Information générale concernant le monde de la BD
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Le petit théâtre des opérations T.3

 

 

En cette journée de congé, l’envie me prend d’entamer ma soirée sur un ton léger et hilarant. Pas de doute, j’ai la BD qu’il faut …

Il n’est plus utile de présenter cette série « Le petit théâtre des opérations » ou comment présenter des actes héroïques, des anecdotes, des faits divers des deux guerres mondiales de façon humoristique tout en restant historiquement véridique !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après les volumes 1 & 2, en voici donc un nouveau, toujours basé sur le même principe. Des récits improbables mais véridiques présentés de façon humoristique afin d’en souligner parfois l’absurdité ou le courage insouciant de héros connus ou méconnus … mais toujours exceptionnels ! Comme le Baron Jean de Selys Longchamps dont tout qui passe par l’avenue Louise à Bruxelles voit le buste doré. Lui qui, le 20 janvier 1943, avec son avion alla mitrailler le siège de la Gestapo, un exploit qui humilia l’occupant nazi.

 

 

 

 

© Hervieux – Monsieur Le Chien – Fluide glacial

 

 

 

Ou encore ce destroyer, le USS William D. Porter dont les exploits durant la 2e GM furent assez « surprenants » et inquiétants … pour les Américains ! Parmi eux, on relate le fait d’avoir failli torpiller par erreur l’USS Iowa … sur lequel était le Président Roosevelt !

 

 

 

 

© Hervieux – Monsieur Le Chien – Fluide glacial

 

 

 

Et savez-vous qui était Iris XVI, ce cheval patriote ? Ou Léo Major, soldat québécois honoré chaque 14 avril dans la petite ville de Zwolle ? Ou enfin quel avion bombarda le premier Berlin ?

 

 

 

 

© Hervieux – Monsieur Le Chien – Fluide glacial

 

 

 

La narration continue sur la trame des deux premiers volumes : brève en allant à l’essentiel par de petits scénarios de 1 à 6-7 pages. Les plus longs sont développés dans une page explicative et documentée.

 

 

 

 

© Hervieux – Monsieur Le Chien – Fluide glacial

 

 

Bref, Julien Hernieux s’en donne à cœur joie pour mettre à chaque fois en avant les éléments les plus incroyables ou cocasses. Ceci ne l’empêchant nullement d’y ajouter sa petite touche ironique quand elle n’est pas purement et simplement cynique. Certains en prennent largement pour leur grade ! Et des comme ça, il y en a treize au total aussi divers, absurdes, burlesques mais héroïques les uns que les autres.

On rigole à chaque page, tout en n’oubliant pas pour autant l’aspect humain de ces héros parfois oubliés de l’Histoire.

Evidemment d’autres soldats ou animaux en firent parfois autant … « mais cela est une autre histoire », comme l’écrit Julien Hernieux lui-même !

 

 

 

© Hervieux – Monsieur Le Chien – Fluide glacial

 

 

 

Du côté dessin, Monsieur Le Chien poursuit son œuvre culturelle inégalable par son trait et sa mise en image délirante de chaque récit. Quand son expressionnisme visuel transforme chaque drame, exploit en une quasi farce bédéesque ! Les clins d’œil humoristiques truffent chaque chapitre rendant la lecture amusante … en plus qu’instructive !

 

 

 

 

 

© Hervieux – Monsieur Le Chien – Fluide glacial

 

 

Bref, c’est désopilant pour tous les âges ! Apprendre doit rester un plaisir comme une curiosité et grâce à eux, certains oubliés de l’Histoire le sont désormais moins !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Thierry Ligot

 

 

 

Titre : Le petit théâtre des opérations

 

Tome : 3

 

Genre : historique

 

Éditeur : Fluide glacial

 

Scénario : Julien Hervieux

 

Dessin : Monsieur Le Chien

 

Nombre de pages : 55

 

Prix : 15,00 €

 

ISBN : 9791038204577

 



Publié le 18/05/2023.


Source : Bd-best


Dans le quotidien d'un auteur de BD.  William, 31 ans, scénariste

 

"-Salut William, c'est Antonin. Je ne te dérange pas ?

-Jamais, cher ami éditeur !

-On veut lancer une nouvelle série grand public et en faire un carton à 100 %. L'idée, c'est de faire un truc passe-partout, consensuel, bien lisse, le truc qui n'effraie pas la ménagère, tu vois…

-Mmh mmh…

-Pour capter le lectorat, on cherche au niveau du langage quelque chose de facile à capter, à la porter du plus grand nombre… Bref, une écriture plutôt médiocre, sans prétention, qui rassure le lecteur… Un truc pas terrible, quoi…

-Oui, et donc ?

-Ben, j'ai pensé à toi."

