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Une correspondance inestimable.   Le mystère Paul Cuvelier

 

"L'art est la visée de ma vie, et ma seule valeur vient de mes efforts à tendre vers lui." Paul Cuvelier à Ta Huynh-Yen, janvier 1957

 

 

 

 

 

 

 


                Il a participé à la création du journal Tintin. Il a créé l'un des personnages emblématiques de la bande dessinée : Corentin. Il est mort jeune, à 54 ans. Hergé l'admirait. Il est aujourd'hui oublié des profanes de la BD. Il était temps de le remettre en lumière. Par le biais d'une correspondance, ce livre réhabilite un auteur d'exception : Paul Cuvelier.

© Cuvelier - Les impressions nouvelles

                On connaissait Philippe Goddin comme étant l'un des plus grands exégètes d'Hergé, auteur de la biographie la plus complète de l'artiste. Ce que l'on savait moins, c'est qu'avant de s'intéresser au créateur de Tintin, c'est un autre auteur, Paul Cuvelier, qui suscitait son principal intérêt. C'est d'ailleurs à Paul qu'il doit une partie de cet attrait pour Hergé, ce dernier étant subjugué par le talent du créateur de Corentin. Le respect de chacun de ces dessinateurs envers l'autre était réciproque.

                Goddin rencontre Cuvelier en 1973, alors qu'il quittait la bande dessinée pour d'autres formes d'art. En 1978, Cuvelier décède. Goddin publie deux livres sur lui et organise des expositions. Pendant cette période, il pourra compter sur le soutien de Ta Huynh-Yen, vietnamienne, grand amour de Paul. C'est elle qui lui confiera les lettres que Paul lui écrivit pendant trente ans, une somme de six cents feuillets manuscrits. C'est une sélection de ces lettres qui sont reproduites ici, grâce aux filles de Huynh-Yen.

© Cuvelier - Les impressions nouvelles

                Après un prologue constitué de courriers entre Hergé et Paul Cuvelier, dont l'étonnante découverte que Cuvelier publia ses premiers dessins dès l'âge de six ans et demi dans le Petit Vingtième, c'est parti pour une histoire d'amour, une grande histoire d'amour… comme dans les films… non, comme dans les bandes dessinées. En été 1949, Huynh-Yen a dix-huit ans. Ça fait deux ans que ses parents l'ont envoyée en France pour fuir la guerre d'Indochine. A présent, elle est en Belgique pour proposer une conférence sur son pays. Paul, vingt-cinq ans, est dans le public. A l'issue, ils se rencontrent. Elle lui propose une analyse graphologique. Il la relancera par courrier pour plus d'approfondissement. Ils se reverront. A partir de ce moment-là, il lui écrit au moins deux fois par semaine, certains jours plusieurs fois. "Ma maison, mon pays, c'est là où vous êtes. Tout, loin de vous, est déparé et dépourvu d'attraits." La correspondance montre un Paul Cuvelier fou d'amour. La quasi absence de lettres de l'aimée donne une dimension encore plus forte aux échanges. L'auteur révèle des qualités littéraires insoupçonnées. D'espoirs déçus en résurrection d'amour, de secrets en révélations, on découvre un artiste à la plume aussi fine que le crayon.

© Cuvelier - Les impressions nouvelles

                L'histoire d'amour passionnée entre Paul Cuvelier et Ta Huynh-Yen n'aura pas été sans conséquence sur l'œuvre de l'auteur. Muse et tourment, la vietnamienne n'aura pas ménagé le dessinateur. Les aventures de Corentin, Flamme d'Argent, Line, Wapi et Epoxy transpirent de leur relation tourmentée. Grâce à un travail d'orfèvre sur une correspondance d'une richesse incommensurable, Philippe Goddin et Martine Mergeay mettent en lumière un auteur majeur du Neuvième Art dont on parle trop peu.

 

Laurent Lafourcade

 


One shot : Le mystère Paul Cuvelier

Genre : Correspondances commentées

Auteur : Philippe Goddin, avec la collaboration de Martine Mergeay

Éditeur : Les impressions nouvelles

ISBN : 9782390700746

Nombre de pages : 616

 



Publié le 10/12/2023.


Source : Boulevard BD


Tragédies belliqueuses.   Ligne Maginot 1 – La bataille des Alpes / Les grandes batailles de l’Histoire de France 3 – Verdun 1916

 

"-Le Duce a beau dire. Il ne lorgne pas que sur la Tunisie et la Somalie britannique…

-Mais sur la Corse, la Savoie et Nice ! "Nizza Nostra !"

-…des mots ! Mussolini se gargarise du son de sa propre voix !

-Ce matamore finira par croire lui-même aux rodomontades qu'il bonit aux foules, croyez m'en monsieur le Président, il y a déjà des incidents de frontière !

-Soit !... Puisque me voilà pressé entre mon ministre de la guerre et mon ministre des affaires étrangères, il me faut bien les entendre… Et vous, Maginot, votre avis ?

