"-J'aimerai bien te dire de ne pas en exiger trop de toi-même mais ton boulot ne fonctionne pas comme ça.
-Notre métier a quelque chose de dérisoire, j'ai l'impression que nous creusons des trous pour les remplir ensuite.
-Choisir ses études et son futur travail…"
Cela fait bientôt un an qu'Asa vit avec sa tante. Malgré quelques difficultés de cohabitation, nos deux protagonistes ont fini par trouver un équilibre et évoluent à leur rythme. Asa se fait une place dans l'appartement de sa tante et traverse un nouveau stade du deuil de ses parents. Nous sommes témoins du sentiment de solitude d'Emiri et Makio fait face au syndrome de la page blanche…
© Tomoko Yamashita 2017
© Kana 2023
Les tomes 6 & 7 d'Entre les lignes sont un parfait exemple du genre Slice of life. D'un personnage nous faisons le lien avec un autre et ainsi de suite. Nous nous apercevons ainsi que comme Makio, Emiri a plusieurs facettes et que nous n'en connaissons qu'une : celle qu'elle présente à Asa. Mais comme tout le monde elle n'est pas que "l'amie de quelqu'un" et c'est ce que nous voyons au long du tome 6. Makio de son côté cherche tous les stratagèmes pour remédier à sa panne d'inspiration et ses amis comptent bien tout faire pour l'aider à en sortir. Quant à Asa, elle fait un pas de plus dans son deuil et a dépassé le stade de la colère. Désormais à la recherche de réponses, elle cherche à connaître un peu mieux l'homme silencieux qu'était son père.
© Tomoko Yamashita 2017
© Kana 2023
Une nouveauté au cœur de la série est la présence de multiples scènes atypiques. Ces dernières ont pour vocation de montrer les ressentis et émotions du personnage, un peu à l'image d'un jardin secret propre à chacun. L'histoire prend un nouveau tournant avec Asa qui grandit et se pose des questions sur qui elle veut être ce qui offre un ton beaucoup plus sérieux.
© Tomoko Yamashita 2017
© Kana 2023
Entre les lignes 6 & 7 sont deux tomes riches en émotions et questionnements à l'image de la vie d'Asa. Le développement du personnage d'Emiri signe peut être le début d'un nouvel arc vers de nouveaux personnages autres que notre duo de tête !
Marie Charrière
Série : Entre les Lignes
Tomes : 6 & 7 - intégrale
Genre : Tranche de Vie
Scénario & Dessins : Tomoko Yamashita
Éditeur : Kana
Collection : Big Kana
ISBN : T6 : 9782505115373 / T7 : 9782
1979, début de mon adolescence, je découvre la musique de Richard Wagner « La chevauchée des Valkyries » lors de la projection d’une bande-annonce pour un film devant sortir quelques semaines plus tard au cinéma.. Un film de guerre, plus particulièrement consacré à la guerre du Vietnam : « Apocalypse Now ». Le jeune adolescent que j’étais visionne le film et sort de la séance des questions plein la tête. En effet, ce film était totalement différent des autres réalisations hollywoodienne que j’avais pu voir avant.
Au vu des éléments ci-dessus, je commence à me documenter (à l’époque pas d’internet donc coupures de journaux et dans différents magazines). Cette récolte m’éclaire sur le but réel du scénario (le combat entre deux hommes différents mais appartenant au même camp) tout en évoquant également les nombreux incidents et catastrophes ayant émaillé l’ensemble du tournage.
© Silloray – Casterman
Admiré pour le tournage et la réalisation des films Le Parrain I et II, Coppola fait part de son nouveau projet : l’adaptation du roman de Joseph Conrad « Au cœur des ténèbres ». Son idée de départ est de faire une adaptation de ce livre à la guerre du Vietnam. Une guerre qui se termine officiellement quelques mois plus tôt avec la chute de Saïgon face aux troupes du Nord-Vietnam.
© Silloray – Casterman
Mars 1976, le tournage débute aux Philippines. Le rôle du personnage principal du film, le capitaine Willard, est octroyés à Harvey Keitel. Convaincu par Coppola, Marlon Brando endosse celui du colonel Kurtz. C’est parti pour un tournage qui doit durer quatorze semaines. C’est sans compter sur les conditions climatiques qui retardent le tournage, un réalisateur devenant de plus en plus tyrannique, renvoyant notamment son acteur principal Harvey Keitel pour le remplacer par Martin Sheen.
© Silloray – Casterman
Aidé par une affolante consommation de stupéfiants et l’apparition de maladies tropicales sur le tournage, le moral de l’équipe est en constante dégradation. Pour couronner l’ensemble, un typhon frappe le lieu de tournage contraignant la production à interrompre le tournage pendant plusieurs semaines. En dépassement de budget, Coppola retourne aux Etats-Unis et contracte un emprunt de trois millions de dollars. Pire, sur les nonante heures tournées, à peine huit minutes sont employables.