 

 

 

 

 


                William, 31 ans, est scénariste de bande dessinée. Chemise blanche et gilet noir, cravate rouge et pantalon à pinces, pipe au bec et lunettes sur le nez, l'homme affiche un look BCBG et semble plus âgé que ses artères. Faut dire qu'il est old school, le William, pas du genre à faire de l'heroïc-fantasy. Bien sûr, le sujet l'a intéressé, mais jusqu'à ses trente ans uniquement. Maintenant, il a mûri. Que serait un scénariste sans dessinateur ? Rien évidemment, les deux professions sont complémentaires. La rencontre et l'alchimie sont primordiales. Un auteur puise également son inspiration dans sa propre vie. Bien évidemment, il devra savoir disgresser. Par ailleurs, un scénariste n'a pas peur de travailler sur douze séries en même temps… même s'il avoue parfois bâcler son travail. Aussi, il devra apprendre à gérer l'enfer de la surproduction, enfin, celle des autres.

 

© James - Delcourt

 

                William, scénariste, est la nouvelle victime de James, l'un des humoristes les plus fins du moment. Sous couvert d'un reportage télévisé, James invite William à raconter sa vie, son œuvre avec pragmatisme et objectivité. L'album alterne divers types de planches. Il y a celles, les plus nombreuses, consacrées au reportage lui-même, les strips "off the record" et les figures sur le quotidien de l'artiste. Puis James diversifie ses graphismes pour aborder d'autres angles. On trouve du western réaliste avec The Lone Writer qui parodie façon Far West le travail du scénariste. Façon cartoon, on découvre les trucs et astuce de la profession, avec notamment une démonstration argumentée du cycle de la création. Enfin, hommage à Schultz et aux Peanuts, les strips de Lil'Will, graine de scénariste, reviennent sur l'enfance d'un auteur en devenir.

 

© James - Delcourt

 

                James se moque gentiment de ses congénères et de lui-même. On ne parle le mieux que de ce que l'on fait soi-même. On peut alors se demander qu'est-ce qui relève du réel ou de l'imaginaire. Pas si évident que ça de faire le tri. Faire de l'héroïne une sublime fille sexy, c'est évidemment toujours dans l'intérêt du scénario. Les autobiographies ne dérivent jamais ô grand jamais vers les autofictions. On ne met jamais une croix gammée en couverture d'un album pour en augmenter les ventes. Non, non !

 

© James - Delcourt

 

                Pendant des années, les scénaristes de BD étaient déconsidérés, voire même ignorés, effacés. Les temps ont heureusement changé. Y'a qu'à voir, aujourd'hui, James leur consacre même un livre. On verra bien s'ils ont de l'humour sur eux-mêmes !

 

Laurent Lafourcade

 


One shot : William, 31 ans, scénariste

Genre : Humour

Scénario, Dessins & Couleurs : James 

Éditeur : Delcourt

Collection : Pataquès

ISBN : 9782413047087

Nombre de pages : 72

Prix : 15,95 €

 


 



Publié le 18/05/2023.


Source : Boulevard BD


Histoires de vaisseaux échoués.  Naufrageurs / Terre 3 – La fin des temps

 

"-Vous avez vu, Capitaine !

-Oui, ça semble bien être Weymouth ! Bâbord toute ! 12 degrés !! Mon vieux Jon, je crois que nos prières ont été entendues ! Dans moins d'une heure, nous serons à quai devant une bonne Stout !"

 

 

 

 

 


                1704, Greenway, Angleterre. Le Capitaine de ce bateau qui tente d'accoster en pleine tempête est bien plus optimiste qu'il ne devrait l'être. Les lumières que lui et son équipage aperçoivent le long des côtes ne sont pas celles du port de Weymouth, mais celles mises en place par une bande de naufrageurs afin que les navires s'échouent sur leurs côtes pour les piller. C'est même tout un village de naufrageurs qui est ainsi organisé pour duper les malheureux navigateurs. Mais le Trois-mâts goélette qui s'échoue ce soir-là est le Meredith, un bateau sur lequel nombreux étaient des leurs qui y avaient pris un jour un engagement. Trop tard. Le mal est fait. Une fois pillé, il va falloir faire disparaître toute trace de l'accident volontaire, matériels et victimes. Facile à dire. Facile à faire ? Trouvant la volatilisation du bateau étrange, Lord Hairfax a mis les soldats sur l'enquête. Qui seront les plus malins ?

 

© Gnoni, Rodolphe - Daniel Maghen

 

                Faisons à présent un bon de plusieurs années pour nous rendre dans le futur. La fin des temps clôt la saga Terre. Maître Pip a lu le journal de Mandor, le robot humanoïde sorti de la coque de Jupiter, le vaisseau dans lequel il est arrivé. Pip est à présent vieux. Mandor n'est plus là pour raconter lui-même son histoire. Pip reprend le récit au moment où Mandor retrouve Yss, son ancienne compagne, sans vraiment comprendre le pourquoi du comment de la faille temporelle de vingt ans qui les a séparés. Elle a depuis épousé Jean d'Orgueil, le Grand Maître de la communauté. Mandor reste méfiant et le voici invité-prisonnier. Il va faire la connaissance de Gabriel, dit Gaby, un voyageur, un curieux, un observateur, un ange peut-être, avec qui il va entreprendre de tenter de s'évader.