-Ces messieurs ont raison, hélas !... La question n'est plus "si", mais "quand"…"

 

 

 

 

 


                Printemps 1927, dans les jardins de l'Elysée, le président du conseil Raymond Poincaré cherche à endiguer la ferveur d'un Mussolini en pleine ascension, désireux d'étendre le territoire italien. La France est menacée. Faut-il faire une fortification permanente discontinue ? Est-il préférable d'opter pour une fortification de campagne linéaire ? Les avis divergent. André Maginot et Paul Painlevé, l'ancien et le nouveau ministre de la Guerre, vont se charger de la défense des frontières françaises. De nos jours, dans les Alpes, trois ados niçois explorent les constructions de l'époque. La petite séance d'initiation à l'urbex va se transformer en passion pour la grande Histoire. Elisa, la jeune fille du groupe, s'appelle Valmy, comme l'ancien député, grand résistant. Et pour cause, c'était son arrière-grand-père.

© Bénédeau, Bertorello, Scotto, Stoffel, Pradelle - Plein vent

                7 août 1932, en mémoire des martyrs de Verdun seize ans plus tôt en 1916, un ossuaire est inauguré à Douaumont par le président Lebrun. La bataille aura duré dix mois. Les trois-quarts des soldats français engagés dans la Grande Guerre y ont participé. Aujourd'hui, quelques anciens combattants se retrouvent. Ils ne raffolent pas de ce genre de cérémonies, mais c'est l'occasion pour eux d'exorciser leurs cauchemars. Ils ont traversé l'enfer et ont la chance d'en être ressortis vivants. En début d'année 1916, ils avaient reçu leurs nouveaux uniformes. Ils étaient bleus, plus discrets que les anciens rouges. La boue allait vite les souiller. La guerre de position leur fit vite comprendre qu'ils n'étaient pas près de rentrer chez eux. Entre les tranchées encore ouvertes et les éclats d'obus encore présents, les rescapés vont se remémorer les mois d'enfer qu'ils ont vécus.

© Vivier, Agosto, Costes - Plein vent

                Les combats sur la ligne Maginot en 1940 et ceux de Verdun en 1916 sont deux tragédies de l'Histoire des guerres mondiales. Ligne Maginot est une nouvelle série scénarisée par les exégètes de Pagnol Serge Scotto et Eric Stoffel, accompagnés ici par Yvon Bertorello. Le point commun en est le sud-est de la France. Mais la Provence chaleureuse de l'écrivain allaudien laisse ici sa place aux Alpes bétonnés par des cantonnements visant à contenir l'ennemi. Plutôt que d'en faire une BD reportage, grâce au trio de jeunes contemporains, les auteurs en font un récit avec des attaches généalogiques démontrant que n'importe qui peut être directement concerné par un tel conflit.

© Bénédeau, Bertorello, Scotto, Stoffel, Pradelle - Plein vent

Au dessin, Aurélien Bédéneau reste dans un classicisme réaliste, efficace et restant discret derrière l'importance du contexte historique, tout comme le fait Sephan Agosto sur Verdun 1916. Jean-François Vivier, scénariste de La patrouille du faucon, choisit de placer l'action quelques années seulement après les faits, pour faire témoigner les acteurs mêmes de l'horreur. Mention spéciale pour la couverture d'Agosto qui plonge au cœur du combat.

© Vivier, Agosto, Costes - Plein vent

                Verdun-Maginot. Il faut des albums comme ça pour faire œuvre de mémoire. On ne racontera jamais assez ces histoires, afin de ne plus les revivre. Il y a de multiples angles pour les aborder. Ici, ils sont immersifs.

 

Laurent Lafourcade

 


 Série : Ligne Maginot

Tome : 1 – La bataille des Alpes

Genre : Histoire

Scénario & Documentation : Serge Scotto, Eric Stoffel & Yvon Bertorello

Dessins : Aurélien Bédéneau

Couleurs : Bruno Pradelle

Éditeur : Plein vent

ISBN : 9782492547973

Nombre de pages : 48

Prix : 15,90 €


Série : Les grandes batailles de l’Histoire de France

Tome : 3 – Verdun 1916

Genre : Histoire

Scénario : Jean-François Vivier

Dessins : Stephan Agosto

Couleurs : Joël Costes

Éditeur : Plein vent

ISBN : 9782492547935

Nombre de pages : 48

Prix : 15,90 €


 



Publié le 10/12/2023.


Source : Boulevard BD


Une traversée du siècle.   Mademoiselle J. 3 - 1945. Jusqu’au bout du monde

 

"-Est-ce que vous vous souvenez de où on en était ?

-Oui ! Juliette avait découvert que son fiancé Raymond ne voulait se marier avec elle que pour voler la compagnie maritime de son père et la vendre aux nazis.

-Même que ces méchants avaient tué son papa en poussant sa voiture dans l’eau !

-Moi j’ai bien aimé la fin, quand Juliette donne une grande gifle à ce Raymond et puis qu’elle découvre le journal de Spirou. Comme ça, elle n’oubliera jamais Ptirou !

-Merci pour votre mémoire, les enfants ! Maintenant, vous allez voir que, à travers les horreurs de la guerre, Juliette va révéler plus extraordinaire que jamais !"

