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Tintin au pays des Soviets Série : Les aventures de Tintin

Auteur : Hergé

EAN/ISBN : 9782203136809

Prix : 14,99 €

Date de sortie : 11/01/2017

Nombre de pages : 144

Catégorie : Jeunesse

Type de reliure : Album cartonné

Éditeur : Casterman

Publié le 11/01/2017



Tintin au pays des Soviets est le premier album de la série des aventures de Tintin créée par Hergé.  Alors qu’il travaillait pour le supplément jeunesse du journal belge « Le Vingtième Siècle », Hergé reçoit de l’abbé Norbert Wallez, son rédacteur en chef, une commande d’une bande dessinée dont le héros ferait un reportage en URSS.  Considéré par Hergé comme une « erreur de jeunesse », l’histoire n’a jamais été redessinée par les Studios Hergé : c'est la seule de l'ensemble des aventures de Tintin à être restée dans son format original, en noir et blanc. Prépubliée dans « Le Petit Vingtième » du 10 janvier 1929 au 8 mai 1930, elle paraît ensuite en album en septembre 1930.  Tiré à dix mille exemplaire et vendu au prix de vingt franc, l’album devient vite introuvable en librairie. Il ne sera réédité par les éditions Casterman qu’en 1973 au sein des « Archives Hergé ».

 



Ce 11 janvier 2017, Tintin au pays des Soviets connait une nouvelle jeunesse grâce à la colorisation effectuée par Michel Bareau et Nadège Rombeau.  Cette colorisation constitue le seul élément neuf de l’album. Elle est basée sur plusieurs éléments comme le costume bleu, des bottes rouges, les cheveux légèrement blond vénitien et sa couleur chair laissée par Hergé sur deux planches couleurs parues lors de sa prépublication dans « Le Petit Vingtième ». Armés d’une solide documentation, les coloristes ont apporté aussi une certaine authenticité dans le choix des différentes couleurs  des objets et costumes apparaissant dans l’album. Lorsque j’ai débuté la lecture de l’album, j’avais un préjugé négatif vis-à-vis de la question « Pourquoi colorier une œuvre conçue en noir et blanc ? » mais force est de constater qu’il s’agit  d’une réussite. En effet, les couleurs sobres et pastel augmentent réellement la lisibilité de l’album. Telles les images de la série télévisée « Apocalypse » qui ramenait à la vie des éléments dramatiques, on peut parler pour cette réalisation d’une renaissance du premier album du maître de la ligne claire.

 






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Alain Haubruge



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