 

© Dubois, Rodolphe - Daniel Maghen

 

                Valeur sûre du scénario depuis près de quarante-cinq ans, Rodolphe est de retour pour deux histoires aux antipodes mais ayant ceci en commun qu'il s'agit d'histoires de vaisseaux. Naufrageurs est un one shot sous haute tension. Rodolphe transforme un banal récit de naufrageurs en véritable thriller. Toute une communauté doit s'entendre et s'accorder pour dissimuler un crime, ou plutôt des crimes, dont ils sont complices. C'est une revisite puissance 10 du Crime de l'Orient-Express d'Agatha Christie. Comprendrons ceux qui l'ont lu. Ne spoilons pas les autres, mais dans les deux cas il est question de complicités vitales. Naufrageurs ferait un film à grand spectacle. Ce grand spectacle est graphique. Laurent Gnoni est au dessin. Les scènes maritimes sont grandioses. Ses personnages sont bien plus agréables à regarder que ceux d'un Bourgeon.

 

© Gnoni, Rodolphe - Daniel Maghen

 

                Si Naufrageurs se rangerait sur l'étagère des Passagers du vent, bien qu'il ne soit pas ici question de voyage, la saga Terre se place à côté du Cycle de Cyan du même auteur. Terre se conclue dans une réflexion métaphysique sur le temps et sur l'existence et le pouvoir des anges. En six volumes, deux cycles de trois, Rodolphe et Christophe Dubois auront posé leur pierre dans le paysage de la SF

 

© Dubois, Rodolphe - Daniel Maghen

 

                Double dose de Rodolphe chez Daniel Maghen, avec les deux dessinateurs réalistes solides. De l'aventure historique ou de l'aventure futuriste, et toujours ce même don pour faire voyager, frissonner et rêver.

 

Laurent Lafourcade

 

 


Série : Terre

Tome : 3 – La fin des temps

Genre : Science-Fiction

Scénario : Rodolphe

Dessins & Couleurs : Christophe Dubois

Éditeur : Daniel Maghen

Nombre de pages : 72

Prix : 16,50 €

ISBN : 9782356741493


One shot : Naufrageurs

Genre : Aventure

Scénario : Rodolphe

Dessins & Couleurs : Laurent Gnoni

Éditeur : Daniel Maghen

Nombre de pages : 72

Prix : 16,50 €

ISBN : 9782356741509

 



Publié le 18/05/2023.


Source : Boulevard BD


Spirou 4440 – 17 mai 2023

 

 

Un rendez-vous (presque) parfait pour Cédric

 

 

 

 

 

 

 

 

            Cédric qui fait la couverture de Spirou, c'est comme une madeleine de Proust que l'on déguste. Désormais seul aux commandes, Laudec poursuit avec humour et tendresse la série, l'une des dernières séries historiques du journal. Cédric est toujours dans l'air du temps et avance avec son temps. Cette fois-ci, c'est une histoire de drone qui va provoquer un quiproquo bien comme il faut.

 

            Pendant ce temps, les abonnés vont faire une partie du jeu de société à construire So clover !

 

Spirou, ami, partout, toujours.

 

 

© Dupuis

 

 

 

Histoires à suivre :

 

Cœurs de ferraille (Les) : L’inspiration

Munuera / BeKa / Sedyas

Schtroumpfs (Les) : Qui est ce Schtroumpf ?

Tebo

Soda : Le pasteur sanglant

Gazzotti / Bocquet / Usagi

Sœurs Grémillet (Les) : Le chamois et la comète

Barbucci / Di Gregorio

 

 

Gags (strips, 1/2, 1 et 2 planches) :

 

Antre case (L') (La pause-cartoon)

Waltch / Derache

Dad

Nob

Des gens et inversement (La pause-cartoon)

Berth

Edito (L’)

Erre / Fabcaro / Greff

Elliot au collège

Grosjean / Riccobono

Pernille

Trichet / Dav / Esteban

Psychotine

Zimra / Pujol

Mélusine à la rescousse

Drouin

Willy Woob

Moog / Bernstein

Fifiches du professeur (Les) (La pause-cartoon)

Lécroart

Game over

Midam / Adam / Benz / Angèle

Léon & Lena

Cerq / Clémence / Mistablatte

Nelson

Bertschy

Spoirou & Fantasperge (Marges)

Sti

Strip dont vous êtes la star (Le)

Libon / Salma

Tash & Trash (La pause-cartoon)

Dino

 

 

Rubriques :

 

Coin des lecteurs (Le) : Les BD de ma vie

Mazel

En direct du futur : L'expo continue !

 

Interview

Laudec

Jeux : C'est la récré !

Priou

Spirou et moi

Gaignard

 

 

Supplément abonnés :

 

Jeu So Clover !

