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Liste des critiques concernant Le tueur
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La suite dans les idées Série : Le tueur

Auteur : Jacamon & Matz

EAN/ISBN : 9782203052963

Prix : 11.95 €

Date de sortie : 09/01/2013

Nombre de pages : 56

Catégorie : Thriller

Type de reliure : Album cartonné

Éditeur : Casterman

Collection : Ligne Rouge

Publié le 14/01/2013



Petroleo Futuro Internacional, la grande compagnie pétrolière dans laquelle le Tueur a accepté de s’engager publiquement, tourne à plein régime depuis quatre ans et ses résultats dépassent toutes les espérances. Devenu un homme riche, le Tueur pourrait enfin raccrocher pour ne plus se consacrer qu’à sa famille. Mais on ne se débarrasse pas si aisément d’un pedigree aussi chèrement acquis. Mariano, l’ami colombien du Tueur, est devenu ministre dans son pays et n’aspire qu’à s’élever dans la hiérarchie, quitte à voir disparaître certains concurrents gênants. L’ex-truand décide donc de faire appel aux talents du Tueur. Lequel, à la fois par amitié et par désoeuvrement, accepte de « rendre service » à Mariano…



Avec Le Tueur, Matz et Jacamon ont réussi l'exploit de rendre attachant un personnage de prime abord complètement antipathique. Un tueur à gages glacial, cynique dont le scénario nous fait partager les pensées à travers de longs narratifs à la première personne. Avec ce onzième tome, c'est un nouveau cycle de ses aventures qui démarre. On ne se refait pas (tant mieux pour les lecteurs), et les services demandés par Mariano au Tueur sont évidemment autant de « contrats » effectués par notre homme que certains verraient bien devenir le « James Bond du tiers-monde ». Seulement voilà, après une rencontre mouvementée avec un groupe enturbanné et surtout...armé de kalaschnikovs quelque part en Guinée Bissau et un dernier travail bien pourri qui n'amuse pas les services secrets US, le Tueur commence à se poser des questions. Le climat tropical a tendance à fissurer sa carapace polaire et, comme lui, on se demande quel est le véritable rôle de Mariano et de Haywood là-dedans et la finalité de cette série de "services". Rien de bien neuf pour cette série qui est toujours une valeur sûre dans le genre. Sa narration très particulière est toujours bien présente tout comme le dessin et les découpages très typés de Jacamon. Le travail du duo est vraiment reconnaissable au premier coup d'oeil et c'est avec plaisir qu'on le retrouve à chaque nouvel album. Matz intègre ses histoires dans un contexte géopolitique précis, et pour cet opus tout particulièrement, on ne peut qu'être frappé par la coïncidence entre une dimension "africaine" et les événements, bien réels, se déroulant actuellement au Mali. Le tueur poursuit pourtant presque nonchalemment son chemin parsemé de cadavres et de pensées désabusées sur le monde et ce que les hommes en font. Dommage que la péripétie de la cible qui n'est pas vraiment celle que l'on croyait ait déjà été utilisée lors des premières aventures de notre homme mais on imagine bien que c'est à nouveau vers d'autres horizons et, on l'espère, un peu plus de surprises, que nous emmènera le prochain tome. Le tueur a de la ressource, mais sans doute pas les meilleurs "amis"... A suivre, donc !






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Pierre Burssens


Le commun des mortels Série : Le tueur

Auteur : Matz & Luc Jacamon

Prix : 10.40 €

Date de sortie : 26/08/2009

Nombre de pages : 56

Catégorie : Polar

Type de reliure : Album cartonné

Éditeur : Casterman

Publié le 10/08/2009


Cuba. Le Tueur est à La Havane, en mission. Sa cible : un jeune et brillant Cubain très proche de la présidence, commissaire spécial en charge des affaires pétrolières. De toute évidence, le Tueur est ici l’instrument d’intérêts stratégiques américains.

Mais cette fois, le scénario n’est plus aussi limpide que lors de ses précédents engagements. Le Tueur est réticent à aller jusqu’au bout, il n’aime ni la mission qu’on lui a confiée, ni l’identité et les motivations de ses commanditaires. Alors, pour la première fois, il va se laisser aller à jouer double jeu : sauver la mise de sa cible tout en donnant le change à ceux dont il est l’exécuteur.

