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La mort lui va si bien.   Robbie

 

"-Bah alors, on fait comme chez soi ? La prochaine fois je mettrai "Ne pas déranger" sur la porte.

-Désolé je… je me cache juste le temps de…

-De quoi ? Tu fuis quelque chose ?

-Non je… je suis plutôt du genre… perdu…

-T'as l'air perdu ouais. Dans la mauvaise dimension."

 

 

 

 

 


                Par une nuit pluvieuse, un individu s'extrait d'un caveau au beau milieu d'un cimetière. L'être ne comprend pas vraiment ce qui lui arrive. Le curé de l'église voisine lui apprend qu'apparemment il revient d'entre les morts, comme c'était arrivé à Jésus, qui a dû attendre quarante jours pour partir au paradis. Si c'est pareil, ça va être long ! Robbie, c'est son nom, va essayer de retourner attendre dans sa tombe. Mais le cimetière est profané. C'est dans une sépulture grillagée qu'il va rencontrer Carrie, une jeune fille gothique qui va l'accompagner dans ce monde où il se trouve comme un chien dans un jeu de quilles.

© Bruneau, Gleason – Virages graphiques

                Se réveiller d'entre les morts et se découvrir zombie, ce n'est pas forcément facile à vivre, surtout quand on a une tête de déterré, au sens propre du terme. Un peu de maquillage grâce à Carrie, et l'errance va être plus simple à gérer. Robbie souhaite retrouver sa famille et découvrir comment il est mort. Ça lui permettrait de libérer son âme. Le professeur Amadaggio est le plus à même de l'aider. Mais ce n'est pas gratuit. C'est un peu Halloween à l'envers. Ça va coûter bonbon !

© Bruneau, Gleason – Virages graphiques

                Olivier Bruneau écrit pour Emilie Gleason une aventure iconoclaste. On connaissait la série Mort et déterré, des québécois Julien Boisvert et Pascal Colpron, qui traitait du sujet dans un classicisme franco-belge. Voici Robbie, une histoire décalée, drôle et acide. Les auteurs y font appel à quelques classiques du cinéma fantastique. A la terminaison près, Carrie a le prénom d'une petite fille jadis invitée à un bal du diable. L'assistant du professeur Amadaggio a tout de Scrooge, non pas l'oncle Picsou, mais le clown de Ça, de Stephen King. A la soirée costumée où se rendent Carrie et Robbie déguisé en Néo de Matrix, on croise Mister Jack (de L'étrange Noël), Ghostface, le tueur de Scream, Jason Voorhees de Vendredi 13, Billy Puppet de Saw, ainsi que la créature chauve aux yeux dans les paumes des mains du Labyrinthe de Pan. N'allez pas croire par-là que l'album est horrifique. C'est presque à un désamorçage de toutes ses horreurs qu'on assiste ici. L'histoire est pleine d'espoir et l'on peut compter sur des personnages adorables comme le papa de Carrie.

© Bruneau, Gleason – Virages graphiques

                Idéale à lire en période d'Halloween, mais fonctionnant toute l'année, Robbie est un récit optimiste dédramatisant la mort et porté par le graphisme underground et jeté d'une Emilie Gleason en pleine ascension. Une autrice à suivre de près. 

 

Laurent Lafourcade

 


One shot : Robbie

Genre : Aventure humoristique

Scénario : Olivier Bruneau

Dessins : Emilie Gleason

Éditeur : Virages graphiques

ISBN : 9782743630970

Nombre de pages : 112

Prix : 22 €

 


 



Publié le 26/11/2023.


Source : Boulevard BD


Lire, relire Tintin, toujours découvrir et apprendre.   Les coulisses d’Hergé

 

Quand Patrick Mérand était petit, il n’avait pas le droit d’amener d’illustrés à l’école. « Les BD, c’est pour les cancres ! » Il y a pourtant tant à apprendre dans les albums de Tintin. Non seulement on visite le monde de long en large avec lui, mais on découvre d’innombrables informations sur les différentes civilisations qu’il rencontre, les technologies employées et les références historiques ou contemporaines à la création de chacune des histoires.

 

 

 

 

 

 


Hergé était un documentaliste exceptionnel. Et ce, sans internet, sans informatique, et même sans télévision pour une bonne partie de sa carrière. Avec ce bel ouvrage, l’adulte Patrick Mérand parle à l’enfant Patrick Mérand et lui explique tout ce qu’il y a à découvrir, d’apparent ou de sous-jacent, dans les aventures de Tintin. Son livre n’est pas une exégèse savante de la série, mais une sorte de passe-partout qui ouvre des portes dans chacune des histoires pour apprendre une foultitude de choses.

