Série : Le crépuscule des dieux
Auteur : Djief & Jarry
Prix : 12,90 €
Date de sortie : 15/05/2007
Nombre de pages : 48
Catégorie : Divers
Type de reliure : Album cartonné
Éditeur : Soleil Productions
Publié le 25/06/2007 |
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Albéric, le roi des Nibelungen, a forgé un anneau en or céleste. Un anneau au pouvoir si grand, qu’il est capable de plier toute chose à sa volonté. Wotan, le Père des Dieux, s’en empare afin de libérer la déesse Idunn, gardienne des pommes d’immortalité. Mais gare à la malédiction… Pour apaiser ses effets, Wotan partage la couche d’innombrables femmes mortelles. De ces unions naissent Siegmund et sa soeur, Siegliend, eux aussi porteurs du feu noir de l’anneau… La malédiction des Nibelungen quitte alors la terre des Dieux pour gagner Mannheim, la terre des Hommes. Le destin des Dieux et des Mortels se retrouve irrémédiablement lié…
S’il fallait résumer cet album en un seul mot, j’utiliserais sans hésitation … Complexe !
Impossible à résumer, il y a trop de personnages et les récits s’imbriquent les uns dans les autres. En situant le scénario dans la mythologie scandinave (plus méconnue) nous sommes presque sans repères, ce qui ne fait qu’aggraver notre désorientation et notre travail de compréhension.
Des noms très venus du froid, des lieux imprononçables et un récit aux rebondissements nombreux, voilà ce Crépuscule des Dieux où, néanmoins,tout n’est pas si sombre que le titre de la série le laisse présager.
Il ne faut pas se laisser décourager par ces premières pages un peu … rébarbatives. Nous sommes bien dans un album de fantasy, il faut passer outre ces premières minutes, reprendre la BD calmement, posément et découvrir la une mise en images assez superbe de Djief.
Il signe ici un superbe travail. D’un trait, il souligne un détail ou encore il sort sans complexe du système rigide des cases juste pour le plaisir de nos yeux.
On sent un certain cachet à l’ensemble, une belle homogénéité est sous-jacente, mais malheureusement, ce n’est une perception et pas une totale réalité.
L’afflux de données et de personnages reste un frein.
Espérons donc que les prochains numéros soient scénaristiquement plus fluides pour nous permettre d’apprécier pleinement la qualité du dessin.
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