 

 

 

 

 


En ce premier dimanche de juillet 1960, l’Oncle Paul arrive dans la banlieue de Charleroi. Les enfants de la famille Destrée l’accueillent et l’emmènent rejoindre Mamie au jardin. L’apéritif les attend. Ils vont reprendre l’histoire de Juliette là où ils l’ont laissée. Comme l’annonce le tonton, à travers les horreurs de la guerre, le destin de Juliette va se révéler plus extraordinaire que jamais. Dans le Paris occupé des années 40, la maison de Juliette de Sainteloi est réquisitionnée par les nazis pour y loger des officiers. Comme tout français, elle n’a pas son avis à donner. Comme certains français, elle ne compte pas rester sans agir. Alors que l’ordre a été donné d’arrêter tous les juifs non français de Paris et de les rassembler au Vélodrome d’Hiver avant d’être envoyés dans des camps de prisonniers à l’Est, Juliette essaye en vain de protéger la famille de Léa Vollak, sa meilleure amie. Elle compte user de sa fonction de reporter pour se rendre au Vél’ d’Hiv’. Elle finira la soirée 93, rue Lauriston, pour y être interrogé au siège de la Gestapo. Mais comment tout cela va-t-il se terminer ?

© Sente, Verron, Rabarot - Dupuis

Les années de guerre ne concernent que le premier quart de cette troisième partie de la saga de Mademoiselle J. On retrouvera Ptirou dans ce troisième opus, enfin son esprit, quand Juliette lit Spirou, venu de Belgique, reparaissant enfin après la guerre. Elle y remarque que le personnage est dessiné par Jijé, et non plus par Rob-Vel. Va-t-il bien ? Et la famille Vollak ? C’est le déclic pour Juliette de prendre son destin en main. Ptirou le lui souffle. Elle va redevenir journaliste pour dire au monde tout ce qu’il s’est passé pendant la guerre. Son contact avec Bertrand Malepeigne va lui permettre de rentrer en contact avec ceux qui ont fait la Résistance.

© Sente, Verron, Rabarot - Dupuis

Yves Sente et Laurent Verron poursuivent la destinée de ce personnage qui s’est imposé à eux dans le one shot « Il s’appelait Ptirou » et qui deviendra le premier tome de la série Mademoiselle J. Comme quoi, il arrive que des êtres de papier décident à la place de leurs créateurs. Passer après Emile Bravo dans la période de guerre et dans le journal de Spirou, ce n’est pas facile. L’espoir malgré tout est rentré si en détail dans la vie pendant le conflit qu’on a l’impression que le sujet, tout du moins dans sa première partie, est ici survolé. A contrario, s’y attarder plus aurait fait l’effet de redites, même si l’on n’est pas ici dans une aventure de Spirou à proprement parler. Peut-être aurait-il mieux fallu sauter les années de guerre pour retrouver Juliette en 1945 ? Bien compliqué de faire un choix judicieux. De toutes manières, par devoir de mémoire, on ne parle jamais assez de la guerre. Toujours est-il qu’à partir du moment où elle devient reporter, grand reporter même, au Figaro pour ne pas le citer, l’aventure s’émancipe de ce que l’on avait pu lire jusqu’alors pour acquérir son indépendance quant à l’angle scénaristique choisi. On va partir à l’Est, au fin fond des forêts sibériennes. Au dessin, Laurent Verrron est de plus en plus dans la finesse, avec des décors et des lieux documentés. Isabelle Rabarot joue sur le contre-pied, en laissant en noir et blanc, couvertures d’illustrés exclues, les scènes contemporaines des années 60 avec l’Oncle Paul, gardant la couleur pour la vie de l’héroïne.

© Sente, Verron, Rabarot - Dupuis

                Mademoiselle J. est une série utilisant la petite histoire pour raconter la grande ou utilisant la grande pour raconter la petite, suivant le point de vue que l’on adopte pour l’observer et la lire. Cela fait la force de son squelette.

 

Laurent Lafourcade

 


Série : Mademoiselle J. 

Tome : 3 - 1945. Jusqu’au bout du monde

Genre : Aventure historique

Scénario : Yves Sente

Dessins : Laurent Verron

Couleurs : Isabelle Rabarot

Éditeur : Dupuis

ISBN : 9791034757404

Nombre de pages : 64

Prix : 16,95 €

 



Publié le 10/12/2023.


Source : Boulevard BD


Au lycée ou en caserne, tout le monde est lâché !    Les profs 26 – Job dating / Les pompiers 22 – Le petit binôme en mousse

 

"-Ça va, Mathieu ?

-Non, j'en ai marre. Je vais démissionner.

-Déjà ? Mais tu viens à peine de commencer !

-Ça fait quoi ? 5 ans que tu es prof ?

-Je crois que ce métier n'est pas fait pour moi, c'est tout.

-N'importe quoi !"

 

 

 

 

 


                Crises de vocation chez les profs. Alors que les jeunes recrues peinent à rester dans le métier, les vieux de la vieille tentent de leur remonter le moral. Courage ! Un jour viendra la retraite ! Trêve de plaisanterie, il va falloir recruter. Les profs du lycée Fanfaron se mobilisent. We want you for Education Nationale. Pour celui qui voudra enseigner l'histoire-géographie, gare à ses sources concernant Napoléon. Pour l'EPS, dix ans dans les travaux publics, ça assoit son homme, mais pas sûr que les briseurs de cailloux soient du goût du prof de SVT. Dur dur de recruter dans ce domaine. Autant embaucher la machine à café. Quant à Tirocu, il va friser l'apoplexie lorsqu'il va se trouver face à un candidat motivé. Pour l'italien, le livreur de pizza ferait l'affaire. Sinon, même Boulard va postuler !

