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Enquête et trouille ! L’agence Clo & Couette 1 - Méli-mélo d’indices / Petits frissons 1 - La maison des sorcières

 

« - Agence Clo & Couette, mystères et enquêtes… Que puis-je pour vous ?... On arrive tout de suite !... Couette ! Un mystère nous attend au Musée !! »

 

 

 

 

 

 

                Le directeur du Musée est en émois. Son sandwich a disparu. Pour Clo, qui pensait devoir retrouver un sarcophage, une statue, un vase ou un tableau, ça ne remet pas en cause sa mission. Un bloc-notes pour l’enquête, un appareil-photo pour les preuves, un imperméable pour la carrure, une loupe pour les indices et un chapeau pour le style, la voilà prête pour consoler ce directeur au bout de sa vie. Il faut dire que son sandwich est unique : la majorité des ingrédients vient des quatre coins du monde. Clo et Couette vont mettre toute leur perspicacité à la résolution de cette énigme.

 

 

 

 

© Bessard, Benou - Paquet

 

 

Pour ceux qui aiment avoir la trouille, la maison des sorcières de Petits frissons vous ouvre ses portes. Un balai de sorcière, des crocs de vampire et un drap de fantôme, voilà le trio de gamins prêt à partir à l’aventure. Ils ont l’air de n’avoir peur de rien, là, comme ça, mais sont-ils réellement prêts à trembler de peur et à avoir les cheveux qui se dressent sur leurs crânes ? Maman va leur confier la mission de lui ramener une sucrerie de la maison des sorcières ! Celle-ci serait hantée par le fantôme d’une jumelle disparue depuis fort longtemps et qui viendrait rendre visite à sa sœur.

 

 

 

 

© Dutertre, Benou – Paquet

 

 

Pour inaugurer la collection Canailles des éditions Paquet, ciblant les jeunes lecteurs dès 6 ans, Benou signe deux histoires à mourir de rire et de peur. Une enquête policière déjantée d’un côté, un kid Stranger Things de l’autre, L’agence Clo et Couette met de l’ordre au Musée pendant que le trio des Petits frissons dépasse ses phobies pour accomplir sa mission. Aux dessins de la première série, Sylvie Bessard fait de chaque case un éclat de rire. Aux dessins de la seconde, Charles Dutertre rassure autant qu’il effraie dans un graphisme faisant le grand écart entre des personnages étonnamment réconfortants comme par exemple le narrateur squelette et d’autres qui fichent vraiment la trouille, peut-être trop, comme la sorcière.

 

 

 

 

© Bessard, Benou - Paquet

 

 

Une mystérieuse disparition et une mystérieuse maison, voici deux histoires qui vont donner aux plus jeunes aux BD l’addiction.

                 

 

Laurent Lafourcade

 

 

 

 

 

 

 

Série : L’agence Clo & Couette

Tome : 1 - Méli-mélo d’indices

Genre : Enquête humoristique 

Scénario : Benou 

Dessins & Couleurs : Sylvie Bessard 

Éditeur : Paquet

Collection : Canailles

Nombre de pages : 64

Prix : 10 €

ISBN : 9782889322930

 

 

 

 

 

 

 

 

Série : Petits frissons

Tome : 1 - La maison des sorcières

Genre : Exploration terrorisante 

Scénario : Benou 

Dessins & Couleurs : Charles Dutertre 

Éditeur : Paquet

Collection : Canailles

Nombre de pages : 64

Prix : 10 €

ISBN : 9782889322923

 

 

 

 



Publié le 22/11/2022.


Source : Boulevard BD


Chiens pas perdus avec colliers.  Bon chien ! 4

 

« - Waw ! Quand t’es enceinte, tu fais pas semblant !

- C’est ça, moque-toi…

- Nan, mais je sais exactement ce que tu ressens figure-toi !

- Tu sais ce que ça fait d’expulser quatre chiots en te lacérant le corps dans d’atroces souffrances ?

- Un jour, j’ai mangé un burrito qui traînait et j’ai eu mal au bidou pendant deux jours... »

 

 

 

 

© Lapuss’, Baba, Tartuff - Kennes

 

 

                La famille va s’agrandir. Madame la chienne attend des petits. Pour son clebs de compagnon, il va falloir gérer avec les marmots. Et comme ils ont tous la même tête, ça ne va pas être facile de les reconnaître. Après tout, comme le père et la mère ont aussi la même, c’est un peu normal. Dès les premiers jours, il va falloir leur apprendre les rudiments canins, jusqu’ils soient adoptés.

