Lagaffe en musique, un hors série acoustique.
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Lagaffe en musique, un hors série acoustique.

Dans ce formidable album hors série, retrouvez une symphonie
des meilleurs gags musicaux de Gaston, sur des accords de couleurs de Jannin et une partition de citations musicales, signée Gilles Dal.

Avec Gaston, la musique assourdit les durs et adoucit souvent les murs, qui ont une fâcheuse tendance à disparaître dès qu’il joue. Car Gaston a beaucoup donné à la musique... Il a trop saigné sur
les Gibson, joué du trombone à l’hélium (et pas de l’hélicon au strontium, comme certains aimeraient le faire croire). Il a mugi ses complaintes devant un public bovin médusé ou une sortie d’usine pressée... Oui, car Gaston chante aussi, hélas, c’est là qu’est l’os !


Mais la plus grande contribution de Lagaffe à l’histoire de la musique est, sans aucun doute, la harpe venue du fond des âges farouches : le brontosaurophone, plus communément appelé Gaffophone avec une majuscule, l’engin étant, fort heureusement, un exemplaire unique. Le seul aspect extérieur de l’instrument a quelque chose de terrifiant, avec ses cordes menaçantes et sa forme courbée,
ramassée, tel un monstre prêt à bondir...


Mais cela n’est rien à côté de la capacité de nuisance sonore du Gaffophone ! Imaginez... le martèlement des sabots des
hordes de Gengis Khan, Tamerlan et Attila réunies, désherbant la steppe pétrifiée de terreur. Ajoutez-y un tremblement de terre
— force 10 sur l’échelle de Richter —, doublé d’une éruption volcanique. Tout cela pendant que derrière le mur de votre
salon, AC-DC, Metallica et les Sex Pistols répètent ensemble dans un hangar blindé en béton précontraint.


Tout autour de vous se lézarde. Les plafonds tombent. Dans un réflexe de survie, les papiers peints s’arrachent des murs, tentant de sauver leurs fleurs ou leurs zébrures ou leurs motifs géométriques abstraits, tant qu’il en est encore temps...
En vain. Vos tympans explosent, votre nez saigne, un cortège de véhicules utilitaires défile dans votre tête, sirènes hurlantes.
Le monde, où ce qu’il en reste, est flou.
Vos lunettes ont éclaté... à moins que vos rétines ne se soient décollées...
Voilà l’effet du Gaffophone, que certains responsables de chantiers BTP n’hésitent pas à appeler « plus belle invention depuis celle de la dynamite ». Terreur de l’architecture de bureau contemporaine et
source inépuisable de gags catastrophes.
En solo, en quatuor, acoustiques ou électriques, à cordes ou à vent, explosifs ou à retardement, retrouvez les meilleurs gags musicaux de Gaston sur des accords de couleurs de Jannin et une nouvelle partition de citations musicales amusantes.
Et, en cadeau, deux chansons de Yvan Delporte à la gloire de Gaston (La morue aux fraises et Les Papous), à découvrir sur le site : www.gastonlagaffe.com.


Allegro Lagaffissimo, comme disait Beethoven (encore une victime du Gaffophone !), qui connaissait la musique !

 

Les mélomanes, qui savent apprécier les divers talents
musicaux de Gaston ne manqueront pas, non plus, d’écraser une larme, à l’évocation des Moon Module Mecs, groupe éphémère qui exerce pourtant toujours une grande in—fluence dans le monde de la démolition et des travaux publics.
Composé de Gaston Lagaffe (Gaffophone électrique), de
Jules-de-chez-Smith-en-face (batterie) et de Bertrand Labévue (instrument non identifié, ressemblant vaguement à une contrebasse artisanale électrfiée, elle aussi) ; ainsi nommé en hommage au module lunaire des missions spatiales Apollo, le groupe fut créé pour fêter dignement la 600e gaffe de Gaston, avec les effets qu’on peut imaginer.
Les puristes se souviendront que le trio avait auparavant été acoustiquement actif au sein d’un autre groupe : les Rois des Sons, un quatuor qui incluait un personnage seulement connu sous le surnom de « L’Anglais », qui jouait du tamtam. Inutile de dire que même privé d’électricité, les Rois des Sons s’y entendaient pour faire trembler les murs et tomber les plafonds.
Ah, on se sent bien insignifiant devant tant de génie !