© Léturgie, Erroc, Sti, Guénard - Bamboo

                Chez les pompiers, on va faire la connaissance d'un nouveau membre dans la patrouille. Il s'appelle Pompelard et c'est un robot. Il peut combattre un sinistre, faire de la reconnaissance, repérer des gaz toxiques, monter et descendre les escaliers… et partir à la recherche de personnes, en cas d'éboulement ou de non réveil pour partir en mission. N'est-ce pas Horace ? Arnold, lui, est bêtement zélé, mais on ne peut pas lui reprocher d'être efficace, bien que premier degré. A part ça, une grosse panne de courant va perturber la vie à la caserne. Heureusement qu'on peut recharger les portables dans le fourgon pompe. Avec tout ça, ça ne va pas être facile pour la commandante de gérer ses troupes, surtout quand il y a des frictions. Ben, ça fait au moins un lieu où il y a de l'électricité.

© Cazenove, Stédo, Favrelle - Bamboo

                3100 postes vacants aux concours enseignants. Les dates butoirs pour s'y inscrire ont été repoussées. 40 événements de job dating ont été organisés en France. Ces entretiens dont se raillent Léturgie, Sti et Erroc dans ce vingt-sixième album des Profs existent bel et bien. Quant à en conclure que n'importe qui peut faire le métier, il ne faudrait pas brûler les étapes. Si vraiment on ne trouve pas de candidats qui font l'affaire, Shopping Proviseur sera d'un grand secours, grâce à Distribu'cours, sorte de machine à café de cours. Sinon, le traditionnel Shopping prof est là, ainsi que la rubrique Vive les élèves qui nous présente le néo-beau gosse, la pénible et le décrocheur.

© Léturgie, Erroc, Sti, Guénard - Bamboo

                Personne ne décroche chez les Pompiers ! Surtout pas le robot Pompelard, comme on l'a vu. En réalité, cet engin s'appelle Colossus. Il possède une lance, est équipé de chenilles tout-terrain et de capteurs multifactoriels. Il peut transporter plus de 500 kg et même déplacer des voitures. Stédo et Cazenove ont trouvé là un bon moyen pour faire évoluer la série avec une petite touche de modernité. On ne sait pas vraiment s'il aura la peau des pompiers ou si ce sont eux qui auront raison de la technologie, à moins qu'ils ne trouvent un (tout-)terrain d'entente. Sinon, ne cherchez pas Patrick Sébastien à l'intérieur de l'album. Le petit binôme (et non pas bonhomme) en mousse se contente d'être un jeu de mots pour le titre. C'est dommage, ça aurait donné.

© Cazenove, Stédo, Favrelle - Bamboo

Les Pompiers et les Profs sont de retour, avec de nouveaux recrutements pour tous. Mais, question vocation, c'est surtout au lycée qu'il y a le feu. Plus de vingt albums aux compteurs de chacune de ces deux séries et c'est toujours aussi drôle qu'au premier jour. 

 

Laurent Lafourcade

 


Série : Les profs

Tome : 26 – Job dating

Genre : Humour

Scénario : Erroc & Sti

Dessins : Simon Léturgie

Couleurs : Jacqueline Guénard

Éditeur : Bamboo

Nombre de pages : 48

Prix : 11,90 €

ISBN : 9791041100286


Série : Les pompiers

Tome : 22 – Le petit binôme en mousse

Genre : Humour

Scénario :  Christophe Cazenove

Dessins : Stédo

Couleurs : Christian Favrelle

Éditeur : Bamboo

ISBN : 9782818994887

Nombre de pages : 48

Prix : 11,90 €

 



Publié le 10/12/2023.


Source : Boulevard BD


Mais qui veut éliminer les Clifton ?   Clifton 24 – Le dernier des Clifton

 

DING DONG

"-Oui ! Oui ! Laissez-moi au moins le temps de glisser dans les escaliers et de me casser la figure pour la plus grande hilarité générale ! Tiens ! Non ! La chance tournerait-elle ?

-Harold Wilberforce Clifton ?

-Que lui voulez-vous à Harold Wilberforce Clifton ?

-Lui faire nos adieux !"

TUNK TUNK

 

 

 

 

 


                A Puddington, cité de la bonne vieille Angleterre, le temps est pluvieux lorsque l'on sonne chez Harold Wilberforce Clifton. Deux assassins viennent accomplir leur mission. Dans quelques secondes, il y aura un Clifton de moins. La victime est-elle morte ? Que nenni. Les tueurs ont tiré sur le père de notre cher colonel pendant que ce dernier faisait quelques emplettes en centre-ville, sa gouvernante étant blessée aux mains. En rentrant chez lui, avec Miss Partridge, sa fidèle dame de maison, Clifton découvre le drame. "Daddy!?" Le père est conduit à l'hôpital en ambulance. Sur le chemin, rassemblant ses dernières forces, il confie à son fils un lourd secret familial. Le serment de Shamewood est une malédiction pour les Clifton. La dynastie est menacée par un contrat datant de l'époque napoléonienne stipulant que le Comté de Puddington deviendrait français si tous les Clifton sont éradiqués de la carte. Quelqu'un cherche donc à tous les éliminer !

© Turk, Zidrou, Kaël - Le Lombard

Ça va encore chauffer entre les rosbifs et les bouffeurs de grenouilles. François-Louis Bonaparte-Ramolino n'a pas dit son dernier mot. Le onzième descendant direct de l'empereur Napoléon Bonaparte qui cherche des noises au colonel depuis l'affaire des gauchers contrariés et qui a pourri son mariage est plus déterminé que jamais. Il est prêt à commettre tous les crimes pour arriver à ses fins. Dans cet album, on meurt. Même des gentils, ce qui est assez rare pour le souligner dans la bande dessinée d'humour franco-belge.