© Silloray – Casterman
Juillet 1976, Coppola retourne aux Philippines, mais n’est pas au bout de ses peines. Son acteur principal (XXX) est victime d’une crise cardiaque, Marlon Brando arrive sur le tournage avec quatre mois de retard. De plus, il n’a pas lu le scénario, ne connaît pas son texte et son obésité ne correspond pas à la physionomie de son personnage. L’ensemble de ses éléments ont pour conséquence que Coppola sombre dans la paranoïa allant jusqu’à l’épilepsie.
© Silloray – Casterman
Mai 1977, le tournage est enfin terminé avec un Coppola qui a perdu plus de 50 Kg dans l’aventure, mais a également créer un gouffre financier avec un dépassement de budget de plus de 17 millions de dollars. Deux années seront nécessaires afin de pouvoir monter les nombreuses heures de prise de vue pour aboutir à la projection d’Apocalypse Now au festival de Cannes dans une version non-définitive. Il remporte la Palme d’or ex aequo avec le Tambour de Volker Schlondorff.
Quarante-cinq ans plus tard, Florent Silloray nous propose de revivre l’histoire de ce tournage d’enfer, revenant sur les différents éléments successifs pour réalisés ce film. Pour ce faire, il partage la vision de Sarah Evans, une jeune attachée de production engagée par Coppola. L’histoire s’étant déroulée de 1974 à 1979, Silloray scénarise son album en dehors de l’ordre chronologique des différentes catastrophes et événements ayant eu lieu sur le tournage (ce qui est parfois un peu compliqué). On y croise les problèmes cardiaques de son acteur principal, le surpoids de Marlon Brando à son arrivée sur le tournage sans oublier les échanges entre Ferdinand Marcos, le dictateur philippins ayant prêté ses avions de chasse et ses hélicoptères pour la scène la plus célèbre du film.
© The doors - Morrison – Krieger – Manzarek – Densmore -Elektra
Florent Silloray illustre son scénario au moyen d’une technique fusionnant le dessin au crayon avec l’aquarelle. Cela donne un rendu particulièrement réussi pour cette histoire totalement apocalyptique. Il consacre les quarante dernières pages au montage du film et à sa présentation au festival de Cannes. Le livre va captiver les novices, sans rien dévoiler de neuf aux admirateurs férus du réalisateur. Seulement connaître l’enfer vécu lors du tournage d’un film devant emmener les spectateurs dans l’enfer de la guerre du Vietnam. Un livre et une œuvre dont on ne sort pas indemne.
Alain Haubruge
Titre : Un tournage en enfer Au cœur d’Apocalypse Now
Genre : Aventures
Éditeur : Casterman
Scénario : Florent Silloray
Dessin : Florant Silloray
Nombre de pages : 160
Prix : 24,00 €
ISBN : 9782203216532
Novembre 1718, dans les Hauts-Fonds de l’île d’Ocracoke, au large de la Caroline, 2 bricks de la Navy, le Jane et le Ranger, chassent l’Adventure du redoutable Barbe Noire !
Le combat s’engage et le Jane est immédiatement détruit. Les choses se présentent donc mal pour l’équipage du Ranger et son commandant, Robert Maynard. L’abordage est inévitable !
Pourtant après un âpre combat, Maynard réussit à décapiter Barbe Noire !
Edward Teach n’est plus … enfin cela, c’est ce qui aurait dû se passer !
Deux ans plus tard, à des milliers de miles de là, en Angleterre, Aléa Drumman, la propre fille du forban le revit constamment en cauchemar.
Bien décidée à venger son père, elle retrouve Maynard, … et apprend de sa bouche que finalement les choses ne seraient pas aussi évidentes ! Barbe Noire serait encore vivant, du moins sa tête ! Bien que plantée sur une pique comme trophée, elle parlerait !
Cependant, elle aurait été volée par un autre pirate, John Rackham, qui à bord de son navire, le HSM Pearl, s’en servirait comme porte-bonheur dans ses abordages.
© Dobbs – Siamh – Looky – de Rosa – Glénat
Ils décident alors de tenter de la retrouver et partent pour les Bahamas dans l’espoir de se faire recruter à bord du Pearl.
Sa quête est loin d’être sans danger. Entourée de pirates, d’autres forces surnaturelles se déchaînent petit à petit autour d’elle. Pourquoi ? D’où viennent-elles ? A qui obéissent-elles ?
Autant de questions pour autant de mystères … Les brumes s’épaississent au fur et à mesures des pages de ce premier tome d’un diptyque envoûtant.
© Dobbs – Siamh – Looky – de Rosa – Glénat
Mêlant, réinventant plutôt le récit de piraterie au surnaturel, cette aventure fantastique nous absorbe savamment sans nous avertir. Aléa entame un voyage qui doit la mener au plus profond des abîmes et de l’enfer afin de libérer son père, ou du moins sa tête, de la malédiction qui pèse sur lui.
