En images et en bulles
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Robodafé.   Les cœurs de ferraille 2 – L’inspiration

 

"-A mon avis, il ne fallait pas tuer la femme.

-J’ai hésité… Mais j’étais lancé, et dans le feu de l’action, je me suis senti inspiré ! L’inspiration… Tu vois ce que je veux dire ? "

 

 

 

 

 


                Alors qu’elle s’était cachée dans la maison pour faire une surprise à son papa, la petite Eva assiste au meurtre de ses parents par deux robots-limiers. Commence pour elle une existence en solitaire, ou presque, accompagnée de son chien Jesper, vivant de chapardages et squattant de riches villas pendant l’absence de leurs propriétaires. Elle va se trouver face à un robot suprémaciste, Halpha, qui est persuadé que les robots peuvent remplacer les humains. Pour cela, il lui faut détruire des livres. L’autodafé est lancé. Arrivera-t-il à son terme ?

 

© Munuera, Sedyas, BeKa - Dupuis

 

                La série d'anthologie scénarisée par les BeKa est l'une des meilleures nouveautés de ces dernières années. Mettre des âmes, qu'elles soient noires ou colorées, dans des humanoïdes, jusqu'à présent, seul Kid Toussaint y était arrivé avec Love, love, love. Une série d’anthologie est une série dont chaque épisode est indépendant et dont les personnages changent d’une histoire à l’autre. L’anthologie a un succès certain en télévision avec des séries comme The Twilight zone (La quatrième dimension), Black Mirror ou les saisons d’American Horror Story. En bande dessinée, le procédé est beaucoup moins courant. Dans un style jeunesse, Raoul Cauvin et David De Thuin avaient essayé de le faire avec la série Coup de foudre, mais le principe n’a jamais été exploité en raison de l’attachement aux personnages du tome 1, qu’on a donc retrouvé dans le tome 2. La promesse ne fut donc pas tenue. Pour les cœurs de ferraille, on n’en est qu’au deuxième épisode mais le principe est pour l’instant bel et bien adopté. Seuls le décor et l’époque relient les histoires.

 

© Munuera, Sedyas, BeKa - Dupuis

 

                « L’inspiration » est un thriller sans concession, mais c’est avant tout une ode à la lecture. Eva est une lectrice avec un L majuscule, peut-être parce que Munuera et les BeKa sont eux-mêmes de grands lecteurs. Bertrand, le « Be » de BeKa, avoue même lire toujours trois livres en même temps : un livre-plaisir, un livre documentaire et un livre plus prise de tête, de psycho, de philo ou de sciences. Munuera a montré son goût pour la littérature en adaptant Bartleby, le scribe d’Hermann Melville et Un chant de Noël de Charles Dickens.

 

© Munuera, Sedyas, BeKa - Dupuis

 

                Qui des humains ou des robots ont le plus de cœur ? Ce n’est pas la question à se poser dans ce tome 2. Un robot peut-il être aussi violent et froid que certains humains ? Là est la problématique, ici est la réponse. Les cœurs de ferraille battent fort dans des récits aussi haletants qu’émouvants.

 

Laurent Lafourcade

 


Série : Les cœurs de ferraille

Tome : 2 – L’inspiration

Genre : Aventure

Scénario : BeKa

Dessins : José-Luis Munuera

Couleurs : Sedyas

Éditeur : Dupuis

ISBN : 97910347

Nombre de pages : 64

Prix : 12,95 €

 


 



Publié le 09/07/2023.


Source : Boulevard BD


New-York Eighties.   Soda - Le pasteur sanglant

 

"-Vous arrivez trop tard pour les derniers sacrements, pasteur.

-Il est nouveau, lui !

-Alors, qu’est-ce qu’on a ?

-Femme blanche, la soixantaine, probablement prostituée. Elle semble avoir été étranglée. C’est l’épicier qui l’a trouvée en sortant les poubelles."

 

 

 

 

 


                New-York, années 80. Comme tous les matins, Soda quitte son appartement et sa mère en habit de pasteur pour se rendre sur son lieu de travail. Pour ne pas l’inquiéter, il ne lui a jamais dit qu’il était flic. Comme tous les matins, il se change dans l’ascenseur qui le conduit au rez-de-chaussée. La Caporal Linda Tchaïkowsky l’attend dans leur véhicule de fonction. Aujourd’hui, le dispatcher les envoie vers une impasse pisseuse avant le premier doughnut. La journée va être longue. Pour la troisième fois en un mois, une femme est retrouvée morte étranglée, avec une page de calendrier agrafée sur la tempe. Mais celle-ci n’est pas encore décédée. Elle se réveille en sursaut et reconnaît en Soda son agresseur. Le flic aurait-il franchi la frontière du crime ?