© Mérand – 1000 sabords

Après une introduction sur les premières influences artistiques d’Hergé, Patrick Mérand décortique les albums les uns à la suite des autres, chacun sur une bonne dizaine de pages, voire plus. Les noms des momies dans Les cigares du Pharaon sont des clins d’œil dissimulés. Les pattes du dragon du Lotus bleu ne comportent que quatre doigts. Ce n’est donc pas l’emblème de l’empereur dont le dragon a cinq doigts sur les pattes. Le fameux fauteuil club de Tintin est un mobilier art déco créé en 1925. Dans Coke en stock, le tableau d’Alfred Sisley : Le canal sur le Loing dans le hall du château de Moulinsart doit être une copie car l’original est au musée d’Orsay, à moins que ce ne soit l’inverse...

© Mérand – 1000 sabords

Mérand relève même quelques erreurs. Par exemple, dans Tintin au Congo, Milou croit voir un boa alors qu’il n’y en a pas en Afrique. Dans Tintin en Amérique, Tintin est désarmé, on lui ôte son arme et sa ceinture. Il retrouve comme par magie sa ceinture, mais sans arme quelques cases plus tard.

Stanislas, le dessinateur de la biographie dessinée d’Hergé, signe une couverture où il montre le maître ouvrant un rideau vers les secrets de son travail. Serge Lauret s’est chargé de la conception graphique de l’album pour en faire une encyclopédie richement illustrée et fort agréable à feuilleter et à lire.

Patrick Mérand est diplômé de Sciences Po Paris. Tintinophile avéré, il n’en est pas à son coup d’essai avec ces « coulisses d’Hergé ». C’est son onzième livre consacré à l’œuvre de l’auteur belge. La série « ...dans l’œuvre d’Hergé » compte huit volumes : Les costumes, la mode et les uniformes, Les moyens de transport et de communication, Les langues étrangères, Les arts et les sciences, La géographie et l’histoire, La faune et la flore, Architecture, habitations et monuments, ainsi que Les armes, les guerres et la violence. Ajoutez à cela La tintinophilie en 300 questions et le passionnant Le lotus bleu décrypté. Il n’y a aucun dessin signé Hergé dans les livres de Patrick Mérand car ils ne sont pas labellisés Moulinsart. Curieusement, ça ne manque absolument pas tellement les vignettes de Tintin sont ancrées dans les esprits des lecteurs intéressés par ce genre de livres. C’est un indice indéniable qui montre que l’œuvre d’Hergé est d’une force unique.

© Mérand – 1000 sabords

Les coulisses d’Hergé est un livre qui peut se lire comme un roman ou se picorer au hasard des pages. On peut le dévorer de A à Z ou le consulter au fil des relectures aléatoires des albums de Tintin. Le livre est déjà paru il y a quelques années. Voici l'édition revue et augmentée de deux index : un index thématique renvoyant aux pages de l'ouvrage et un second concernant les 23 albums achevés

Quand on a fini de lire Tintin, on peut recommencer à lire Tintin. On y trouvera toujours quelque chose de nouveau.

 

Laurent Lafourcade

 


One shot : Les coulisses d’Hergé

Genre : Analyse d’oeuvre

Auteur : Patrick Mérand

Éditeur : 1000 sabords

ISBN : 9782494744066

Nombre de pages : 280

Prix : 29,90 €

 



Publié le 26/11/2023.


Source : Boulevard BD


Mondes cachés.   Reckless 5 – Descente aux enfers / Night fever

 

"-Je t'ai déjà dit que j'ai longtemps habité à San Francisco ?

-Ouais, je crois.

-Eh bien, mon fils Joey… Ça dae d'une autre vie… Il est toujours là-bas. Et il a un souci. Sa femme a disparu depuis près de deux semaines. Et les flics semblent s'en foutre."

 

 

 

 

 


                Novembre 1989, Reckless vit au motel Surf Inn depuis un an. Il se rend parfois au cinéma, planifier avec Anna les projections à venir. Il se lie d'amitié avec Francis et Phil, un couple homo ayant des ennuis avec de la racaille qui en voulait à leur van. Un jour, Francis apprend à Reckless que Rachel, la femme de son fils Joey, à San Francisco, a disparu. La police ne semble pas s'intéresser au cas. Il faut dire que depuis le tremblement de terre les choses sont un peu compliquées là-bas. La moitié de la ville est en chantier et ils sortent encore des corps des décombres. Joey et Rachel étant des anciens toxicos, repentis certes mais anciens quand même, pour la police, la femme a sans doute repiqué. Francis a peur pour son fils. Il craint qu'il ne retombe. Reckless va se trouver dans une enquête qui ne va pas laisser ses sentiments indifférents.

 © Brubaker, Phillips, Phillips – Delcourt

                Ce cinquième tome de Reckless est à lire en parallèle avec le précédent Ce fantôme en toi. On y découvre ce que faisait le privé pendant qu'Anna démêlait l'énigme du Manoir Lamour pour l'actrice et ancienne star de séries B Lorna Valentine. Ethan Reckless va se trouver impliqué dans une traque vengeresse. Le scénariste Ed Brubaker aborde le sujet des abus sexuels. Par le biais du polar noir, il dénonce un phénomène de société longtemps tue, longtemps tabou, encore à l'époque du récit, en pleine fin des années 80. Si son complice de toujours Sean Phillips est désormais une valeur sûre du polar noir, son travail est mis en valeur par la colorisation hors du commun de son fils Jacob. L'exécution dans la voiture dans la deuxième planche est étonnante. Pas besoin d'onomatopée. Les couleurs parlent d'elles-mêmes.