 

 

 

 

En kiosques et librairies le 17 mai 2023

3,20 €

 

 

 

Laurent Lafourcade

 

 



Publié le 16/05/2023.


Source : Boulevard BD


Entrez dans le game !  Totem 1 – Premier niveau

 

"-Abel, tu as reçu un colis. Je l'ai mis à côté du portemanteau.

-?!

-Hé ! Ton dîner !

-Plus faim !... Totem ? C'est quoi, ce truc ? Wah, j'y crois pas ! "Vous avez été sélectionné par le professeur Teuma pour tester son jeu Totem" ?"

 

 

 

 

 

 


                En trois points du monde, trois adolescents adeptes de jeux vidéos reçoivent une boîte avec le kit nécessaire pour tester Totem, un nouveau jeu en réalité virtuelle. Abel est en France, Yorick aux Canada et Elif en Turquie. Ils ont entre neuf et seize ans et sont des gameurs experts. Leurs avatars vont se retrouver dans le jeu, incarnés en animaux : un castor, un porc-épic et une sorte de blaireau. Pendant ce temps, dans le monde réel, un virus informatique aurait muté pour se rendre transmissible à l'homme. Il toucherait principalement les adolescents et les jeunes adultes, les plongeant dans une période de mutisme entrecoupée de troubles obsessionnels, puis des accès de colère et de violence extrême avant d'évoluer en état végétatif. Très rapidement, les trois ados testeurs vont se rendre compte que les deux mondes, le réel et le virtuel, sont étroitement et étrangement liés.

 

© Toussaint, Christ – Milan/Bande d'ados

 

                Pour sa nouvelle série, Kid Toussaint s'attaque au monde de la réalité virtuelle. Loin du très futuriste et efficace A-Lan de Thomas Labourot et les BeKa chez Dupuis, on reste sur Terre dans Totem. Là où la malice Toussaint fait effet, c'est quand le scénariste brouille les pistes entre réalité et virtualité. Oh ! Une jolie histoire toute mignonne avec des ados et des animaux kawaïs ! Pas vraiment. Chacun des membres du trio a manifestement été choisi pour ses compétences en informatique, en adresse, en logique, en sport. Ils vont devoir dompter et analyser le jeu pour le comprendre. On ne sait qui tire les ficelles mais ce premier volume est dense. Kid Toussaint ne perd pas de temps. Les personnages sont rapidement présentés et on est plongé comme eux, avec eux, au cœur du mystère.

 

© Toussaint, Christ – Milan/Bande d'ados

 

                James Christ est un dessinateur tous publics mêlant classicisme franco-belge à quelques codes mangas. Il a le potentiel d'un Kenny Ruiz. Christ associe graphiquement les jeunes héros avec leurs animaux-avatars, en leur donnant des expressions faciales humanisées. On le souligne dès la couverture. Les couleurs d'Elsa Chanal sont relativement ternes, comme enveloppantes, comme si on avait nous aussi le regard dans le casque de réalité virtuelle. Seules les scènes en forêt sont plus lumineuses avant que le mystère ne gagne aussi ce monde parallèle.

 

© Toussaint, Christ – Milan/Bande d'ados

 

                A l'instar de Green Class, Les omniscients, A-Lan dont on a parlé, ou encore Magic Seven du même Kid Toussaint, Totem est d'une efficacité redoutable qui montre que la série feuilleton a encore de beaux jours devant elle. Addictif dès le tome 1, que demander de plus ?

 

Laurent Lafourcade

 


Série : Totem

Tome : 1 – Premier niveau 

Genre : Aventure fantastique

Scénario : Kid Toussaint

Dessins : James Christ

Couleurs : Elsa Chanal 

Éditeur : Milan

Collection : Bande d'ados

ISBN : 9782408036812

Nombre de pages : 48

Prix : 11,50 €

 


 



Publié le 16/05/2023.


Source : Boulevard BD


Les Reines de sang – Rani Lakshmi Bai – T.1 – La séditieuse

 

 

Il n’est plus utile de présenter la collection « Les Reines de sang ». Désormais devenus des classiques, Delcourt aurait bien tort de ne pas poursuivre sa plongée dans l’annuaire de ces femmes de pouvoirs qui ont su, à leur époque, s’imposer et marquer l’Histoire de leur pays, peuple et mentalité.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cette fois-ci, c’est en Inde que nous sommes propulsés. Vers le milieu du XIXe siècle, dans le petit état de Jhansi, Lakshmi se voit contrainte de quitter son palais avec son fils. Mais qui est-elle et pourquoi ce départ nocturne, sans honneur ni gloire ?

Pour cela, retour en arrière d’une dizaine d’années, en 1840 plus exactement. Nous rencontrons l’impétueuse Manikarnika à Bithoor, au palais du Peshwâ Baji Rao II.

Fille du brahmane Moropante, l’un des conseillers du roi, elle est impulsive, exubérante, adore manier les armes, chevaucher dans la jungle avec ses amis, Nana, le fils du Peshwâ Baji Rao et Ganesh. N’ayant pas sa langue dans sa poche, son franc-parler est parfois gênant pour ses proches … surtout quand il s’adresse aux occupants anglais pour dénoncer leurs abus et exactions !

