Allô ? C'est Dad !
Dernière ligne droite avant les vacances. Dad et sa fille, ainsi que leur chien, sont en pleine sortie familiale au parc, chacun avec son téléphone mobile. Espérons que l'été les fera se retrouver réellement. Le numéro de la semaine est marqué par l'arrivée d'une nouvelle rubrique. Avec 3 infos 2 vraies 1 fausse, présentée sous forme de strips, Bernstein et Bercovici nous invitent à dénicher quelle news est véridique.
Pendant ce temps, les abonnés vont afficher un splendide poster Olive.
Spirou, ami, partout, toujours.
© Mazel, Cazot– Dupuis
Histoires à suivre :
Roi Louve (Le) : L'envol de Trycia |
Adrian / Lapière / Alibert / Guillo |
Sœurs Grémillet (Les) : Le chamois et la comète |
Barbucci / Di Gregorio |
Récits complets :
Agent 212 (L') |
Kox / Laurent |
Petits métiers méconnus (Les) |
Vernay / Zabus |
Un exam' haut en couleurs ! |
Tofy / Guisquier |
Gags (strips, 1/2, 1 et 2 planches) :
Antre case (L') (La pause-cartoon) |
Waltch / Derache |
Capitaine Anchois |
Floris |
Crash Tex |
Dab's / Gom |
Dad |
Nob / Croix / Jousselin |
Des gens et inversement (La pause-cartoon) |
Berth |
Edito (L’) |
Erre / Fabcaro / Greff |
Elliot au collège |
Grosjean / Riccobono |
Estampille |
Kazedo |
Fifiches du professeur (Les) (La pause-cartoon) |
Lécroart |
Game over |
Midam / Adam / Benz / Angèle |
Kid Paddle |
Midam / Clarke / Dairin / Pujol / Angèle |
Léon & Lena |
Clémence / Cerq / Mistablatte |
Nelson |
Bertschy |
Spoirou & Fantasperge (Marges) |
Sti |
Strip dont vous êtes la star (Le) |
Libon / Salma |
Tash & Trash (La pause-cartoon) |
Dino |
Rubriques :
3 infos 2 vraies 1 fausse |
Bercovici / Bernstein |
Coin des lecteurs (Le) : Bienvenue dans ma bibliothèque |
Dab's |
En direct du futur : A bord du Titan |
Martin |
Jeux : Bientôt les vacances |
Joan |
Leçon de BD (La) |
Laurel |
Supplément abonnés :
Poster : Olive |
Mazel / Cazot |
En kiosques et librairies le 21 juin 2023
3,20 €
Laurent Lafourcade
Un numéro qui compte !
4444, voilà un nombre particulier. Sous le trait de Justine Cunha, Mademoiselle Chiffre nous présente ce numéro qui compte. Pour fêter ça, Waltch et Bocquet nous proposent de faire un gâteau. C'est l'un des pas moins de quatre récits complets qu'il y a dans ce numéro, dont un épisode des Tuniques Bleues poilant, qui laisse augurer d'un second album hors-série collectif. Dans l'esprit mathématiques de ce 4444, chaque page est numérotée de façon un peu spéciale par un calcul à résoudre, de quoi désabuser Spoirou et Fantasperge dans leur haut de marge.
Pendant ce temps, les abonnés vont lire en plus la deuxième BD de poche d'Insekts.
Spirou, ami, partout, toujours.
© Titou, Cerq– Dupuis
Histoires à suivre :
Roi Louve (Le) : L'envol de Trycia |
Adrian / Lapière / Alibert / Guillo |
Sœurs Grémillet (Les) : Le chamois et la comète |
Barbucci / Di Gregorio |
Récits complets :
Agence Casting BD (L') |
Hamo |
Carrément |
Waltch / Bocquet / Novy |
Marchand de nuages (Le) |
Virapheuille / Chamblain |
Tuniques bleues (Les) : Des dadas et des bleus |
Caloucalou /Meralli |
Gags (strips, 1/2, 1 et 2 planches) :
Antre case (L') (La pause-cartoon) |
Waltch / Derache |
Capitaine Anchois |
Floris |
Dad |
Nob / Croix / Jousselin |
Des gens et inversement (La pause-cartoon) |
Berth |
Edito (L’) |
Erre / Fabcaro / Greff |
Elliot au collège |
Grosjean / Riccobono |
Fifiches du professeur (Les) (La pause-cartoon) |
Lécroart |
Game over |
Midam / Adam / Benz / Angèle |
Imbattable |
Jousselin / Croix |
Katz |
Dairin / Del |
Kid Paddle |
Midam / Clarke / Pujol / Angèle |
Léon & Lena |
Clémence / Cerq / Mistablatte |
Nelson |
Bertschy |
Pernille |
Trichet / Dav / Esteban |
Psychotine |
Zimra / Pujol |
Spoirou & Fantasperge (Marges) |
Sti |
Strip dont vous êtes la star (Le) |
Libon / Salma |
Tash & Trash (La pause-cartoon) |
Dino |
Willy Woob |
Moog / Bernstein |
Rubriques :
Coin des lecteurs (Le) : Les BD de ma vie |
Bertschy |
En direct du futur : Un été avec Boule & Bill |
Bastide |
Jeux : L'Olympiade de Mademoiselle Chiffre |
Bruce Millet |
Spirou et moi |
Créty |
Supplément abonnés :
Mini-BD : Insekts 2 |
Titou / Cerq |
En kiosques et librairies le 14 juin 2023
3,20 €
Laurent Lafourcade
Nous l’attendions impatiemment … la suite et fin de cette ultime confrontation entre le plus célèbre gentleman-cambrioleur tricolore et le plus grand détective de sa Grande Majesté britannique.