 

 

 

 

© Lapuss’, Baba, Tartuff - Kennes

 

 

                Bon chien replace la philosophie canine par rapport aux comportements humains. Les auteurs auraient pu appeler la série Inside dogs. Les attitudes des bipèdes sont vus de la hauteur de leurs meilleurs amis. Faire le mort pour leur faire plaisir, c’est si on en a envie. Le dégoût en servant la pâtée à son chien, ce n’est pas très marketing. Le tapis électronique pour apprendre à communiquer, quelle invention bizarre ! Les humains vont plus vite s’en lasser que les chiens. Et cette attitude qu’ils ont à se laver, se couper les ongles et se raser, ce ne serait pas tout simplement du masochisme ? Vous l’aurez compris, il fait meilleur d’être un chien !

 

 

 

 

© Lapuss’, Baba, Tartuff - Kennes

 

 

                Lapuss’, Baba et Tartuff révèlent la vérité sur les chiens. Ils sont forcément eux-mêmes des réincarnations de chiens. On ne peut pas aller aussi loin sans en avoir été un. Preuves en sont leurs noms. Lapuss’ fait se gratter les chiens. Baba leur envoie la baballe. Tartuff promène sa truffe partout. Tout ça avec humour et symbiose. Il n’y a qu’à voir le tendre gag dans lequel un humain partage son fauteuil avec son chien. Après avoir été réticent à laisser une place à son maître, le chien accepte pour finalement se retrouver soumis.

 

                . Bon chien ! est la meilleure thérapie pour aider à comprendre son chien. Ce ne sont pas ces « Putains de chat » qui diront le contraire.

 

 

Laurent Lafourcade

 

 

 

 

 

 

 

 

Série : Bon chien !

  

Tome : 4 

 

Genre : Humour canin 

 

Scénario : Lapuss’ 

 

Dessins : Baba 

 

Couverture : Tartuff 

 

Éditeur : Kennes

 

Nombre de pages : 64

 

Prix :  9 €

 

ISBN : 9782380757682

 



Publié le 22/11/2022.


Source : Boulevard BD


Zombie va la vie !  100 bucket list of the dead 5 & 6

 

« - Si tu ne veux pas que je fasse tomber ton père, ouvre cette porte et livre-toi aux zombies ! Tu veux prouver  ton amour à tes parents, n’est-ce pas ? Dans ce cas, montre à ton père comme tu peux être un bon fils ! »

 

 

 

 

 

 

 

Akira, Kenichiro et Shizuka sont arrivés dans le village où habitent les parents d’Akira. La petite troupe s’apprête à tenir le siège face à, d’une part, une armée de zombie, et d’autre part, Kanta Higurashi, 24 ans, actuellement sans emploi, dont le désir est de transformer ceux qu’il déteste en zombies. Et il déteste Akira depuis qu’ils étaient ensemble tous petits à l’école. Flanqué de Shigenobu Kurasugi, ancien employé dans une boutique de téléphones portables, Tôko Kanbayashi, ancienne employée de mairie, et Naoki Atenbô, ancien apprenti cuisinier, Kanta est bien décidé à mettre la panique dans la petite communauté. Pour cela, quoi de mieux que de prendre en otage le propre père de son meilleur ennemi et de menacer de le livrer aux zombies ?

 

 

 

 

© 2019 Haro ASO, Kotaro TAKATA

© KANA 2021

 

 

 

Vous détestez les histoires de zombies qui, on peut le dire, pullulent à qui mieux mieux depuis le succès de The walking dead ? Et bien, vous allez adorer 100 bucket list of the dead, qui plus qu’une histoire de macchabées, est un remède au burn out. Quand rien ne va plus au point qu’on ne peut pas tomber plus bas, quel autre objectif peut-on avoir que de tout faire pour réaliser ses rêves ? A présent, Akira n’est plus le seul à rédiger la liste de ses cent souhaits les plus chers. D’autres, comme Kanta, s’y mettent aussi. Et comme les deux garçons n’ont pas les mêmes objectifs, il va y avoir des étincelles.

 

 

 

 

© 2019 Haro ASO, Kotaro TAKATA

© KANA 2021

 

 

 

Haro Aso, auteur du célèbre Alice in Borderland, et Kotaro Takata jouent sur tous les terrains : action évidemment, drame bien sûr, mais tout cela est contrebalancé par un humour mal à propos qui tombe à pic. Kenichiro pousse le bouchon pour mieux nous faire supporter la tragédie, allant jusqu’à se tremper dans une fosse à purin et à narguer les zombies en montrant son cucul. Pour la première fois, les mangakas ajoutent une dose d’émotion inattendue. Tout cela démontre la force et la puissance du dérisoire, ainsi que l’art de la futilité. Ça paraît facile comme ça, mais c’est peut-être ce qu’il y a de plus complexe à réaliser, et c’est ce que font Aso et Takata avec beaucoup, beaucoup de talent.