 

© Gazzotti, Bocquet, Usagi - Dupuis

 

                Neuf ans que Soda avait disparu des radars. Depuis 2014 et Résurrection, dessiné par Dan sur un scénario de Tome, on attend la suite de ce diptyque post-11 septembre. Mais ce n’est pas cette histoire tant attendue qu’on lit aujourd’hui. Entretemps, Tome est décédé en laissant l’histoire inachevée. Suite à blocage des ayants droits, Dan n’a pas pu poursuivre dans la foulée. La situation est débloquée. Il lui reste une dizaine de planches à terminer pour ce qui sera le tome 14. Parallèlement, Gazzotti reprend le personnage qu’il avait abandonné en 2005. Rappelons que le premier dessinateur fut Luc Warnant. Le dessinateur de Seuls replace le récit à l’époque de ses origines, à savoir les années 80. Les pistes ne sont ainsi pas brouillées avec la version de Dan.

 

© Gazzotti, Bocquet, Usagi - Dupuis

 

                Quel plaisir de retrouver ce classique du polar noir à la sauce franco-belge. Tchaîkowski, la coéquipière dont tout le monde rêverait, Pronzoni, le supérieur au visage anguleux, Bab’s et sa gourmandise légendaire, Mary, la maman naïve et son chat Goliath, ils sont tous là. Gazzotti les retrouve comme s’il les avait quittés hier. On sait que sa collaboration avec Tome n’a pas été un long fleuve tranquille. Et pour ce retour aux sources, le scénario a été confié à Olivier Bocquet, scénariste de l’excellente série Frnck, entre autres, et du récent Plus dangereux métier du monde. La fusion entre le dessinateur et son scénariste est parfaite. On ressent le plaisir qu’ils ont eu à travailler ensemble. Si l’un dessine son co-auteur en tant que dessinateur, pour un portrait-robot, l’autre demande à son collaborateur de représenter quatorze flics dans un ascenseur. Bocquet concocte un thriller psychologique dans lequel il pousse Soda dans ses retranchements. Evidemment, on se doute que le pasteur-flic n’est pas l’auteur des crimes dont on l’accuse. Mais Soda est tourmenté. Ce n’est pas le psychologue de la brigade qui dira le contraire. Le patient ne se rappelle même plus qu’il le voit tous les quinze jours. Et puis, il s’énerve même devant sa mère. Très vite, le traqueur va devenir traqué. Il va lui falloir prouver son innocence.

 

© Gazzotti, Bocquet, Usagi - Dupuis

 

                Espérons que ce retour de Soda ne soit pas éphémère. La bande dessinée a besoin de séries comme celle-ci. Parce qu’il y a aussi des héros éternels qui ne sont pas si anciens que ça.

 

Laurent Lafourcade

 


Série : Soda

Tome : Le pasteur sanglant

Genre : Thriller/Polar

Scénario : Olivier Bocquet

Dessins : Bruno Gazzotti

Couleurs : Usagi

Éditeur : Dupuis

ISBN : 97910347

Nombre de pages : 6

Prix : 12,95 €

 

 



Publié le 09/07/2023.


Source : Boulevard BD


Hypnoses d'âmes.    Donjon Monsters 17 – Un héritage trompeur / Donjon Zénith 10 – Formule incantatoire

 

"-Donc tu viens me voir pour que je t'aide à détruire Pilozzi ? C'est ton vœu le plus cher ?

-Mon vœu le plus cher, c'est de me vautrer dans les choses qui ne vous intéressent plus : me venger, vaincre, aimer, séduire. Mais avantça, oui : je dois détruire ce qui reste de Blaise Pilozzi.

-Ça m'intéresse ! Je le hais ! Raconte."

 

 

 

 

 


                Le sorcier Blaise Pilozzi a pris possession du corps de Papsukal de Vaucanson. Les deux entités cohabitent dans le même corps au sein du château du sorcier. Papsukal cherche une solution pour se débarrasser de l'intrus. C'est pour cela qu'il va rendre visite à Sonia la maigre, sorcière à l'haleine de fromage qui a fait le vœu de ne plus toucher le sol. Va-t-elle accepter de l'aider à détruire Pilozzi ? La négociation s'annonce complexe. Par chance, elle aussi déteste le sorcier.

 

© Gatignol, Trondheim, Sfar – Delcourt

 

                Au zénith du Donjon, Alcibiade le gnomiste débarque à Cochonville où il n'a pas mis les pieds depuis fort longtemps. Il cherche Pirzuine pour une mission urgente afin de sauver la vie de Horous. Il va lui demander, ainsi qu'à son époux Marvin, de venir au Donjon où il y a une contamination magique. Horous est en train de gérer tout seul une avalanche de fantômes qu'il a hypnotisés. Ils sortent du coffre aux esprits. Protégé par un bouclier magique, Marvin parvient à s'approcher de la zone infectée maintenue par Horous. Ce dernier lui demande d'aller chercher le sorcier Blaise Pilozzi, qui a vendu le coffre à de la Cour quand il s'occupait du Donjon, afin qu'il vienne l'aider à endiguer ce flux de spectres.

 

© Boulet, Trondheim, Sfar - Delcourt

 

                Un Donjon Zénith et un Donjon Monsters, voici la double dose qui vient enrichir l’univers créé par Joan Sfar et Lewis Trondheim. La série Monsters invite Bertrand Gatignol. Le dessinateur des Ogres-dieux, scénarisé par le génial et regretté Hubert, apporte sa patte à l'univers. Si le personnage de Papsukal est classique à animer, ce n'est pas le cas de Sonia, humaine à l'allure d'arachnide. Gatignol s'éclate avec ce personnage hors du commun qui s'installe comme une figure remarquable de ce monde.