Inspiré librement d’un roman de Maurice Leblanc, « La Barre-y-va » (1931), Jérôme Félix s’offre néanmoins le luxe d’y adjoindre un Sherlock Holmes fort loin de l’image « so british » de son père naturel. Bref 2 aventures en une seule ! La première basée sur le roman même de Maurice Leblanc, enquête policière mêlant crimes, fantastique et ésotérisme ; la seconde purement « drame » centrée sur une vengeance imaginée par Jérôme Félix !
Tout l’ADN d’Arsène Lupin, charmeur, sensible, élégant et amoureux tout en étant intuitif et mystérieux. Un héros populaire multifacette face à la froideur mécanique d’un autre héros populaire !
© Félix – Janolle – Walter – Bamboo
Maurice Leblanc l’avait déjà tenté de son vivant avec une version du limier anglais plutôt tourné en ridicule par son propre héros. Mais ceci n’avait pas plu à Sir Conan Doyle. Il devra ainsi rebaptiser son détective anglais : Herlock Sholmes !
Aujourd’hui, les 2 personnages sont tombés dans le domaine public, laissant ainsi libre Jérôme Félix d’enfin les faire s’affronter directement, avec néanmoins clairement un parti-pris !
© Félix – Janolle – Walter – Bamboo
Pour rappel, dans le tome 1, Arsène Lupin était en chasse d’un secret d’alchimiste : le vieux rêve de transformer le plomb en or !
Sous les traits du vicomte Raoul d’Avenac, il tentait de percer le mystère du manoir de la Barre-y-va, en Normandie (évidemment !). Cela serait en lien avec le mascaret, cette énorme vague remontant le cours d’eau, deux fois par an, lors des équinoxes.
Toujours aussi « Roméo », notre héros devra également gérer sentimentalement « l’après-Raymonde » … A-t-il à nouveau droit à l’amour ? Et si oui, avec laquelle des deux sœurs ? Garance ou Catherine ?
© Félix – Janolle – Walter – Bamboo
Mais ce qu’il ignore, c’est que Sherlock Holmes décide de s’en mêle. Etant certain de l’implication de son ennemi viscéral, il entre discrètement en scène. Pour lui, tous les coups seront permis afin de démasquer son adversaire et le détruire définitivement. Raison de cet haine farouche ? Rappelez-vous à la fin de leur confrontation précédente (L’Aiguille Creuse), Sherlock Holmes avait tiré sur Lupin, mais l’amour de ce dernier s’était interposée de son corps et avait pris la balle mortelle ! Sherlock Holmes était devenu un assassin, un meurtrier ! Sa réputation et son honneur étaient à tout jamais souillés ! Seule la disparition de Lupin lui permettrait de garder secret cette tache dans sa légende !
Entre orgueil et farouche envie de vaincre, les situations parfois rocambolesques vont pousser chacun dans les ultimes recoins de leurs raisonnements et déductions. Des caches, un héritage avec une histoire de cailloux, manipulations et faux en écriture, … la solution acceptera-t-elle de se dévoiler ?
Et malheurs à l’entourage ! Pions, pantins et marionnettes au besoin mais sans plus. Les dégâts collatéraux ne sont que détails insignifiants.
© Félix – Janolle – Walter – Bamboo
Crimes, chantages, pièges, … qui d’Arsène Lupin pour percer ce secret ou de Sherlock Holmes pour le démasquer et l’éliminer prendra le dessus sur l’autre ?
La 1ère partie avait ouvert de nombreuses pistes, partant parfois dans des directions diamétralement opposées, perdant le lecteur dans des suppositions ou conjectures hasardeuses. Cette seconde partie se fait ainsi un malin plaisir à les éliminer au fur et à mesure … donnant parfois l’impression que la solution … n’existe pas et que tous seront perdants !
Bref, un scénario bien ficelé dans des dessins semi-réalistes s’adaptant parfaitement à l’ambiance et au style de narration. Ne se prenant pas trop au sérieux, donnant une large place à l’humour et la légèreté, le trait élégant d’Alain Janolle, ses décors, ses portraits, … nous offrent une lecture agréable et sans accroc.
© Félix – Janolle – Walter – Bamboo
Mention spéciale à nouveau pour la couverture … L’inverse de celle de la 1ère partie avec cette fois Sherlock Holmes, arme au poing sur ombre d’Arsène Lupin !
