Aurora, ville rêvée mille fois, mille fois espérée, enfin aujourd'hui j'aperçois tes murailles, la mer de navires qui attendent à tes pieds. Là-bas le monde m'attend, mon destin s'accomplira.Mais le destin, le vrai, en décidera autrement.
À peine débarqué, Caroli, grand dramaturge incompris et inconnu, volera de déboires en débâcles, passant entre les mains de toutes les râclures et les ordures les plus pourries de la ville. Et seuls les dieux savent combien les canivaux d'Aurora sont profonds et sales !
Dans cette mer de boue infâme apparaît comme par miracle Ruppert, un enfant blond, doux comme un ange, éclatant comme un ciel sans nuage et bon, dans un monde où rien ne l'est. Et, à l’étonnement général, il s’en sort... Ruppert est voleur, mais c'est par nécessité. Il dérobe à Caroli ses quelques babioles, et le livre à la Compagnie des Farces, une bande de détrousseurs dont l'humour est à l'image de la ville, démesuré et cruel. La vie du comédien ne tenant plus qu'à un fil, celui du garot qui s'enroule autour de sa gorge, Ruppert s'acoquinera avec l'un des prévôts d'Aurora pour le tirer de la fosse d'aisance dans laquelle il a été jeté.
Mais Ruppert a déjà vendu les pierres, échangées contre un collier dont la belle Kritchika n'a même pas voulu. C'est encore Caroli qui risque d'en pâtir...
Ruppert est le remède dont nous avons besoin, la jeunesse, la fantaisie, l’empathie et la légèreté, la capacité à prendre des risques déraisonnables pour le plaisir de se sentir en vie. Il ne reconnaît pas la propriété, ne tolère nulle entrave et ne cesse jamais d’essayer.
Tadaaaaaaa me revoilà, ça faisait longtemps que je n'avais plus fais de critique de BD, en tous cas celle-ci en vaut la peine. Ruppert, nous emmène dans un monde, ou plutôt une ville peuplée d'Orque, de Nains, de Gobelins, d’Elfes (noirs), de Mages et bien d'autres (sans oublier les humains). Si cela ne vous mets pas l'eau à la bouche et que vous pensez « Ooooh non ! Encore une nouvelle version du Seigneur des Anneaux », vous avez tous faux ! Notre héros principal est un voleur extrêmement doué qui arrive à ses fins grâce à la ruse (normal pour un bon voleur :) ). Celui-ci s'est mis à dos la Compagnies des Farces, un clan de voleurs assassins. Dans ce premier tome vous entrez dans les entrailles de cette ville sombre et glauque. En faite je devrai arrêter avant de vous en raconter trop... ^^
Graphiquement, au début j'étais un peu dérouté (très noir, très grossier), mais une fois habitué au style du dessin (c'est à dire au bout de deux pages) on se rend compte qu'il est extrêmement bien adapté à l'ambiance de la ville et à la faune de celle-ci et surtout qu’on a du mal à décrocher du livre, tellement l’ambiance noire est profonde !!
Je n'ai qu'un seul reproche à faire sur cette BD et ce sera la seule critique négative : la suite est prévue pour Janvier 2008 :-/. GLUPS… pas grave j’aurais déjà relu le tome 1, une cinquantaine de fois d’ici là !!!^^
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Série : Car ton bien et mon bien