© Dobbs – Siamh – Looky – de Rosa – Glénat
Dobbs nous guide dans son scénario de telle façon à nous perdre sans le dire dans les genres qu’il fusionne subrepticement. Fournissant peu d’informations sur Aléa, son passé, son lien avec ce père pirate qu’elle ne connaît pas, les raisons et causes de ses cauchemars, Dobbs laisse énormément de zones floues permettant une évolution de l’intrigue ouverte à bien des possibilités.
Néanmoins, à chaque planche, nous assistons à la lente et fluide descente aux enfers d’Aléa pour finir ce 1er tome sur une situation assez périlleuse pour elle. Prometteur néanmoins pour un second tome explosif et probablement mené tambour battant. Car bien des questions chercheront leur réponse et des mystères des lumières …
Subtil mélange de Barracuda, Howard Flynn, Barbe-Rouge et Yorik des Tempêtes, le lecteur est subitement entraîné vers le monde fantastique.
© Dobbs – Siamh – Looky – de Rosa – Glénat
« « Maléfice », disais tu, belle enfant ? Le terme est faible, je trouve… Presque injurieux. Mais je te pardonne cette gaucherie. Mettons cela sur le compte de l’émotion due à cette petite réunion de famille… N’y vois rien de personnel, Aléa, mais ce que je suis dépasse de loin tout entendement de ta part… »
Et ce d’autant plus par le dessin de Siamh qui associe adroitement les deux genres … histoire d’aventure, de piraterie avec un aspect fantastique et surnaturel.
Après une adaptation intéressante des Misérables, puis un détour mythologique avec « Immortals Fenyx Rising », la voilà s’attaquant à un récit naval haut en couleur. Pas forcément évident au niveau des décors et scènes de combat, d’abordage ! Les angles de vue renforçant l’action de la narration sont parfois hasardeux.
© Dobbs – Siamh – Looky – de Rosa – Glénat
Un petit cahier graphique clôture l’album, nous offrant la possibilité d’admirer tout son talent dans la recherche de ses personnages.
Bref un premier volume qui se laisse lire et vous entraîne dans cette aventure revisitant le mythe du célèbre pirate.
Thierry Ligot
Titre : L’Héritage de Barbe Noire
Série : Aléa Drumman
Tome : 1
Éditeur : Glénat
Scénario : Dobbs
Dessin : Siamh
Illustration : Looky
Couleurs : Josie de Rosa
Nombre de pages : 56
Prix : 14,50 €
ISBN : 9782344045114
Avant-dernier chapitre de la vie aventureuse de Jeremiah Johnson, sa vengeance est encore loin d’être assouvie.
Ce chapitre débute au printemps 1869 dans la région de Fort Hawley, sur la rivière Missouri. Nous sommes en pleine guerre contre les Sioux.
Désireux de venger la mort de la femme folle, Jeremiah Johnson y arrive à la tête d’une petite troupe de trappeurs.
Suite à l’agression d’une femme blanche près du fort, ils pourchassent et massacrent les Sioux responsables. Sa réputation de « mangeur de foies » le précédant, la pitié n’existe pas !
Pourtant, Jeremiah ne semble plus aussi « motivé » par ces massacres et ces dérives sanglantes.
Un apaisement, voire une paix entre lui et Ours Gris, entre lui et les Crows serait-elle enfin possible ?
© Pécau – Duval – Jadson – Savago - Soleil
Mais impossible pour lui de renier qui il est et ce qu’il est : un trappeur, un montagnard !
Jeremiah Johnson retourne donc dans les Rocheuses jusqu’à la prochaine explosion de violence … comme une guerre entre plusieurs tribus indiennes ?
La narration garde ses mêmes principes de départ. Raconter les moments marquants et utiliser les ellipses temporelles nécessaires afin d’éviter les longueurs. Le rythme reste ainsi soutenu dans un récit englobant des grands pans de la vie de ce trappeur célèbre.
Entre sauvagerie et grands espaces, la vie dans l’Ouest apparaît ici sans complaisance ni lissage. Cependant, Jeremiah ne se fait aucune illusion. Il sait que son époque touche à sa fin, que les grandes prairies, les montagnes ne vont pas tarder à disparaître sous le flot des colons.
© Pécau – Duval – Jadson – Savago - Soleil
« - Bienvenue dans l’ouest, mesdames !
- Elles sont bien douillettes, celles-là, hein, mangeur de foie ?
- Ça leur passera, Bigfood, si elles veulent rester dans les montagnes ! N’empêche que tout ça va finir comme partout : des pieds-tendres qui viennent s’installer, des colons qui font fuir le gibier …
- C’est sûr, Jeremiah, les montagnes sauvages, c’est fini. »
© Pécau – Duval – Jadson – Savago - Soleil
Une violence teintée cependant d’une part de plus en plus importante d’émotions, de sentiments, prouvant que malgré la dureté de la vie de trappeurs, ces derniers n’en restaient pas moins des hommes ! La découverte de la « crème glacée » et la surprise de la première lampée en sont la preuve ! La civilisation étouffe lentement, subrepticement ce monde encore régi par la Nature, ses lois et ses forces.