Le duel entre le gentleman-cambrioleur français et la crème des limiers anglais est à la hauteur de leur réputation ! Grandiose et explosive. Avec un final des plus homériques ou raciniens ! Car qui en sera le réel vainqueur, si vainqueur il doit y avoir ? Nous pourrions paraphraser cette célèbre maxime « entre haine et amour, la frontière est si infime » en « entre haine et admiration respectueuse, la frontière est si infime » pour ces 2 protagonistes hors du commun que seul un final chevaleresque pouvait secouer leur combat mortel !
En conclusion, un dytique passionnant qui nous permettra sans problème de patienter encore quelques semaines avant la sortie de la prochaine aventure d’Arsène Lupin chez Grand Angle … « La jeunesse d’Arsène Lupin – Cagliostro / Ou la naissance de Lupin » par Jérôme (tiens encore un Jérôme !) Eho et Michaël Minerbe (sortie annoncée pour le 30 août 2023).
Arsène Lupin contre Sherlock Holmes T.1
Thierry Ligot
Titre : Arsène Lupin contre Sherlock Holmes T.2
Série : Arsène Lupin
Genre : Aventure
Collection : Grand Angle
Éditeur : Bamboo
Scénario : Jérôme Félix
Dessin : Alain Janolle
Couleur : Walter
Nombre de pages : 56
Prix : 14,90 €
ISBN : 9782818999691
Afin d’échapper à la méchanceté de Baptiste qui ne cesse de la moquer vis-à-vis de son physique, Zoélie se réfugie dans un cimetière. Poursuivie à l’intérieur de ce lieu de recueillement, Baptiste est mis en fuite par un étrange inconnu.
Zoélie est une jeune fille d’une douzaine d’années. Complexée par les moqueries des garçons vis-à-vis de son physique (sa maigreur et ses grandes oreilles), elle n’a pas vraiment d’amis. Tout cela change lorsqu’elle fait la connaissance d’Eugène, un jeune garçon qui la défend et fait fuir Baptiste hors du cimetière. Zoélie se met en tête de sympathiser avec Eugène.
© Morival – Potvin – Russo - Kennes
Mais le jeune homme est assez étrange et ne veut pas quitter le cimetière. En menant son enquête, Zoélie apprend qu’Eugène serait le fantôme d’un jeune garçon décédé au début du XXe siècle se prénommant en réalité Cléopold.
© Morival – Potvin – Russo - Kennes
Non indifférente à ce jeune homme qui s’est porté à son secours et ne se moque pas de son physique, elle est séduite par sa gentillesse. Par contre, lorsqu’elle veut le toucher, il disparait dans un jet de lumière et son image se dissipe totalement. Décidée à en savoir plus, elle va tenter de convaincre Cléopold de quitter le cimetière.
© Morival – Potvin – Russo - Kennes
Scénario cosigné par Lisette Morival (“Juliette”, “Les Filles modèles”, “Défense d’entrer !”, “Céleste la licorne”, “Textos et Cie”, “Zoélie l’allumette” et “Les tutos de Maélie”) et Marie Potvin (“ Les filles modèles ”), les deux femmes nous font découvrir un monde dans lequel les personnes sensibles peuvent dialoguer avec les bons esprits. Les illustrations, confiées à Luisa Russo, donnent au récit une saveur particulière de fraîcheur. On a réellement envie d’être aux côtés de Zoélie afin de l’encourager à mener son projet à terme. J’ai bien aimé et conseille d’offrir ce premier tome à un jeune public féminin. En attente avec impatience de la suite de l’histoire.
© Morival – Potvin – Russo - Kennes
Alain Haubruge
Titre : Le garçon oublié
Série : Zoélie l’allumette
Tome : 1
Genre : Jeunesse
Éditeur : Kennes
Scénario : Lisette Morival – Marie Potvin
Dessin : Luisa Russo
Nombre de pages : 32
Prix : 12,90 €
ISBN : 9782380758849
Alors que les vacances approchent et que les « Estivales de Trolls et Légendes » s’annoncent petit à petit, cela ne rappelle tout le plaisir rencontré lors de l’immersion dans les Terres d’Ogon, tome 2 ! Ceci d’autant plus que la sortie du tome 3 de la série est programmé pour demain !
Le tome 1 avait réussi à retenir toutes nos attentions, malgré la pléthore d’albums surfant sur les mêmes vagues. L’idée d’une « fantasy africaine » ouvrait clairement de nouveaux horizons inconnus. Décors et environnements y étaient, peut-être un peu trop, plantés. Mais le tome 2 serait-il capable de nous offrir une intrigue et une trame aussi innovante … ou au contraire, le lecteur risquait-il de ressentir ce sentiment de « déjà vu » ?
© Jarry – Sierra – Nanjan – Soleil
Un tome, une histoire …
Deux clans, les Blancs-Visages et les Dents-Limés ! Les seconds chassant subitement les premiers … malheurs à eux s’ils sont attrapés ! Et c’est le sort qui attend Itomë si elle ne réussit pas à leur échapper. Dans sa fuite éperdue, elle tombe dans un gouffre, véritable charnier oublié de tous … lieu d’un antique affrontement entre Raka-Rongo et Daggars.
