« - Bon, c’est bien les répètes, mais l’essence même d’un groupe de rock, c’est la scène !
- Carrément ! Un concert, je suis super chaud. Surtout qu’on assure vraiment maintenant.
- J’adorerais rejouer sur scène…
- Maintenant que j’ai retrouvé ma Lili Pop, y’a plus de Jean-Pierre ! Vince Meteor est de retour ! »
Les papys du rock sont de retour. Non, non, on ne parle pas des Rolling Stones, mais bien de Jean-Pierre, Georges et John. Assez d’essais ! Il est temps de monter sur scène. Avec la chanteuse qu’ils viennent de recruter, on s’organise pour enregistrer dans un studio et réserver une salle dans la banlieue bordelaise. Mais quand l’un d’eux va avoir, ce que l’on appelle à cet âge, un pépin de santé, tout va être remis en question. Les papys vont-ils réussir à se produire sur scène.
© Castaza - Soleil
« La jeunesse est une courte erreur et la vieillesse un long regret. » Cette citation de Henri Duvernois introduit l’album, la Face B de Sold out. « Y’a plus de Jean-Pierre ! Vince Meteor est de retour ! » Il n’y a pas que Keith Richard et Mick Jagger qui ont le droit d’être sur scène à leurs âges. Jean-Pierre et ses potes n’ont pas l’intention de regretter leurs vieillesses et vont tout mettre en œuvre pour faire péter les basses. « Dans chaque foyer, c’est le chaos oh oh ! » Led Zeppelin, The Who, The Clash, The Rolling Stones, faites place à Cold Meat !
© Castaza - Soleil
Le Krakatoa est la salle de spectacle dans laquelle nos musiciens veulent se produire. Située à Mérignac dans la banlieue bordelaise, elle a été ouverte en 1990 et a une jauge modulable de 400 à 1200 places. Labellisée scène de musiques actuelles, elle a accueilli plus de 10 000 artistes aussi variés que Cat Power, King Crimson, Ben Harper, Stromae, Shaka Ponk ou The Do. Est-ce que les Cold Meat seront les prochains ? Les papys ont pourtant de l’expérience. Certains d’entre eux enregistraient leur premier vinyle sous le nom des Flying Roosters alors que le responsable du studio d’enregistrement n’était pas né.
© Castaza - Soleil
Phil Castaza met en parole et musique cet hommage au bon vieux rock dans un diptyque qui respire la passion et la sincérité. Phil Castaza n’a effectivement pas écrit une histoire. Il ne l’a pas dessinée. Il l’a composée. Faire entendre de la musique dans une bande dessinée, c’est si exceptionnel qu’il est inconcevable que Sold out passe inaperçu. Let’s go to rock !
Laurent Lafourcade
Série : Sold out
Tome : 2 – Face B
Genre : Comédie musicale
Scénario, Dessins & Couleurs : Phil Castaza
Éditeur : Soleil
Nombre de pages : 52
Prix : 14,95 €
ISBN : 9782302091238
« - Savez-vous que, depuis la dernière tempête, les gens parlent beaucoup de sorcières ?
- Oui. Mais à Erdola, il n’y a pas de sorcières, que je sache…
- En êtes-vous sûr, Giralt ? Comme vous le dites, le mal vient toujours de dehors. Et si on ne l’enraye pas, il finit par se propager. Les gens en ont assez de toutes ces calamités. Mais il y a aussi de mauvaises gens, surtout des femmes, qui ne nous font aucun bien. Certaines ont même hérité des terres et des bêtes !
- Je vois où vous voulez en venir.
- Ce serait pour le bien du village. Si leur culpabilité est prouvée, elles seront châtiées. On leur confisquera tous leurs biens. Et les habitants sauront que leur bailli les protège et fait justice. »
En cet automne du XVIIème siècle, la pluie incessante ravage la catalogne. La région espagnole est détruite par les inondations. Récoltes et habitations sont ravagées, une situation jamais vue. Il faut bien trouver des coupables à ces plaies. Il y a des personnes toutes désignées, ces femmes qui habitent dans des maisons isolées, qui vivent des baies et des bêtes de la forêt et que certains appellent des sorcières. Alors que la tempête n’a pas encore frappé le village d’Erdola, il est encore temps d’empêcher les malheurs en dénichant les femmes qui portent la marque de la sorcière.
© Garcia Quera - Idées Plus
En matière de Sorcières, la bande dessinée en a souvent fait de vieilles folles ou des apothicaires. Parmi les ouvrages leur donnant un rôle plus « réaliste », signalons Sorcières ! Disent-ils, paru chez Delcourt, de la journaliste Juliette Ihler et du dessinateur Singeon, qui ont réalisé un livre pointilleux et très bien documenté, à la manière d’une enquête journalistique. On dirait un Que sais-je ? sur la véritable histoire de la sorcellerie, en bande dessinée. Côté fiction, au début des années 80, chez Dargaud, puis aux Humanos, la série La marque de la sorcière, des auteurs basques Harriet et Redondo, était une série en cinq tomes très bien documentées. 1617, l’année du déluge ! se situe entre ces deux titres.
