En terres d’Arran, Elfes, Nains et désormais Orcs et Gobelins s’étripaillent joyeusement (ou pas) mais offrent un équilibre entre justesse et pur divertissement #2
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En terres d’Arran, Elfes, Nains et désormais Orcs et Gobelins s’étripaillent joyeusement (ou pas) mais offrent un équilibre entre justesse et pur divertissement #2

Gold chantait les Îles d’Aran, la bande à Soleil a rajouté un « r » et décline depuis près de cinq ans les Terres d’Arran. Cinq ans dans le monde humain qui ont vu passer les décennies dans le monde des Elfes, des Nains et, désormais, des Orcs et des Gobelins. À la fin du mois de janvier (avec deux tomes attendus à la fin de ce mois de janvier), près de trente-deux albums auront été publiés, de la main d’auteurs confirmés et comme des poissons dans l’eau, pour décliner un univers bien plus foisonnant et évocateur que ce à quoi on aurait pu s’attendre. Alors les Nains, les Elfes, les Orcs et les Gobelins usent-ils le genre, en pesant de tout leur poids, jusqu’à la corde ? Absolument pas. La preuve avec un coup d’oeil sur les deux dernières parutions et sur les prochains opus.


Orcs et gobelins, t.1 : des Walking dead de fantasy et une entraide pavée de mauvaises intentions

Résumé de l’éditeur : L’orc Turuk se réveille, sonné, blessé et amnésique. Il arpente les rues d’une cité abandonnée. À l’exception d’un mystérieux archer cherchant à l’épingler et de créatures craignant la lumière qui veulent le dévorer. Qui sont-elles ? Pourquoi cherche-t-on à le tuer ? Qu’est-il arrivé dans cette ville ? Et que fait-il ici ? Pourtant, Il ne faudrait pas s’éterniser, la nuit arrive et la mort avec…

 

 

 

 

© Jean-Luc Istin/ Diogo Saito

 

Quoi de mieux pour découvrir un nouvel univers, ou du moins d’un nouveau décor, de s’y réveiller en même temps qu’un personnage qui en a tout oublié. Alors, on admire le panorama qui dévoile un lopin de ville désertée et totalement encerclée par la mer. On progresse à son aise… enfin… au pas de course car, très vite, on se rend compte que s’il doit y avoir un seul vivant sur cette île, il ne vous veut pas que du bien, en témoignent ses flèches acérées qui tentent bien plus que de vous écorcher. Puis, il semble y avoir une présence bien plus nombreuse, des êtres qui n’ont plus toute leur tête mais qui ont les dents longues, très longues. Heureusement, Toruk n’a pas atterri seul sur cette terre immergée, deux de ses comparses sont tout autant en fâcheuse posture et ne seront pas de trop pour survivre plus vifs que morts.

 

 

 

 

© Jean-Luc Istin/ Diogo Saito chez Soleil

 

Pour ce lancement de nouvel arc narratif, c’est ni plus ni moins que l’incontournable et tout-terrain Jean-Luc Istin qui oeuvre au scénario pour y mettre plein de bonnes choses. Des genres déjà visités comme les morts-vivants (lui qui a adapté Romero) mais aussi un début comme Mémento et un labyrinthe semblable à celui de Minos et de son Minotaure (soigneusement remplacé par une créature tout aussi sanguinaire).

 

 

 

 

© Jean-Luc Istin/ Diogo Saito chez Soleil

 

Sous le trait plus comics de Diogo Saito (qui a oeuvré pour Marvel et ses Gardiens de la Galaxie, notamment, et a plus d’expérience en tant que coloriste), ce premier tome n’entend pas jouer la carte de la profondeur comme le fait Jarry avec les Nains mais ouvre la voie au pur divertissement. Cette fois encore, les bords de planches noirs sont légion et renforcent l’immersion dans ces pages où bientôt la trahison chassera l’union sacrée. C’est badass, amoral mais ça tient le haut du pavé jusqu’à nous procurer un intense sentiment de frustration à la fin… en attendant la suite ! Avec, en bonus, un aperçu de ce qui nous attend.

 

Alexis Seny

 

Série : Orcs et gobelins

Tome : 1 – Turuk

Scénario : Jean-Luc Istin

Dessin et couleurs : Diogo Saito

Genre : Heroic Fantasy

Éditeur : Soleil

Collection : Heroic Fantasy

Nbre de pages : 49 (+ 6 pages d’aperçu)

Prix : 15,50€



Publié le 09/01/2018.


Source : Bd-best

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