Là, entre les cadavres, un masque l’attire. Celui d’un sorcier-esprit ! Le mettant, ce dernier prend possession d’elle et extermine ses ennemis. Pratique mais toute médaille a un revers ! Ici l’esprit est malfaisant et Itomë préfère abandonner ce masque.
Rentrée au village, elle y découvre son frère gravement blessé. La magie étant interdite par le clan, ses chances de passer la nuit sont minimes. Mais comment Itomë pourrait-elle abandonner son frère ? Ne pas tout faire pour le sauver ? Surtout si cela devenait possible en remettant le masque … et en s’alliant avec cet ancien esprit ! Le prix à payer pour son audace ? Le bannissement de son clan … mais également une lutte intérieure de chaque instant afin de garder le contrôle de cet esprit et l’empêcher de prendre entièrement possession de son âme.
© Jarry – Sierra – Nanjan – Soleil
Désormais son but est de rejoindre Massaka, la terre des Sorciers afin de briser le lien l’unissant désormais au masque. Mais un sorcier Raka-Rongo se lance à son tour à sa poursuite, désireux de récupérer masque et pouvoirs.
Les épreuves à traverser sont à la hauteur de sa peur … et les terres d’Ogon en recèlent de nombreuses, plus périlleuses et dangereuses les unes que les autres. Une course contre le temps est lancée … sans temps morts pour une quête de soi ensorcelante.
© Jarry – Sierra – Nanjan – Soleil
Le scénario est clairement gravé dans le roc des Terres d’Ogon. De l’autre côté des Terres d’Arran où règnent déjà Gobelins, Elfes, Nains, Orcs et autres Mages, l’imagination de Nicolas Jarry nous offre de nouvelles créatures, des cultures ancestrales, des paysages exotiques pour un dépaysement total. Un brin d’humour en sus dû à l’impertinence de l’adolescence est la cerise sur le gâteau. Une jeune héroïne est quête de devenir avec ses armes, faiblesses et forces ! Des personnages attachants avec un caractère bien trempé … Cela se lit sans prise de tête, sans hésitation, d’un bout à l’autre des 64 pages, renouvelant de façon intéressante les épopées du monde d’Arran.
© Jarry – Sierra – Nanjan – Soleil
Le dessin sublime d’Alex Sierra dans une colorisation parfaite de Nanjan pour faire ressortir cette atmosphère héroïc-fantasy est une pure réussite ! Dans cet univers plus africain que les terres d’Arran, ce second tome répond en tout point à nos attentes … Et pour la suite ? Demain, sort le tome 3 : « Ma’a-kuru » d’Olivier Peru et Bertrand Benoît ! Mais cela fera l’objet d’une prochaine chronique !
© Jarry – Sierra – Nanjan – Soleil
NDLR : « Estivales de Trolls et légendes 2023 » : événement organisé conjointement par l’asbl « Trolls et Légendes » et la ville de Mons, le samedi 12 août 2023 de 10 à 19h sur le site des Anciens Abattoirs de Mons, Rue de la Trouille 17.
3e édition désormais de cet incontournable aoûtien, ce petit festival propose jeux de plateau en intérieur, jeux anciens en extérieur, marché de produits locaux et artisanaux, des animations pour tout âge, … le tout dans une ambiance musicale authentique.
L’entrée et le parking sont gratuits. Petite restauration sur place. Bref une belle journée en perspective !
Thierry Ligot
Série : Terres D’Ogon
Titre : Blancs -Visages
Tome : 2
Éditeur : Soleil
Scénario : Nicolas Jarry
Dessin : Alex Sierra
Couleurs :J. Nanjan
Nombre de pages : 64
Prix : 15,95 €
ISBN : 9782302091405
Comme l’indique l’affiche ci-dessous Le Chat joue les prolongations jusqu’au 10 septembre 2023 au Parc Royal de Bruxelles.
En effet, vu le succès de fréquentation et l’enthousiasme du public, la ville de Bruxelles a décidé de prolonger l’exposition « Le Chat déambule ».
© Philippe Geluck - Casterman
De cette façon, les 22 sculptures installées depuis le 9 mars dans le Parc Royal seront toujours visibles pour les touristes en juillet 2023 et aout 2023 mais également lors du Comic Strip Festival.
© Philippe Geluck - Casterman
Le Chat s’expose également dans l’espace muséal d’Andenne jusqu’au 15 novembre 2023.
Le Phare Promenade des Ours, 37
Les infos pratiques ci-dessous
© Philippe Geluck - Casterman
Je vous invite également à consulter le lien ci-dessous concernant les reportages réalisés par nos soin lors de l’ouverture de l’exposition « Le Chat déambule ».
Le Chat pose ses valises et déambule à Bruxelles
Alain Haubruge
Une tragédie shakespearienne au goût de poussière, de sang et poudre en plein désert mexicain en 1863 !
Etat de Sonora, Mexique, 1863. La terre est aride, le soleil tape dur, la nature encore sauvage et brutale ! Cette sauvagerie est doublée par celle des hommes.
Dans le terrible désert du Soutario, sévit Abraham Hinter. A la tête de sa petite armée de tueurs, il chasse pour le compte du gouverneur local les Apaches, massacrant sans différence femmes, enfants, vieillards. Scalpant et décapitant ses victimes, la plus cruelle des bêtes sauvages est un ours en peluche à côté de lui ! Bref un monde où l’homme n’a plus sa place !