 

© Gatignol, Trondheim, Sfar – Delcourt

 

La série Zénith met le couple Marvin/Pirzuine face à son destin, contrairement au tome précédent, tournant autour de Herbert et Isis, qui ne font ici qu'une courte figuration. Boulet est de plus en plus à l'aise et ses cases de plus en plus spectaculaires. Et ce qui est remarquable, c'est que, quand il y a une explosion, c'est une explosion de Boulet, ça se reconnaît au premier coup d'œil. Marvin est un mercenaire, c'est un Conan en pleine mission. Sa femme réfléchit, lui, il agit. On ne peut pas accuser la série de négliger le rôle des femmes, que ce soit dans un album ou dans l'autre. Comme lors de la parution simultanée des deux précédents Zénith et Monsters, les deux histoires se croisent avec le sorcier-magicien Blaise Pilozzi qui joue un rôle crucial à deux époques éloignées de sa vie.

 

© Boulet, Trondheim, Sfar - Delcourt

 

                Plus qu’une série, plus qu’une saga, Donjon est un univers dont chaque auteur est une pierre permettant de tenir l’édifice debout. On peut dire qu’avec des fondations solides nommées Sfar et Trondheim ce donjon-là n’est pas près de s’écrouler.

 

Laurent Lafourcade

 


Série : Donjon Monsters

Tome : 17 – Un héritage trompeur

Genre : Aventure fantastique

Scénario : Joann Sfar & Lewis Trondheim

Dessins : Bertrand Gatignol

Couleurs : Bertrand Gatignol & Walter

Éditeur : Delcourt

Nombre de pages : 48

Prix : 11,95 €

ISBN : 9782413037179


 

Série : Donjon Zénith

Tome : 10 – Formule incantatoire

Genre : Aventure fantastique

Scénario : Joann Sfar & Lewis Trondheim

Dessins : Boulet

Couleurs : Walter

Éditeur : Delcourt

Nombre de pages : 48

Prix : 11,95 €

ISBN : 9782413047124

 

 



Publié le 09/07/2023.


Source : Boulevard BD


Un père dans les étoiles.   Les sœurs Grémillet 4 - Le chamois et la comète

 

"-Le voilà ! Papa ! On est là !

-Arrête ! Il n’est ni sourd ni aveugle !

-Mes petites chéries ! Bienvenue dans mon refuge au sommet !

-On n’est plus si petites que ça…

-C’est vrai ! Vous avez drôlement grandi en trois mois !"

 

 

 

 

 


                Sarah, Lucille et Cassiopée vont rendre visite à leur père Philippe. Leurs parents étant séparés, elles ne le voient pas souvent, d’autant plus qu’il est très pris par son travail. C’est même sa priorité. Il vit pour ça. Il est astronome dans un observatoire de montagne. Son collègue Mathieu accueille les trois sœurs et les conduit à lui. Le professeur est ravi de retrouver ses enfants. Il leur présente Tycho, son tout nouveau télescope dernière génération avec son miroir de trois mètres de diamètre. Après un bon repas et une observation du ciel de nuit, il est l’heure d’aller se coucher. Demain est un autre jour. Une excursion en pleine nature est prévue, avec observation de la faune locale : faucon crécerelle, marmottes et autres bestioles. Papa aurait-il décidé de consacrer sa journée à ses trois filles ?

 

© Di Gregorio, Barbucci - Dupuis

 

                Chassez le naturel. Il revient au triple galop. Le trio va rapidement se trouver abandonné par le patriarche qui doit écourter sa balade pour résoudre un problème au télescope. Qu’à cela ne tienne. Accompagnées de la chienne Sarah, les filles vont suivre le sentier pour poursuivre la promenade… jusqu’à un mystère qu’elles découvrent au creux d’un arbre étrange. Pleine de poésie et dans l’air du temps, « Les sœurs Grémillet » parle aux ados en traitant de thèmes qui les touchent. Bien sûr, la sororité est au cœur de la série. Pour cet épisode, il est surtout question de paternité et de gestion de la paternité, de la part du père évidemment, mais également du côté des filles. Quelle relation vont-elles entretenir avec leur père ? Même physiquement présent, il est mentalement absent. Se rendra-t-il compte qu’on a beau avoir la tête dans les étoiles il est primordial de garder le cœur sur Terre ?

 

© Di Gregorio, Barbucci - Dupuis

 

                Giovanni Di Gregorio et Alessandro Barbucci se sont inspirés de leurs pères respectifs pour créer Philippe. Ce n’est pas le divorce d’avec sa femme Magda qui l’a éloigné de ses filles. C’est sa passion, son obnubilation plutôt, pour son métier. Sarah, Lucille et Cassiopée vont tenter d’intéresser leur père plus que ne peut le faire une comète. Chacune va réagir différemment, en fonction de sa personnalité. Le scénario de Di Gregorio fait la part belle aux sentiments et à ce fil tenu entre la réalité et un fantastique planant, dans lequel on ne verse pourtant jamais. Il est question de légende, mais toute légende ne puise-t-elle pas sa source dans un semblant de réalité ? Dans une couleur directe magique, Barbucci nous invite dans une forêt lumineuse ou dans un ciel étoilé avec la même intensité qui a quelque chose de merveilleux.