 

 

 

 

© Delalande – Mogavino – Gomez – Delcourt

 

 

 

 

Il faut avouer que ces derniers n’ont que peu, pour ne pas dire, aucun respect pour les Indiens, leur culture, leurs rites, leurs traditions, … Parmi les plus acharnés, le Lieutenant-Colonel Ruders et le Lieutenant Stevenson. Pour eux « annexer toutes les provinces est un devoir moral » !

Pourtant, tous ne sont pas comme eux ! Le nouveau résident de Jhansi, le Major Ellis, arrivé depuis peu en Inde et tout droit venu de Calcutta, semble plus ouvert et tolérant. Pour lui, c’est en comprenant les indigènes que l’occupant réussira à se faire comprendre lui-même … et donc à se faire accepter.

 

 

 

 

© Delalande – Mogavino – Gomez – Delcourt

 

 

 

Néanmoins ses 2 premières rencontres avec Manikarnika sont plutôt « explosives ».

Son mariage avec le Raja de Jhansi lui donnera-t-il le pouvoir nécessaire de se faire entendre ?

 

 

 

 

© Delalande – Mogavino – Gomez – Delcourt

 

 

 

 

Arnaud Delalande et Simona Mogavino plantent magnifiquement, dans ce premier volet, le décor, les personnages et le contexte historique de cette nouvelle saga. Il faut dire que ce trio, avec Carlos Gomez au dessin, est un habitué de la collection. Après les 6 tomes « Aliénor, la Légende noire » et les 3 de « Catherine de Médicis, la reine maudite », il maîtrise toutes les arcanes et astuces narratives des « Reines de sang ».

 

Dès lors, quoi de plus logique et naturel pour eux de s’intéresser à une reine éprise de liberté, intelligente, avisée, révoltée tout autant contre certaines traditions de son Inde natale que contre des lois imposées par le colonisateur anglais, telle le lapse* !

 

 

 

© Delalande – Mogavino – Gomez – Delcourt

 

 

 

 

Une documentation fouillée est à la base de ce récit mêlant adroitement événements historiques, sens critique, une certaine objectivité par rapport au point de vue choisi, séquences fictionnelles et romancées. Abordant le choc des cultures et des mentalités, Delalande et Mogavino nous dresse un tableau sans concession de la colonisation anglaise dans la péninsule indienne prise dans sa spécificité complexe. Une structure sociale de castes, des rites religieux et funéraires, tel le sati, un système matrimonial, la place de la femme, … mais également les tensions et rivalités entre les princes indiens les empêchant de s’unifier durablement face à la menace britannique.

 

 

 

 

© Delalande – Mogavino – Gomez – Delcourt

 

 

 

De son côté, Carlos Gomez a le don de mettre en scène cette narration fluide et nerveuse. Ses cadrages larges à certaines cases, resserrés à d’autres, un découpage des planches superposant cases sur panoramas offrent un visuel vivant et dynamique. Nous suivons les protagonistes comme une mouche … blanche ou noire, voletant autour d’eux sans jamais les gêner.

Son dessin réaliste, son souci du détail, des couleurs faisant ressortir la luxuriance des palais, demeures et cérémonies indiennes, le mystère de ses jungles font merveilles au fur et à mesure des pages … à l’image des couleurs et senteurs légendaires de l’Inde.

 

 

 

© Delalande – Mogavino – Gomez – Delcourt

 

 

 

 

Voici donc le premier des trois volets de l’épopée de la Rani Lakshmi Bai, roturière devenue souveraine avant d’être écartée de son Royaume … dans des conditions non encore précisées … mais pressenties !

Car … « Oh non, père ! Non, crois-moi, ce n’est pas la fin … ce n’est que le début ! »

 

 

 * le lapse : loi autorisant les Anglais et la Compagnie des Indes de prendre possession d’un état et de tous les biens d’un Maharadjah si celui-ci décédait sans descendance mâle.

 

 

 

Thiery Ligot

 

 

 

Titre : La séditieuse

 

Série : Rani Lakshmi Bai

 

Collection : Les Reines de sang

 

Tome : 1

 

Éditeur : Delcourt

 

Scénario : Arnaud Delalande & Simona Mogavino

 

Dessin : Carlos Gomez

 

Nombre de pages : 62

 

Prix : 15,95 €

 

ISBN : 9782413044482

 



Publié le 16/05/2023.


Source : Bd-best


Martine en Bretagne

 

 

Alors que Martine avait prévu de partir en vacances avec sa meilleure amie, Clara, cette dernière se casse la jambe avant leur départ.

 

 

 

 

 

 

 

Afin de garder le contact avec son amie, Martine décide d’écrire chaque jour une carte postale illustrant une vue des endroits visités journalièrement lors de ses vacances.