Sauf que pour certaines familles de propriétaires terriens, descendantes des grands seigneurs espagnols, coule encore dans leur sang de Conquistadors le sens de l’honneur et de justice !
Notions qui semblent se perdre petit à petit …
Alors que Don Armando, riche Hacendado, pourchasse dans les montagnes un puma qui décime ses troupeaux, son fils, le jeune Don Diego, accompagné d’un vaquero, va livrer des chevaux aux rurales à Santa Ana.
Sitôt fait, il se rend chez la belle Doña Joselita, fille de Don Redencion. Entre bon sang, la politesse est toujours de rigueur. Mais voilà que la jeune fille est déjà en bonne compagnie … avec le fils de l’Alcade ! Et leurs sentiments semblent réciproques …
© Thirault – Mezzomo – Labriet – Glénat
Quelques heures plus tard, c’est poursuivi par l’Alcade et une troupe de rurales qu’il revient, en catastrophe, seul, à l’hacienda familial. Rattrapé, capturé, il est accusé des meurtres de Joselita, de son soupirant, de 2 rurales, d’un début d’incendie déclenché pour s’enfuir … Il hurle son innocence mais ivre de vengeance, l’Alcade exige qu’il soit pendu sur l’heure.
Seul le retour inopiné de Don Armando empêche cette exécution sommaire !
Mais est-ce pour autant que Don Diego est sauvé ? Son explication ne paraît convaincre personne, son père en premier.
© Thirault – Mezzomo – Labriet – Glénat
Ce dernier décide de laver lui-même la souillure faite à son nom, son honneur et son sang !
Prenant l’Alcade en otage, il mènera son fils en plein désert pour l’y abandonner.
« Je m’appelle Don Armando Bernal del Castillo ! Je suis d’une vieille famille chrétienne dont les ancêtres n’ont jamais failli ! L’honneur a toujours été le premier bien de ma maison ! Mais Diego, mon dernier fils l’a souillé par ses crimes épouvantables ! Libérez-le Capitan. Je me chargerai de sa peine ! »
Doña Maria, convaincue de l’innocence de son fils et de la cruauté de la sentence paternelle décide de les suivre pour sauver son dernier enfant. En effet, quelques années plus tôt, son plus jeune fils, David est mort accidentellement noyé dans un puit ! Mais était-ce réellement un « accident » ? Pourtant jusqu’où irait une mère pour sauver son unique enfant ?
© Thirault – Mezzomo – Labriet – Glénat
Au milieu de ce drame, une jeune Apache dont le père dirige la résistance à Hinter. Son destin sera-t-il bénéfique, salutaire pour l’un ou l’autre protagoniste ou au contraire source de malheurs pour tous ?
Tout ce monde se retrouve ainsi dans ce désert où les masques tomberont, révélant les véritables natures de chacun. Des confrontations des uns contre les autres, mêlant dilemmes, trahisons et révélations, le tout dans un bain de violence et de sang.
© Thirault – Mezzomo – Labriet – Glénat
Tous les ingrédients d’une tragédie shakespearienne en plein désert mexicain ! Amour maternel, honneur familial, vengeance paternel, secrets inavouables et natures torturées, démons cachés dans un théâtre où éthique et rédemption n’ont jamais trouvé leur place !
Scénario taillé au couteau, plongeant le lecteur dans les entrailles de la nature humaine, dans les tréfonds de leur âme, Philippe Thirault s’amuse à nous transbahuter d’une idée à l’autre, d’un parti pris à son contraire. Plus dense au fur et à mesure que l’on avance dans cette aventure, seule l’ironie du Destin semble en être la maîtresse du jeu.
© Thirault – Mezzomo – Labriet – Glénat
Un dessin réaliste, parfois rugueux, dans la plus pure ligne des plus grands de la BD western, Gilles Mezzomo soigne autant les décors grandioses que les expressions faciales. Dynamisme, énergie et fureur transpirent dans son trait, tout au profit de la narration.
Une mise en couleur remarquable de Céline Labriet fait ressortir notamment tout le côté brûlant des journées écrasées sous un soleil de plomb ou au contraire des ambiances nocturnes dans le désert.
© Thirault – Mezzomo – Labriet – Glénat
Bref, difficile de ne pas y voir un one-shot exceptionnel sortant du lot des sorties habituelles du genre ! Un coup de cœur en ce mois de juin torride … lui aussi !
Thierry Ligot
Titre : Hacendado, l’honneur et le sang
Genre : Western - tragédie
Éditeur : Glénat
Scénario : Philippe Thirault
Dessin : Gilles Mezzomo
Couleurs : Céline Labriet
Nombre de pages : 88
Prix : 18,50 €
ISBN : 9782344049716
Lors de la Seconde Guerre mondiale, des avions britanniques de la Royal Air Force traversèrent la Manche en direction de l’Allemagne nazie : mission - bombarder les villes du troisième Reich. Certains de ces avions furent abattus par la Flak au-dessus des territoires occupés. Dans un tel cas, s'ils avaient de la chance, les équipages de ces bombardiers sautaient en parachute. C’était pour ces hommes le début d’une nouvelle aventure : la captivité ou la route vers Gibraltar.