© Turk, Zidrou, Kaël - Le Lombard

Quand Turk est revenu au dessin de Clifton, il était convenu que ce soit pour trois albums. En théorie, ce "dernier des Clifton" serait vraiment le dernier. Tout le laisse à penser. On assiste au retour de nombreux personnages, comme un dernier tour de piste. On retrouve évidemment l'agent Strawberry et le commissaire John Haig. Miss Spinterhoof, de Week-end à tuer, est là, ainsi que, entre autres, Sir Jason, ce cher Wilkinson, et même Oliver, le neveu du colonel, rencontré dans Le baiser du cobra, occasion de saluer Bédu qui succéda à Turk. Le créateur Raymond Macherot apparaît en tant que statue sous le nom de Mac Herot dans un square.

                On ressent dans le trait de Turk la jubilation qu’il a de retrouver le Héron Mélomane (surnom scout de Clifton), sa gouvernante, ses chats et, bien sûr, Londres.

© Turk, Zidrou, Kaël - Le Lombard

                Comme à son habitude, Zidrou a concocté un scénario aux petits oignons, plein de second degré. Intelligent, drôle, surprenant, le récit est taillé sur mesure pour offrir au colonel un retour gagnant. Après avoir contribué aux réveils de Chlorophylle (éphémère) et de Ric Hochet (un réel succès), Zidrou est définitivement un digne successeur des maîtres de l’âge d’or. Plus que des hommages, ses reprises sont des continuités dans la modernité. Maintenant qu'il a, semble-t-il, en avoir terminé avec Clifton, on rêverait de le voir faire renaître Chick Bill, Robin Dubois ou d'autres héros éternels du journal Tintin.

Petite curiosité dénichée sur le net, en 1984, les studios Belvision réalisèrent un court-métrage de 5 minutes : Un pépin pour Clifton. On y retrouve tout l'humour et tout le charme de la bande dessinée.

                Profitons de l'occasion pour saluer la mémoire du scénariste Bob de Groot, qui a fait les plus grandes heures de Clifton et qui vient de disparaître, ainsi que celle de Jo-El Azara qui nous a quitté cette année. La moustache du colonel Clifton est inscrite à tout jamais parmi les classiques des classiques de la BD franco-belge. En matière de polar humoristique, difficile de faire mieux.

 

Laurent Lafourcade

 

 

 

 

 

 


Série : Clifton

Tome : 24 - Le dernier des Clifton

Genre : Polar humoristique

Dessins : Philippe Turk

Scénario : Zidrou

Couleurs : Kaël

Éditeur : Le Lombard

ISBN : 9782808211468

Nombre de pages : 48

Prix : 11,95 €


 



Publié le 10/12/2023.


Source : Boulevard BD


Zombie Mountain.   Walking Dead – Clementine 1

 

"-Tu t'en vas. Je le savais.

-AJ…

-Je pars avec toi.

-AJ, va retrouver les autres à l'école.

-T'allais même pas me dire au revoir ?!

-Tu… C'est juste un petit voyage, pas vrai ? Comme l'autre fois ? Tu vas revenir ?

-Ce n'est pas un petit voyage, AJ.

-On va où, alors ?

-Tu ne peux pas venir avec moi."

 

 

 

 

 


Clementine a 17 ans. Mutilée par une attaque de zombie, l'ado a une jambe de bois. Aujourd'hui, elle cherche à quitter son passé. Elle est à la recherche d'une nouvelle vie, vers le Nord, et veut mettre de la distance entre elle et ses démons. C'est pour ça qu'elle décide de quitter sa petite communauté dès l'aube. Elle devra expliquer au matinal AJ qu'il ne peut pas l'accompagner. Elle part donc sac au dos sans réel but précis. La première rencontre qu'elle va faire, dans une autre communauté, sera décisive. Un ancien dentiste va lui confectionner pour sa jambe une prothèse digne de ce nom. Un autre jour, c'est Amos qu'elle va trouver sur sa route. Le jeune Amish l'invite à l'accompagner dans sa carriole, tirée par un cheval. Ils vont aussi vers le Nord, dans le Vermont.

© Walden, Rathburn, Kirkman – Delcourt

Amos doit se rendre à Killington. Il l'a vu sur un tract. Ils recherchent là-bas des ouvriers pour bâtir une propriété, loin des rôdeurs, tout en haut d'une station de ski. Arrivés sur place, ils vont faire la connaissance de deux jumelles étranges, aux méthodes parfois expéditives et qui ne voudront pas dire leurs noms. C'est pour cela qu'ils les baptiseront Droite et Gauche. Nouveau salut ou nouveaux problèmes ? La montagne cache ses secrets. Clementine et Kenny -c'est le nom qu'elle a donné à sa prothèse- ne sont pas au bout de leurs surprises. Entre amour, haine et survie, l'équilibre ne va pas être facile à trouver.