 

 

 

 

 

© Marlier – Delahaye - Casterman 

 

 

C’est de cette manière que les enfants vont découvrir les plus beaux coins bretons :  le Mont St Michel (une partie de la baie se trouve en Bretagne)  mais également les villes de Rennes, Cancale, Saint-Malo, la côte de Granit rose, la forêt de Brocéliande, Belle-Île-en-Mer...

 

 

 

 

© Marlier – Delahaye - Casterman 

 

 

 

Comme l’éditeur l’avait déjà proposé précédemment, le concept utilisé pour « Martine au château de Versailles » et « Martine au Louvre » est ici répliqué pour promotionner auprès des enfants et de leurs parents une des belles régions de France : la Bretagne.

 

 

 

 

 

© Marlier – Delahaye - Casterman 

 

 

 

 

On garde les dessins créés précédemment par Marcel Marlier en y ajoutant en arrière-plan les différents paysages visités pour chacune des cartes postale sans oublier la participation de Gilbert Delahaye, le complice historique du dessinateur, pour les textes.

 

 

 

 

 

 

© Marlier – Delahaye - Casterman 

 

 

 

En résumé, un livre agréable à feuilleter destiné aussi bien aux petits mais également aux parents.

 

 

 

 

 

 

NB : bonus en fin de livre : deux recettes proposées pour apprendre à faire des crêpes et du caramel au beurre salé.

 

 

Alain Haubruge

 

 

 

Titre : Martine en Bretagne

 

Collection : Martine, les éditions spéciales

 

Thème : Voyage – vacances

 

Édition : Casterman

 

Scenario : Gilbert Delahaye

 

Dessin : Marcel Marlier

 

Nombre de pages : 32

 

Prix : 7,50 €

 

ISBN : 9782203089846                 

 

 

 



Publié le 15/05/2023.


Source : Bd-best


Mortesève

 

 

 

Après « Stigma », voilà que Quentin Rigaud nous revient cette fois avec sa 1ère série, « Mortesève ». Toujours dans un univers singulier et original où la Nature joue le rôle principal.

 

 

 

 

 

 

 

 

Une caravane traversant une forêt dense afin de rejoindre la foire commerciale de Panarr. En chemin, Avine sent la graine qu’elle s’apprête à croquer dans sa bouche germer. Ce serait la preuve que la famille approche du Hang.

 

Animal gigantesque doté de pouvoirs extraordinaires, dont celui de fertiliser tout ce qui se trouve dans un rayon de 10 km autour de lui, il se déplace excessivement lentement, et ne revient que tous les 10 ans, un cycle ! Il est également toujours accompagné de gardiens. Leur mission est notamment de le colorer en vert afin de le rendre visible.

En effet, comme les 8 autres « instruments » peuplant cette planète, il est invisible à son état d’origine !

Parmi eux, Orgue ! Il est tout le contraire de Hang car sur son passage, toute vie s’éteint !

 

 

 

 

© Rigaud – Casterman

 

 

 

 

Deux cycles plus tard, Avine et sa famille se sont finalement installés à Panarr pour y ouvrir une boutique de verrerie. Ses parents se sont séparés. Elle travaille avec son père au magasin. Kahl, son frère, lui est parti depuis 10 ans afin de devenir Gardien de Hang. La formation est longue et tous ne sont pas pris.

Mais demain, c’est la fête. Hang doit être de retour. Et Kahl sera avec lui … certainement ! Elle reçoit alors une commande de dernière minute. Un cadeau pour son frère justement. Couler une petite fiole qui contiendra une étrange sève jaune trouvée dans la forêt ! Qu’est-elle ? D’où vient-elle ? Questions sans réponse …

 

 

 

 

© Rigaud – Casterman

 

 

 

 

Malheureusement, le lendemain, ni de Hang, ni de Kahl ! Pourquoi ? Simple retard ? Des raisons de s’inquiéter ? Probablement et la situation s’aggrave encore lorsqu’en se réveillant, Avine pense avoir des hallucinations. Et subitement, elle se retrouve seule … entourée de cadavres. Sa famille, ses voisins, ses amis, … meurent instantanément autour d’elle sans motif apparent si ce n’est le survol probable de Orgue !

Pourtant, elle ne meurt pas. Nouvelle énigme inexpliquée.

Aucune explication ne se présente à elle … Elle est dès lors obligée de partir à la recherche de Hang et de Kahl. Une quête qui devrait la mener à bien des questions sur son monde … et des réponses dans les tomes suivants.

 

 

 

 

© Rigaud – Casterman

 

 

 

 

Un nouvel univers aussi éloigné du nôtre que l’était celui de « Stigma » … bien que diamétralement à l’opposé de celui-ci ! Des « instruments » comme régulateurs de ce monde rural où l’écoute de la Nature est encore la clé de la vie.

Ce nouveau récit à la fois initiatique et écologique continue à refléter les mêmes thèmes, préoccupations de l’auteur.

