Série : La fin des temps
Auteur : Sam Hiti
Prix : 14,90 €
Date de sortie : 15/07/2007
Nombre de pages : 120
Catégorie : Fantastique
Type de reliure : Album broché
Éditeur : Les humanoïdes Associés
Publié le 08/08/2007 |
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C'est par le regard profond de Mario Roman que vous allez pénétrer dans l'univers d'inspiration sud-américaine/mexicaine, improbable et irréel de Samuel Hiti.
Sombre et onirique, son univers se situe dans la lignée graphique d'un Frederik Peeters et d'un Mike Mignola avec une touche de naïveté tendance subversive. Il suffit de regarder les enfants qui jouent dans les rues du vilLage. Que représentent-ils ? L'espoir, la rédemption ou le mal en sommeil dans ce monde d'adultes curieusement absents. Samuel Hiti se plaît à brouiller les cartes, à rendre floue la frontière entre le bien et le mal. Chez lui, les humains sont le jouet d'enjeux qui les dépassent mais ils sont aussi une arme dont ne peuvent se passer les démons dont on ne sait pas encore très bien quelle est leur lutte.
Mario le chilien est un charismatique chasseur de démons qui parcourt les 5 villes de San Pablo avec pour seul objectif de remplir la mission qui lui a été confiée : celle d'investir l'antre de la cible et de détruire le démon qui s'y trouve.
Mais comme le dit l'un des commanditaires de Mario en début d'album «... il faudra l'apport de bien des prières pour écraser ce qui est enraciné si profond...»
Vous l'aurez compris, La Fin des Temps est une oeuvre inclassable, mélange de plusieurs cultures graphiques pimentées par une ambiance étrange et bizarre, on aime ou on déteste mais on ne doit pas le rater.
Vous aurez été prévenu.
C'est la série des one-sot chez les humano ces derniers temps. Ce n'est pas pour me déplaire car en fait, les séries ça s'étale sur les années bien souvent et bon, un one-shot ca fait plaisir aussi pour varier les menus. Ici, c'est de l'esotérisme pur, du satanisme (rassurez vous ce n'est pas une pub pour une secte glauque et sanguinolante). Le personnage principal est bien glacial à souhait, genre regard à la Clint Eastwood... Le démon quand à lui est...comment dire, indéfinissable physiquement parlant, une sorte de conglomérat de barbaque. Chacun y verra un peu de sa version personnelle pour appréhender les cases cet album. Mais une fois n'est pas coutume, on se plonge volontier dans cet histoire de noir , de blanc et de rouge...brrrrrrrrr.