© Walden, Rathburn, Kirkman – Delcourt

Robert Kirkman et Charlie Adlard passent la main à l'autrice Tillie Walden pour ce triptyque Clementine dans l'univers de The Walking Dead. La texane, lauréate de plusieurs Eisner Award, met en place une intrigue dans le Vermont, la région dans laquelle elle vit. Clementine est un personnage issu d'un jeu vidéo édité par TellTale. L'histoire de Walden reprend le principe de voyage pour l'héroïne, en l'entraînant sur des terrains qui lui sont familiers. Le prologue fait le pont entre le jeu et le comics. Le trait de Walden s'intègre parfaitement à l'univers sombre développé dans la série-mère. Elle n'en fait pas des tonnes avec les zombies, qui restent souvent dans l'ombre, accentuant le mystère de leur présence. Le fidèle Cliff Rathburn enveloppe l'ensemble avec ses niveaux de gris, comme il l'a fait pour tous les Walking Dead, comme un fil rouge indestructible.

© Walden, Rathburn, Kirkman – Delcourt

Sans être révolutionnaire, l'aventure signée Tillie Walden ravira les fans. Après L’étranger, signé Brian Vaughan et Marcos Martin, paru il y a quelques mois maintenant, Clementine offre un nouveau rebond à une saga majeure des années 2010 qui n’a pas fini de faire parler d’elle.

 

Laurent Lafourcade

 


Série : Walking Dead - Clementine

Tome :

Genre : Zombies

Scénario & Dessins : Tillie Walden

Niveaux de gris : Cliff Rathburn

Une série créée par : Robert Kirkman

Éditeur : Delcourt

ISBN : 9782413075745 

Nombre de pages : 256 

Prix : 18,95 €


 



Publié le 10/12/2023.


Source : Boulevard BD


Un récit résonnant avec l'actualité.   Les enfants du ciel

 

"-Pourquoi me regardes-tu ainsi ?

-Je suis toujours content de te revoir.

-Pas moi. J'ai cru que tu n'y arriverais jamais. Qu'étias-je censé faire au milieu de tous ces morts ?

-Mais tu es certain d'avoir découvert la trace de Juste de Tibériade ?

-Tu t'imagines être le seul à pouvoir déchiffrer l'araméen ?

-Non. Mais tu certainement le seul à t'y risquer en pleine guerre, dans un piège pareil !"

 

 

 

 

 


                1942. Alexandre Dreuil vient d'arriver en Egypte, dans l'oasis de Siwa. Il est archéologue et cherche à déterminer la réalité du passé. Depuis que sa femme est morte, sa seule obsession est de dégager le sable et les débris des siècles pour trouver le sens définitif des actes des hommes tels qu'ils se sont produits. Les blindés allemands ne sont pas loin, à la frontière syrienne. Alexandre est attendu par Omar. Ce dernier aurait repéré le nom de Juste de Tibériade sur le mur d'une nécropole antique. Il était l'ennemi juré de Flavius Josèphe. Cela fait cinq ans que le chercheur enquête sur le destin de ces hommes, et en particulier sur Juste de Tibériade. Il va pouvoir constater de ses yeux vus la découverte faite par son collaborateur. Mais les bombes allemandes ne vont pas tarder à tomber. La guerre qui ravage le monde laissera-t-elle à Alexandre Dreuil le temps de terminer ses investigations ?

© Vrancken, Desberg, Vercouter - Daniel Maghen

                La vie d'Alexandre Dreuil a changé quelques années plus tôt, le jour où sa femme Maya a été assassinée au volant de sa voiture, en Italie, non loin du Colisée, par un policier lors d'un contrôle, haineux qu'une femme de couleur puisse conduire une belle Alfa Roméo. Alexandre ne trouvera sa survit que dans les ordres, protégé par l'évêque Tertullio des fascistes mussoliniens. C'est lui qui lui donnera la passion pour l'archéologie, lui faisant se poser les questions sur l'histoire des antiquités juives.

                A Beyrouth, c'est une certaine Esther qui vient de débarquer. Musicienne juive allemande, elle avait atterri en Palestine. Espionne pour l'URSS, elle est chargée de prendre un contact avec un allemand et de lui faire croire qu'il a des alliés à Jérusalem. Après la guerre, elle pourra participer à la création d'un état, ici-même, sur la terre que son dieu lui a offerte. Tout ne va pas se passer comme prévu. Esther sera sauvée par Bilal, palestinien, qui fera croire qu'il l'a exécutée.

© Vrancken, Desberg, Vercouter - Daniel Maghen

                Entre amour et haine, les destins d'Alexandre, d'Esther et de Bilal vont se croiser dans une marche du monde dont personne ne maîtrise le destin.

                Stephen Desberg écrit un récit qui démarre en fait dès l'Antiquité. En faisant enquêter Alexandre sur Juste de Tibériade, le scénariste nous fait remonter le temps deux mille ans en arrière. Juste était un écrivain et historiographe juif du Premier Siècle. L'autobiographie de Flavius Josèphe en fait mention. Tout au long de son scénario, Desberg soulève la problématique de la terre du peuple juif. Il montre que depuis avant Jésus-Christ ils ont souffert de persécutions. Le Général Titus, fils de Vespasien devenu Empereur, le dit : "Il ne peut y avoir de nation juive face à la puissance romaine !"

© Vrancken, Desberg, Vercouter - Daniel Maghen

                Bernard Vrancken donne au récit toute la prestance qu'il mérite. Les planches sont grandioses. L'auteur fait de la bande dessinée en cinémascope. Les couleurs de Colette Vercouter font tout autant partie de l'œuvre. Dans une cohérence sablonneuse, elle donne un ton spécifique à l'ensemble.

