobre 2023 une superbe exposition sur l'un des maîtres de la ligne claire, E. P. Jacobs, pour l'une de ses œuvres pré-Blake & Mortimer, "Le Rayon U" ... qui 80 ans plus tard, connaît une suite, "La Flèche Ardente".
L’exposition ODYSSÉE projette de replacer l’œuvre patrimoniale Blake et Mortimer dans son contexte à la fois esthétique, culturel et historique afin que le grand public en découvre toutes les facettes.
Le parcours de l’exposition sera jalonné de six thématiques pour rythmer l’expérience : Sous les auspices des dieux, Un Homère moderne, Le Théâtre du Monde, Le Rayon de la Mort, La Terre Inconnue et L’Éternel Retour.
Au travers de planches et documents originaux, évidemment de E.P. Jacobs mais aussi d’Etienne Schréder et Christian Cailleux, découvrez comment le très fameux album Le Rayon U d’Edgar P. Jacobs s’est positionné comme l’un des chaînons manquants entre les comics à l’américaine et la BD franco-belge.
© E.P Jacobs - Blake & Mortimer
© Jean Vanhamme – Christian Calleaux – Etienne Schréder – Blake & Mortimer
Remerciements au CBBD
Commissaire de l’exposition : Eric Dubois
En collaboration avec la Fondation E.P. Jacobs et les Editions Blake & Mortimer
Texte : © CBBD
Images : Thierry Ligot & Axelle Coenen
Quatre-vingts ans après le début de la publication du Rayon « U » dans Bravo !, les personnages - ancêtres de Blake & Mortimer - créés par Edgar P. Jacobs sont de retour pour, enfin, nous livrer le dénouement de leur mythique aventure ! A la manœuvre, trois auteurs qui connaissent au mieux l’univers de Jacobs : Jean Van Hamme (scénariste de 4 aventures de Blake & Mortimer), Christian Cailleaux et Étienne Schréder (dessinateurs du Cri du Moloch).
Résultat : La Flèche ardente s’impose comme une suite implacablement fidèle à l’esprit du Rayon « U ». Sur un maître scénario de Van Hamme, le dessin renoue avec le somptueux premier style de Jacobs (aux frontières de l’Âge d’or de la BD américaine : Alex Raymond, Hal Foster…), celui qui fut de mise pour Le Rayon « U » et Le Secret de l’Espadon.
En exclusivité, la Galerie Champaka permettra aux amateurs éclairés d’acquérir des originaux (couvertures, planches originales, illustration, crayonnés et exquises paper dolls) de haut-vol de la finale du mythique Rayon « U » !
© Jean Vanhamme – Christian Calleaux – Etienne Schréder – Blake & Mortimer
Remerciements à la Galerie Champaka
Textes : © Champaka
Images : Thierry Ligot & Axelle Coenen
Patrice Leconte, l'inégalable réalisateur des " Bronzés " et dernièrement du remarquable " Maigret " avec un Gérard Depardieu au sommet de son art, est un grand admirateur de l'œuvre d’Hergé. Quoi de plus normal alors pour ce touche-à-tout artistique de nous présenter son propre abécédaire de l'univers de Tintin. Loin des lourdeurs encyclopédiques "classiques", il a sélectionné mot et expression par coup de cœur ou curiosité ! Traité avec humour, légèreté mais de façon sérieuse et professionnelle, Patrice s'amuse clairement, faisant de son abécédaire un ouvrage abordable pour les lecteurs de 7 à 77 ans.
Alors faites comme nous, lisez-le en toute simplicité ... mais avec les albums de Tintin à côté de vous pour vous y replonger délicieusement !
NDLR : tournant nos capsules en live, dans l'ambiance environnante et sans vouloir l'aseptiser, nous en sommes parfois dépendants... Comme ici ... Mais cela ne rend nos capsules que plus vivantes et réelles ! Excellente vision ... et écoute !
© Hergé – Tintinimaginatio 2023 - Casterman
Interview : Thierry Ligot
Images : Axelle Coenen
.
"Quand j'étais enfant, Tintin était comme mon grand-frère. Plus tard, à l'adolescence, je me suis considéré comme son jumeau (même si ma vie était nettement moins aventureuse que la sienne). Et puis, les années passant, il est spontanément devenu mon cadet, lui qui a la chance de ne pas vieillir. Toujours est-il qu'il ne m'a jamais quitté."
Cinéaste connu et reconnu, Patrice Leconte n'a jamais caché sa passion pour les aventures du jeune reporter à la houppe. Leconte a débuté dans la bande dessinée, avant de faire du cinéma. Il a dessiné dans Pilote et dans Fluide glacial. Depuis quelques années, il tente de monter Les bijoux de la Castafiore en film, mais les droits sont encore en possession de Paramount. On ne sait d'ailleurs toujours pas si Peter Jackson se lancera un jour dans le film qu'il devait faire après celui de Spielberg. Bref, refermons ici cette parenthèse cinématographique pour revenir sur le sujet qui nous intéresse, à savoir cet abécédaire signé Patrice Leconte.
© Hergé - Casterman/Moulinsart
© Tintinimaginatio
De A comme Abdallah à Z comme Zorrino, Leconte prouve son amour pour l'œuvre de Georges Remi. Mais attention, ou plutôt "tant mieux", nous ne sommes pas ici en possession d'un dictionnaire, mais bien d'un abécédaire. Leconte ne définit pas chaque personnage ou chaque entrée, car le livre n'est pas une succession de portraits des acteurs, mais il raconte ses sentiments sur chaque sujet qu'il traite. Leconte emploie le "je" à bon escient. Ce livre est le sien. On entend sa voix. Il se dévoile à travers cet univers si familier de tous.
© Hergé - Casterman/Moulinsart
© Tintinimaginatio
Dans le paragraphe "Appartement", il imagine comment est le dressing de Tintin, remarquant au passage que le reporter est descendu d'un étage rue du Labrador. Et maintenant qu'il loge à Moulinsart, son appartement doit être à louer. Dans l'entrée "Canicule", Leconte est bouleversé par l'impressionnante chaleur qui fait fondre le bitume, à une époque où l'on ne parlait pas encore de réchauffement climatique. L'auteur est angoissé par les annonces de Philippulus le prophète sur la fin du monde. Leconte s'attarde longuement sur les couvertures, les comparant à des affiches de films. Chassez le naturel, il revient au galop. Ces couvertures sont des invitations à ouvrir les albums. Qui le fera en premier ? Patrice ou son grand-frère François ? C'est à qui gagnera la dispute. Leconte se demande pêle-mêle de quoi vit Tintin ? Comment il gagne de l'argent ? Il réfléchit sur sa famille et fait une analogie avec le Rémi de "Sans famille" par Hector Malot et le Remi de Georges Remi. Il n'y a jamais de hasard souligne Patrice Leconte. Bien sûr, il est aussi question des personnages, on l'a dit, et il est fort amusé des noms épatants donnés par Hergé à ses personnages, Isidore Lagopède en tête.
© Hergé - Casterman/Moulinsart
© Tintinimaginatio
Avec Tintin de A à Z, Patrice Leconte fait son film des aventures de Tintin. On imagine ainsi ce qu'il pourrait en faire sur grand écran. En attendant de l'y voir, on peut continuer à lire Tintin. Quand on a fini de lire Tintin, on peut recommencer à lire Tintin. On y trouvera toujours quelque chose de nouveau.
Laurent Lafourcade
One shot : Tintin de A à Z
Genre : Ouvrage d’étude
Auteur : Patrice Leconte
Éditeur : Casterman/Moulinsart
ISBN : 9782203257290
Nombre de pages : 132
Prix : 19,95 €
"-Bonne nuit, les doudous !
-Bonne nuit, Ana Ana !
-Je peux me coucher à côté de toi, Ana Ana ?
-Bien sûr !
-Chouette ! "
En permettant à Pingpong de venir se coucher auprès d’elle, Ana Ana ne se doutait pas qu’elle mettait le doigt dans un engrenage infernal. Parce que, que vont vouloir faire les autres doudous, d’après vous ? Hein ? Hé bien, les autres doudous, ils vont vouloir faire pareil. Faites le calcul : six doudous plus une petite fille dans un seul lit, ça fait du monde, beaucoup de monde, trop de monde. D’habitude, Ana Ana dort entre Goupille et Touffe de poils et les autres dorment au-dessus de l’oreiller, contre le mur. Mais voilà qu’aujourd’hui, ou plutôt cette nuit, ils veulent tous être dans le lit. Ça va poser quelques petits problèmes de place !
© Roques, Dormal - Dargaud
D’après Le Petit Larousse, un doudou est un objet fétiche, en général une peluche, dont les petits enfants ne se séparent pas et avec lequel ils dorment. « Avec lequel ils dorment »… Nathalie Roques et Alexis Dormal ont pris ce morceau de la définition au sens premier comme idée de départ de ce nouvel épisode d’Ana Ana. On va donc nous exposer diverses façons de dormir, ou pas, avec six doudous dans le même lit. Côte-à-côte, tête-bêche, en transversale, après plusieurs essais infructueux pour s’endormir, la nuit devient longue. Il va falloir trouver une solution.
