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Texas Cowboys (tome One shot)
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Texas Cowboys Série : Texas Cowboys

Auteur : Bonhomme & Trondheim

EAN/ISBN : 9782800152721

Prix : 20.50 €

Date de sortie : 24/08/2012

Nombre de pages : 152

Catégorie : Western

Type de reliure : Album cartonné

Éditeur : Dupuis

Publié le 04/10/2012



Harvey Drinkwater, journaliste à Boston, est envoyé au Texas pour faire un reportage sur le "Hell's Half Acre", le coin le plus dangereux du pays, "le pire de toute la racaille des ploucs de l'Ouest rassemblé sur un espace grand comme le cul d'une mouche", dixit le directeur de son journal... Décidé à abandonner le journalisme, il choisit de saisir l'occasion pour se venger de l'ex-mari de sa mère, s'enrichir et trouver une femme. Mais il n'est pas le premier blanc-bec à débarquer dans la "ville des vaches" pour tenter sa chance.



Après l'étonnant Omni-visibilis, l'improbable duo formé par Matthieu Bonhomme et Lewis Trondheim se reforme pour ce western hors-normes. Initialement, Texas Cowboys a été publié sous forme de petits fascicules destinés aux abonnés du Spirou magazine. Hommage décalé au genre, ce Texas Cowboys joue de tous les clichés du western en les renforcant ou en les détournant, et en ratissant large puisque si l'on pense en le lisant à certains personnages des grands westerns US, on n'est jamais très loin d'un humour à la Lucky Luke non plus. Lewis Trondheim signe un scénario qui s'assemble progressivement, à travers le parcours de différents protagonistes tous extrêmement typés (le directeur du journal pour lequel travaille Harvey n'est pas sans ressemblance avec Jonah Jameson, directeur du Daily Bugle où travaille Peter Parker alias Spiderman) alors que Matthieu Bonhomme prouve, si c'est encore nécessaire, qu'il est un grand dessinateur. Mais ce qui fait aussi une bonne part du charme de cette fantaisie western suffisamment intelligente pour jouer sur l'humour sans jamais tomber dans la grosse farce, c'est le soin apporté à sa forme. L'album conserve le format des fascicules initiaux et leurs couvertures rappelant celle des magazines de l'époque. Le découpage se limite à 5 ou 6 cases par page, Matthieu Bonhomme va jusqu'à adapter son dessin, délaissant ses ombrés crayonnés pour ressuciter les vieilles trames mécaniques. Le papier est un peu jaune, le dessinateur lui marie son choix de couleurs et la reliure donne au tout des airs de vieux roman. A une lecture de pur divertissement s'ajoute donc un « objet » particulièrement soigné. Les deux méritent vraiment le détour, alors qu'auteurs et éditeur ont droit à un joli coup de Stetson. Yeehaaa !





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Pierre Burssens



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