Un jeu particulièrement dangereux, évidemment. Pas de quoi affoler le Tueur. Le danger, il connaît. Et que ne ferait-il pas pour complaire à l’officier traitant que lui ont affecté les Cubains, la sculpturale Katia…



Après un séjour au placard (Matz croyait avoir tout dit), victime de son succès, le tueur a repris du service.

Toujours aussi cynique, amoral et sans scrupules, il a compris – lire absolument l'épisode précédent - que ses contrats visaient à déstabiliser le gouvernement vénézuélien. Or, il ne veut à aucun prix être lié à un complot, visiblement armé par une grande puissance, dans le pays où il vit. Malgré la mort affreuse de ses commanditaires, il est obligé de supprimer, à contrecoeur (un éveil de conscience ?), une sainte.  Plus méfiant que jamais, il passe alors un accord avec le chef de la Sécurité du Venezuela pour garantir son impunité en échange de renseignements. Quand les conspirateurs l'envoient à Cuba liquider  Angel Carrasco, un brillant commissaire aux marchés pétroliers, il se recommande des autorités vénézuéliennes en proposant à un haut fonctionnaire cubain de simuler l'assassinat. Au risque de se découvrir ou d’être sanctionné physiquement... L'affaire se déroule comme prévu. Carrasco fait semblant d’être empoisonné et emprunte une nouvelle identité. Le tueur est grassement payé. Puis, tout dérape...

Echec et mat(z)!


Avec Le tueur, Matz exploite un filon original en BD puisqu'il nous plonge dans le quotidien morbide et captivant d'un tueur solitaire qui finit, malgré lui, par se constituer une famille et des amis  (et même par devenir un père attentionné). Sa vision pessimiste du monde, les discours qu'il tient avec verve dans son for intérieur le rendent attachant, voire sympathique. Il fascine littéralement par ses états d'âme et sa façon particulière de justifier ses actes. Cette fois, Matz l'envoie dans un piège terrifiant où des commanditaires d’assassinats ont des objectifs qui dépassent un simple exécutant et qui risquent de le broyer. Le tueur n'a d'autre solution que de traiter avec les autorités et jouer un double jeu dangereux avec ceux qui l'ont recruté. L’action se résume donc à une partie d’échecs visant à duper l’adversaire en surveillant les alliés qui cherchent à manipuler chaque pion. Tout en respectant le contexte historique et politique des pays concernés, Matz installe ainsi un véritable suspense psychologique jusqu’au coup de théâtre final qui introduit l’épisode suivant (qu’on espère plus mouvementé).

 

 

En donnant au tueur un physique banal et ordinaire, Luc Jacamon n’a pas versé dans la facilité mais il a rendu possible une identification au personnage. Par ailleurs, son trait expressif et ses cadrages cinématographiques lui permettent de rendre à merveille les moments de tension et les scènes d’action. Jacamon crée aussi une galerie impressionnante de personnages aux visages inquiétants. L’atmosphère particulière du récit provient également d’un choix subtil des couleurs qui renforcent le caractère oppressant de l’intrigue.


Dans un registre différent, le tueur n’en finit pas de nous séduire même si on préfère le voir exécuter des contrats en toute simplicité et nous procurer ainsi de brusques montées d’adrénaline.