 

 

 

 

GOOD VIBRATIONS

Si les Beach Boys avaient connu le Gaffophone, nul doute qu’ils y auraient regardé à deux fois avant d’enregistrer leur célèbre titre : Good Vibrations. En effet, 6 mois presque jour pour jour après la sortie de cet hymne au surf et à la plage, un étrange et monumental objet fait son entrée à la Rédaction, sous les yeux sidérés d’un Fantasio qui en avait pourtant vu d’autres.
C’est, en effet, le 9 mars 1967, dans le gag 449 (Spirou nº 1508), qu’apparaît – en même temps qu’il se fait entendre – pour la première fois, cette harpe primale que Fantasio s’empresse de baptiser « brontosorauphone », sans doute influencé par la forme étrangement antédiluvienne de l’instrument et l'espèce de rugissement caverneux qui s'en échappait. Ebranlé par ce premier concert improvisé, Fantasio conseille au génial inventeur de porter une paire de fortes bretelles quand il en joue en public. Le pauvre ignore encore la véritable puissance du monstre, car c’est le cinquième étage qui essuie les plâtres au propre comme au figuré.

D’un point de vue technique, il semble que le Gaffophone soit taillé dans du bois de cornouiller et que les cordes utilisées par Gaston proviennent d’un vieux piano. Ce qui est sûr, en tout cas, c’est que le principe de cet instrument est fort simple : « une vibration du
tonnerre avec une résonance maximale ».


« L'idée m'est venue en voyant une harpe africaine », avouera plus tard Franquin, reconnaissant en avoir eu l'idée en se promenant dans le  musée royal de l’Afrique centrale à Tervuren, là même où Hergé avait trouvé sa documentation pour Tintin au Congo.

 

Le saviez-vous ?

Outre sa copie miniature destructrice de maquettes et de vision d’avenir le Gaffophone a connu une autre déclinaison. Eh oui, à côté des cuivres, des bois, des cordes, il y a une autre famille d’instruments de musique, qui ne compte heureusement que deux représentants : le Gaffophone, donc, et son petit frère : le banjo à pilchards (illu voir En Direct de la Rédaction). Apparu durant la fameuse Guerre des Boîtes qui ravagea les bureaux de la rédaction, le banjo à pilchards est constitué d’une boîte de petits poissons conservés dans la sauce tomate, de forme ronde, d’un té de dessinateur volé à Lebrac, d’une peau de chamois empruntée à la femme de ménage, Mélanie Molaire et d’un jeu de cordes du fameux Gaffophone. D’après les rares témoins encore en état de parler après le choc, le son de l’engin se rapprocherait du « bruit d’un roulement à billes métalliques qu’on laisserait tomber dans un seau en zinc ». Hélas, il ne subsiste aucun enregistrement de cette intéressante expérience et le banjo lui-même aurait été détruit par Prunelle dans un accès de rage incompréhensible (en tout cas pour Gaston).

 


 

 

FICHE TECHNIQUE


• Scénario et dessin : Franquin
• Couleurs : Jannin
• Titre : Lagaffe en musique
• Pagination : 48 pages
• Collection : Gaston hors série
•  PVP : FR: 10.60 € - BLG : 6.50 €
SUISSE 17.60
• Mise en vente : 15 juin 2012
• Code ISBN FR : 2-35426-076-8
• Code EAN FR : 978-2-35426-076-7

 

 

 



Publié le 22/05/2012.


Source : Graphivore

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