Série : Les contes de l'Ankou
Auteur : collectif
Prix : 12,90 €
Date de sortie : 20/04/2007
Nombre de pages : 48
Catégorie : Fantastique
Type de reliure : Album cartonné
Éditeur : Soleil Productions
Collection : Soleil Celtique
Publié le 25/06/2007 |
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À la recherche de son père, Sofia Cadic vient d’apprendre une sombre nouvelle : il serait devenu l’Ankou, celui qui emporte les âmes défuntes vers l’au-delà. Dès lors, elle compte tout mettre en oeuvre pour le retrouver. Même si pour cela elle doit, tout comme son père autrefois, guetter le trépas d’un inconnu… Et dans un élan de folie, Sofia songe soudain à tuer elle-même…
« …Dis-moi pourquoi tes ossements bénis, enclos dans le cercueil, ont brisé leurs ligatures… Pourquoi le sépulcre où nous t’avions enseveli en paix a soulevé ses marbres et ouvert sa gueule immense, pour te rejeter parmi nous ? » Hamlet
Un nouvel opus des Contes de l’Ankou est comme une bouffée d’iode bretonne.
Cette fois, le fil rouge est l’éperdue recherche de Sofia.
Elle vient de perdre son père et refuse ce départ sans adieux.
En fouillant les écrits qu’il a laissés derrière lui, elle découvre une bien étrange légende.
Son père serait devenu rien de moins que l’Ankou, le récolteur d’âmes. Ira-t-elle jusqu’à la mort pour le retrouver ?
L’album est toujours sous la direction de Jean-Luc Istin qui signe tous les scénarios sauf un.
Et c’est ce qui se ressent le plus dans ce troisième tome.
Une sorte de fracture, de dissonance.
Le récit signé Fabuel et dessiné par Ledroit dénote totalement dans l’ensemble. Fait de beaucoup d’impressions, de pensées, d’introspection, l’action y est peu apparente.
De même, le trait quitte le réalisme discret du reste du volume pour nous transporter dans un monde noir, aux traits plus flous, à la sexualité plus évidente aussi.
Une différence qui gêne un peu surtout quand on est fan du reste.
Même si la couverture donne clairement le ton, les premières pages ne laissent pas imaginer La Longue Nuit. Mais malgré ce récit plus difficile à appréhender, l’ensemble reste très cohérent. Contes et légendes de la mort et des mystères qui l’entourent, entre lande et mer, entre rêve et cauchemar, entre peur et quête, au son des binious et des grincements de charrette. La Faucheuse a ses émules et l’Ankou en est probablement le meilleur.
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