 

 

 

 

© 2019 Haro ASO, Kotaro TAKATA

© KANA 2021

 

 


100 bucket list of the dead démontre que dans les situations les plus périlleuses, il y a toujours moyen de s’évader. A quand l’anime pour donner à la série la dimension supplémentaire qu’elle mérite ? Il paraîtrait que c’est pour bientôt. Et il y aura même un film live en 2023 sur Netflix.

 

  

Laurent Lafourcade

 

 

 

https://www.youtube.com/watch?v=s2LApwZAE40

 

 

 

 

 

 

 

 

Série : 100 bucket list of the dead

 

Tomes : 5 & 6

 

Genre : Zombies

 

Scénario : Haro Aso 

 

Dessins : Kotaro Takata 

 

Éditeur : Kana

 

Collection : Big Kana

 

Nombre de pages : 160 

 

Prix : 7,55 €

 

ISBN : 9782505112266 / 9782505113485

 



Publié le 22/11/2022.


Source : Boulevard BD


Coupe du monde de football (FIFA) : partenariat entre les Éditions Kennes & Mac Donald Belgique

 

 

Depuis le 20 novembre, l’ouverture de la 22e Coupe du monde de football (FIFA) a été sifflée. Cette dernière se déroule au Qatar et sera certainement la plus décriée de l’histoire depuis sa création. Elle aura lieu jusqu’à la finale prévue le 18 décembre 2022, jour de la fête nationale du pays organisateur.

 

 

 

 

 

 

Notre pays fait partie du groupe F. Ce groupe est également composé par le Canada, le Maroc et la Croatie.

 

 

 

 

 

A cette occasion, Mc Donald Belgique propose en association avec les Éditions Kennes, quatre livrets différents reprenant en BD l’histoire d’un joueur belge. Ceux-ci seront inclus à l’achat d’un Happy Meal.

 

 

 

 

 

 

Cette semaine, la première des quatre BD sur les Diables Rouges est consacrée à l’histoire de Romélu Lukaku.

 

 

 

 

Les prochains livrets disponibles seront Kevin De Bruyne (du 23/11 au 29/11), Thomas Meunier (du 30/11 au 6/12) et Thibaut Courtois (du 7/12 au 13/12). Chacun des livrets ont été dessiné par Hamo et scénarisé par Lapuss’.

 

 

 

© Hamo – Lapuss’ – Éditions Kennes

 

 

 

 

© Hamo – Lapuss’ – Éditions Kennes

 

 

 

© Hamo – Lapuss’ – Éditions Kennes

 

 

Pour les passionnés de foot, les Éditions Kennes vous proposent également une multitude d’autres livres traitant de nos Diables Rouge. (Voir lien ci-dessous)

 

Lien vers Éditions Kennes

 

 

 

Alain Haubruge



Publié le 22/11/2022.


Source : Bd-best


Prix littéraires 2022 de la Fédération Wallonie-Bruxelles

 

 

 

 

 

Les Prix littéraires de la Fédération Wallonie-Bruxelles dont les lauréats et lauréates ont été désignés par Madame Bénédicte LINARD, Ministre de la Culture, ont été décernés ce lundi 21 novembre lors d’une cérémonie au théâtre de Namur.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voici les prix qui ont été attribués pour l’année 2022 :

 

–  le Prix triennal de la prose en langue française de la Fédération Wallonie-Bruxelles 2022

Ce prix est attribué à Kenan Görgün pour son roman « Le second disciple » (Les arènes)

–  le Prix de la prose en langue régionale de la Fédération Wallonie-Bruxelles 2022

Ce prix est attribué à Daniel Barbez pour « El réalité aurmintée » (Maison de la Culture de Tournai)

–  le Prix de la première œuvre en littérature de jeunesse de la Fédération Wallonie-Bruxelles 2022

Ce prix est attribué à Almudena Pano pour son album jeunesse « Histoire en morceaux (Versant Sud Jeunesse)

– le Prix de la première œuvre en bande dessinée de la Fédération Wallonie-Bruxelles 2022

Ce prix est attribué à Alix Garin pour sa bande dessinée «  Ne m’oublie pas »  (Le Lombard)

– le Prix de la première œuvre en langue française de la Fédération Wallonie-Bruxelles 2022

Ce prix est attribué à Emmanuelle Dourson pour «  Si les dieux incendiaient le monde » (Grasset)

– le Prix de la première œuvre en langue régionale de la Fédération Wallonie-Bruxelles 2022

Ce prix est attribué à Gustave Defechereux pour « Cwand m'Papa Féve dès wafes » (inédit)

– le Prix Atomium – Prix de la Fédération Wallonie-Bruxelles 2022

Ce prix, décerné par la Fédération Wallonie-Bruxelles, fait partie des Prix Atomium. Attribué en septembre, dans le cadre du Brussels Comic Strip Festival, il récompense cette année l’autrice Émilie Plateau pour l’ensemble de son œuvre

 

 

 

 

 

J’aimerai plus particulièrement m’attarder sur le prix attribué à Alix Garin pour sa BD « Ne m’oublie pas » éditée aux Éditions du Lombard.