 

© Di Gregorio, Barbucci - Dupuis

 

                Avec la série Olive de Lucy Mazel et Véro Cazot qui vient de se terminer en quatre tomes chez Dupuis, même si les traitements de ces deux séries n’ont rien en commun, Les sœurs Grémillet est l’autre aventure qui démontre que les rêves et les souhaits peuvent être plus puissants que la réalité, pouvant agir sur elle afin de prendre son destin en main.

 

Laurent Lafourcade

 


Série : Les sœurs Grémillet

Tome : 4 - Le chamois et la comète

Genre : Aventure fantastique

Scénario : Giovanni Di Gregorio

Dessins & Couleurs : Alessandro Barbucci

Éditeur : Dupuis

Nombre de pages : 72

Prix : 13,95 €

ISBN : 979103475

 

 



Publié le 09/07/2023.


Source : Boulevard BD


Pour toi, public !   Le prof qui a sauvé sa vie

 

"-Il est pas mal le nouveau prof !

-Il a les cheveux vachement longs !

-Ouais, mais il n'a pas l'air marrant !!!

-C'est quoi ces lunettes ?

-Et le foulard !!!

-Il se la pète non ?

-Bon, on avance, et on monte l'escalier !!!"

 

 

 

 

 


1978. Albert Algoud, tout jeune professeur de français, vient d'être nommé dans le collège d'une riante bourgade savoyarde. Il est accueilli par le principal, surnommé "le hareng" à cause de sa ressemblance avec Acidenitrix, dans Le grand fossé d'Astérix. La salle des profs est remplie. Il y a entre autres Fanfoué, sympathique professeur de lettres, Mademoiselle Tambet, qui vouvoie les élèves, comme les chiens, parce que ça les calme, Monsieur Z., prof de techno porté sur la boutanche, et bien d'autres. Les élèves sont tout autant divers et variés, comme Christine, brillante et spirituelle qui entre et sort par la fenêtre, Etienne, boulimique de bonbons au langage ordurier, ou encore Joël, un autiste capable de donner le jour de la semaine correspondant à n'importe quelle date. Ah, oui, n'oublions pas Patrick, le comique de la classe aux lunettes de taupe. Albert Algoud va tenter de passionner ces chères têtes blondes à la littérature et au cinéma, à David Lynch et à Tintin, des choses pas conventionnelles dans ce monde ultra rigide de l'Education Nationale. Cela ne va pas être sans conséquence sur le jeune prof qui, parallèlement, va se découvrir une passion nouvelle pour un média qui vient d'être libéré en ce début des années 80 : la radio.

 

© Cestac, Algoud - Dargaud

 

Albert Algoud est un humoriste bien connu. Membre éminent de la famille Canal + à la grande époque Nulle part ailleurs, il y a créé des personnages emblématiques comme le Général Ganache, le Père Albert ou François François. Il est également reconnu pour être un tintinophile avéré. Il a publié plusieurs ouvrages sur le sujet dont une fausse biographie de la Castafiore ou le fameux Haddock Illustré. Mais avant tout cela, il a été prof. C'est ce qu'il nous raconte dans cet album dessiné par Florence Cestac. Les deux compères se connaissent depuis bien longtemps. Ils font tous les deux partis du jury du Prix Wolinski, et Cestac a invité Algoud dans celui du Festival d'Angoulême lorsqu'elle en a été présidente.

 

© Cestac, Algoud - Dargaud

 

Si des profs comme ça, il y en avait plus l'hyper-rigide Education Nationale aurait une autre face et les élèves auraient de meilleurs résultats. En tant que prof, Albert aiguisait les curiosités, menait ses apprentissages par la notion de plaisir. Quand on est heureux et curieux, on a envie d'apprendre et on se cultive. Ça, ça devrait être au premier plan des programmes. Pour l'instant, personne en haut lieu ne l'a compris et les rares enseignants qui adoptent le précepte Algoud ne doivent pas le crier sur les toits sous peine de s'attirer les foudres de leurs supérieurs. Bref, Albert Algoud était trop bien pour ce métier. L'arrivée des radios libres grâce à François Mitterrand va changer sa vie. Puis, c'est Hara-Kiri, la rencontre avec Georges Bernier, plus connu sous le nom du professeur Choron, puis celle avec Karl Zéro, Antoine de Caunes et l'aventure Canal.

 

© Cestac, Algoud - Dargaud

 

Albert Algoud a sauvé sa vie. Si cet album permet ne serait-ce qu'à un seul prof de sauver la sienne en faisant de sa passion sa priorité, le pari sera gagné. Véridique, émouvant et drôle. N'est-ce pas, Pintimbert ?

 

Laurent Lafourcade

 


One shot : Le prof qui a sauvé sa vie

Genre : Biopic

Scénario : Albert Algoud

Dessins & Couleurs : Florence Cestac

Éditeur : Dargaud

ISBN : 9782205206197

Nombre de pages : 64

Prix : 15 €

 

 



Publié le 09/07/2023.