Dans le second cas, les aviateurs étaient recueillis par des résistants qui les remettaient entre les mains du Réseau Comète. Le réseau se déployait sur quatre théâtres d’opérations : en Belgique afin de récupérer les aviateurs, à Paris pour assurer leur acheminement vers le sud-ouest, au Pays Basque pour les faire passer la frontière et ensuite en Espagne pour les accompagner jusqu’à Gibraltar d’où ils pouvaient regagner la Grande-Bretagne.
© Le Naour – Marko – Hodalgo - Bamboo
Jean-Yves Le Naour nous fait découvrir l’histoire du réseau Comète grâce à Christiane Saldias (dernier témoin vivant du réseau) répondant aux questions d’un scénariste de bande dessinée. À l’époque des faits, Christiane était la plus jeune du réseau, âgée à peine de 14 ans. En effet, les nazis se méfiaient beaucoup moins des jeunes filles considérées comme inoffensives. Lors de l’entretien, Mme Sadias va nous dévoiler sa propre expérience, mais aussi l’histoire de quelque uns des principaux protagonistes du réseau. Malgré toutes les mesures de sécurité prises, le réseau sera infiltrer par des agents à la solde des nazis, tombant presque qu'entièrement à plusieurs reprises.
Christiane Saldias, narratrice de l'histoire
© Le Naour – Marko – Hodalgo - Bamboo
Créé au départ par Andrée de Jonghe et son père, Comète, ce sont 878 aviateurs reconduit du territoire belge jusqu’à Gibraltar. La bande dessinée nous décrit le parcours de ces aviateurs depuis le début de la ligne situé à Bruxelles, en traversant la France jusqu'à Anglet et de leurs passages vers l’Espagne afin de gagner Gibraltar et rejoindre la Grande Bretagne.
Andrée De Jongh, créatrice à Bruxelles du Réseau Comète
Andrée De Jongh alias "Petit cyclone"
Les illustrations signées Holgado et le story-board proposé par Marko sont criants de vérités par rapport aux différentes situations vécues par l’ensemble des protagonistes. Le réseau comète, ce sont plus de trois mille civils (dont plus de 70 % de femmes) d'opinions politiques et de confessions différentes qui ont, parfois au péril de leurs vies, évité à ces aviateurs une longue captivité.
© Le Naour – Marko – Hodalgo - Bamboo
Lors de mon enfance, j’ai été gardé par une femme parlant souvent de « Némo », son mari décédé lors de la Seconde Guerre mondiale. Elle recevait régulièrement de la visite d’amis et amies de son défunt mari. Ce n’est que lors de mon adolescence que j’ai découvert que « Némo » était le pseudo de son mari dans la résistance et la véritable identité de ses ami(e)s. C’est vers lui que je me suis tourné pour vous relater son aventure dans le réseau Comète. On l’évoque à la page 33 du livre.
Ligne Rouge correspond au réseau Comète
Comme conté dans le récit, après une première vague d’arrestation en avril 1942, Andrée de Jongh désire mettre son père en sécurité en l'envoyant diriger le réseau Comète à Paris. Le Baron Jean Greindl (Némo) manifeste alors sa disponibilité pour reprendre la direction des opérations à Bruxelles. Depuis la cantine des Suédois (la Suède était un pays neutre.), il réorganise le réseau en recrutant des volontaires, des passeurs et des hébergeurs. De cette façon, il couvre ainsi l'ensemble du territoire belge créant des antennes à Gand, Liège, Namur et Hasselt. En novembre 1942, le réseau est infiltré par deux Allemands se faisant passer pour des pilotes américains. Conséquence : une nouvelle vague d'arrestation déferle sur le réseau.
Jean Greindl alias "Némo"
Pris de doutes (Némo) finit par se demander s'il est réellement utile d'exposer autant de personnes pour accomplir cette mission. La réponse lui viendra de Londres via Andrée de Jongh: « Ce travail est d'une importance énorme pour le moral de toute la R.A.F., il faut continuer, et même l'intensifier ». Le 6 février 1943, il est arrêté. Incarcéré par les Allemands aux casernes de la gendarmerie à Etterbeek, il est condamné à mort le 29 avril 1943. Le 7 septembre 1943, il décède dans sa cellule lors du bombardement des casernes d’Etterbeek par les Américains. Le bombardement ne dura que 30 secondes, mais, fit des centaines de victimes, dont 343 civils, de nombreux militaires allemands et également 27 prisonniers de guerre enfermés dans les caves des casernes. Il s’agit d’une erreur de jugement. Les 114 forteresses B-17 chargées de la mission volaient à 7000 m d’altitude et la configuration de la plaine ressemblait à la plaine d’aviation d’Evere.