 

 

 

 

 

 

© Alix Garin – Le Lombard

 

 

 

Ce roman graphique traite de la maladie d’Alzheimer, maladie qui touche beaucoup de personnes âgées. On y relate l’histoire de Clémence, dont la grand-mère, atteinte de cette maladie, a été placée en maison de retraite. Cette mamy craint de voir ses souvenirs disparaitre et désire retrouver sa liberté perdue. Un récit qui nous fait réfléchir sur le devenir de nos aînés lorsque le moment sera venu de prendre une décision pour leur prise en charge : maison de retraite ou faire une place dans notre foyer ? Une ode à la vie et au temps qui passe mais aussi sur la place de nos aînés dans notre vie actuelle.

 

 

 

 

 

 

 

 

© Alix Garin – Le Lombard

 

 

Alain Haubruge

 

 

Titre : Ne m’oublie pas

 

Genre : Roman graphique

 

Éditeur : Le Lombard

 

Scénario : Alix Garin

 

Dessin : Alix Garin

 

Nombre de pages : 224

 

Prix : 23,50 €

 

ISBN : 9782803676231

 



Publié le 21/11/2022.


Source : Bd-best


 

 

 

Alors que la saison des festivals et autres bourses, foires du 9e Art se poursuit ici et là (ce we c’était notamment à Blois, Illzach, Colomiers, Anzin, Vernouillet, …), se tenait également la remise de certains prix littéraires.

 

Et c’est à Bruxelles qu’il fallait être pour assister à la remise des plus bruxellois des prix littéraires : les 4e Manneken-Prix !

 

Au total, 9 prix sont décernés, par un Jury anonyme et venant d’horizons divers, afin de reconnaître et soutenir le livre et ses acteurs à Bruxelles.

-          Manneken-Prix du livre sur Bruxelles

-          Manneken-Prix de l’auteur bruxellois

-          Manneken-Prix du livre en bruxellois

-          Manneken-Prix du dessinateur bruxellois

-          Manneken-Prix du critique littéraire bruxellois

-          Manneken-Prix de l’éditeur bruxellois

-          Manneken-Prixdu spectacle bruxellois

-          Manneken-Prix du libraire bruxellois

-          et le Manneken-Prix du public

 

La cérémonie a donc eu lieu ce dimanche 20 novembre après-midi à la Maison de la Francité, rue Joseph II, 18 à 1000 Bruxelles.

 

 

 

 

 

 

Voici le palmarès 2022 …

 

-          Manneken-Prix du livre sur Bruxelles ; « Le Netsuke – Esperluète » de Thomas Lavachery.

 

-          Manneken-Prix de l’auteur bruxellois : Sophie Wouters, artiste peintre qui, en 2021, signait son 1er roman, « Célestine », paru chez 180° éditions.

 

-          Manneken-Prix du livre en bruxellois : « Je Zwanze donc je suis » de Georges Roland qui regroupe notamment les « Chroniques du Ket », 2 perles poétiques sur Bruxelles et la Senne, 2 « foebelkes » du fablier de Jean Anouilh, …

 

-          Manneken-Prix du dessinateur bruxellois : Bernard Swysen, scénariste et dessinateur qu’il n’est plus utile de présenter.

 

-          Manneken-Prix du critique littéraire bruxellois : Daniel Bastié, à la tête de « Bruxelles culture » depuis plus de 10 ans, il est également écrivain, enseignant et journaliste.

 

-          Manneken-Prix de l’éditeur bruxellois : les Editions Lamiroy, qui en moins de 10 ans ont publié plus de 500 livres. Une grande majorité étant dans sa collection « Opuscule », de petites nouvelles de 5.000 mots quasi hebdomadaires. Pour la petite histoire, le 500e est « Madame Irma », une voyante complétement déjantée.

 

-          Manneken-Prixdu spectacle bruxellois : « Tôa », de la Comédie de Bruxelles. Mis en scène par Daniel Hanssens, avec Christel Pedrinelli, Stéphanie Van Vyve, marie-Hélène Remacle, