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Impostures Série : Impostures

Auteur : Romain Dutreix

EAN/ISBN : 9782352070993

Prix : 14 €

Date de sortie : 20/03/2013

Catégorie : Humour

Type de reliure : Album cartonné

Éditeur : Fluide Glacial

Publié le 20/03/2013



« Pourquoi s’embêter à acheter des dizaines d’albums pour avoir (presque) tout le meilleur de la bande-dessinée franco-belge, quand il suffit d’en acheter un seul, celui que vous tenez entre les mains ? C’est dans ce souci d’économie et de pragmatisme que j’ai réuni pour vous les personnages les plus emblématiques de cet art mineur et populaire dans un seul ouvrage pratique, ludique et à la portée de toutes les bourses. » Romain Dutreix



Pastiches et parodies font depuis longtemps partie du monde de la BD et c’est dans ce genre que sont à classer les Impostures de Romain Dutreix. L’auteur ne s’acharne pas à adopter le style de dessin de ses prestigieux modèles, mais pourtant, dès les pages de garde on a l’impression de se retrouver en terrain connu…mais miné ! Dutreix y va très fort, mais connaît indiscutablement les séries auxquelles il s’attaque, même s’il fera certainement hurler les gardiens de la tradition de la BD franco-belge (un des buts de la démarche, non ?) Malheureusement, ses Impostures sont de qualité inégale et c’est ce qui affaiblit son propos. Si certaines de ses courtes histoires valent vraiment le détour (Lucky Luke chez le psy, les tentatives de Blake et Mortimer pour vendre leur univers à…Spirou et Fantasio, ou encore ces derniers subissant leurs changements d’auteurs – qui prend un relief tout particulier en cette « année groom »- sans oublier les voyages de Titeuf qui valent bien leur contribution à l’Unicef…) d’autres tombent plutôt à plat, comme l’évocation bètement trop trash de Boule et Bill (Leubou et Leubi) ou le traitement Bergmanien des (du) Schtroumpfs, même si l’auteur y glisse une scène de repas faisant clairement allusion à ce qui constituerait l’origine du nom des petits lutins bleus (« passe-moi le…schtroumpf »). Dommage, car ces différences de niveaux plombent l’album qui, en opérant un tri, aurait peut-être pu plus judicieusement se limiter à 48 pages, et se trouver plus encore à la portée de toutes les bourses, cher Monsieur Dutreix…






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Pierre Burssens



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