 © Brubaker, Phillips, Phillips – Delcourt

                Après cinq épisodes de Reckless et avant de retrouver le privé cinéphile et son acolyte, le trio Brubaker-Phillips-Phillips est déjà de retour dans un one shot aussi noir et aussi puissant que la série d'enquêtes. Dans Night fever, Jonathan Webb, un agent littéraire en voyage en France, découvre le monde interlope de la nuit. Le Docteur Jekyll se transforme malgré lui en Mister Hyde. L'homme découvre un univers caché, sans loi, mais également piégeux. Il est des points de non limite qu'il vaut mieux ne pas franchir. Pour Jonathan Webb, qui va rapidement se trouver grisé par la violence, la nuit va révéler en lui une noirceur d'âme qu'il ne soupçonnait même pas.

 © Brubaker, Phillips, Phillips – Delcourt

                Hors super-héros, le Comics n'a pas en France la place qu'il mérite. Alors que le manga s'y est fait une place de choix, c'est peut-être Ed Brubaker et Sean Phillips qui sont en train d'offrir au Comics le ticket d'entrée pour un vrai succès en Europe.

 

Laurent Lafourcade

 


Série : Reckless

Tome : 5 – Descente aux enfers

One shot : Night fever

Genre : Thriller / Polar

Scénario : Ed Brubaker

Dessins : Sean Phillips

Couleurs : Jacob Phillips

Éditeur : Delcourt

Collection : Comics

ISBN : 9782413076476 / 9782413080848

Nombre de pages : 144 / 112

Prix : 16,95 €


 



Publié le 26/11/2023.


Source : Boulevard BD


Gros os pour Chronos.   Saint Seiya Les chevaliers du zodiaque Time Odyssey 2 – Shun et la chaîne du souvenir

 

"-A l'instant où je vous parle, le bélier d'or a fini de réparer l'armure. Sa majesté Chronos veut pouvoir en analyser les chaînes de ses propres yeux. Il faut donc que la dixième heure aille la lui chercher !

-Moi ? Pourquoi ?

-Parce que nous ne devons plus sous-estimer les chevaliers d'Athéna. Les moires savaient manipuler le destin, mais leur puissance restait limitée parmi les heures, c'est pourquoi elles ont été vaincues. Maintenant, c'est de ton incomparable force brute que nous avons besoin, surtout face à un chevalier d'or."

 

 

 

 

 


Temple de Lygé, sur la colline de Chronos. Ophialtès du Thatanka, dixième heure que l'on appelle "le crépuscule", reçoit la mission de récupérer l'armure d'Andromède afin que Chronos puisse vaincre tous les olympiens, grâce à sa chaîne. La force d'Ophialtès ne suffira pas. La ruse de Spondé du Kalfu, septième heure, devait l'accompagner, mais, par décision d'Arctos, c'est finalement Eastre de la Walkyrie, la deuxième heure du jour, qui sera du voyage. Ils n'ont que jusqu'à la tombée du jour pour agir. Pendant ce temps, à Jamir, grâce au sang des chevaliers d'or, Mû a pu redonner vie aux armures. Les chevaliers, soignés à l'hôpital de la fondation, en auront la surprise à leur réveil. Mais il y a des microfissures dans les maillons de la chaîne d'Andromède. Mû ne s'en inquiète pas. Lorsque Shun l'aura sur lui, elle retrouvera sa puissance.

© Alquié, Dollen - Kana
© 1985 Masami Kurumada (AKITASHOTEN)

Shun, le chevalier d'Andromède, est au cœur de ce deuxième épisode de Time Odyssey, histoire originale de Saint Seiya et des chevaliers du Zodiaque, concocté par Jérôme Alquié et Arnaud Dollen. Seiya, Hyôga, Shiryu et Shun vont rapidement sortir de leur convalescence pour affronter les heures envoyées par Chronos pour s'emparer de la fameuse armure. Par les météores de Pégase, le combat va être sans merci. Ophialtès invoque la poussière du temps. La spirale nébulaire de Shun sera-t-elle suffisante pour le protéger, lui et ses camarades ? La bataille se fera en plusieurs étapes. Jusqu'à la fin, rien n'est joué, ni dans un camp, ni dans l'autre.

© Alquié, Dollen - Kana
© 1985 Masami Kurumada (AKITASHOTEN)

Le scénario atteint un niveau de lyrisme transcendé par un graphisme de haute volé. Les fameux "arrêts sur images", si caractéristiques des "anime", sont même présents. Vous allez dire : "Mais c'est normal, on est dans une BD !". Et bien, ce n'était pas si évident que ça. Alquié fige parfois ses héros, ou leurs ennemis, dans des positions suspendues comme on en voit en animation, mais jamais représentées de la même façon en bande dessinée. Autant que les traits de vitesse et les codes graphiques du manga, les couleurs sont partie prenante de l'histoire avec des dégradés, des nuits d'orage et des contre-jours éblouissants. En fin d'album, des fiches présentent les principaux personnages et leurs armures, très intéressant portfolio.