© Garcia Quera - Idées Plus
Oriol Garcia Quera propose une fiction documentée. L’enseignant catalan est spécialisé dans les œuvres historiques. Il aborde ici un sujet relativement peu exploité, d’un siècle d’où il ne subsiste pas tant d’archives que ça. Souvent femmes isolées, les sorcières étaient désignées comme responsables de tous les maux, que ce soient les maladies ou les aléas climatiques. Un rien pouvait leur causer le gibet ou le bûcher.
© Garcia Quera - Idées Plus
Pour aller plus loin, le film Les sorcières d’Akelarre, de Pablo Agüero, vous immergera encore plus dans l’ambiance, poussant la définition de « sorcière » jusqu’à sa source. Cette année du déluge est un excellent complément, le meilleur moyen de comprendre ce qu’elles étaient en réalité.
Laurent Lafourcade
One shot : Sorcières. 1617, l’année du déluge !
Genre : Histoire
Scénario, Dessins & Couleurs : Oriol Garcia Quera
Éditeur : Idées Plus
Collection : Histoire
Nombre de pages : 64
Prix : 16 €
ISBN : 9782374700618
« - Quelle tristesse d’avoir perdu notre Reine !
- Cécile !
- Je vous laisse. Mme de Maintenon m’appelle.
- Oh, quelle tragédie vivons-nous…
- Oui, c’est exactement ce que je disais à mon fiancé.
- Cécile, nous avons été bien occupées. Mais vous savez que ma proposition tient toujours ?
- Pour l’école ?
- Oui, et j’ai besoin de vous ! Je pense que vous serez parfaite ! »
La Reine Marie-Thérèse d’Autriche s’est éteinte. Le jour des obsèques, dès la sortie de la Cathédrale, Mme de Maintenon interpelle Cécile pour lui parler de son projet d’école. Cécile d’Altafuente pense être la personne idéale pour transmettre les savoirs aux enfants. Elle apprend déjà à lire à quelques jeunes versaillais. Mme de Maintenon a pourtant d’autres ambitions pour elle. Louis XIV lui ayant offert un terrain à Saint-Cyr et les services de l’architecte Mansard, la favorite a l’ambition de construire « La maison royale de Saint-Louis », une école qui pourra accueillir 250 jeunes filles et 60 enseignantes. Le temps des travaux, Cécile va être chargée de seconder Madame de Brinon à l’école de Rueil qui déménage à Noisy-le-Roi. Cécile n’aura donc pas le temps d’enseigner. Elle est un peu déçue mais va prendre sa mission à cœur.
© Carbone, Cee Cee Mia, Adragna – Jungle
Annie Jay est une stakhanoviste de l’écriture. Autrice prolifique, elle a mis fin à la série de romans Complots à Versailles au bout de quatre tomes. Ils ont tous été adaptés en bande dessinée par Carbone. Devant le succès de la transposition, les éditions Jungle ont eu l’opportunité de poursuivre la série avec des scenarii totalement inédits. Pour l’occasion, la scénariste s’est adjoint les services de Cee Cee Mia, sa complice de la Brigade des Souvenirs. On ne dira jamais assez de bien des histoires écrites en duo, chacune des scénaristes stimulant la créativité de l’autre. Toutes deux respectent au pied de la lettre l’univers créé par Annie Jay. Carbone, ancienne professeur des écoles, institutrice si l’on préfère, le mot est si joli, y instille son ADN dans cette histoire d’éducation, de scolarité et aussi de féminisme. Les autrices n’en oublient pas non plus l’intrigue avec les manigances de Madame de Montespan dont la jalousie n’égale que la méchanceté, ni le passé de Cécile qui vient se rappeler à elle.
© Carbone, Cee Cee Mia, Adragna – Jungle
Au dessin, Giulia Adragna adopte un graphisme universel en toute douceur. Les grands yeux des personnages leur donnent un côté attachant ou fourbe. Les décors dépouillés laissent la part belle aux acteurs, comme si l’on était dans une pièce de théâtre de Molière. Quelques légers codes mangas, plutôt type anime, donnent du dynamisme à l’action. Allez faire un petit tour sur son site et rendez-vous compte de la beauté des illustrations de la dessinatrice : https://www.giuliaadragna.com/home
© Carbone, Cee Cee Mia, Adragna – Jungle
Le seul bémol que l’on retrouve est dans le titre de l’album qui, comme pour les précédents, n’est pas le plus à propos. Ce n’est pas bien grave et il est bien inutile de s’en tenir à cela. L’essentiel est que les complots continuent à se fomenter à Versailles pour le plus grand plaisir des lectrices et des lecteurs.