 

 

 

 

 

© Rigaud – Casterman

 

 

 

Quentin Rigaud nous entraîne ainsi dans une réflexion humaniste sur la vie, la mort et l’après-mort. Après « Stigma », le voici nous reproposant un univers différent, autre, régit par des lois propres. A mi-chemin d’un récit fantastique ou merveilleux, il y fait naître créatures extraordinaires, végétation luxuriante, êtres vrais en quête de vie, de vérité et de réponses.

Un premier tome allant crescendo, posant calmement son décor, son environnement pour s’achever avec quelques rebondissements annonciateurs de multiples possibilités de développement.

 

 

 

 

 

© Rigaud – Casterman

 

 

 

Côté graphisme, Quentin poursuit dans le style de « Stygma » auquel on finit par s’habituer aisément au fur et à mesure des pages, dont certaines pleines, voire doubles nous rassurent sur la maîtrise de son stylet. Détails, paysages, personnages, expressions, … sont parfaitement mis en valeur par une mise en couleur vivifiante et lumineuse, renforçant l’ambiance de la narration.

 

 

 

 

© Rigaud – Casterman

 

 

 

 

Bref, un premier tome engageant, s’achevant sur une dernière page muette mais pleine d’interrogations.

 

 

 

Thierry Ligot

 

 

 

Titre : Hang & Orgue

 

Série : Mortesève

 

Tome : 1

 

Éditeur : Casterman

 

Scénario : Quentin Rigaud

 

Dessin : Quentin Rigaud

 

Nombre de pages : 160

 

Prix : 22,00 €

 

ISBN : 9782203248045

 

 



Publié le 15/05/2023.


Source : Bd-best


Vie de famille au château.  Les folles aventures de Gibus 1 – Mouton et dragon

 

"-Nom d'une arbalète, les anglois attaquent !

-Rendors-toi, Drogon, c'est ton fils qui joue de la guitare.

-Gibus, tu m'apprendras à casser des carreaux en faisant de la musique ?

-J'en ai marre ! J'sais rien faire de bien !

-Sois un peu patient, mon Gibounet, ça va venir…"

 

 

 

 

 


                Nous sommes au Moyen-Âge, du côté de Chinon et Loudun. Les Plantagenêts combattent l'envahisseur venu d'outre-Manche. Gibus, le fils du Seigneur de Puygras, habite au château avec son père Drogon et sa mère Francine. Il y a aussi sa petite sœur Giboulette et Sicorde, le mouton domestique. Dans le petit monde de Gibus, il y a aussi ses amis Malbroute et Tranchelard, ainsi que les filles Brunissende, Farah et Follavoine, sans oublier Prédestine la sorcière.

 

© Lhote, Frecon – Bayard / BD Kids

 

                Tout au long de l'album, Gibus vivra la vie d'un adolescent de l'époque, ou du moins ce que l'on imagine, avec beaucoup d'humour en plus. Il cachera ses jouets pour que sa sœur Giboulette de retour à la maison ne les lui détruise. Il empêchera son père de manger Sicorde en période de famine. Il jouera avec le feu en s'associant plusieurs fois avec Prédestine, qui n'a rien à envier à la sorcière de Merlin l'enchanteur. Il aidera Brunissende à échapper à un mariage princier dont elle ne veut pas. Il fêtera Noël à la montagne. Il sortira sa grand-mère Mémé Pâquerette de la maison de retraite. Il adoptera un dragon. Tout ça ne sont que quelques exemples parmi bien d'autres aventures. On apprendra même les origines de la fève dans la galette des rois et celle des Restos du Cœur. Gibus est de ces ados sympas, pas trop accros au travail scolaire, toujours prêts à aider les copains, avec un sens et une conviction écologique et ne supportant pas l'injustice.

 

© Lhote, Frecon – Bayard / BD Kids

 

                Vingt histoires composent ce premier volume d'histoires de Gibus. Premier ? Non. C'est à une troisième naissance de Gibus à laquelle nous assistons ici. Le personnage créé par le scénariste Olivier Lhote est né une première sous le crayon du regretté Philippe Diemunsch, décédé en 2017, mais il n'avait pas connu d'album. Sylvain Frécon en a repris le dessin et deux recueils de cinq histoires sont parus en 2020 et 2021. La pandémie les ayant emportés avec elle, les éditions BD Kids relancent la série avec un épais opus reprenant quelques histoires des livres précédents mais composé en majeure partie d'inédits en album. Espérons que cette fois-ci sera la bonne.

 

© Lhote, Frecon – Bayard / BD Kids

 

                Drôles, pétillantes et contre toute attente dans l'air du temps, les folles aventures de Gibus sont de nos jours ce qui se fait de mieux au Moyen-Âge avec Le Royaume de Benoit Féroumont.

 

Laurent Lafourcade
Série : Les folles aventures de Gibus

Tome : 1 – Mouton et dragon

Genre : Humour moyenâgeux

Scénario : Olivier Lhote

Dessins & Couleurs : Sylvain Frécon

Éditeur : BD Kids

ISBN : 9791036333071

Nombre de pages : 208

Prix : 11,50 €

 



Publié le 15/05/2023.