© Alquié, Dollen - Kana
© 1985 Masami Kurumada (AKITASHOTEN)

                Qui aurait cru que deux français allaient réussir à s'emparer d'une telle façon d'un univers manga si codifié et faisant tant partie d'un imaginaire collectif qui a enchanté toute une génération ? Alquié et Dollen ont réussi cet exploit. Et c'est loin d'être terminé, puisqu'il reste encore trois épisodes pour cette odyssée du temps.

 

Laurent Lafourcade

 


Série : Saint Seiya Les chevaliers du zodiaque Time Odyssey

Tome : 2 – Shun et la chaîne du souvenir

Genre : Mythologie

Scénario : Jérôme Alquié & Arnaud Dollen

Dessins & Couleurs : Jérôme Alquié

D’après : Masami Kurumada

Éditeur : Kana

Collection : Classics

ISBN : 9782505088356

Nombre de pages : 64 

Prix : 13,50 €


 



Publié le 26/11/2023.


Source : Boulevard BD


Le Comte Millénaire fait son cirque.   D-Gray Man 28 –

 

"-Comment tu t'appelles ? Alors, réponds !! Quel est ton nom ?

-… Quoi ?

-Ça ne serait pas "Allen" par hasard ?"

 

 

 

 

 


Dans un petit cirque parcourant la campagne, le jeune Allen, dit "Bras-rouge" sert de garçon à tout faire. Traité comme un moins que rien, il trouve du réconfort auprès de Mana, un grand clown Pierrot et de son chien, qui s'appelle aussi Allen. Un certain Cross Marian débarque. Il a parcouru le monde pendant des dizaines d'années, à la recherche de Néah, petit frère de Mana. Ce dernier a oublié qu'il est le Comte Millénaire. C'est l'occasion rêvée de le détruire avec une innocence. Personne d'autre que Néah ne doit s'en charger.

© 2004 by Katsura Hoshino
© 2023, Editions Glénat

Suite du flashback consacré à l'enfance d'Allen Walker, "Bras-rouge" et Mana forme un diptyque avec "Bras-rouge" et Pierrot le clown, le volume précédent. Cette parenthèse permet de construire un passé et un fond à des personnages bien connus. Par contre, cela signifie que ça fait déjà près de cinq ans que l'intrigue principale est en suspens. Katsura Hoshino aurait peut-être dû boucler l'arc principal avant de se lancer dans des one shot ou des diptyques dans le même univers, avec des volumes hors collection pourquoi pas consacrés à tel ou tel personnage ou bien venant s’intercaler entre des nuits passées, car c'est comme ça que l'on appelle les chapitres de D-Gray Man.

© 2004 by Katsura Hoshino
© 2023, Editions Glénat

A cause des soucis de santé de la mangaka, il ne faut plus espérer de D-Gray Man le rythme de parution habituel des mangas. De ce fait, le concept même de la série s’en trouve transformé. On n’attend plus de l’histoire des avancées à grands pas dans l’intrigue, à savoir le combat d’un groupe d’exorcistes contre le clan Noé, groupe démoniaque à la tête duquel se trouve le Comte millénaire, un des plus envoûtants « méchants » jamais créés dans un Manga. On attend de lyriques envolées graphiques d’Hoshino. Elles y sont toujours ici. L’autrice a choisi de respecter son lectorat et le fait avec grand talent.

© 2004 by Katsura Hoshino
© 2023, Editions Glénat

L’histoire a débuté en 2004 au Japon et en 2006 en France. La meilleure idée que sa créatrice aurait serait de mettre ce point final, mais de poursuivre dans l’univers d’Allan Walker. En attendant, cet épisode émouvant, tendre, mais aussi terrifiant, est d'une grande force. Mythique.

 

Laurent Lafourcade

 


Série : D-Gray Man

Tome : 28 – "Bras-rouge" et Mana

Genre : Fantastique

Scénario & Dessins : Katsura Hoshino

Éditeur : Glénat

ISBN : 9782344058886

Nombre de pages : 190

Prix : 6,99 €


 

 



Publié le 26/11/2023.


Source : Boulevard BD


Rapts à Lutèce.   Idéfix et les irréductibles 5 – Idéfix et le druide

 

"-Boudu, Sirogrenadine aussi ?!

-Eh ouais ! Ça commence à chiffrer ! Tout le monde a les genoux qui tremblent !

-Salut, les amis ! Qu'est-ce qui se passe ?

-Ce sont les chiens de Lutèce, Idéfix ! Ils disparaissent un par un comme des saucisses pendant le petit déjeuner !"