Laurent Lafourcade
Série : Complots à Versailles
Tome : 5 - Mariages à la Cour
Genre : Aventure historique
Dessins : Giulia Adragna
Scénario : Carbone & Cee Cee Mia
D’après : Annie Jay
Couleurs : Yellowhale S.R.L. Creative Studio
Éditeur : Jungle
Collection : Miss Jungle
Nombre de pages : 64
Prix : 12,95 €
ISBN : 9782822235655
« - Hein ?! Je connais cet endroit… Je m’y suis déjà retrouvé lorsque le cloud a pris possession de mon corps… On peut dire que je suis dans ma tête… N’est-ce pas ? Ah… On se revoit enfin… Je suis si content…
- Nous ne sommes pas encore parfaitement connectés. Si la communication a été coupée, c’est à cause du renforcement de la frontière de « l’ennemi » qui limite la quantité d’informations en circulation… Yuri était capable d’affaiblir ces restrictions de frontière, mais… Senya… Tu as failli disparaître… C’est pour ça qu’elle n’a pas agi. »
Le corps de Senya Matsuda est possédé par un tireur d’élite et son hôte a surmonté de terribles épreuves. De l’intérieur, Senya commence à prendre conscience des événements. Quant à elle, Mayuko, tombée du ciel toute nue, devient la proie du cloud d’Hayabusa qui cherche à prendre possession de son corps. Sur les toits de ces immeubles flottant dans le ciel dans ce monde parallèle, la bataille n’est gagnée pour personne. Quand on se bat pour quelqu’un, on peut accomplir des miracles. Cela sera-t-il suffisant pour que le cauchemar cesse et permette de retourner dans une certaine réalité ? Mais attention, dans un monde comme dans l’autre, rien ne disparaît jamais vraiment.
© Tsuina Miura / Takahiro Oba / Kodansha Ltd.
Sky High Survival est un voyage entre deux mondes dont la frontière est un équilibre tendu, ténu. De nombreuses réponses sont données dans le volume 5 grâce à des flash-backs très explicites. Les cartes sont rebattues pour un tome 6 qui fait un grand bond en avant vers l’issue du combat.
C’est Yuri Honjô qui a mis le monde à l’arrêt mais certains participants de son jeu sont restés bloqués dans ce monde parallèle. Ils se sont trouvés des velléités de puissance. C’est le cas de Taisei qui a voulu prendre le pouvoir. Si tout pourrait mal se terminer pour lui, il a acquis une dimension spirituelle qui lui a permis de naviguer d’un monde à l’autre. Il a ainsi créé Tenma pour affronter Yuri. C’est ainsi que s’est engagé ce jeu de la mort perturbé par l’apparition d’intrus, les « clouds ». Rikuya Yoshida, ami de Yuri, est ainsi rentré dans le Death Game en découvrant la frontière entre les mondes. Et c’est Tenma qui, afin d’accumuler de l’énergie, a fait entrer une école dans le monde des hauteurs. Au milieu de tout ça, Senya Matsuda permet au lecteur de se mettre dans sa peau, d’en apprendre un peu plus chaque fois avec lui, tout d’abord en subissant les événements, puis en tentant de les influer.
© Tsuina Miura / Takahiro Oba / Kodansha Ltd.
La série de Tsuina Miura et Takahiro Oba ne serait-elle pas un dérivé de Tron, film mythique des studios Disney du tout début des années 80 et ayant connu un reboot il y a quelques années ? Les deux histoires ont en commun cette frontière entre le réel et le virtuel. Là où Tron introduit un humain dans le disque interne d’un ordinateur, Sky High Survival créé des humains (ou pseudo-humains) à partir d’énergie informatique. Là où Tron est une course motorisée, Sky High Survival est, comme son nom l’indique, une aventure où le but principal des protagonistes est de survivre.
© Tsuina Miura / Takahiro Oba / Kodansha Ltd.
Pour plus de densité, Sky high survival Next Level n’aura pas été d’aussi longue haleine que la série mère. Le tome 7 sonne le grand final.
Laurent Lafourcade
Série : Sky High Survival Next Level
Tomes : 5, 6, 7
Genre : Survival
Scénario : Tsuina Miura
Dessins : Takahiro Oba
Éditeur : Kana
Collection : Dark Kana
Nombre de pages : 208 à 240
Prix : 7,55 €
ISBN : 9782505112068 / 9782505115526 / 9782505115847
Mi-humaine, mi-chimère, Vesper possède en elle une puissance magique exceptionnelle. Cela en fait sa force et son pouvoir, la peur qu’elle inspire à ses ennemis. Son côté humain réussit à maîtriser sa moitié chimère et à la maintenir enfouie. Mais son amour pour Crimson et la passion qui s’en suit, leur vision commune d’un royaume où tous vivrait en harmonie les mènera à leur perte. Avec pour chacun une condamnation différente, mais cruelle …
Après avoir été soignée par sa mère, la sorcière Sulcia Nocturna, au dôme pourpre, Vesper n’a plus qu’une idée en tête : retourner à Valestiel sauver son prince Crimson. Mais pour y arriver, elle aura besoin d’alliés. Or les derniers Chevaliers de Nyx ne semblent pas vouloir la suivre, excepté Lars !