© Pécau – Duval – Jadson – Savago - Soleil
Du côté du dessin, pas de changements non plus par rapport aux tomes précédents. Le trait reste vif et agressif, jouant sur les ombres et les hachures. Mais en fin de compte, n’est-ce pas le style parfait pour une époque si violente et sanguinaire ? Certaines cases sont d’ailleurs assez explicites dégageant toute la brutalité et l’âpreté des combats et escarmouches.
Néanmoins, cette férocité dans certaines planches dénote avec d’autres plus sensibles, douces et porteuses d’espoir !
© Pécau – Duval – Jadson – Savago - Soleil
Quant à la mise en couleur, nous retrouvons toujours cette palette de Sayago s’harmonisant avec l’ambiance et l’atmosphère rarement réjouissantes du récit.
En conclusion, un avant-dernier opus, d’excellente facture, sentant bon l’approche finale de la saga, de la vie de Jeremiah Johnson !
Thierry Ligot
Titre : Chapitre 4
Série : Jeremiah Johnson
Tome : 4
Éditeur : Soleil
Genre : Western - Adulte
Scénario : Jean-Pierre Pécau – Fred Duval
Dessin : Jack Jadson
Couleurs : Nuria Savago
Nombre de pages : 54
Prix : 15,50 €
ISBN : 9782302097858
18 avril 1942, seize bombardiers bimoteurs B-25 Mitchell décollent du porte-avions Hornet. Mission : bombarder Tokyo afin de montrer aux Japonais que malgré la distance, ils sont eux aussi vulnérables.
Dimanche 7 décembre 1941, 7h 48, plus de 400 avions japonais décollent de six porte-avions en direction de la base américaine de Pearl Harbor. Sans aucune déclaration de guerre préalable, ils vont bombarder Pearl Harbor en deux vagues aériennes successives. Dirigée par le général Heidi, l’attaque est une surprise totale pour les forces armées américaines.
© Nolane – Aleksic – Maza – Soleil
Le bilan humain de l’attaque est très lourd : 2403 personnes perdent la vie et on relève 1178 blessés. Côté matériel, 188 avions et deux cuirassés sont totalement détruits. Seize autres navires sont endommagés (onze bâtiments seront remis en service dans les douze mois suivant.) Absent de la base lors de l’attaque japonaise, les trois porte-avions basés sont miraculeusement intacts. Coté Japonais, 29 avions sont détruits et 64 personnes perdent la vie.
© Nolane – Aleksic – Maza – Soleil
Cette attaque va provoquer l’entrée des États-Unis dans la Seconde Guerre mondiale. Dès le lendemain, Roosevelt déclare la guerre à l’empire du Japon. Les Japonais se croient alors à l’abri des bombardiers américains, ces derniers n’ayant pas de base assez proche des côtes japonaise pour effectuer une mission de bombardement.
© Nolane – Aleksic – Maza – Soleil
Très rapidement, le président des États-Unis (Rossevelt) désire répondre à cette attaque en réalisant un bombardement de l’archipel japonais. Le colonel James Doolittle est désigné afin d’organiser cette opération. L’idée est de faire décoller des bombardiers du porte-avions Hornet afin qu’ils puissent bombarder Tokyo et ensuite rejoindre la Chine. Plusieurs études furent menées afin de rendre cette opération possible. Très vite, le bombardier B-25 fut choisi pour cette mission sans retour. L’avion subit plusieurs modifications afin de le rendre le plus léger possible pour décoller d’un porte-avions. On retira les composants non-nécessaire afin de rajouter des réservoirs de carburant supplémentaires. Le porte-avions devait s’approcher le plus possible des côtes japonaises.
© Nolane – Aleksic – Maza – Soleil
Après le Stuka et le Polikarpov, le troisième album de cette série éditée chez Soleil et consacrée aux « Warbirds » nous fait découvrir le bombardier B-25 Mitchel, utilisé par les Américains en représailles à l’attaque de la base de Pearl Harbor. La série a été scénarisée par Nolane, les trois tomes dessinés par des dessinateurs différents. Le dernier tome est illustré par Vladimir Aleksic qui nous délivre des dessins au plus proche de la réalité vécue à l'époque par les différents protagonistes. Le scénariste introduit l’histoire en reprenant l’attaque de Pearl Harbor pour expliquer la motivation des Américains afin d’aller rendre la politesse à l’empire du soleil levant. La couverture est illustrée par Maza, connu pour être le dessinateur de la série « Wunderwaffen » disponible chez le même éditeur.
© Nolane – Aleksic – Maza – Soleil
En résumé, une très bonne série qui gagne à être connue par les lecteurs aimant les aventures historiques. Un coup de cœur pour ma part plus particulièrement pour ce dernier tome.