© Roques, Dormal - Dargaud
Chaque album d’Ana Ana est un petit bonbon acidulé. Celui-ci est une leçon de vivre ensemble pleine de tendresse. Chaque mot de Nathalie est d’une simplicité complexe. Chaque trait d’Alexis est empreint d’une magie envoûtante. Il y a quelque chose d’inexplicable dans Ana Ana qui parle non seulement à tous les enfants mais aussi à l’enfant que chaque adulte a en lui, surtout pour ceux qui ont la chance d’en être resté un. Ana Ana est ainsi la plus belle passerelle entre des albums comme Petit Poilu et Boule et Bill, par exemple, pour amener en douceur les enfants vers la bande dessinée.
© Roques, Dormal - Dargaud
Chaque lecture d’un album d’Ana Ana est aussi douce que le plus doux des doudous. Vive vive Ana Ana !
Laurent Lafourcade
Série : Ana Ana
Tome : 21 – Comment bien dormir avec six doudous ?
Genre : Petit bonheur poétique
Scénario : Dominique Roques
Dessins & Couleurs : Alexis Dormal
Éditeur : Dargaud Jeunesse
ISBN : 9782205203141
Nombre de pages : 32
Prix : 7,95 €
Grégory Laurent, le Commissaire Général de la Foire du Livre de Bruxelles. Une interview impromptue réalisée à l’entrée de la foire. L’occasion d’en savoir un peu plus sur le grand ordonnateur de cette fête du livre qui pour son retour, après trois ans d’abstinence due au Covid, a vu cette année plus de 80.000 visiteurs ! Un record ! Bravo à lui et à toute son équipe.
Interview : Thierry Ligot
Images : Axelle Coenen
.
La Foire du Livre de Bruxelles, qui fut une retentissante réussite avec plus de 60 auteurs et surtout plus de 80.000 visiteurs en 4 jours, à peine finie, c'est déjà au tour du Festival Trolls et Légendes d'allumer ses torches.
Sur 3 jours, du vendredi 7 au dimanche 9 avril, plus de 36 auteurs(trices) BD chaque jour. Mais pas que : des auteurs(trices) "littéraires", des concerts, des animations, une expo exceptionnelle avec comme invité d'honneur Tim Clarke et une bonne dizaine d'autres célébrités, un pôle "Jeux de rôles" avec ses propres invités dont Julien Delval et Martin Grandbarbe, des exposants, le Trolls Minis (Le plus beau concours de Belgique de peinture et de sculpture de figurines), ...
Bref, pas de doute, le festival à ne pas rater pour tous les fans du genre, comme celles et ceux désireux de se plonger le temps d'un week-end dans cet univers. Mise en ambiance garantie ... Un programme fabuleux pour cette 10e édition ... déjà !!!
L'équipe de BD Best y sera également pour vous.
Pour toutes informations complémentaires, n'hésitez pas à consulter le site du festival :
Quelques clichés de l'édition précédente ci-dessous
Copyright pour l'ensemble des clichés : Thierry Ligot
.
"Hergé n’aurait-il pas puisé une grande partie de son inspiration dans la partie rédactionnelle du Petit Vingtième ? Et pourquoi pas, ensuite, dans celles du Soir Jeunesse et du Journal Tintin ?... J’ai donc commencé mon enquête en consultant les ouvrages qui traitaient de ces trois magazines. " (Bob Garcia)
Avec Hergé les ultimes secrets, Bob Garcia recense les découvertes qu’il a faites lors de ses recherches dans Le Petit Vingtième, le Soir Jeunesse et le Journal Tintin, complétant ainsi certains de ses ouvrages précédents sur Hergé et son œuvre. Bob Garcia met ici en évidence les liens avec le rédactionnel de ces journaux et le travail du maître dans les aventures de son héros qui reprenait donc des informations pour les insérer telles quelles ou sous une forme différente dans Tintin, Jo, Zette & Jocko ou Quick et Flupke.