© Jérémy – Dargaud
A deux (sans compter son familier Zarak) et sans aide, l’entreprise est vouée à l’échec. Pourtant, en apprenant que des prisonniers Sotharis ont réussi à s’échapper de la ville, un espoir renaît. Rentrer par où ils sont sortis en empruntant les aqueducs de Noltunes, protégés par les redoutables Squamas ! Logique, même si dangereux puisque de la trentaine d’évadés de départ, seuls 2 ont réussi à en sortir finalement vivants !
© Jérémy – Dargaud
C’est donc à 4 (5 en comptant Zarak) que le petit groupe retourne clandestinement à Valestiel.
Clandestinement ? Pas tant que cela, car trahi par l’un des deux Sotharis, Vesper est attendue dès son arrivée par le cardinal Murgleis. Ce dernier, trop content de les capturer, ne peut s’empêcher de les conduire directement à Crimson, libre après avoir subi sa sentence, la « délivrance des martyrs ».
Libre, mais dans quel état ! Mutilé, entièrement « brûlé » et couvert de bandelettes, il ne survit que grâce à l’aide des vestales qui le « maintiennent en vie ».
© Jérémy – Dargaud
Le choc pour Vesper et Lars est tel qu’ils ne peuvent rester sans réagir, tout en étant pétrifiés d’horreur. Crimson n’est plus qu’un corps broyé et sans vie !
Pourtant, la roue tourne aussitôt et une lueur d’espoir apparaît par l’arrivée salvatrice des Chevaliers de Nyx, honteux de leur attitude première !
Néanmoins, rien n’est réglé et comment guérir Crimson ? L’Amazone des chevaliers de Nyx aura bien des embûches à surmonter pour sauver son amour … ou du moins tenter de le faire.
Et les rebondissements surviennent à chacune de ses décisions, même elles sont prises avec de bonnes intentions … comme le dit si bien Lars !
Mais elle est prête à tout pour y arriver, à faire appel aux forces les plus terrifiantes du Nocivus … l’Archimériste ! Et tant pis pour les conséquences …
© Jérémy – Dargaud
Nous savions, dès le tome 1, que Jérémy s’attelait à une tâche gigantesque en lançant ce nouveau projet. Baigné dans le dessin et les couleurs de Murena, de Barracuda, puis des Chevaliers d’Heliopolis, l’univers à créer dans ce défi-ci est clairement à la portée d’un fou ! Mais quel fou génial ! Parti sur 6 albums, doublé d’un jeu vidéo déjà en ligne et collant à la BD, présent constamment sur Facebook ou Twitch pour « addicter » ses fans par des dessins en direct, … Jérémy réalise actuellement un parcours sans faute.
© Jérémy – Dargaud
Son scénario est captivant et innovant. Il se développe au fur et à mesure des pages, évitant les pièges du « prévisible » ou « déjà vu ailleurs », donnant ainsi plus d’ampleur et d’ouvertures pour la suite.
A ce sujet, les 2 flashback ne sont pas inutiles. Ceux-ci reviennent succinctement sur l’origine de la passion entre Crimson et Vesper ! De petits moments de tendresse dans ce monde de dark fantasy sanguinaire.
© Jérémy – Dargaud
Ses dessins, ses couleurs nous emportent dans cet univers entièrement sorti de son imagination fantasy délirante. Ses décors urbains, souterrains ou naturels aussi sublimes que grandioses, voient évoluer des personnages de toutes races et de toutes engeances de ce monde et de l’autre …
Un second tome plus qu’à la hauteur de nos attendes et ne faisant qu’attiser notre impatience à découvrir la suite, dans le 3e tome de cette saga, « Aurora Crux ».
D’après nos informations, il sortirait entre août et octobre 2023 … la date n’étant pas encore fixée. Et pour les impatients, voici un petit scoop … histoire de vous allécher un peu ! Nous sommes en pleine mer, quelques jours après la fin du tome 2. Vesper est à bord d’un navire pirate. Mais sa situation n’est point enviable ! Loin d’y être voyageuse, elle y est en effet captive ! Pourquoi ? Comment est-elle arrivée là ?
Vous en voulez plus ? Bon, d’accord … quelques jours plus tard, c’est dans le désert pour un road trip que Vesper nous entraîne … Vers où va-t-elle ? Quelle est sa destination et son but ?
Il faudra attendre un peu pour le découvrir … Mais en attendant, n’hésitez pas à vous replonger dans les 2 premiers tomes de cette série remarquable !