Source : Boulevard BD


Quarante ans après, Hergé vivant.  Les amis de Hergé 75 - Printemps 2023

 

"Tintin a été pour moi une occasion de m'exprimer, de projeter hors de moi-même le désir d'aventure et de violence, de vaillance et de débrouillardise qu'il y a en moi. Désir aussi d'exprimer ma vision du monde moderne : tant de laideurs, de compromissions, les marchands de canons, les grands trusts sacrifiant sans remords la vie des hommes. Aux prises avec eux, un héros sans peur et sans reproches. Droit et pur. Et il n'est pas dupe, et de plus, il triomphe." Hergé, été 1948.

 

 

 

 

 


Lorsque Hergé écrit ces mots en été 1948, il est en vacances avec son épouse aux bords du Lac Léman. C'est avec ces mots que Philippe Goddin, rédacteur en chef, démarre son éditorial du soixante-quinzième numéro de la revue Les amis de Hergé. C'est un numéro anniversaire parce qu'il y a quarante ans que le dessinateur nous a quitté, quarante ans que nous sommes sans lui. Sans lui ? Non ! Cette revue, entre autres, prouve qu'il est toujours parmi nous. C'est parti pour un survol du sommaire.

 

© Hergé/Tintinimaginatio 2023
 © Les amis de Hergé a.s.b.l.

 

En couverture, Tintin tente d'échapper aux explosions de champignons sur l'île de L'étoile mystérieuse, en étant poursuivi par un papillon géant. Cette illustration est extraite d'un puzzle édité en 1943 par les cartonnages Dubreucq. Saviez-vous que les syldaves parlaient le bruxellois ? C'est ce que nous montre Jean-Jacques dee Gheyndt en analysant Le Sceptre d'Ottokar. Baudouin van den Branden, secrétaire et ami de Hergé est son hôte sur l’ORTF dans L’invité du dimanche, émission présentée par Pierre Tchernia. Un article traite des traductions des noms propre dans l'œuvre. Philippe Goddin cherche les sources d'inspiration des Cigares du Pharaon. Il y est question d'Atlantide et de cinéma. On va parler ensuite de Spirou, tiens donc, et en particulier du Groom vert-de-gris de Yann et Schwartz qui fourmille de clins d'œil à Tintin. Benoît Courrèges s'intéresse au Lieutenant Delcourt, personnage secondaire du Crabe aux pinces d'or.

 

© Hergé/Tintinimaginatio 2023
 © Les amis de Hergé a.s.b.l.

 

Pierre Fresnault-Deruelle analyse des cases finales de certaines planches. Le dossier central signé Philippe Goddin et Jacint Guillem est consacré aux deux étapes indiennes de Tintin. Emil Szabor (tiens ? Ce ne serait pas un pseudo ? Yves Frémion n'est pas loin) a découvert un antique roman du XIXème siècle, Le roi des pétroleurs, qui a pu inspirer Hergé pour Haddock, puis a comparé l'évolution des téléviseurs dans une planche de Tintin entre son projet et sa publication. Les 40 ans de la disparition d'Hergé sont l'occasion de revenir avec Milou sur sa sépulture. Deux articles sont ensuite consacrés à Haddock : l'un dans la fusée lunaire, l'autre dans les neiges de l'Himalaya, avec une cocasse histoire de whisky et de cognac. La troisième partie de Tintin à l'image de son siècle traite de la période allant de 68 à 86, du Vol 714 à L'Alph'Art. Viennent ensuite une interview du cinéaste tintinophile Patrice Leconte, puis une présentation des savons de toilette aux fleurs de Provence. N’oublions pas comme tous les semestres Quick et Flupke, pendant ce temps-là, à Bruxelles, ni les rubriques habituelles : « C’est une bonne question...qui mérite une réponse », « La dépêche », recensant des informations qui frappent, ou encore « Les 7 scoops de Walter Rizotto », planche de photos prises de par le monde en lien avec Tintin.

 

© Hergé/Tintinimaginatio 2023
 © Les amis de Hergé a.s.b.l.

 

Terminons en revenant à l'édito de Philippe Goddin et plus particulièrement à sa conclusion. L'exégète démontre que, loin d'être un refuge pour se cacher des difficultés du monde, l'univers hergéen permet de cultiver l'espoir d'un monde plus respectueux et tolérant grâce aux valeurs qu'il dégage. Pour adhérer aux Amis de Hergé, il suffit de se rendre sur le site lesamisdeherge.com : https://lesamisdeherge.com/lassociation/inscription/  La revue de l'association le prouve depuis déjà 75 numéros : Quand on a fini de lire Tintin, on peut recommencer à lire Tintin. On y trouvera toujours quelque chose de nouveau.

 

Laurent Lafourcade

 


Série : Les amis de Hergé

Tome : 75 - Printemps 2023

Genre : Revue d’étude

Rédacteur en chef : Philippe Goddin

Éditeur : Les amis de Hergé a.s.b.l.

Nombre de pages : 60

Prix : 25 €

ISSN : 0773-6703

 

 



Publié le 09/07/2023.