Avis de décès Jean Greindl alias "Némo" Réseau Comète
En résumé, une bande dessinée résumant en 48 pages les grandes lignes de ce réseau ayant convoyé à travers trois pays de nombreux aviateurs vers le retour en Grande-Bretagne. À lire et surtout partager afin que cette histoire ne tombe jamais dans l’oubli. Un rappel pour toute génération confondue que l’union fait la force et que toute petites initiatives peuvent renverser des montagnes.
Alain Haubruge
Titre : Le réseau comète … La ligne d’évasion des pilotes alliés
Genre : Aventure historique guerre
Collection : Grand Angle
Éditeur : Bambbo
Scénario : Jean – Yves Le Naour
Story-Boards : Marko
Dessin : Inaki Hodalgo
Nombres de pages : 48 + 6 (dossier didactique)
Prix : 14,90 €
ISBN : 9782818993958
Du 23 au 25 juin 2023, le Salon des littératures singulières revient pour sa deuxième édition aux Écuries Royales de Bruxelles. Ce salon réunit des maisons d’édition belges tous genres confondus. C’est l’occasion de découvrir des écrits originaux, novateurs et parfois décalés publiés par une cinquantaine de maisons indépendantes qui soutiennent une littérature de création.
Vitrine du dynamisme de l’édition belge francophone, le salon réunira une centaine d’auteurs pour l’occasion. Au programme de ces trois jours, la diversité sera de mise et s’adressera tant aux adultes qu’au jeune public.
Les rencontres des samedi 24 juin et dimanche 25 juin
Plus d’informations sur le site du Salon :
http://www.salondeslitteraturessingulieres.be
Liste des auteurs présents :
Maroan Abdallah, Gérard Adam, Émilie Ansciaux, Bernard Antoine, Jan Baetens, François Badoud, Jean-Pierre Balfroid, Véronique Biefnot, Stéphane Bissot, Véronique Bitouzé, Jean-Michel Bragnard, Angélique Burnotte, Anne Casterman, Lorenzo Cecchi, Suzy Cohen, Martine Colas, Anne Crahay, Christian Crahay, Alain van Crugten, Déborah Danblon, Dominique Debecker, Serge Dehaes, Pol Delange, Serge Delaive, François Delcambre, Luc Dellisse, Christine Delmotte-Weber, Rony Demaeseneer, Brice Depasse, Eric De Staercke, André Devisscher, Luc Dratwa, Ludovic Drouet, Anne Duvivier, François Emmanuel, Isabelle Fable, Gaëtan Faucer, Philippe Fiévet, Patryck de Froidmont, Audrey Gallez, Leo Gillessen, Brigitte Guilbaud, Pierre Guyaut, Hugues Hausman, Iocasta Huppen, Hellboy Dom, Odile Hennebert, Olivier Henskens, David Jauzion-Graverolles, Yvain Julliard, Éric Lamiroy, Maxime Lamiroy, Déborah Lorguet, Dominique Maes, Alain Magerotte, Clément Magos, Robert Massart, Stéphane Maton-Vann, Alexandre Million, Lorenzo Morello, Éric Neirynck, A.C. Nunes, Olivier Papleux, Perrine Peeters, Marion Pédebernade, Delphine Peraya, Jean-Sébastien Piers, Stéphane Pirard, Pietro Pizzuti, Annie Préaux, Henri Roanne-Rosenblatt, Georges Roland, Joëlle Schuermans, Liliane Schraûwen, Daniel Soil, Anne Sylvain, Sabrina Tabard, Aurélie Vauthrin-Ledent, Pascal Vrebos, Caroline Wlomainck, Fabienne Zutterman. (sous réserve de modification).
Vous trouverez ci-dessous le lien concernant l’horaire des dédicaces prévues pendant les trois jours.
L’Association des éditeurs belges (ADEB) regroupe plus de quatre-vingts éditeurs, ainsi que des distributeurs et diffuseurs professionnels d’ouvrages, sur tous supports (papier et numérique), de langue française.
Elle a pour vocation la représentation, l’information et l’animation de tous ces professionnels, en Belgique comme à l’étranger.
De ce fait, l’ADEB est le porte-parole de ces professions.
Les éditeurs singuliers réunit cinquante-cinq éditeurs de création s’illustrant dans tous les domaines : littérature, sciences humaines, art, BD, jeunesse.
L’association participe à la promotion de ses adhérents par des actions communes de communication, la co-organisation d’événements (tels que le Poetik Bazar) et la tenue de stands collectifs dans une douzaine de salons du livre en Belgique et en France.
Reportage réalisé lors de l'édition précédente
INFORMATIONS PRATIQUES
Les 23/24 et 25 juin 2023
Écuries royales de Bruxelles
1 rue Ducale
1000 BRUXELLES
Entrée gratuite
Horaires : le vendredi 23 juin de 14 h à 18 h, les samedi 24 et dimanche 25 juin de 11 h à 19 h
Plus d’informations sur le site du salon : https://www.salondeslitteraturessingulieres.be
Facebook : https://www.facebook.com/salondeslitteraturessingulieres
Instagram : @leslitteraturessingulieres
https://editeurssinguliers.be
Horaires : le vendredi 23 juin de 14 h à 18 h, les samedi 24 et dimanche 25 juin de 11 h à 19 h
Alain Haubruge
La belle saison des festivals d’été démarre petit à petit.