Thierry Ligot
Titre : L’Archimériste
Série : Vesper
Tome : 2
Genre : Fantastique
Éditeur : Dargaud
Scénario : Jérémy
Dessin : Jérémy
Nombre de pages : 54
Prix : 15,00 €
ISBN : 9782505113645
Quand la Ve République a failli imploser de l’intérieur ! Le vieux Général s’apprête à tirer sa révérence. Mais qui pour reprendre le flambeau ? Qui pour s’approprier le trône ? Une guerre de succession, comme au plus bel âge du Moyen-Âge, secoue le sérail politique français où tous les coups seront permis. Et ce d’autant plus que le « Roi » semble plus que jamais conscient de sa fin proche. Ses lieutenants et capitaines le savent. Et si lui-même y participait en agissant dans l’ombre ? Sa garde rapprochée s’apprête à se déchirer … Il ne lui manque plus qu’un prétexte pour entamer les « hostilités » !
Et ce dernier arrive le 1er octobre 1968. Stefan Markovic, homme à tout faire yougoslave d’Alain Delon, est retrouvé mort dans des conditions suspectes. Loin d’être un simple chauffeur-garde du corps, il a quelques casseroles derrière lui et est mêlé à de sombres petits trafics. Ayant assisté par hasard à la découverte du cadavre, un journaliste du Figaro, Pierre Lefebvre, décide d’investiguer plus en profondeur. Enquête, rencontres, recherches, il finit par tomber sur LE scoop !
Il jette ainsi un pavé dans la marre en découvrant que Markovic organisait également des parties fines.
De cette simple affaire criminelle, un complot politique va prendre corps … La cible ? Georges Pompidou, ex-Premier Ministre et dauphin potentiel du Général mais désavoué par ce dernier pour avoir osé s’opposer à lui. Sa femme aurait participé à ces fameuses parties fines ! Le scandale est certain ! La bombe va-t-elle exploser ?
© Le Naour – Cassier – Bamboo
Tous les ingrédients sont présents pour une intrigue politico-policière passionnante qui mêlera personnalités publiques (De Gaulle, Pompidou, Alain Delon, …), milieux mafieux corses, et barbouzes d’Etat évidemment. Bref, entre guerre politique, enquête criminelle, affaires de mœurs, sexe et complots ourdis par des services secrets, … la vérité sortira-t-elle de cette adaptation remarquable de Jean-Yves Le Naour ?
© Le Naour – Cassier – Bamboo
En partant du dossier judiciaire de plus de 60.000 documents et pièces archivées, il aborde ce mystère, toujours pas résolu … ou volontairement irrésolu ! S’il y eut des inculpés, l’affaire ne sera jamais réellement jugée. Elle se finira par un non-lieu en 1976, faute de preuves paraît-il ! Mais il est clair qu’une autre hypothèse circule … la volonté dans le chef du pouvoir et de la justice de noyer le dossier afin de ne pas remuer une boue qui risquait d’éclabousser certaines personnalités historiques de premier plan !
© Le Naour – Cassier – Bamboo
Jean-Yves Le Naour réussit ici, sous le couvert d’une enquête journalistique imaginaire, une approche innovante, claire et captivante de ce qui fut l’une des affaires la plus scabreuse de la Ve République. Grâce à son journaliste fictif, il se permet de mettre à plat, en toute neutralité de traitement, les positions et intérêts personnels de chaque protagoniste, les hypothèses, les vraies et fausses pistes de l’enquête officielle, imaginaires ou non qui ont rendu si nébuleux ce pseudo-scandale.
© Le Naour – Cassier – Bamboo
Un véritable travail scénaristique permettant d’éviter une approche trop « historique » à laquelle Jean-Yves Le Naour nous a habitués dans ces albums précédents. Nous pensons évidemment ici aux 4 albums qu’il a consacrés au Général De Gaulle chez Bamboo !
Pour lui, « l’histoire est un roman vrai absolument passionnant, et que jamais un scénariste, aussi chevronné soit-il, ne pourrait imaginer autant de rebondissements. »
Et il est vrai que rassembler dans un même scénario BD De Gaulle, Pompidou, Delon, Marcantoni, … n’aurait pas été évident … si ces derniers ne l’avaient été dans la réalité de cette année 1968 !
© Le Naour – Cassier – Bamboo
Pour ce qui est du dessin et des couleurs, le trait réaliste de Manu Cassier fait merveille, tout comme ses demi-teintes plus sombres, plus ternes, rappelant volontiers les ambiances polars du cinéma français des années ’60. Son découpage, ses plans serrés donnent à l’action le rythme nécessaire pour rendre cette BD vivante, quasi cinématographique.
Ce cadrage lui offre la possibilité de développer les expressions faciales des personnages, permettant ainsi tout un langage non verbal riche.
Un petit supplément, en fin d’album, nous permet néanmoins de découvrir l’avis de Jean-Yves sur la question … Mais cela n’engage alors plus que lui !
Et vous, qu’en pensez-vous ?