Alain Haubruge
Titre : B-25 Mitchell Tonnerre sur Tokyo
Série : Warbirds
Tome : 3
Genre : Histoire – Seconde Guerre mondiale - Aviation
Éditeur : Soleil
Scénario : Nolane
Dessins : Vladimir Aleksic – Maza
Nombre de pages : 56
Prix : 15,50 €
ISBN : 9782302097452
Un centenaire, une course mythique sur un circuit qui l’est tout autant … Et obligatoirement deux douzaines d’anecdotes, de récits surprenants, d’exploits, de victoires éclatantes ou âprement disputées voire d’accidents spectaculaires, parfois dramatiques mais également de déceptions incroyables. Voilà en quelques généralités ce qui serait facile de dire sur ce monument du sport automobile : les 24 Heures du Mans !
Maintenant, que pourrions-nous en retenir des faits les plus marquants ? Un choix difficile, cornélien à n’en pas douter !
Trois amoureux de sports moteurs, Stéphane Bois, Bob Garcia et Guillaume Nédélec, ont relevé ce défi dans ce recueil de 279 pages qui se lisent comme on boirait du petit lait !
24 chapitres pour 24 heurs et malheurs dont forcément 2 consacrés au plus grand champion automobile de tous les temps … du 9e art : Michel Vaillant !
- Pour moi la boucle est bouclée. J’ai réalisé mon rêve dansla fiction. Et aujourd’hui la fiction rejoint la réalité. C’était l’un des plus beaux moments de ma vie, sinon le plus beau … La consécration de ma carrière …
Jean Graton, 1997, à l’occasion de la 1ère participation d’une véritable Vaillante (une Courage en fait) aux 24h du Mans. La voiture, la 13, terminera 4e … après quelques déboires et un miracle grâce à des spray refroidissants ! (p. 193)
© Bois – Garcia – Nédélec – Éditions du Rocher
Car là est la richesse de ce livre. 24 épisodes marquants parmi les plus surprenants, spectaculaires, drôles parfois aussi. Des portraits de pilotes, des incidents de course connus mais souvent ignorés du grand public.
Tout en n’oubliant pas l’incroyable attrait de ce tournoi moderne pour le cinéma et ses vedettes (Paul Newman ou Steve Mc Queen).
© Bois – Garcia – Nédélec – Éditions du Rocher
Légèrement romancé, la lecture est un régal narratif pour suivre Georges Durand, le fondateur du circuit, Tom Kristensen, le « Monsieur Le Mans » du Danemark, Jean Rondeau, Robert Benoist, Stirling Moss, … Comment ne pas associer des Benoît Treluyer ou le quadruple vainqueur Henri Pescarolo à ce rêve pour tous les pilotes du monde ?
© Bois – Garcia – Nédélec – Éditions du Rocher
Entre aventures humaines et avancées technologiques, les 24 Heures du Mans, c’est également le théâtre de duels aussi légendaires qu’épiques comme Ford – Ferrari ou encore du drôle de « V » inversé de la victoire fait par les vainqueurs en 1965 !
Et que dire de la plus effroyable catastrophe de l’histoire du sport automobile ? La tragédie de la Mercedes n°8 ?
© Bois – Garcia – Nédélec – Éditions du Rocher
Enfin, difficile d’évoquer ce double tour de l’horloge sans parler de ses véritables « héros » : ces bolides, purs sangs modernes, aussi mythiques que les Ferrari, Ford, Mercedes, Dodge Viper, Toyota, … et naturellement Porsche !
Bref, ce « 24 Heurs et malheurs du Mans » est à la fois un hommage et une mémoire de cette chevauchée folle qui fêtera son centenaire les 10 et 11 juin prochains !
Thierry Ligot
Titre : 24 Heurs et malheurs du Mans
Éditeur : Éditions du Rocher
Auteurs : Stéphane Bois – Bob Garcia – Guillaume Nédélec
Nombre de pages : 288
Prix : 19,90 €
ISBN : 9782268109091
Vendredi 19 mai 2023, Maryse et Jean-François Charles, de retour d'Arizona, ont déposé leurs valises ... et celles de Li à la galerie Champaka et ce jusqu'au 10 juin ! 4e et dernier tome de la saga de Li des années '20 à aujourd'hui, à travers une Chine qui connaîtra changements et bouleversements inouïs !
Derrière la palette China Li T.4
China Li T.4 Hong Kong - Paris
Nous vous l’avions annoncé et rappelé dans notre récente chronique sur le « Dossier Michel Vaillant – Les 100 ans du Mans », 2023 est et sera l’année « Michel Vaillant ».
Un double centenaire à célébrer … celui des mythiques 24 Heures du Mans et celui de la naissance de Jean Graton, le père du clan Vaillant !