                Les enfants du ciel est une fresque lyrique qui sonne de façon bien particulière en raison de l'actualité dramatique en Israël et en Palestine ces derniers mois, démontrant que l'Histoire avec un grand H est bien loin d'avoir pansé les plaies en ces lieux.

 

Laurent Lafourcade

 


One shot : Les enfants du ciel

Genre : Histoire

Scénario : Stephen Desberg

Dessins : Bernard Vrancken

Couleurs : Colette Vercouter

Éditeur : Daniel Maghen

ISBN : 9782356741103

Nombre de pages : 184

 



Publié le 10/12/2023.


Source : Boulevard BD


Les mots pour le dire ... et le fantasmer

 

 

En cette période de pré-fêtes de fin d’année, et au vu de l’actualité ainsi qu’une météo plus que morose, un peu de légèreté et de fantasme poétique ne feraient pas de tort !

Alors voici de quoi vous satisfaire …

 

 

 

 

 

Vous vous rappelez certainement ce sulfureux recueil sorti l’an dernier « Sans un mot » ! (https://www.bd-best.com/sans-un-mot-le-pouvoir-des-images-news-12797.html) Jerret et Elena Ominetti nous offrent un second voyage erotico-poétqiue.

 

4 nouvelles mises en situation des plus sensuelles les unes que les autres mettent en scène un jeune couple dont la femme est dépannée par un plombier, un gardien de musée face à une statue envoûtante, deux randonneurs perdus au pays des fées et enfin une jeune femme prenant un train pour Bologne … Mais ce que nous voyons est-il la réalité ? A chaque fois, les protagonistes évoluent entre rêve, fantasme et réalité, au point que le lecteur lui-même se sent emporter dans les méandres du désir.

 

© Ominetti – Jerrert – Tabou 2023

 

Jerrert, de son véritable nom Luca Rossi, développe, une fois encore, entre fantaisie, attraction, adoration et exhibition des situations intimes, coquines … voire inavouables mais toujours tendues vers le plaisir et sa satisfaction. Quoi de plus jouissif qu’une plongée dans les désirs les plus intimes de tout un chacun !

2e scénario publié en français (amusant si l’on pense que le 1er était muet !), ces dialogues sont léchés, poétiques, crus ou simplement normaux en fonction des situations mais jamais lourds ou vulgaires.

 

© Ominetti - Jerrert – Tabou BD 2023

 

 

Côté graphisme et ambiance, Elena Ominetti reste à la manœuvre pour notre plus grand plaisir visuel. Un dessin doux, charmeur aux teintes ambiantes pastelles et douces sublime idéalement chacun de ces petits 4 récits.

 

Un érotisme doux et feutré pour ce second opus du duo … dans la même veine que le premier, dialogues en plus !

 

© Ominetti - Jerrert – Tabou BD 2023

 

Nous pourrions finir de la même façon …

« Et vous, quelle couleur préférez-vous ? Quelle ambiance vous attire ? Quel fantasme rêvez-vous de réaliser en cette période de fête ?

A ne pas glisser entre toutes les mains évidemment … »

 

 

Et d’ici là, excellente lecture et bonnes fêtes de fin d’année.

 

Thierry Ligot

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Titre : Les mots pour le dire

Scénario : Jerrert

Dessin & couleurs : Elena Ominetti

Éditeur : Tabou BD 

Genre : Adulte 

Nombre de pages : 46

Parution : 31/10/2023

ISBN : 978-2-35954-201-1

Prix : 17,00 €



Publié le 10/12/2023.


Source : Bd-best


Spirou 4468/4469 - 29 novembre 2023

 

 

Numéro Spécial 100 pages Joyeux Noël

 

 

 

 

 

 

 

 

            C’est peut-être le numéro le plus attendu de l’année. Si le Spécial grandes vacances respire bon le sable chaud, les barbec’ entre amis et l’eau de mer, le Spécial Noël a ceci en plus qu’il a un éternel goût d’enfance. Cette année, c’est Jordi Lafebre qui a l’honneur de dessiner la magnifique double couverture traditionnelle. Un Père Noël se glisse par la cheminée dans le salon d’une famille dont les parents se sont endormis sur le canapé pendant que les enfants ont les yeux rivés sur leurs jeux vidéos.

 

            Que serait un numéro de Noël sans son traditionnel conte sur deux pages illustrées par Javi Rey ? Il y est évidemment, au beau milieu de traditionnels récits complets de Noël. L’événement est également le lancement de Sangdragon, la nouvelle série de Bédu qui revient au Moyen-Âge, ce qu'il a fait de plus beau et de mieux dans sa carrière.

 

            Spirou, ami, partout, toujours.

 

 

 

 

© Dav - Dupuis

 

 

 

Histoires à suivre :

 

Lucky Luke : Les indomptés

Blutch / Blancou

Sangdragon

Bédu / Cerise

Sœurs Grémillet (Les) : Les trois souhaits

Barbucci / Di Gregorio

Trésor : L'énigme des 3 soleils

De la Provôté / Saurel

 

 

Récits complets :

 

Agence Casting BD (L')

Hamo

Clairière s'amuse ! (La) : Esprit de Noël es-tu là ?