Thierry Ligot
Titre : L’affaire Markovik
Genre :
Éditeur : Bamboo
Collection : Grand Angle
Scénario : Jean-Yves Le Naour
Dessin : Emmanuel Cassier
Nombre de pages : 88
Prix : 19,00 €
ISBN : 9782818988695
Le petit Spirou fait rire du premier coup !
Le petit Spirou est à l’honneur cette semaine pour fêter la sortie de son dix-neuvième album. A cette occasion, Janry raconte sept anecdotes sur sa vie dont une fausse. Saurez-vous trouver laquelle ? Côté récit complet, Steve Baker délaisse les « slips » pour une nouvelle histoire de Sorciers & souriciers sur scénario de Grolleau.
Pendant ce temps, les abonnés feront ce qu’ils préfèrent : construire un mini-récit. Il en faudrait plus, et avec plus de héros récurrents comme Marc & Pep.
Spirou, ami, partout, toujours.
© Nicoby – Dupuis
Histoires à suivre :
Louca : L’histoire de Nathan
Marsupilami : L’animal de Humboldt
Spirou chez les fous
Récit complet :
Sorciers & souriciers
Gags (strips, 1/2, 1 et 2 planches) :
Capitaine Anchois
Coach (Le)
Dad
Des gens et inversement (La pause-cartoon)
Edito (L’)
Elliot au collège
Fifiches du professeur (Les) (La pause-cartoon)
Game over
Grotesque (La pause-cartoon)
Houba Gags
Kid Paddle
Léon & Lena
Minions (Les)
Nelson
Pernille
Petit Spirou (Le) (x2)
Spoirou & Fantasperge (Marges de Sti)
Strip dont vous êtes la star (Le)
Tash & Trash (La pause-cartoon)
Willy Woob
Rubriques :
Coin des lecteurs (Le) : Betbeder
En direct du futur : Chasse au trésor (Saurel & de la Provôté)
Interview : Janry, le vrai du faux
Jeux : Vive l’automne (Pujol & Sassine)
Leçon de BD (La) : Colpron
Supplément abonnés :
Mini-récit : Marc & Pep
En kiosques et librairies le 12 Octobre 2022.
2,70 €
Laurent Lafourcade
« - Qu’est-ce que je fais là ? Et c’est quoi, cet accoutrement ? Et c’est quoi, ce casque ? On dirait celui d’…
- Astérix ! Que faisais-tu ? On t’a cherché partout. Allez ! Viens! Panoramix nous attend.
- Mais ?!... Je ne suis pas Astérix. Je m’appelle Lapinot. Regardez mes oreilles ! Et mes pieds ! »
Lapinot vient de se réveiller dans la peau d’Astérix. Obélix ne comprend pas du tout ce qui arrive à son compagnon. Le ciel lui serait-il tombé sur la tête ? Lapinot se pense tout d’abord en plein tournage, mais pas de caméra, ni de téléphone portable à l’horizon. Il est bien devenu Astérix. Pour preuve, lorsque Panoramix lui fait boire de la potion magique, Lapinot se retrouve avec une force décuplée. Il va vivre dans la peau du vaillant petit moustachu jusqu’à la nuit prochaine.
Avec L’accélérateur atomique, Lewis Trondheim faisait de ses personnages acteurs ceux de la série Spirou et Fantasio. Avec Par Toutatis !, il fait quelque chose de similaire avec l’univers de Goscinny et Uderzo. Mais là, Lapinot et Richard ne sont pas des acteurs qui jouent des gaulois. Ils gardent leurs personnalités. Ils ont été transporté dans le monde à cause d’une machine à voyager dans les livres inventée par Marc Mollot. Et oui, Richard est aussi de l’aventure dans la peau d’Assurancetourix. Il faut dire que c’est de loin le personnage qui lui ressemble le plus, moralement du moins, avec ce côté casse-pieds et poil à gratter.
© Trondheim, Findlaky - L’association
Il n’en reste pas moins que Trondheim construit une histoire avec ses tenants et ses aboutissants, comme si elle était écrite pour Uderzo ou Conrad. Un gaulois prétendant être le Dieu Toutatis débarque en Armorique, soit disant pour la joie d’être avec les villageois, mais aussi pour les prévenir d’un plan d’attaque massif préparé par les romains. Inutile de préciser que ses intentions sont moins philanthropiques que cela.
© Trondheim, Findlaky - L’association
Fidèle à son ADN, Lewis Trondheim surprend encore et toujours. A la fois hommage et parodie, ce sixième album des nouvelles aventures de Lapinot, qui paraît après le septième et avant le 5.1 et le 5.2, sort des sentiers battus. C’est (presque) aussi drôle qu’un album d’Astérix mais beaucoup plus trash. Obélix ne tabasse pas les romains, il les explose. Les pirates sont aussi de la partie, à leurs risques et périls. Le capitalisme et les multinationales modernes prendront leurs petites piques. Tout ça finira-t-il par un banquet ?
© Trondheim, Findlaky - L’association
S’il ne fallait avoir qu’une idée fixe, c’est de lire ce Lapinot au casque ailé, que l’on soit team Trondheim ou team Goscinny-Uderzo, ou bien des deux.