© Editions du Rocher
Bob Garcia a réalisé un véritable travail de fourmi dans ce qu’il appelle une quête et une enquête, à la recherche d’archives, souvent incomplètes et disséminées, aidé en cela par de nombreux tintinophiles avisés, pour en arriver à un total de 80000 pages à analyser. Il présente donc dans ce compte-rendu un plan dans lequel, après le rappel du contexte de création, sont mis en vis-à-vis les albums d’Hergé avec les éléments qui l’auraient inspiré dans les journaux-sources.
© Editions du Rocher
Commençons donc par les inspirations d’Hergé pour les aventures de Tintin. Chaque album y est disséqué. Citons quelques exemples un peu au hasard. En juin 1929, Le Petit Vingtième dévoile que le Congo belge est le deuxième plus grand producteur de diamants. Hergé s’en est emparé pour son album et le lier avec le suivant, en Amérique, par le biais d’Al Capone. En 1936, une chèvre fonce dans le dos d’un homme au bord d’une falaise en quatrième de couverture d’un numéro du Petit Vingtième. Hergé s’en servira pour une scène gag de L’île noire. Pour L’affaire Tournesol, l’auteur se serait inspiré d’un conte de Maurice Forgery publié en 1940 dans l’hebdomadaire où un certain professeur Medavin disparaissait. D’innombrables anecdotes de ce type sont recensées. Après Tintin, Garcia s’intéresse dans le même principe à Jo, Zette et Jocko, ainsi qu’à Quick et Flupke, avec parfois quelques amalgames farfelus comme cette anecdote où 32 joueurs de football et de rugby ont été tués qui aurait été la source du gag des deux gamins bruxellois où Flupke, aplati lors d’un match est regonflé avec une pompe. A contrario, un intéressant chapitre expose comment Quick et Flupke ont été témoins de la montée du nazisme dans l’entre-deux-guerres.
© Editions du Rocher
Bob Garcia conclut avec La vérité sur Hergé, chapitre clef qui réhabilite Hergé sans pour autant le statufier. Le spécialiste balaie les accusations de racisme et d’antisémitisme et confirme l’opportunisme du dessinateur qui a poursuivi ses activités pendant la guerre. Malgré une couverture provocatrice, l’essai n’est pas polémiste. C’est un instructif recueil de curiosités qui apporte un éclairage ludique sur les coulisses de la création d’une œuvre. Quand on a fini de lire Tintin, on peut recommencer à lire Tintin. On y trouvera toujours quelque chose de nouveau.
Laurent Lafourcade
One shot : Hergé Les ultimes secrets
Genre : Ouvrage d’étude
Auteur : Bob Garcia
Éditeur : Editions du Rocher
ISBN : 9782268108599
Nombre de pages : 320
Prix : 19,90 €
"-Une limonade pour le petit, et une bière pour mon ami et moi. Je me présente Archibald Pendergast. Et voici mon fidèle associé Joe l'indien.
-'chanté. Moi, c'est Sean Donovan. Qu'est-ce que vous me voulez à la fin ? Vous allez me dénoncer aux flics, c'est ça ?
-Te dénoncer ? Ha ha, non, pas du tout? Au contraire, j'ai une proposition très intéressante à te faire, mon garçon…"
New York 1893. Un gamin de la rue vient de voler la montre d'un riche bedonnant. Le pickpocket échappe de justesse au sbire de sa victime mais il sera rattrapé par le propriétaire lui-même de la montre. Ce dernier lui propose d'intégrer son agence, l'agence Pendergast, qui lutte contre les créatures paranormales qui pullulent dans la Grosse Pomme. Sean Donovan a quelques heures pour réfléchir avant de donner sa réponse. Le jeune orphelin a jusqu'à présent été élevé au milieu des malfrats. C'est l'occasion pour lui de changer son fusil d'épaule. Ce n'est pas spoiler le récit de dire qu'il acceptera le marché. Accompagné de Joe l'Indien, qui a tout du look du père d'Huckleberry Finn, qui a l'art de mettre les choses "au poing", et de Célia, bohémienne aux dons de divination, il va être le troisième pilier de cette agence hors du commun dont la première mission va être de lutter contre Vlad Tepes, l'empaleur des Carpates, plus connu sous le nom du Comte Dracula.
© Lambert, Casado, Hélia - Auzou
L'agence Pendergast commence sa carrière en bande dessinée après avoir connu le succès en roman édités chez Didier Jeunesse entre 2019 et 2021. L'auteur, Christophe Lambert, n'a rien à voir avec le comédien célèbre. Il s'est lancé dans l'écriture en 1996 et a travaillé entre autres pour les séries Wakfu et Dofus. Également professeur de scénario, le romancier a déjà écrit cinq tomes de L'agence Pendergast, dont il adapte ici lui-même le premier tome. La transposition est dynamique et efficace. Le découpage est quelquefois inadéquat, notamment avec des cases immenses inappropriées. C'est beau, mais ça casse un peu la lecture parce qu'on a envie de s'attarder dessus. Elles auraient gagné à plutôt intégrer un cahier graphique en fin d'album.