Ce double anniversaire ne peut se fêter qu’en grandes pompes ! En dehors de tous les événements et célébrations autour du circuit de la Sarthe, pas moins de 5 albums labellisés « Michel Vaillant » étaient annoncés. Deux sont déjà parus, le one shot « Henri Vaillant » dans une fan box superbe (14 avril) et le 17e dossier « Michel Vaillant – Les 100 ans du Mans » (5 mai). Voici le 3e, prévu pour le 2 juin !
© Lapière - Bourgne – Benéteau - Tatti - Graton
12e tome de la saison 2, « La Cible » voit notre héros sortir de prison (voir fin de l’album précédent) et revenir en France préparer sa participation, avec son ami de toujours, Steve Warson, aux 24 Heures du Mans.
Ce dernier semble être d’ailleurs le centre d’attention de plusieurs personnes. Une jeune femme blonde, ravissante arrive à Orly avec un Texan inquiétant. Sa première préoccupation est de se procurer un fusil de snipper Browning X-bolt et un pistolet avant de rejoindre Le Mans. Pas certain que cela soit pour du tir aux pigeons … ou à moins que ce pigeon ne soit Steve ?
© Lapière - Bourgne – Benéteau - Tatti - Graton
Il faut dire que ce dernier a décidé d’abandonner la politique en sortant par la grande porte : soutenir une candidate à la présidence des Etats-Unis qui défend ses propres idées ! Pas très au goût de son parti. Parallèlement à cela, il est l’objet de menaces de mort proférées par un membre d’Atomwaffen Division, groupe de suprémacistes radicaux. Raison pour laquelle il est sous protection rapprochée du FBI, y compris dans son déplacement en France.
De son côté, Françoise poursuit brillamment le développement des usines Vaillantes. Pourtant ne cacherait-elle pas certains soucis ou problèmes personnels ?
Mais au fait, qui est donc ce Texan inquiétant arrivé à Orly et pourquoi en veut-il aussi à Steve Warson ?
Tout cela devra se dénouer et se révéler durant la mythique course.
© Lapière - Bourgne – Benéteau - Tatti - Graton
Pour nous, il s’agit certainement du meilleur album de la Saison 2, voire même des derniers de la S1 ! Pour les fans de la première heure, et les nouveaux de la S 2, tout y est savamment dosé. Le scénario de Denis Lapière mêle avec brio les 3 principaux piliers qui ont fait le succès de la série dès ses origines : l’ADN de la course automobile, la fiction qui anticipe la réalité dans les innovations technologiques englobant des design novateurs de voitures de rêve et évidemment le suspense doublé d’une intrigue policière ou autre !
En n’oubliant pas ce que la S2 à apporter … cet aspect plus humain et humaniste faisant que les Vaillant connaissent également les aléas, voire carrément les drames de la vie quotidienne de « monsieur tout le monde » … et ici le destin a décidé de frapper Françoise !
© Lapière - Bourgne – Benéteau - Tatti - Graton
Et dire que Michel n’est qu’un simple « figurant » dans cet album !!!!
Du côté graphisme, le duo Benjamin Benéteau – Marc Bourgne poursuit sa remarquable collaboration. Paysages, décors, architecture (les extraordinaires nouvelles usines Vaillante), bolides, la signature sonore « Jean Graton »(« Vruiiiii » « Wriiiiii » et l’exceptionnel « Vrooaaaaar »), décors, … A l’un les décors, les voitures, … à l’autre les personnages.
© Lapière - Bourgne – Benéteau - Tatti - Graton
C’est sur l’un de ces aspects que notre regard s’est pourtant arrêté ! Et pour avoir une explication « de première source », pourquoi ne pas interroger directement Benjamin Benéteau ?
Voici donc ce petit échange improvisé :
- Bonjour Benjamin, J'ai reçu hier les deux nouveaux MV. La chronique du dossier est déjà faite et mise en ligne. Superbe et très beau dossier. Je finalise celle de "La Cible" mais j'ai une question : qui de toi ou de Marc se charge des personnages et surtout des visages ? Ou autrement exprimé : qui de toi ou de Marc est éperdument amoureux de Sophie Marceau, la plus belle actrice française aujourd'hui et d'une beauté olympienne dans sa cinquantaine éblouissante ? Merci de l'info A la prochaine, Thierry
- Bonjour Thierry, merci pour ton enthousiasme ! Pour le partage des tâches, voilà précisément qui a fait quoi dans les 12 albums de la nouvelle saison :
- tomes 1 à 6 : Marc Bourgne : personnages / moi : décors et voitures
- tome 7 : moi seul sur tout le dessin
- tomes 8-9-10 : Vincent Dutreuil : décors / moi : voitures et personnages
- tome 11 : Marc Bourgne : personnages / Olivier Marin : voitures et décors (sauf 23 planches dans la 2e moitié de l'album, partagées entre Marc et un troisième dessinateur)
- tome 12 : comme les 1 à 6 ! Marc Bourgne : personnages / moi : voitures et décors
Pour répondre plus précisément au sujet de Sophie Marceau : c'est Marc qui est à l'origine de cette ressemblance, même si je l'ai probablement accentuée ensuite. Pour les 5 premiers albums, il a simplement dessiné une Françoise tirée de son imagination, puis, à partir du tome 6 ("Rébellion"), a choisi de s'inspirer en partie du visage de Sophie Marceau pour davantage stabiliser les traits de Françoise d'une case à l'autre. J'ai ensuite pris la suite de Marc au dessin des personnages sur le tome 7 ("Macao"), et j'ai donc choisi de me baser aussi sur Sophie Marceau pour le visage de Françoise, mais cette fois pas avec la même subtilité que Marc comme je n'ai clairement pas son coup de crayon ni son expérience : Françoise ressemble donc énormément à Sophie Marceau dans les tomes 7 à 10. Puis Marc est revenu aux personnages, et a gardé cette inspiration sur les tomes 11 et 12.