Source : Boulevard BD


Kosmograd ... Bonaventure ... Casterman

 

 

 

Dans un futur indéterminé, le monde s’est écroulé. La Terre est dévastée par les aléas climatiques et une nouvelle tempête, Matanuska, plus violente que toutes les précédentes, approche. Cette fois, elle détruira Kosmograd, dernier refuge d’une humanité soumise désormais à la dictature de la transnationale Kosmo, sorte de Big Brother omniprésent, ne tolérant ni contestation, ni remise en question. Son ascenseur orbital pourrait sauver tout le monde … Priorité absolue de l’Administratiya, il devrait emporter l’humanité restante dans l’espace. Une colonie constituée de modules d’habitation, d’une biosphère, le dernier espoir de l’Homme !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais la population est mécontente. Elle n’y croit pas réellement. La révolte gronde et les manifestations deviennent incontrôlables. La violence des uns répond à la répression des autres. Trois amies, Zoya, Paouk et Evane dit Ev’ se retrouvent mêlées activement à la révolte et entrent involontairement en possession de données cryptées ultra sensibles pour Kosmo ! Dès lors, embarquées dans une chasse à l’homme impitoyable, elles ne peuvent que fuir pour tenter d’avertir la population de ce qui s’assimilerait au plus gros mensonge de l’Histoire !

 

 

 

 

 

 

© Bonaventure – Casterman

 

 

 

Entre la Sécurité corporatiste, la Korpo, et le groupe terroriste Bubna, rien n’est simple dans cette course contre la montre … Il s’agit de faire les bons choix … et de courir vite !

Bien que né dans la marmite même du 9e Art avec un père scénariste de génie prolifique et plus que reconnu de tous, une maman libraire, le jeune Baptiste Corteggiani hésite à suivre sa destinée et passe une licence en … chinois !

Mais le virus est dans le sang et il suit une formation à l’Atelier Comics Factory ! Il fait ses premières armes comme coloriste pour Pif Gadget, BD Glop. Une bonne vingtaine de collaborations d’albums BD, des publicités, … suivront avant d’oser franchier LE pas !

 

 

 

 

© Bonaventure – Casterman

 

 

 

 

En 2018, Baptiste Corteggiani se lance enfin dans l’aventure solo de la BD. Deux premiers albums fantasy chez Sarbacane (Mei 1 & 2) et voilà Bonaventure avec un thriller SF, « Kosmograd » ! Ou plutôt d’anticipation tellement les sujets abordés pourraient nous sembler proches à certains moments.

 

Régime totalitaire sous l’autorité exclusive d’une société privée, mensonge d’état au plus haut niveau au profit de quelques privilégiés, grains de sable dans l’engrenage et la machine qui s’emballe au point de s’enrayer complètement …

 

 

 

 

 

© Bonaventure – Casterman

 

 

 

Si la trame semble « classique », le traitement lui est prenant, accessible à tous, y compris aux lecteurs plus jeunes. L’histoire est traitée comme une « belle » aventure avec un trait dynamique, jeune bien que moins « rond » que dans « Mei ». Ce dessin plus rigide, sec, doublé de ses teintes pastels, mats renforcent l’atmosphère « cataclysme – fin du monde » parfois oppressante du récit.

 

Les thèmes abordés le sont intelligemment et de façon compréhensible pour un large public. Le tout sur fond de crise climatique, ce qui renouvelle l’idée et son exploitation !

 

 

 

 

© Bonaventure – Casterman

 

 

 

 

Les héroïnes sont speedées, dotées de caractères propres et bien trempés. Indispensable vu le rythme de la narration qui laissent peu de moments morts. La recherche des décors est passée par un moule « plausible » permettant aux lecteurs de pouvoir l’envisager dans un futur réaliste. Néanmoins, l’inspiration n’est pas forcément éloignée d’atmosphère à la Blade Runner !

Par conséquent, les 120 pages se lisent d’une traite … pour aboutir à une fin ouverte.

Pouvons-nous espérer une suite ? Ou le lecteur sera-t-il le seul à se l’imaginer ?

 

 

 

 

© Bonaventure – Casterman

 

 

 

 

Bonaventure nous en a d’ailleurs dit un mot lors de notre capsule de « Derrière la palette … » tournée lors de la Foire du Livre de Bruxelles en mars dernier.

L’occasion d’en savoir plus sur son parcours et son dernier-né.

 

 

 

 

 

 

 

Excellente lecture et vision …

 

 

 

Thierry Ligot

 

 

 

Titre : Kosmograd

 

Genre : Bd Science-fiction

 

Éditeur : Casterman

 

Scénario : Bonaventure

 

Dessin : Bonaventure

 

Nombre de pages : 118

 

Prix : 18,00 €

 

ISBN : 9782203255890

 



Publié le 15/05/2023.


Source : Bd-best


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