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Série : 7Auteur : Andoryss & Tony Semedo EAN/ISBN : 9782756023236 Prix : 14.95 € Date de sortie : 18/01/2012 Nombre de pages : 62 Catégorie : Fantastique Type de reliure : Album cartonné Éditeur : Delcourt Collection : Conquistador Publié le 08/02/2012 |
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Les habitants d'une petite île perdue voient leurs habitudes perturbées par l'arrivée du jeune Aràn. Ne tardant pas à se lier d'amitié avec six autres enfants, le nouveau venu sème néanmoins le trouble et la discorde en révélant le but de sa présence parmi eux : il est là pour éteindre le phare. Or la seule règle de l'île, c'est justement que le phare ne doit jamais, jamais s'éteindre.
Un « pitch » qui aurait pu aboutir à une narration en forme de conte, des enfants pour héros, un dessin semi-réaliste plaisant influencé par le style manga... Il y avait vraiment là dez quoi démontrer une fois de plus la richesse du concept de « 7 » initié par David Chauvel. Hélas, alors que cette deuxième saison tenait jusqu'à maintenant ses promesses, il faut bien reconnaître qu'on se trouve face à ce qui constitue sa première (et espérons-le la seule) grosse déception. En cause, un scénario complètement déséquilibré, tiré en longueur, plombé par d'interminables et inutiles bavardages entre les personnages et qui, finalement, ne laisse pas suffisamment d'espace aux véritables rebondissements de l'histoire. Tony Semedo construit pourtant un univers graphiquement séduisant, enrichi par les couleurs soignées de Gaëtan Georges, mais ça ne suffit pas. Si les gosses placés au coeur de cette histoire se différencient par le dessin, il est bien difficile de leur trouver des traits de caractère différents. Certes, leurs souvenirs disparaissent, mais le minimum d'éléments susceptible de leur donner de la personnalité semble absent (sauf pour Rackel...muette). Finalement, on a l'impression qu'Andoryss (dont « les enfants d'Evernight »avait été bien accueilli) s'est attaquée à un sujet qui l'a sans doute dépassée, ne sachant pas par quel bout le prendre. Trop de texte sans intérêt, trop de pages (46 planches auraient suffi), des phylactères disproportionnés qui mangent parfois près de la moitié de certaines cases, et finalement un album à la fin duquel on est content d'arriver, lassé et sans émotion, alors qu'il y aurait (théoriquement) pourtant eu de quoi ! Dommage pour « 7 » et pour ces sept naufragés auxquels on préfèrera, dans un registre assez proche, l'excellente série « Seuls » de Gazzoti et Vehlmann ou encore « les enfants d'ailleurs » de Bannister et Nykko.
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©BD-Best v3.5 / 2024 |  |
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