 

 

 

 

 


                Les chiens de Lutèce disparaissent un par un comme des saucisses pendant le petit déjeuner ! Idéfix et les irréductibles sont sur les crocs. Il va falloir enquêter. Peut-être trouveront-ils quelque chose. A quelques lieues de là, dans la forêt qui mène à la capitale, Panoramix se fait dérober sa besace. Il y avait à l'intérieur l'argent nécessaire pour qu'il s'achète une serpe ainsi que les ingrédients pour ses potions. Il s'en confie à son collègue Amnésix avec qui il doit rejoindre Lutèce. Hélas, la ville est interdite aux chars de plus de quatre bœufs, aux livraisons après le lever du soleil et… aux druides ! Il va falloir ruser pour y entrer.

© Fenech, Choquet – Albert René
Astérix®-Obélix®-Idéfix® / © 2023 Les éditions Albert René/Goscinny-Uderzo

                Pour la première fois, la route d'Idéfix va croiser celle d'un personnage qu'il côtoiera fréquemment dans le futur : un druide, un certain Panoramix. Mais ça, il ne le saura qu'après Le tour de Gaule dans lequel Obélix le recueillera. Bref, les druides et les chiens vont se croiser dans des geôles romaines. Leurs avanies vont se mêler et c'est ensemble qu'ils vont devoir se sortir de bien mauvais pas. Un autre personnage mythique mais éphémère de la série mère Astérix est au générique. Ce n'est pas Abraracourcix et Bonnemine, qui ont l'habitude de faire de la figuration chez les irréductibles, mais Prolix, un certain devin qui aura plus tard un album en son honneur... ou malheur plutôt.

© Fenech, Choquet – Albert René
Astérix®-Obélix®-Idéfix® / © 2023 Les éditions Albert René/Goscinny-Uderzo

                Ce cinquième album est l'occasion pour la série de se lancer dans le grand récit. Alors que les quatre premiers volumes étaient chacun constitués de trois histoires courtes, celui-ci est une grande aventure en soixante planches. Au scénario, Matthieu Choquet mêle action et humour. Il n'hésite pas à user non plus du second degré comme le faisait si bien l'illustre Goscinny. Bien sûr, on ne joue pas dans la même catégorie, mais les chansons détournées à la sauce gauloise sont truculentes. "Y'a d'la joie, la cervoise par-dessus les toits…" La lecture spécifique à Astérix où l'on découvre des subtilités selon les générations est aussi là, comme "Fini la bamboche !" ou un clin d'œil à un autre héros bien connu de l'univers Goscinny, un cow-boy si vous voyez de qui il peut s'agir. Le dessinateur Philippe Fenech fait encore une fois un travail remarquable. Il s'uderzoïse encore plus, avec notamment des caricatures. On vous laisse deviner qui à la sortie des arènes.

© Fenech, Choquet – Albert René
Astérix®-Obélix®-Idéfix® / © 2023 Les éditions Albert René/Goscinny-Uderzo

                Idéfix et les irréductibles poursuit son évolution en posant une patte de plus dans l'univers d'Astérix, mais garde sa spécificité. C'est frais, c'est malin, c'est bien, et ce n'est pas réservé aux enfants, loin de là. 

 

Laurent Lafourcade

 


Série : Idéfix et les irréductibles

Tome : 5 – Idéfix et le druide

Genre : Aventure humoristique

Scénario : Matthieu Choquet

Dessins : Philippe Fenech

D’après : René Goscinny & Albert Uderzo

Éditeur : Albert René

ISBN : 9782864977513

Nombre de pages : 72

Prix : 8,99 €


 



Publié le 26/11/2023.


Source : Boulevard BD


No life is no life, la la la lala !   Dark Quentin

 

"-Mon dieu. On t'entend dans toute la maison. Tu me fais mourir de honte. Chantal vient de me demander ce que tu faisais dans la vie… Je lui dis quoi moi ? "Mon fils jour aux meuporg toute la journée" ? Et c'est quoi toutes ces bouteilles ?

-Maman… Mon casque est cassé… Tu peux me prêter 20 euros ? Je te les rendrai…

-C'est la dernière fois."

 

 

 


La mère de Quentin vient de monter à l'étage après avoir entendu un barouf d'enfer. Elle retrouve son fils dans sa chambre, par terre, les fesses à l'air. Les yeux défoncés par des heures, des jours et des nuits d'ordinateur, le jeune homme, d'une vingtaine d'années, se plaint que son casque est cassé. Elle lui donne les 20 euros qu'il demande, mais ça sera la dernière fois… Entre jeux de guerre en ligne et vidéos pornos, Quentin est un "no life". Sa vie est exclusivement numérique. Comme Quentin a mal aux dents, il carbure au Tramadol, un antalgique qui lui calme la douleur et dont les substances opiacées agissent sur le cerveau. S'il a si mal aux dents, c'est certainement à cause de ses canines de vampire. Aujourd'hui, il va affronter le monde extérieur car il lui faut remplacer son PC. Il n'a pas froid. Il n'a pas peur. Le Tramadol lui donne des ailes. Jusqu'à présent, il a parcouru plus de distance dans les mondes virtuels que dans la vraie vie. La sortie risque d'être une aventure.