Source : Boulevard BD


Une nouvelle chasse commence.   La vengeance de Zaroff

 

"-Sanger Rainsford ?!! Vous voilà militaire, maintenant ? Ce sont là des retrouvailles émouvantes et tout à fait imprévues… Mais que j'ai malheureusement le regret de devoir abréger. Qu'êtes-vous donc venu chercher ici, hormis une mort aussi décevante que déshonorante ? Quelle entreprise pathétique !

-Attendez, Zaroff, j'ai un marché à vous proposer ! Participer à la plus excitante chasse qui soit !"

 

 

 

 

 


1941, en plein cœur des Etats-Unis, Sanger Rainsford et une troupe de militaires assiègent la maison isolée de l'ex-général Zaroff. Face à un chasseur aussi sanguinaire, on a beau être un groupe lourdement armé, il y a peu de chances de vaincre. Tenu en joue par Zaroff, Rainsford lui propose un marché. Il a la possibilité de lui faire rencontrer sa mère, Pénélope, qu'il croyait décédée et qui a recueilli ses nièces et son neveu après la traque sur l'île maudite. En échange de son immunité, Zaroff devra participer à l'effort de guerre. Directement mandatés par le président Roosevelt, le général George Marshall et l'ingénieur Vannevar Bush, lui demandent de ramener de Russie Ludmilla Sergueïevna Doubroskaïa, une brillante physicienne qui travaille au sein d'un laboratoire d'état moscovite à la création d'une bombe nucléaire pour les nazis. Zaroff accepte de faire partie du commando dont l'objectif est clair : doubler l'ennemi pour gagner la course à la bombe. Une nouvelle chasse peut commencer. Et après tout ça, s'il y parvient, il aura des histoires de famille à régler.

 

© Miville-Deschênes, Runberg - Le Lombard

 

                Zaroff et à présent La vengeance de Zaroff sont des suites de l’histoire originelle. Les auteurs surprennent et prennent un risque. Celui-ci s’avère payant. Les membres de la famille de Zaroff ajoutent une âme au psychopathe. Dans la première partie, il ne pouvait rester insensible au sort de sa sœur et de ses neveux et nièces. Ici, c'est sa propre mère qui est au cœur de la problématique. Comme pour le tome précédent, le dessinateur François Miville-Deschênes est à l’origine du projet. Pour ce deuxième épisode qu'il coscénarise avec Sylvain Runberg, après avoir dépeint une île au décor paradisiaque et aux pièges cauchemardesques, il nous emmène dans les steppes gelées de Russie. A mi-chemin entre les graphismes d'un Yves Swolfs et d’un Philippe Aymond, ses personnages montrent qui leur sévérité, qui leur beauté froide. Classique et maîtrisé. Niveau couleurs, il est intéressant de mettre les deux albums en parallèle. Le vert de la jungle laisse place au blanc teinté de bleu ou d'orange-feu. Quelques trop courtes recherches graphiques terminent l'album.

 

© Miville-Deschênes, Runberg - Le Lombard

 

                En 1932, le film The most dangerous game sort sur les écrans américains. Deux ans plus tard, le film arrive au cinéma en France sous le titre Les chasses du Comte Zaroff. Réalisé par Ernest B.Schoedsack et Irving Pichel, le film bénéficie des mêmes décors que King-Kong. Joël Mc Crea incarne Robert Rainsford tandis que Fay Wray, déjà héroïne du film avec le singe géant, tient le rôle féminin principal. L’infâme comte Zaroff est interprété par Leslie Banks. C'est l'un des tous premiers survivals du cinéma. Un fou mégalomane lâche ses hôtes dans la jungle. La règle est simple : éviter d'être abattus par le Comte. Cette pépite est visible sur le net.

 

© Miville-Deschênes, Runberg - Le Lombard

 

                Librement adapté de la nouvelle de Richard Connell parue en 1924, le film est l’un des fleurons du cinéma hollywoodien des années 30. Il est surprenant qu’il n’y ait pas encore eu de remake. Le voir avant de lire ce qui est maintenant un diptyque de Runberg et Miville-Deschênes met dans l’ambiance dès la première page du premier album et donne l’impression de retrouver des personnages que l’on connaît.

                Cette vengeance se termine par un twist final qui laisse augurer d'un troisième épisode qui serait une véritable chasse, comme dans le premier, mais la série peut aussi se clore ainsi, comme une histoire qui se répète dans la vie d'un tueur né.

 

Laurent Lafourcade

 


Série : Zaroff

Tome : La vengeance de Zaroff 

Genre : Thriller

Scénario : Sylvain Runberg & François Miville-Deschênes

Dessins & Couleurs : François Miville-Deschênes

Éditeur : Le Lombard

Collection : Signé

ISBN : 9782803678259

Nombre de pages : 96

Prix : 18,45 €

 

 



Publié le 09/07/2023.


Source : Boulevard BD


Bordeaux sous l'occupation nazie.   Le réseau Papillon 7 – Les rails de la honte

 

"-Qu'est-ce qu'il se passe ? Poussez-vous !... Lâchez-moi !

-Chut ! Tu veux te faire embarquer, toi aussi ?