Voici donc l’explication de ce superbe hommage à Sophie Marceau au travers du personnage si central qu’est devenu Françoise Latour, épouse Vaillant !
Pour info, une version Collector tirée à 1.500 exemplaires pour la Librairie Bulles du Mans paraîtra également. De belles surprises sont annoncées à cette occasion !
Les 2 dernières parutions seront fin octobre pour un « Michel Vaillant – Légendes » et en novembre, l’édition Collector du tome 12 avec un dossier supplémentaire.
Mais quoi qu’il en soit … « La Cible » … un Michel Vaillant de pure beauté et d’inspiration « Gratonienne » garantie !
Thierry Ligot
Titre : La cible
Série : Michel Vaillant Saison 2
Tome : 12
Éditeur : Graton
Scénario : Denis Lapière
Dessin : Marc Bourgne – Benjamin Benéteau
Couleurs : Bruno Tatti
Nombre de pages : 56
Prix : 16,50 €
ISBN : 9782390601586
"-Encore des pâquerettes ?... Décidément, mon pauvre Nab, vous n'avez aucune considération pour moi !
-Mais…
-Arnold, lui, au moins, il fait des efforts !
-Voilà pour vous ma douce ! Et toi, microbe, ouste, du vent !!!"
Encore une fois, Nab se prend un scud de la part de la jolie Manon. Le bouquet que lui apporte Arnold est bien plus beau que le sien. Qu'à cela ne tienne ! Nab va lui trouver des pâquerettes encore plus belles. De quoi écraser Arnold ! Enfin… pas forcément Arnold ! A chaque fois, notre dinosaure unique et préféré doit déployer des moyens inédits pour tenter de séduire sa belle, laquelle n'est pas toujours très compréhensive. Il faut dire que faire passer des bestioles à travers des cerceaux alors qu'elle se repose à côté, ce n'est pas très malin. Houdino, le guérisseur, de son côté, va également avoir fort à faire. Avec Nab revenant de week-end chez son cousin dans un sale état, il n'a jamais vu autant de pathologies en même temps. Et pour soigner un œil fiévreux, des narines qui coulent, une langue chargée et l'haleine de chacal d'une bestiole maousse costaude, il va devoir administrer un bon remède… En fait, c'est Nab qui va le faire.
© Goulesque, Widenlocher, Franjou-Gille - Bamboo
Côté bitume, la famille des fondus est au taquet. Thierry, le papa, a même vu sa fille Chloé bricoler sa bécane. Du moins, c'est ce qu'il croit. Quand elle le trahira en tentant de passer son permis… auto (!), le patriarche ne va pas franchement apprécier. Pourvu qu'il la laisse partir en week-end pour retrouver son petit copain. Du moment que c'est en deux roues. C'est sans compter avec maman qui a peur que sa petite chérie manque de quelque chose. Bref, du sang de Honda, des globules de Yamaha et des plaquettes de BMW semblent couler dans les veines de chacun des membres de la famille. Y'a qu'à voir Thierry. Il est en plein training pour l'Enduropro des sables.
© Bloz, Richez, Cazenove - Bamboo
Double dose d'humour Bamboo pour ce printemps avec deux valeurs sûres, deux séries inoxydables. D'un côté, un vieux de la vieille dans tous les sens du terme avec Nabuchodinosaure, dit Nab. Sixième album de son revival mais Vingtième au total (21 si on compte celui paru chez Galaktus en 2014, 22 si on ajoute le collectif et introuvable Les amis de Nab). On dit des morts qu'ils restent avec nous tant qu'on en parle encore. Alors, grâce à Nab, Tex Avery est toujours vivant. Sous la houlette de Widenlocher qui reste le maître des gags, avec un petit coup de patte de Goulesque au co-scénario, l'apeupréhistoire est en pleine heure de gloire. C'est drôle, c'est poétique, c'est coloré dans tous les sens du terme. Soulignons le joli et naturel travail pop d'Anna Franjou-Gille.