© Matao - 6 pieds sous terre

Après avoir tenté de voler un modèle d'expo et gerbé dans le magasin, Quentin échappe aux flics grâce à Issa, un employé qui refuse de nettoyer. Le responsable les jette tous les deux de la boutique. Issa comprend rapidement que le geek qu'il vient de rencontrer est un peu particulier, tout comme lui. Il l'amène dans un château, au beau milieu de la ville, demeure dont Quentin ignorait totalement l'existence. N'y vivent que des vampires et une goule qui semble gérer la maison. Le lieu a été fondé par son maître, l'éminent Michel qui n'est pas sans rapport avec Quentin, et qui a construit une étrange machine fonctionnant au sang de vampire.

© Matao - 6 pieds sous terre

Pour son premier album, Matao écrit une aventure psychédélique que n'aurait pas renié un Alejandro Jodorowski, un délire vampirique renvoyant en seconde ligne les récits classiques du genre. Matao met en scène un "no life", ces individus externes au monde réel, préférant la virtualité électronique des ordinateurs et du web. Quentin en est arrivé à tel point de dépendance qu'il a basculé dans un monde dont on se demande sans cesse dans quelle réalité ou irréalité il se trouve. Ce qui lui arrive est-il concret ou est-on avec lui sous la dépendance de substances ? On se pose sans cesse la question avant que le final sans équivoque nous amène à la vérité. C'est scénaristiquement très finement joué. Il faut dire que côté récit mais dans un tout autre genre Matao a de qui tenir puisqu'il est le fils de l'écrivain Yann Queffeléc, goncourisé pour Les noces barbares en 1985.

© Matao - 6 pieds sous terre

Dans un graphisme voisin de l'underground, tout en niveaux de gris, Matao navigue entre une réalité à fuir et un fantastique assumé. C'est une histoire de vampires sans rouge, mais on a l'impression d'en être imprégné. Matao a inventé le gris-rouge. Ajoutons que Matao a de qui tenir puisqu'il est le fils du peintre Yann Queffélec, excellant dans les gris et dont des oeuvres participent au final, accentuant le fond du récit.

Histoire sur la réalité virtuelle, histoire de vampires, histoire sur les rapports familiaux, Dark Quentin éclaire le récit de genre par le biais d'un angle inédit. Qui plus est, c'est drôle, c'est inquiétant, c'est émouvant. Matao arrive dans le paysage BD et, même si les vampires n'ont pas de reflet, ne risque pas de passer inaperçu.

 

Laurent Lafourcade

 


One shot : Dark Quentin

Genre : Aventure fantastique

Scénario & Dessins : Matao

Éditeur : 6 pieds sous terre

Collection : Monotrème

ISBN : 9782352121817

Nombre de pages : 160

Prix : 22 €

 



Publié le 26/11/2023.


Source : Boulevard BD


La bête n’est pas morte.   Le Marsupilami - La bête 2

 

"-Amaï ! Tu n’as pas touché à ton déjeuner ? Tu n’as rien mangé depuis jeudi soir, Franz. Même ta caille nudiste a meilleure allure que toi ! Au fait ! Le lieutenant de gendarmerie a eu la gentillesse de passer pour me tranquilliser : le zoo d’Anvers a accepté de prendre en charge ton drôle d’animal. Ils viendront le chercher à la fourrière lundi à la première heure. Ton ami sera mieux là-bas en compagnie d’autres animaux, tu ne trouves pas ?"

 

 

 

 

 

 


Echappée des cales d’un bateau en provenance du Brésil au Port d’Anvers en Belgique, une bête au pelage jaune tacheté de noir a été recueillie par le jeune Amaï. Souffre-douleur de ses petits camarades de classe, il est le fils d’un allemand quelques années après la guerre. Pas forcément facile. L’enfant vit dans son monde. Au grand désespoir de sa mère, il récupère tous types d’animaux et transforme sa maison en véritable arche de Noé. La rencontre avec la bête va bouleverser sa vie, jusqu’à ce jour où la fourrière va la capturer. Pour Amaï, le monde s’arrête. Il se laisse dépérir pendant que l’animal s’apprête à devenir la future attraction numéro un du zoo d’Anvers. Le destin ne va pas tarder à les lier à nouveau..