© Lambert, Casado, Hélia - Auzou
Au dessin, le dessinateur Javi Casado fait des merveilles. Florent Sacré avait créé les personnages pour les couvertures des romans. Casado les reprend en l'état et se les approprie. Le dessinateur s'éclate dans les créatures semi-fantastiques et fantastiques, ainsi que dans les décors new-yorkais, avec une Statue de la Liberté dominante et une Ellis Island plus vraie que nature, d'extérieur comme d'intérieur.
© Lambert, Casado, Hélia - Auzou
Entre La ligue des gentlemen extraordinaires et Chapeau melon et bottes de cuir, dans une époque et un lieu différents, L'agence Pendergast s'installe comme un trio sur qui il va falloir compter, mais ce sont surtout les créatures diaboliques qui devront numéroter leurs abattis.
Laurent Lafourcade
Série : L'agence Pendergast
Tome : 1 – Le prince des ténèbres
Genre : Aventure fantastique
Scénario : Christophe Lambert
Dessins : Javi Casado
Couleurs : Hélia
D'après : Christophe Lambert & Florent Sacré
Éditeur : Auzou
Nombre de pages : 56
Prix : 12,95 €
ISBN : 9791039512275
"-Alors ?
-Ben… C'est la galère ! Avec Chloé, on n'a plus d'appart… On vit tous les deux chez mes parents, c'est pas la joie ! Du coup, évidemment, il faut que je trouve un boulot ! Mais en plus du lycée, parce que mes vieux ne veulent pas que je décroche… !"
En ce moment, la vie de Boulard est un peu compliquée. Il n'y a guère que son pote Nitchinsky qui a une vie qui a beaucoup moins d'intérêt. Plus d'appart avec Chloé, contraint de retourner chez ses parents, le lycée qui n'en finit plus de finir. Décrochera-t-il le bac un jour ? Entre nous, on espère que non, et qu'il reste en même temps scolarisé. Bref, pour l'instant, l'ado doit décrocher un job. Ses parents ne vont pas héberger leur Tanguy gratuitement jusqu'à sa retraite. D'entretiens d'embauche en essais, Boulard va tester pour nous, enfin surtout pour lui, tout un tas de petits boulots. L'embêtant, c'est qu'il est toujours fatigué avant d'avoir commencé.
© Stédo, Erroc, Amouriq, Mirabelle – Bamboo
Boulard va débuter piano piano, enfin guitaro guitaro, parce qu'il va tenter de donner des cours de guitare à domicile. Il va jouer le libraire avec des méthodes de vente inédites. Il va nettoyer des tags, pour une fois que ce n'est pas lui qui les fait. Il va travailler pour une entreprise de déménageurs. Il va même rendre visite à sa mamie et lui rendre service en échange d'un petit billet, chèrement gagné. L'ado fera aussi entre autres homme-sandwich dans un cornet de glaces ou une barquette de frites.
© Stédo, Erroc, Amouriq, Mirabelle – Bamboo
Erroc et Stedo adoptent un concept différent pour chaque album de Boulard. Dans chacun d’entre eux, notre lycéen préféré est en mode spécifique. On l'a donc lu et apprécié sous les crayons de Mauricet puis de Stedo en mode cool, en mode love, en mode écolo, en mode surdoué (et oui), en modes geek, star, vacances, couple, puis à présent boulot. Le final laisse penser qu'on le verra prochainement, si cela se concrétise, en mode coloc'.
© Stédo, Erroc, Amouriq, Mirabelle – Bamboo
Si vous avez un ado à la maison, qui plus est lycéen, certaines attitudes ou réflexions de Boulard vous feront immanquablement penser à lui. Allez, on se met en mode lecture, pour Boulard et for ever.
Laurent Lafourcade
Série : Boulard
Tome : 9 – En mode boulot
Genre : Humour lycéen
Scénario : Erroc
Dessins : Stédo
Couleurs : Alexandre Amouriq & Mirabelle
Éditeur : Bamboo
Nombre de pages : 48
Prix : 10,95 €
ISBN : 9782818967041
![]() |
©BD-Best v3.5 / 2023 | ![]() |
![]() |