Priou / Cerq / Gom

Danger, chute de rennes

Princesse Barbare / Alfwen

Déconfiture (La)

Lory

Family Life : Quarante Noëls

Louis

Mon beau sapin

Dav

Père Noël, Père Noël…

Bouzard

 

 

Gags (strips, 1/2, 1 et 2 planches) :

 

Antre case (L') (La pause-cartoon)

Waltch / Derache

Crash Tex

Dab's / Gom

Dad

Nob

Des gens et inversement (La pause-cartoon)

Berth

Edito (L’)

Erre / Fabcaro / Greff

Fifiches du Proprofesseur (Les) (La pause-cartoon)

Lécroart

Game over

Midam / Adam / Patelin / BenBK

Gaston

Delaf / Benbk

Kahl & Pörth aventuriers de l'extrême

Hofmann / Ced

Machine à cadeaux (La)

German

Nelson

Bertschy

Pernille

Trichet / Dav / Esteban

Petit Spirou (Le)

Janry / Cerise

Psychotine

Zimra / Pujol

Rudolphe le renne qui n'est pas un cadeau (x 3)

Cuadrado Clara

Spoirou & Fantasperge (Marges)

Sti

Strip dont vous êtes la star (Le)

Libon / Salma

Tash & Trash (La pause-cartoon)

Dino

Titan Inc.

Boisteau / Martin

Willy Woob

Moog / Bernstein

 

 

Rubriques :

 

3 infos 2 vraies 1 fausse

Bercovici / Bernstein  / Le Gall

Coin des lecteurs (Le) : Bienvenue dans mon atelier !

Lafebre

Conte de Noël : Travail d'intérêt général

Bocquet / Rey

En direct du futur : Les 100 ans de deux géants

 

Interview

De la Provôté / Saurel

Interview

Bédu

Jeux : Cédric Escape the yéti

Guerin

Leçon de BD (La)

Marko

Spirou et moi

Toulhoat

 

 

En kiosques et librairies le 29 novembre 2023

4,50 €

 

 

Laurent Lafourcade

 



Publié le 03/12/2023.


Source : Boulevard BD


On compte sur vous !   Mes copains, les maths et moi

 

"-La lune se trouve en moyenne à 384 450 km de la Terre. Voyons combien de temps durerait la promenade. Jusqu'où pouvons-nous marcher en une journée ?

-A une marche d'endurance, avec mes parents, on a marché 5 km quatre soirs de suite.

-Et ça a pris environ une heure.

-Très bien. Donc nous parcourons environ 5 km par heure."

 

 

 

 

 


                Si l'on construisait un pont de la Terre à la Lune, pourrions-nous faire la route à pied avant d'être vieux ? Si on pleurait en une seule fois toutes les larmes de notre vie, pourrait-on prendre un bain dedans ? Saviez-vous qu'un ballon de foot était constitué d'hexagones blancs et de pentagones noirs ? Fait-on des économies d'eau en faisant pipi sous la douche ? Voici quelques-unes des étonnantes questions auxquelles répond cet ouvrage par le biais des mathématiques, avec des raisonnements on ne peut plus scientifiques.

© Van de Vendel, Smeets, de Goede – Nathan

                Les enseignants de la classe de CM2 de l'école Le Petit Prince détestent les maths. Enfin, plutôt, ils détestent les livres de maths. Poussiéreux, ennuyeux, ils sont composés de lignes de chiffres courant telles de petites fourmis. Leurs élèves, qui en pensaient la même chose, étaient loin d'imaginer que Justine et Arthur, leur maîtresse et maître avaient cette opinion. Un beau jour, les enseignants proposent une nouvelle approche à leurs élèves. Chaque semaine, l’un d’entre eux va poser une question de calcul, difficile, en lien avec la vraie vie, et dont il a vraiment envie de connaître la réponse. A tour de rôle, tout le monde passera. La semaine suivante, les profs la résoudront en une ou deux leçons qui commenceront par des cours de maths ordinaires qui seront utiles pour répondre à la question concrète posée.

© Van de Vendel, Smeets, de Goede – Nathan

                Problèmes d'arithmétique, de géométrie, de logique ou de probabilité, l'ensemble des domaines mathématiques est passé au crible. Le livre alterne des séquences littéraires avec des parties BD. Ce sera chaque fois en BD que seront résolues les énigmes mathématiques. C'est un trio néerlandais qui est à l'origine de cet OVNI. Edward Van de Vendel et Ionoca Smeets se sont chargés des textes. Le premier est un auteur reconnu de romans, de poèmes et de chansons. La seconde est une mathématicienne et journaliste scientifique, autrice de BD aussi scientifiques. L'ensemble est illustré et bédessiné par Floor de Goede dans un graphisme dynamique qui donne de la vie aux maths.

© Van de Vendel, Smeets, de Goede – Nathan

                Mes copains, les maths et moi se lit comme une fiction. Dès la première énigme, on se laisse embarquer par les explications concrètes. Si vous détestez les maths, et même si vous les adorez mais a fortiori si vous ne les aimez pas, ce livre est fait pour vous.

 

Laurent Lafourcade

 


One shot : Mes copains, les maths et moi

Genre : Dédramatisation didactique

Textes : Edward Van de Vendel & Ionica Smeets

Dessins : Floor de Goede

Traduction : Adrien Scharff

Éditeur : Nathan

ISBN : 9782095021382

Nombre de pages : 288

Prix : 17,95 €

 



Publié le 03/12/2023.


Source : Boulevard BD


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