© Frank Pé, Zidrou, De Cock - Dupuis

Zidrou situe le récit en 1955, juste avant que Spirou et Fantasio n’aient ramené l’animal de Palombie. L’introduction du tome 1 était proche de films comme Godzilla, Alien ou Les dents de la mer dans lesquels les monstres se devinent plus qu’ils ne se voient. De part son traitement plus adulte, de part la tension inhérente, « La bête » a tout d’un blockbuster. Le tome 2 est à une véritable course-poursuite pour la survie que nous invitent les auteurs Fran Pé et Zidrou dans ce second opus du diptyque qu’ils consacrent au Marsupilami, à la Bête comme elle est nommée. Spirou et Fantasio ne l’ont pas encore découverte. Tout ça n’aura lieu que plus tard. D’ailleurs, comment se fait-il qu’ils dénicheront l’animal en Palombie alors que ce dernier était déjà venu en Belgique ? Peut-être que cette histoire nous le dira. Zidrou multiplie les clins d’œil à l’âge d’or de la bande dessinée franco-belge. Si l’on avait aisément reconnu Jijé et Franquin à l’école, ce dernier en instituteur au grand cœur, on aperçoit ici Will et Morris en figurants, dans un tramway, lors de la revisite d’une scène mythique s’étant réellement déroulée. C’est dans un tramway que Franquin eut l’idée du Marsupilami, en imaginant le contrôleur avec une grande queue qui lui permettrait de composter de nombreux tickets à la fois. Ici, c’est le contrôleur lui-même qui l’imagine en voyant la bête.

© Frank Pé, Zidrou, De Cock - Dupuis

Frank Pé est l’un des plus formidables dessinateurs animaliers du moment. On le savait depuis Zoo, la trilogie qu’il a signé avec Philippe Bonifay. On s’en doutait déjà bien avant, grâce à Broussaille, mais aussi grâce à un one shot aujourd’hui oublié qui mériterait une remise en avant dans une belle réédition : Comme un animal en cage, l’unique aventure de Vincent Murat, scénarisée par Terence. « La bête » d’aujourd’hui est un étonnant écho à cette œuvre de jeunesse. Dans ce pavé, Frank montre toute sa puissance et se rapproche du trait d’un Bernard Yslaire sur Sambre, tout en finesse, en détails et en émotion. Il se fait bien évidemment plaisir dans le Museum, mais il prend aussi des risques sur les routes bruxelloises. Les quelques planches finales sont de grandes cases incroyables et l’image conclusive ne pourra laisser insensible aucun lecteur avisé de Spirou.

© Frank Pé, Zidrou, De Cock - Dupuis

Le potentiel d’un personnage comme le Marsupilami semble infini. Entre les mains d’artistes comme Frank Pé et Zidrou, son temple est bien gardé.

 

Laurent Lafourcade

 


Série : Le Marsupilami - La bête

Tome : 2

Genre : Aventure

Scénario : Zidrou

Dessins : Frank Pé

Couleurs: Elvire De Cock

Éditeur : Dupuis

ISBN : 9791034738229

Nombre de pages : 208

Prix : 35 €

 



Publié le 26/11/2023.


Source : Boulevard BD


Une île au trésor… bien convoitée.   Conan le cimmérien 14 – Le maraudeur noir

 

"-Un navire arrive du Sud !

-Nous l'avons vu Dame Bélésa ! Votre oncle a ordonné que tout le monde rentre au fort !

-Qu'en dis-tu, Galbro ?

-Une caraque créée comme un navire pirate des Baracha ! La coque doublée de cuivre. Et ce pavillon…

-C'est celui de Strom.

-Que diable vient-il faire ici ?

-Si tout le monde est là, barricadez-moi cette fichue porte !"

 

 

 

 

 


Sur une île perdue, un groupe d'homme a construit une forteresse après le naufrage de leur navire. C'est une petite communauté dirigée par le comte Valenso qui y vit depuis plusieurs mois, attendant l'instant où un bateau salvateur viendra les tirer de cet enfer paradisiaque. S'il est question de paradis, c'est parce qu'ils vivent dans un paysage idyllique. S'il est question d'enfer, c'est parce que les terres intérieures sont infestés d'indigènes belliqueux. Le navire qui accoste aujourd'hui sera-t-il leur planche de salut ? Peut-être… ou pas… Les pirates du Capitaine Strom attaquent le bastion, mais ils battront en retraite grâce à l'assaut des hommes u boucanier Zarono le noir. Tous, les uns comme les autres, sont à la recherche du trésor perdu de Tranicos le sanguinaire. Pour cela, il va falloir affronter la jungle. Pour cela, il faut un guide. Voilà du travail pour Conan le cimmérien qui connaît bien le territoire des Pictes.

© Masbou - Glénat

Pour ce quatorzième épisode de Conan, c'est Jean-Luc Masbou qui s'y colle. On n'attendait pas là le metteur en scène de De cape et de crocs qui, après un splendide Münchhausen (Le baron), revient au combat à la lame. Mais ici, il va y avoir du sang. L'histoire commence avec une scène d'action digne d'un pré-générique jamesbondien. Conan court dans la jungle poursuivit par une horde de pictes énervés. Il va se réfugier au sommet d'un roc où il va faire une découverte. L'histoire de Howard, et par ricochet le scénario de Masbou, joue sur, non pas la dualité, mais la trialité entre les trois chasseurs de trésor. On est dans un récit très théâtral. C'est certainement ce côté comédie qui a attiré le dessinateur. Le maraudeur noir est une pièce de boulevard.

