Série : Genetiks
Auteur : Marazano & Ponzio
Prix : 16,50 €
Date de sortie : 07/06/2007
Nombre de pages : 104
Catégorie : Science-Fiction
Type de reliure : Album cartonné
Éditeur : Futuropolis
Publié le 16/06/2007 |
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Thomas Hale est chargé de recherches pour le laboratoire Génétiks™. Sans réelle vie privée, entièrement voué à son travail, ses relations semblent se limiter à ses collègues et à son père, Nathan Hale, un peintre adulé devenu paralytique suite à un accident de voiture. Thomas est souvent l’objet de cauchemars. Il voit des silhouettes évoluer dans une brume irréelle. Réminiscence du passé ? Mais de quel passé puisqu’il n’en a aucun souvenir ? Sa vie bascule le jour où Génétiks™ devient la première entreprise à parvenir à identifier la succession complète des gènes codant du génome d’une cellule humaine. Premier problème, la cellule décodée appartient à Thomas. Second problème, Thomas en a fait don par contrat à son entreprise. Va-t-il accepter, comme on l’y pousse, à devenir le premier homme privatisé, propriété d’un groupe industriel ?
Groupe pharmaceutique tout puissant, Genetiks travaille jours et nuits à l’avenir de l’Homme. Mais quel avenir nous prépare-t-on derrière les murs froids de ce temple de la science ? Marazano est féru de science et cela se voit. Sur le thème de l'immortalité qui n'est sans doute pas original (mais quel thème le serait à notre époque?), il nous entraine dans une histoire entourée de suspens. On est litteralement scotché tout au long de la lecture de ces 99 planches. Cette fiction est de bonne facture et le sujet assez bien maîtrisé. Le graphisme pourra secouer un peu les "conformistes" de la BD qui rechignent à découvrir le travail des dessineux qui emploient les méthodes actuelles de mise en couleur voir de montage (Jean-Michel Ponzio utilise une technique dite de l'assemblage de photo, il compose ses planche via cet assemblage et dessine par-dessus). Le traitement informatique des personnages, la mise en couleur et les montages et divers filtres via photoshop rendent il est vrai parfois les personnages raides. Ceux de la vieille ecole grinceront des dents ma foi. Mais qu'importe en définitive, l'histoire est prenante, alors pourquoi s'arreter à ce détail?
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