-Entre ! Dépêche-toi !

-Laisse-moi ! Ce sont mes parents ! Il faut que je fasse quelque chose !

-Seul contre ces brutes ? Tu crois vraiment que tu en es capable ?"

 

 

 

 

 


                Bordeaux, rue Georges Bonnac, octobre 1942. Les parents et le frère d'Edmond, alias Doc, viennent d'être raflés par les nazis. Alors qu'il s'apprêtait à rentrer chez lui, le membre du réseau Papillon est retenu in extremis par une voisine qui le cache chez elle. Ils vont sûrement être emmenés à Drancy, puis envoyés en Allemagne. C'est ce qui est arrivé aux malheureux déportés en juillet. De leur côté, le reste du réseau rejoint des résistants qui interviennent sur les lignes ferroviaires pour empêcher des trains de circuler et désorganiser les lignes ennemies. Ceux-ci transportant parfois des civils, il faut les saboter sans faire de blessés. N'y a-t-il pas un moyen d'arrêter le train dans lequel voyagent bien malgré eux les parents de Doc ?

 

© Otéro, Dumanche, Schmitt - Jungle

 

                En cette fin d'année, la lenteur des arrestations irrite fortement le haut commandement allemand, jusqu'à Eichmann lui-même. Les objectifs de libérer la France des juifs étant loin d'être atteints, les nazis décident d'amplifier les actions punitives. Maurice Papon, secrétaire général de la préfecture de Gironde, reçoit une liste de quatre cents noms pour qu'il mène à bien cette mission. Le Führer pourra être fier de lui. Il demande le renfort de la police militaire allemande. Nous sommes le 19 octobre 1942. De la rue Sainte-Catherine au Boulevard Godard, il ne doit rester aucun juif dans la capitale bordelaise.

 

© Otéro, Dumanche, Schmitt - Jungle

 

                Les enfants, ou plutôt les adolescents, du Réseau Papillon sont de retour pour le septième épisode de leur guerre. Bien que nous soyons dans une bande dessinée, avec par définition des héros, ça ne veut pas dire que tout va bien se passer pour tout le monde. Si dans les fictions, les "héros" réussissent en général les actions qu'ils entreprennent, ce n'est pas toujours le cas dans cette série. C'est là la malignité du scénariste Franck Dumanche, accompagné pour cet épisode par Michel-Yves Schmitt. Le contexte historique prévaut sur les destins, pour plus de crédibilité. On parle ici de solution finale à la question juive, de collaboration d'Etat, avec Papon, de déportation et de la bataille du rail. La résistance s'organise pour saboter les lignes. Au dessin, Nicolas Otéro, qui surprend de plus en plus avec des albums réalistes comme "Jusqu'à Raqqa" ou l'étonnant "La cellule" sur les derniers attentats parisiens, garde la souplesse de son trait tous publics pour cette série pouvant être lue dès la fin de l'école primaire et intéresser jusqu'aux férus d'Histoire.

 

© Otéro, Dumanche, Schmitt - Jungle

 

                Les trains de 1942 roulent sur les rails de la honte. Les battements d'ailes du réseau Papillon réussiront-ils à entraver leur marche inéluctable ?

 

Laurent Lafourcade

 


Série : Le réseau Papillon

Tome : 7 – Les rails de la honte

Genre : Aventure historique

Dessins : Nicolas Otéro

Scénario : Franck Dumanche  & Michel-Yves Schmitt

Couleurs : 1ver2anes

Éditeur : Jungle

ISBN : 9782822237932

Nombre de pages : 56

Prix : 12,50 €

 

 



Publié le 09/07/2023.


Source : Boulevard BD


Spirou 4446/4447 – 28 juin 2023

 

 

 

Spécial vacances !

 

 

 

 

 

 

 

            Des gags, des récits complets et tous vos héros ! Ajoutez-y un cahier de jeux et voici le Spirou spécial vacances. A bord d'une montgolfière, le petit Spirou, Suzette, Monsieur Mégot et Mademoiselle Chiffre survolent le pays. D'autres personnages les suivent en dos de couverture dans des dirigeables à l'effigie d'un Schtroumpf, de Dad, Natacha, Elliot, Lapinot (tiens, donc ?!), Nelson, Game over, Blutch et le mythique Flagada (qui mériterait une belle intégrale). 100 pages de pur bonheur pour bien débuter l'été sur la plage !

 

            Côté Histoires à suivre, après la post-publication du tome 2 du Roi-Louve, on a droit à l'excellent Spirou à Berlin de Flix, et la semaine prochaine, c'est Poltron Minet qui démarre, aussi en post-publication. C'est vraiment regrettable que le magazine n'ait pas eu la primeur. Drôle de programmation. Ce n'est pas comme ça qu'ils vont attirer de nouveaux lecteurs. Bref…

 

Spirou, ami, partout, toujours.