© Masbou - Glénat

Masbou est un dessinateur minutieux et méticuleux. On le savait déjà. Sur cette île des Pictes, on traverse une jungle luxuriante aux orées exotiques et l'on marche sur des plages où les vaguelettes vont et viennent avant que les armes ne se déchainent. Les images de navires dans la tempête sont impressionnantes d'éclaboussures.Un cahier complémentaire clôture d’album. On y trouve un texte explicatif sur la genèse de l’histoire d’Howard, ainsi que six grandes illustrations hommages de dessinateurs maîtrisant le sujet : Buchet, Dethan, Mazan, Ayroles, Druillet et Minh-Than. Excusez du peu.

© Masbou - Glénat

Les éditions Glénat ont encore en réserve sept des vingt-et-une histoires imaginées par l’écrivain Robert E. Howard dans les années 30. Servie par des auteurs prestigieux qui mettent tout leur talent au service de ce héros mythique, la collection est une réelle réussite.

 

Laurent Lafourcade

 


Série : Conan le cimmérien

Tome : 14 – Le maraudeur noir

Genre : Aventure

Adaptation, Dessins & Couleurs : Jean-Luc Masbou

D’après : Robert E. Howard

Éditeur : Glénat

ISBN : 9782344049440

Nombre de pages : 72

Prix : 15,50 €

 



Publié le 26/11/2023.


Source : Boulevard BD


Aventures pour les 3-5 ans.   Boule de neige, et deux autres MiniBulles

 

"-Mais… Il n'y a que des images ?

-Mais… Il n'y a pas de texte ?"

 

 

 

 

 

 


                Un chat et un loup s'étonnent en préambule qu'il n'y a que des dessins et pas de textes dans l'album qu'ils viennent d'ouvrir. Ils vont vite s'y faire, tout simplement parce que c'est le principe de la collection de bandes dessinées adressée aux 3/5 ans publiée par les éditions Nathan. Trois petits albums complètent cette série de "Mini bulles".

                Sur la banquise du Grand Nord, un jeune renard polaire est séparé de sa famille par la glace qui se fend. Esseulé sur un bout de glace flottant, le renardeau rencontre une baleine, qui le pousse gentiment vers une terre ferme. Voici l'intrépide pénétrant en ville. Un fumet l'attire vers des poubelles mais il n'est pas le seul que ça intéresse. Un ours le chasse de son repas improvisé. L'animal va devoir rivaliser d'ingéniosité pour se sustenter et échapper aux divers dangers. Finira-t-il par retrouver les siens ?

© Fernandez, Strickler - Nathan

                Sur une planète lointaine, Pop se réveille, se prépare et monte dans sa soucoupe volante pour explorer l'univers. Ce tête-en-l'air a oublié de remplir son réservoir d'essence. Le voici en carafe sur un autre astre où vit Pix, un robot qui construit une statue. Ce dernier récupère un boulon du vaisseau échoué, mais Pop en a besoin pour repartir. Ces deux-là vont-ils réussir à s'entendre ?

© Ameling - Nathan

                Un autre personnage sort aussi de son lit. C'est Coccinelle. Dans la nuit, la neige est tombée. Quelle excitation ! Coccinelle sort, puis rentre aussitôt se couvrir d'une écharpe. C'est parti pour des jeux dans la poudreuse. Glissades, bonhomme de neige et rigolade sont au programme. Quand le bonhomme de neige prend vie, c'est encore plus amusant. Mais gare au redoux. Il pourrait changer la donne…

© Cren - Nathan

                Trois histoires d'amitiés sont au centre de ce trio d'albums. Dans Boule de neige, Fabien Fernandez et Benjamin Strickler signent une adorable aventure animalière dans laquelle ils parviennent à représenter graphiquement des odeurs et jouent avec la luminosité sur la neige. Dans Pop & Pix, Charlotte Ameling décompose les sentiments, faisant passer ses personnages d'émotions à d'autres. Dans Un copain pour Coccinelle, David Cren montre aux enfants qu'il faut toujours garder espoir, que l'amitié ne peut pas… fondre.

                Avec ces trois petits albums, la collection Mini-bulles atteint les dix albums. Le mode de narration universel permet aux plus petits de comprendre une histoire tous seuls ou presque. Que les parents n'oublient cependant pas que la lecture est pour les plus jeunes un moment de partage, qu'il y ait du texte ou pas.

 

Laurent Lafourcade

 


Tome : Boule de neige

Scénario : Fabien Fernandez

Dessins & Couleurs : Benjamin Strickler

Tome : Pop & Pix

Scénario, Dessins & Couleurs : Charlotte Ameling

Tome : Un copain pour coccinelle

Scénario, Dessins & Couleurs : David Cren

Genre : Aventure pour les tout-petits

Éditeur : Nathan

Collection : Mini-bulles

ISBN : 978209249-5353 / -8217 / -8170

Nombre de pages : 24

Prix : 8,50 €


 



Publié le 26/11/2023.


Source : Boulevard BD


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