Laurent Lafourcade
Série : Les nouvelles aventures de Lapinot
Tome : 6 - Par Toutatis !
Genre : Gauloiseries
Scénario & Dessins : Lewis Trondheim
Couleurs : Brigitte Findlaky
Éditeur : L’association
Collection : 48 cc
Nombre de pages : 48
Prix : 14 €
ISBN : 9782844148964
« - N’approchez pas ! Le trottoir s’est effondré…
- Whâââ… C’est profond…
- Reculez, s’il vous plaît. Il peut y avoir un autre affaissement de terrain.
- Ah, oui… Vous aussi vous devriez vous éloigner…
- Merci, mais je dois sécuriser les abords. Le devoir avant tout. »
Un trou béant est apparu sur le trottoir. Ce trou va entraîner Lapinot et Richard dans une grande mini-aventure en deux parties : Sous le trottoir, puis Ultrasecret. Nos deux amis vont être embarqués malgré eux dans une histoire d’espionnage, au grand dam de ceux qui vont croiser leur route. Lewis Trondheim présente le récit sous forme de strips avec chute à chaque page. C’est dramatiquement drôle. L’auteur a créé le concept au moment du premier confinement en postant quotidiennement sur Twitter un strip en trois cases dont les lecteurs devaient deviner la chute pour en faire une quatrième. Ceux qui la devinaient gagnaient une carte postale de l’auteur. Lewis Trondheim est définitivement le plus grand agitateur d’idées.
© Trondheim – L’association
Cinq autres Pattes de Mouche toutes plus différentes les unes que les autres complètent la fournée.
Dans Fumier !, Etienne Lécroart, autre agitateur d’idées, pièce maîtresse de l’Oubapo, ouvroir de bande dessinée potentielle, se met en abime face à une journaliste qui lui pose une question toute simple : « Depuis quand faites-vous de la merde ? ». La conversation entre les deux interlocuteurs va rester sérieuse et philosophique pendant que les dessins du petit livre vont au fur et à mesure se dégrader.
© Lécroart – L’association
La roue sans merci est une émouvante histoire d’amour écrite et dessinée par Léopold Prudon dans un noir et blanc mêlé à des ombres chinoises. Tout commence en bord de Loire dans une belle matinée d’été. Un couple de personnes âgées marche le long du fleuve. La grande roue tourne. L’homme fait un malaise. Puis elle se met à tourner dans l’autre sens. C’est le moment de remonter le temps et de se rappeler d’une rencontre.
© Prudon – L’association
Marc-Antoine Mathieu signe le livre illustré L’œuvre-piège. L’auteur de Julius Corentin Acquefacques, le prisonnier des rêves, raconte l’histoire d’un écrivain maudit qui n’arrive pas à se faire éditer. L’illustré fait place à la BD pour trois pages de dialogues entre l’auteur et un autre individu.
© Mathieu – L’association
Pointillés dans la nuit est une fable psychédélique signée Carola Caggiano et Baladi. Au bord du lac de Stechlinsee, à Brandeburg en Allemagne, deux campeurs admirent le ciel. « La première quinzaine d’août, c’est parfait pour voir les étoiles filantes ! » Mais quand Elon Musk offre à l’humanité internet sur toute la planète grâce à ses 12000 satellites, c’est une autre paire de manche pour les observer. Foi de Callixte …
© Caggiano, Baladi – L’association
Tartlepy est une relecture de Bartleby, le scribe d’Herman Melville, par Vincent Vanoli. Un homme vient vérifier les travaux de Tartlepy mais celui-ci a disparu. Vanoli transforme l’histoire d’un copiste méticuleux qui ne peut pas quitter la route sous peine de voir sa vie bouleversée en celle d’un homme qui cherche celui qui semble être son employé et qui se retrouve embarqué dans un cycle surréaliste.
© Vanoli – L’association
La mythique collection Patte de mouche de L’association confirme son retour gagnant. Chacune est une leçon de construction autant scénaristique que graphique.
Laurent Lafourcade
Série : Les nouvelles aventures de Lapinot
Tome : Sous le trottoir
Genre : Humour déconfiné
Scénario & Dessins : Lewis Trondheim
Éditeur : L’association
Nombre de pages : 24
Prix : 3 €
ISBN : 978284414
Série : Les nouvelles aventures de Lapinot
Tome : Ultrasecret
Genre : Humour d’espionnage
Scénario & Dessins : Lewis Trondheim
Éditeur : L’association
Nombre de pages : 24
Prix : 3 €
ISBN : 978284414
Titre : Fumier !