 

 

 

 

© Janry – Dupuis

 

 

 

Histoires à suivre :

 

Roi Louve (Le) : L'envol de Trycia

Adrian / Lapière / Alibert / Guillo

Sœurs Grémillet (Les) : Le chamois et la comète

Barbucci / Di Gregorio

Spirou à Berlin

Flix

 

 

Récits complets :

 

Brise de mer et crise de nerfs

Falzon

Family life

Louis

Marsupilami (Le) : Besoin de vacances

Dav

Roman photo : Vamos à la playa

Bernstein

Royaume (Le)

Feroumont / Marchand

Tristes aventures du monstre Patatou (Les) : la colonie de vacances

Bouzard

 

 

Gags (strips, 1/2, 1 et 2 planches) :

 

Antre case (L') (La pause-cartoon)

Waltch / Derache

Crash Tex

Dab's / Gom

Dad

Nob / Croix / Jousselin

Des gens et inversement (La pause-cartoon)

Berth

Double page dont vous êtes la star (La)

Salma / Libon

Edito (L’) & La suite

Erre / Fabcaro / Greff

Fifiches du professeur (Les) (La pause-cartoon)

Lécroart

Game over

Midam / Adam / Benz / Angèle

Je peux pas, j'ai piscine

Sess Boudesse

Kid Paddle

Midam / Clarke / Dairin / Pujol / Angèle

Moment présent (Le)

Mab

Nelson

Bertschy

Pernille

Dav / Trichet / Esteban

Petit Spirou (Le)

Janry / Cerise

Pourquoi les grandes vacances durent deux mois ?

Salma / Navarro

Psychotine

Pujol / Zimra

Spoirou & Fantasperge (Marges)

Sti

Strip dont vous êtes la star (Le)

Libon / Salma

Tash & Trash (La pause-cartoon)

Dino

Willy Woob

Moog / Bernstein

 

 

Rubriques :

 

3 infos 2 vraies 1 fausse

Bercovici / Bernstein

Coin des lecteurs (Le) : Les Bd de ma vie

Gazzotti

Conte : Le petit Spirou Friture et crépusculite

Gillio / Janry

En direct du futur : Le prix Atomium Spirou 2023

 

Interview

Flix

Cahier de Jeux 

Munuera / Antoine & Rich / Cerq, Clémence & Mistablatte / Gorobei / Priou & Hélia / Mouk / Jilème / Casters

Leçon de BD (La)

Colpron

Spirou et moi

Caloucalou

 

 

 

En kiosques et librairies le 28 juin 2023

4,50 €

 

 

 

Laurent Lafourcade

 

 



Publié le 01/07/2023.


Source : Boulevard BD


Spirou 4445 – 21 juin 2023

 

 

 

 

Allô ? C'est Dad !

 

 

 

 

 

 

 

 

            Dernière ligne droite avant les vacances. Dad et sa fille, ainsi que leur chien, sont en pleine sortie familiale au parc, chacun avec son téléphone mobile. Espérons que l'été les fera se retrouver réellement. Le numéro de la semaine est marqué par l'arrivée d'une nouvelle rubrique. Avec 3 infos 2 vraies 1 fausse, présentée sous forme de strips, Bernstein et Bercovici nous invitent à dénicher quelle news est véridique.

 

            Pendant ce temps, les abonnés vont afficher un splendide poster Olive.

 

Spirou, ami, partout, toujours.

 

 

 

 

© Mazel, Cazot– Dupuis

 

 

 

Histoires à suivre :

 

Roi Louve (Le) : L'envol de Trycia

Adrian / Lapière / Alibert / Guillo

Sœurs Grémillet (Les) : Le chamois et la comète

Barbucci / Di Gregorio

 

 

Récits complets :

 

Agent 212 (L')

Kox / Laurent

Petits métiers méconnus (Les)

Vernay / Zabus

Un exam' haut en couleurs !

Tofy / Guisquier

 

 

Gags (strips, 1/2, 1 et 2 planches) :

 

Antre case (L') (La pause-cartoon)

Waltch / Derache

Capitaine Anchois

Floris

Crash Tex

Dab's / Gom

Dad

Nob / Croix / Jousselin

Des gens et inversement (La pause-cartoon)

Berth

Edito (L’)

Erre / Fabcaro / Greff

Elliot au collège

Grosjean / Riccobono

Estampille

Kazedo

Fifiches du professeur (Les) (La pause-cartoon)

Lécroart

Game over

Midam / Adam / Benz / Angèle

Kid Paddle

Midam / Clarke / Dairin / Pujol / Angèle

Léon & Lena

Clémence / Cerq / Mistablatte

Nelson

Bertschy

Spoirou & Fantasperge (Marges)

Sti

Strip dont vous êtes la star (Le)

Libon / Salma

Tash & Trash (La pause-cartoon)

Dino

 

 

Rubriques :

 

3 infos 2 vraies 1 fausse

Bercovici / Bernstein

Coin des lecteurs (Le) : Bienvenue dans ma bibliothèque

Dab's

En direct du futur : A bord du Titan

Martin

Jeux : Bientôt les vacances

Joan

Leçon de BD (La)

Laurel

 

 

Supplément abonnés :

 

Poster : Olive

Mazel / Cazot

 

 

 

En kiosques et librairies le 21 juin 2023

3,20 €

 

 

 

Laurent Lafourcade

 



Publié le 25/06/2023.


Source : Boulevard BD


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