Si la météo est déjà plus qu’estivale, prêtant largement aux envies de BBQ, de sorties, de musique, de soirées extérieures, le lancement « officiel » des événements annuels est sur les rails.
Et comme chaque année, à Bruxelles, c’est lui qui ouvre le bal … ou plutôt la Joyeuse Entrée …
En route pour l’Ommegang 2023 avec ses cortèges, personnages historiques, lancés de drapeaux, échassiers, animations, activités diverses … et forcément ses nouveautés.
Et cette édition en annonce de belles et succulentes.
D’abord par son invitée d’honneur ! Chanteuse belge ayant la belgitude dans son ADN, elle avait déjà été approchée en 2014. Malheureusement, son agenda l’avait alors obligée à décliner l’invitation. Parfaite Belge de par ses parents, sa naissance, ses lieux de vie, noir-jaune-rouge jusqu’aux bouts des ongles, Axelle Red aura ainsi la périlleuse mission de remplir la fonction de héraut … Oups pardon, de « héraute » car elle est très à cheval sur le rôle des femmes dans notre société. Dans la société en général et dans l’Histoire … D’ailleurs, pourquoi les femmes, à l’époque de Charles Quint, devaient-elles porter de robes de 14 kg ??? Oui, oui, vous avez bien lu ! Pour les empêcher de bouger ? C’est en tout cas l’impression d’Axelle Red !!!
Un programme toujours plus alléchant d’année en année.
Cette année, les représentations auront lieu les mercredi 28 et vendredi 30 juin (ouverture des portes à 20h pour le spectacle à 21h).
Inscrit depuis le 11 décembre 2019 au « Patrimoine Culturel Immatériel de l’Humanité », cette procession folklorique commémorant la venue à Bruxelles, en 1549, de Charles Quint et de son fils, le futur Philippe II, attire chaque année plusieurs milliers de spectateurs, visiteurs, curieux, touristes autour de la Grand-Place de Bruxelles, la plus belle du monde !
Dans son décor architectural historique unique, Charles Quint et son cortège nous offriront, cette année encore, un spectacle époustouflant de costumes, de couleurs, d’ambiance son et lumière féérique et de bonne humeur !
Jo Lemaire, oratrice
Car l’Ommegang en quelques chiffres, c’est 2 heures d’un spectacle exceptionnel pour les 2.000 spectateurs assis dans ce décor naturel unique !
- 1.400 participants dont 100 issus directement de la noblesse belge,
- 1.800 costumes,
- 47 groupes folkloriques,
- 300 drapeaux et matériel divers,
- 3 fanfares et 2 groupes d’instruments anciens,
- 48 chevaux de la Police Fédérale,
- 8 géants dont celui des Brasseurs et le célèbre dragon de St-Georges avec ses 4m25 de longueur et ses 2m30 d’envergure ailes déployées … pour un total de 105 kilos … porté par un seul homme !
- 2 km de cortège démarrant du Parc Royal.
- …
Bref deux soirées à ne manquer sous aucun prétexte, avec en maître de cérémonie, Thomas de Bergeyck. Jo Lemaire revêtira à nouveau le rôle d’orateur/oratrice, secondée donc par Axelle Red comme héraut(e). Le ténor Sébastien Romignon Ercolini et la mezzo-soprano Isabelle Everaerts de Velp nous enchanteront par leur voix exceptionnelle.
Quant à la mise en scène, pour la 15e fois, elle sera assurée par Giles Daoust !
© René Follet – Glenat
Par ailleurs, l’Ommegang ne s’arrête pas qu’à ces 2 soirées ! Un ensemble d’animations et d’autres festivités tournent désormais autour. C’est ainsi que le Sablon accueillera à nouveau son village et marché Renaissance. Plongée assurée dans cette époque si riche et captivante.
Marché de produits d’antan, reconstitution en costumes d’époque de la vie d’alors, tournois de chevalerie, combats à pieds, concours de tir à l’arbalète, … sans oublier l’espace réservé au pays invité d’honneur : la Corée du Sud.
Pays à l’héritage culturel traditionnel aussi riche que varié, le Centre culturel coréen nous présentera notamment une démonstration à couper le souffle de taekwondo. La possibilité d’en découvrir plus sur ce pays millénaire, sa culture, sa richesse, …
© BD en Ville
Mais pourquoi en parler ici, dans nos pages « BD » pourriez-vous nous dire ?
D’abord, nombreux sont les auteurs BD à avoir fait référence à cet événement hors du temps dans leurs albums.
Ensuite, l’organisation fait appel à un auteur du 9e Art pour illustrer les différentes éditions. Après Vadot, cette année, c’est à duBus de remplir cette « périlleuse » mission. A n’en pas douter, ce chroniqueur radio, essentiellement connu pour ses dessins de presse (La DH, La Libre Belgique et Le Soir Mag) saura trouver les scènes cocasses ou autres à mettre en lumière.
Bref une édition 2023 assurée de son succès et pour laquelle il reste encore quelques places …
© Vadot
Thierry Ligot
![]() |
©BD-Best v3.5 / 2023 | ![]() |
![]() |