Série : Vacances à Saint-Prix Auteur : Flamand père & fils Prix : 14 € Date de sortie : 13/02/2008 Nombre de pages : 56 pages couleurs Catégorie : Comédie dramatique Type de reliure : Album cartonné Éditeur : Akiléos Collection : Akileos Publié le 14/02/2008

1950. Christian, 5 ans, est envoyé pour un mois de vacances en plein Morvan, dans une ferme isolée, chez son Grand-oncle Marius et sa Grand-tante, Marie- Louise, deux vieilles personnes charmantes et des plus attachantes. Si le dépaysement est d’abord brutal pour Christian, il reviendra malgré tout enchanté de son séjour à la ferme. Cinq ans plus tard, Christian retourne à la ferme en compagnie de son jeune frère, Patrick. Mais Marius est mort et Marie-Louise ne sont plus là. Odette et son mari Marcel qui ont pris leur succession.

Si vous êtes nostalgiques des aventures du petit Nicolas, vous vous plongerez avec bonheur dans «Vacances à Saint-Prix».

C’est à contrecoeur que Christian part en vacances à la campagne, chez sa mémé et son papi Marius. Et, même s’il y a des contraintes, il y fait bon vivre. Après tout, Christian est content de retrouver les petits plats de sa mémé, les regards complices de son grand-père et les joies du grand air. Ce vont aussi être pour Christian les vacances du premier « émoi »….une petite demoiselle répondant au prénom de Catherine.

Quelques mois après le retour de Christian, ses parents reçoivent une lettre annonçant le décès de papi Marius et la reprise de la maison familiale par la tante Odette et l’oncle Marcel. Tout d’un coup, les vacances d’été n’ont plus la même saveur. Odette et Marcel n’hésitent pas à recourir aux garçons pour accomplir toutes sortes de tâches fastidieuses. Bientôt, ça devient chez eux les douze travaux d’Hercule….Les vacances commencent dès lors à prendre un goût d’amertume.

Dans cet album, le thème de la mort est présent mais le récit est traité avec tant de légèreté que cette thématique en devient seulement latente. Et, les touches humoristiques, rythmant la narration, ajoutent à cet effet: la grand-mère de Christian l’initie aux joies de la campagne et à une utilisation inattendue du journal «Le progrès», en cas de besoin urgent…

En tout cas, ça faisait longtemps que je ne m’étais pas autant retrouvée dans un ouvrage d’Akileos. A vous de juger et d’apprécier, je l’espère…

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