« - Mon professeur de musique dit de vos instruments qu’ils tiennent du génie. Je viens de traverser la moitié du Royaume de France pour avoir l’honneur de vous rencontrer, Maître Stradivari.
- Le Royaume de France… Votre souverain est un amateur éclairé.
- Mon père m’a confié une forte somme d’argent pour me permettre d’acquérir l’un de vos instruments.
- Je produits très peu et mes clients sont triés sur le volet ! J’ai peur de devoir vous dire non. »
1682 : Violoniste plus technicien que virtuose, Guillaume se rend à Crémone pour en ramener un Stradivarius, afin que Guy d’Aiglemont, son professeur de musique, déclenche en lui une véritable passion pour l’instrument. Mais, lors de son voyage de retour, il croisera la route d’Ostelinda, sublime bohémienne habitée par la musique.
© Omeyer, Berlion, Bourgne - Glénat
1973 : A cause d’un accident de scooter, Mariska arrive en retard pour une audition de violon. Mais elle jouera une mélodie qui ne laissera pas de marbre.
Trois siècles d’écarts mais des destins liés séparent les acteurs d’un crime musical.
Marc Omeyer & Olivier Berlion poursuivent leur série concept sur le thème des arts, avec comme point d’orgue, un crime associé à chacun d’entre eux. Ils présentent une histoire s’étalant sur près de trois siècles, naviguant de la France de Louis XIV, en 1682, à l’Amérique presque contemporaine de 1973.
© Omeyer, Berlion, Bourgne - Glénat
Après Berlion lui-même, Stalner, Mauro, Liberge, Karl T., puis Druet, c’est au tour de Marc Bourgne de signer ce nouveau crime. Après la bande dessinée, la peinture, l’architecture, la sculpture, le cinéma, la littérature, l’art au cœur du récit est la musique.
Le dessinateur de Michel Vaillant et des Pirates de Barataria est dans la plus pure tradition du dessin réaliste. Bourgne est aussi à l’aise dans les ambiances contemporaines que dans les scènes historiques. A mi-chemin entre celui de Tito et celui de Swolfs, son graphisme passe-partout ne peut pas décevoir, mais il lui manque un petit quelque chose qui ferait qu’il soit reconnaissable au premier coup d’œil.
Les couleurs de Bruno Pradelle accentuent les reliefs et les ombres, donnant une impression de réalité supplémentaire.
La mélodie d’Ostelinda est un bel hommage à la musique et prouve que l’amour peut traverser les siècles, comme une simple mélodie où les dièses et les bémols chantent une harmonie.
Laurent Lafourcade
Série : L’art du crime
Titre : La mélodie d’Ostelinda
Tome : 7
Collection : Grafica
Genre : Polar historique
Scénario : Omeyer & Berlion
Dessins : Bourgne
Couleurs : Pradelle
Éditeur : Glénat
Nombre de pages : 48
Prix : 13,90 €
ISBN : 9782344012703
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