© Goulesque, Widenlocher, Franjou-Gille - Bamboo
De l'autre côté, ça sent bon la gomme brûlée sur l'asphalte. Si les initiés prendront leur pied plein gaz, pas besoin d'être féru de moto pour apprécier. On est dans du gag franco-belge tout ce qu'il y a de plus pur et de plus noble. A la manière d'un Daniel Kox, Bloz est devenu l'un des maîtres en la matière. Quant à Cazenove, dont il se partage ici les scenarii avec Richez, c'est le digne successeur de Raoul Cauvin. Les couleurs de Pierre Schelle sentent bon le macadam, la gomme brûlée et le sable tiéde.
© Bloz, Richez, Cazenove - Bamboo
Alors, préhistos ou mécanos ? Les deux, mon Capitaine. Manquerait plus qu'on voit des dinosaures faire une course avant l'invention de la roue !
Laurent Lafourcade
Série : Les nouvelles aventures apeupréhistoriques de Nabuchodinosaure
Tome : 6
Genre : Humour préhistorique
Scénario : Roger Widenlocher & Patrick Goulesque
Dessins : Roger Widenlocher
Couleurs : Anne Franjou-Gille
Éditeur : Bamboo
Nombre de pages : 46
Prix : 11,90 €
Tome : 12
Genre : Humour mécanique
Scénario : Hervé Richez & Christophe Cazenove
Dessins : Bloz
Couleurs : Pierre Schelle
Éditeur : Bamboo
Nombre de pages : 46
Prix : 11,90 €
"Tout le monde a couru, a esquivé, s'est caché, s'est abrité. C'que nous avions tous été entraînés à faire. On a mis face contre terre et prié pour que la détonation, suivie par le sifflement de la balle, ne nous fauche pas. Tony et moi on a attendu comme d'habitude la fin du vacarme, avant d'ouvrir les yeux et relever la tête pour s'amuser à compter les corps. Cette fois il n'y en avait qu'un. Shawn."
L'Amérique, le pays des armes et de l'auto-justice. Dans un quartier de banlieue, Shawn revient d'une pharmacie où il est allé chercher un médicament pour sa mère. Il est avec sa copine. Tony et William jouent au basket, se rêvant déjà professionnels. BAM ! Un coup de feu résonne. Shawn a pris une balle. Sa mère accourt mais il est trop tard. Le même sang que celui qui coule dans ses veines se répand sur l'asphalte. La police ne tarde pas à débarquer sur la scène du crime, mais personne n'a rien vu. William, quinze ans, Will pour ceux qui le connaissent, est le frère de Shawn. Du haut de son jeune âge, il va appliquer les trois lois du quartier : ne pas pleurer, jamais, quoiqu'il arrive, ne pas balancer, jamais, quoiqu'il arrive, se venger. "Si quelqu'un que tu aimes se fait tuer, trouve la personne qui l'a tué et bute-la."
© Novgorodoff, Reynolds - Milan
Pour appliquer ce troisième principe, Will va devoir rentrer chez lui pour prendre un calibre, un pétard, un gun,… On aime toujours plus les gens quand ils sont morts. Pour Will, l'assassin, c'est Carlson Riggs, un ancien ami de Shawn. Will a grandi en regardant les séries policières. Il trouvait toujours le tueur avant les flics. Avant aujourd'hui, il n'avait jamais tenu de flingue. Will décide d'attendre le matin pour se rendre devant l'immeuble de Riggs. Il sort de l'appartement familial, l'arme à la ceinture sous son tee-shirt et prend l'ascenseur pour descendre les étages. A chaque étage, quelqu'un va monter dans l'ascenseur, comme d'étranges fantômes qui viennent discuter avec Will.
© Novgorodoff, Reynolds - Milan
Long way down est un roman américain de Jason Reynolds publié en 2017. L'auteur a eu lui-même un ami qui s'est fait assassiner alors qu'il avait dix-neuf ans. Il a travaillé dans centres de détention pour mineurs. Il invite ici à une réflexion sur la vengeance, sa légitimité, son utilité et amène à se questionner sur le port d'armes dans une Amérique aux multiples blessures. Danica Novgorodoff met l'histoire en image dans une aquarelle sombre et un découpage magistral. La violence s'incruste dans les cases par des procédés originaux. Les onomatopées et les cris sont partie prenante de scènes de haute tension. Novgorodoff multiplie les procédés graphiques originaux amenant de surprises en surprises.
© Novgorodoff, Reynolds - Milan
Grâce à un scénario incroyable et imprévisible dans un quasi-huis clos, une mise en scène sans fausse note et un graphisme aux techniques variées, Long way down est un thriller aussi poignant que dramatique. C'est le choc Comics venu de l'autre côté de l'Atlantique de l'année, et peut-être même de plusieurs années. Indispensable.
Laurent Lafourcade
One shot : Long way down
Genre : Thriller/Polar
Scénario, Dessins & Couleurs : Danica Novgorodoff
D'après : Jason Reynolds
Éditeur : Milan
ISBN : 9782408031404
Nombre de pages : 208
Prix : 16,90 €
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