Genre : Pas merde
Scénario & Dessins : Etienne Lécroart
Éditeur : L’association
Nombre de pages : 24
Prix : 3 €
ISBN : 978284414
Titre : La roue sans merci
Genre : Emotion
Scénario & Dessins : Léopold Prudon
Éditeur : L’association
Nombre de pages : 24
Prix : 3 €
ISBN : 978284414
Titre : L’œuvre-piège
Genre : Littérature
Scénario & Dessins : Marc-Antoine Mathieu
Éditeur : L’association
Nombre de pages : 24
Prix : 3 €
ISBN : 978284414
Titre : Pointillés dans la nuit
Genre : Etrange
Scénario & Dessins : Carola Caggiano & Baladi
Éditeur : L’association
Nombre de pages : 24
Prix : 3 €
ISBN : 978284414
Titre : Tartlepy
Genre : Etrange
Scénario & Dessins : Vanoli
Éditeur : L’association
Nombre de pages : 24
Prix : 3 €
ISBN : 978284414
« - Bien installé ? Bien dormi ?
- Tout est parfait, merci…
- Dites, je ne veux pas me mêler de ce qui ne me regarde pas… mais « Ange Pizarti », ça sonne bien de chez nous…
- Oui… Mon grand-père Dominique était corse. Il est parti dans les années 30, depuis, ma famille n’a plus vraiment eu de lien avec l’île… Tenez, moi, c’est la première fois que j’y mets les pieds ! »
Ange Pizarti, la trentaine, met pour la première fois les pieds en Corse. Pourtant, ses ancêtres sont originaires de l’île de Beauté. Passionné de vieilles publications, Ange tombe chez un bouquiniste parisien sur un illustré consacré à la Corse. De l’intérieur, un dessin s’en échappe. Il représente une femme en bord de mer. Au fond, une tour génoise et un navire, accompagné de ces mots : « Djemnah, je t’imagine au pied de la tour génoise. Tant de mystère et un trésor en toi. Protège-le. 7 juillet 1918. » Cent quatre ans plus tard, il est temps de lever le voile sur cette énigme. Elle va amener l’enquêteur aux origines non seulement de la jeunesse de la jolie dame représentée, mais aussi à celles d’Ange lui-même, ainsi qu’à celles de tractations politiques à l’époque napoléonienne.
© Donadille, Réglat-Vizzavona - Delcourt
Philippe Donadille écrit une chasse au trésor en Corse sur fond d’histoire de famille. Il emmène son héros, « simple » passionné de livres anciens, dans des lieux où il était plus que temps qu’il aille : la Corse. C’est de là que viennent ses ancêtres. Croyant découvrir la vie d’une femme, il va en rencontrer une autre, bien vivante celle-ci, et qui va le guider sur les pas de ses aïeux. Donadille fait d’Ange Pizarti un Tintin après l’heure. Ces ombres corses sont plus qu’un hommage appuyé au Secret de la Licorne. Les tintinophiles apprécieront le parallèle qu’il y a avec cette aventure précise du reporter.
Donadille mêle la grande et la petite histoire. La navigation, les villas américaines, la religion, Napoléon Bonaparte et Pascal Paoli, Ogliastro et le Cap Corse, le voyage spatio-temporel est éblouissant.
© Donadille, Réglat-Vizzavona - Delcourt
Eblouissant également est le traitement graphique de Patrice Réglat-Vizzavona. Comme Ange, le dessinateur est d’origine corse. Comme Ange, il n’y avait jamais mis les pieds. Il y est allé pour la première fois à l’occasion de repérages pour cet album. Il réussit à dégager toute l’essence de l’île de Beauté. On sent la népéta et les herbes du maquis. On entend l’eau des rivières couler entre les cases. On voit la lumière du soleil filtrer entre les feuillages et on écoute la neige crisser sous les pieds des personnages. Une fusion incroyable s’est créée entre le dessinateur et son œuvre. Il y a quelque chose de magique qui s’est passé, comme s’il n’y avait que quelqu’un avec du sang corse qui pouvait traduire ainsi en dessin cette histoire.
Une couleur directe colorée pour les scènes contemporaines, un traitement sépia pour les flash-backs et un traitement type gravures pour les scènes historiques, des pages de garde comme une tapisserie d’Aubusson corse et une double couverture envoûtante : Réglat-Vizzavona impressionne dans tous les sens du terme.
© Donadille, Réglat-Vizzavona - Delcourt
On a l’habitude de dire : « Quand on a fini de lire Tintin, on peut recommencer à lire Tintin. On y trouvera toujours quelque chose de nouveau. ». On peut y ajouter : Quand on a mis les pieds en Corse, on pourra toujours y retourner. On y trouvera toujours quelque chose de nouveau. Alors, à défaut de pouvoir y aller pour certains, lisez la Corse. Avec Djemnah, les ombres corses, c’est comme si on y était.
Laurent Lafourcade
One shot : Djemnah, les ombres corses
Genre : Emotion
Scénario : Philippe Donadille
Dessins & couleurs : Patrice Réglat-Vizzavona
Éditeur : Delcourt
Nombre de pages : 104
Prix : 24,95 €
ISBN : 9782413039082
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