Un tueur en série sévit depuis de nombreuses années. Sa particularité : laisser dans les bras de ses victimes, de belles jeunes femmes qu'il tue après les avoir défigurées et abusé d’elles, une poupée musicale. Pasty Lee Pumpkin est sa dernière victime. Cette dernière a su ou pu rester en vie mais est complètement traumatisée et renfermée sur elle-même. Lloyd Singer, alias Makabi, se voit confier la mission de renouer le dialogue avec elle. Le témoignage de cette victime est d';une importance capitale car il pourrait permettre d’identifier le tueur. Mais Patsy refuse qu'on l';approche et pique de terribles crises de colère dès qu'on tente de rentrer en contact avec elle. En parallèle, sur les sollicitations de son ami Simon Bianca, Lloyd Singer accepte de rejoindre le centre de formation du FBI pour devenir agent de terrain. Un défi difficile à relever pour un chef comptable maniéré au physique ingrat.

Ce premier tome du second cycle de la série "Makabi", nous emmène à Quantico, dans le centre de formation des agents du F.B.I.

Le "mythe" du tueur en série a déjà été exploité maintes fois au cinéma et quelques fois en BD (lire notamment : L'homme qui aimait les poupées, le premier tome (re-titré : Une étrande disparition) de la série Gil Saint-André de Kraehn et Vallée.
Brunschwig et Neuray le reprennent ici à leur compte et ce pour notre plus grand plaisir. Luc Brunschwig est un des grands scénaristes actuels et il le prouve une fois de plus avec cet album captivant. Si "l’excès" de flash-back rend parfois la lecture un peu fastidieuse par moment et qu'il n'est, dès lors, pas toujours évident de se repérer tellement les sauts dans le temps sont nombreux, ce récit est prenant et les nombreuses révélations sur le "tandem" Lloyd Singer/Makabi alimentent le récit de façon très riche. Ce scénariste, servi par le dessin d'Olivier Neuray, simple ,efficace et en constante progression, tisse une toile dont les nombreuses ramifications feront le plaisir des lecteurs prisonniers de cette nouvelle aventure.
Une BD comme Jean Van Hamme les aime... et il n'est pas le seul !