8.1 Bouton Commandez 100-30






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Marc Bauloye


Modus Vivendi Série : Le tueur

Auteur : Luc jacamon & Matz

Prix : 9,80 e

Date de sortie : 24/09/2007

Nombre de pages : 56

Catégorie : Aventure

Type de reliure : Album cartonné

Éditeur : Casterman

Collection : Ligne rouge

Publié le 08/03/2008


Au Vénézuela, le "sanctuaire" qu'il a choisi pour se retirer du monde depuis quatre longues années, le Tueur réapparaît aux yeux de ses semblables. L’ennui, la lassitude de ne plus rien faire, le besoin d’action ? Toujours est-il que l’ex-exécuteur, sollicité par des interlocuteurs se recommandant de son vieil ami Mariano, reprend du service pour “une pige”, comme il dit ; un contrat comme ça, pour voir, sans engagement ultérieur. Sauf que l’affaire, évidemment, sent plus mauvais qu’il n’y paraissait de prime abord. Éliminer un banquier et un courtier international en pétrole, soit. Mais pourquoi sa troisième et dernière cible est-elle une religieuse, Madre Luisa, si dévouée, désintéressée et investie dans son ministère auprès des plus pauvres qu’on la connaît dans toute l’Amérique latine comme la madonne des bidonvilles…

 Encore un gros coup de coeur avec cet album!!!

Plongée en immersion dans le quotidien du tueur à gage le plus impitoyable jamais relaté en BD!!!Sous l'apparence d'un dessin simple(mais pas simpliste, attention!) on pénètre dans la pensée d'un Homme dont le travail est de tuer d'autres Hommes...Pas évident et ce genre de propos pourra choquer les plus sensibles....En effet, du point de vue du Héros, nous ne sommes que de la viande, parfois animée de concupiscence et de charité...Cela nous rend il irremplaçables???A croire que non...

Une parfaite réflexion sur le non-être et la vacuité d'une existence terrestre...Pourquoi serait il plus ignoble de tuer un caïd qu'une nonne???Finalement les deux sont animés de sentiments, d'amour(à un certain degré de différence, bien sur!)..De même, pourquoi ne pourrait on être un tueur froid et précis, sans pouvoir prétendre être un bon père??

Ce livre est une mine au potentiel introspectif énorme!!Tant est si bien que je pourrais tout à fait en mettre des pages...Mais je préfère vous laisser plonger seuls dans ce recueil morbide...

L'avis de Marc :

Un tueur trop sympathique !!!
"La vérité, c'est que quatre ans sans rien faire, c'est bien, mais cela finit par être long" se dit le tueur dans son paradis au Venézuela casé avec femme et enfant. Mais, il a besoin d'action et cela signifie faire la seule chose qu'il sait faire: tuer... Aussi, quand son pote Mariano lui propose un contrat, il accepte trop vite. Coup sur coup, il remplit deux contrats sanglants pour financer un arrangement bizarre. La cible principale sera cette fois une bonne soeur, célèbre en Amérique du Sud, Madre Luisa. Histoire d'en faire un martyr ? Le tueur sent le coup fourré. Avec Mariano, ils partent à la pêche aux renseignement et tombent sur un carnage, une mise à sac. Plus tard, le tueur est enlevé et sommé de remplir son contrat sous peine de représailles. En cause, la réduction du baril de pétrole... Après un intermède bucolique avec son fils, le tueur se retrouve en mauvaise posture. Suite en cases et en bulles...
Une profondeur psychologique accrue, un questionnement sur la religion, l'attrait de la nature...
D'abord, Matz, le scénariste n'avait pas prévu que son "héros" devienne trop sympathique. C'est pourtant un type profondément amoral que les lecteurs apprécient de plus en plus. Cela pose certaines questions relatives à l'attirance pour un individu réaliste à la vision du monde très négative. Matz en profite aussi pour une digression des plus intéressantes sur la religion: si Dieu existe, pourquoi permet-il la vie dans un monde si cruel et si injuste. En fait, Dieu est une création de l'homme pour se rassurer. Mais cela ne touche en rien le tueur. Enfin, grâce aux couleurs extraordinaires de Jacamon et à son superbe dessin, il y a une initiation d'un père à son fils dans un contexte naturel sublime.
Un nouveau cycle !!!
Délaissant leur nouvelle série "Cyclopes" (peut-être reprise par un autre dessinateur), les auteurs avaient besoin d'une pause pour entamer un nouveau cycle car on sent que l'important est maintenant de montrer le désordre psychologique du tueur. On est donc parti pour de nouveaux rebondissements attendus avec une impatience accrue !!!

 



Extrait 1 Le tueur (tome 6)  - Modus Vivendi


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Lord.B et Marc bauloye



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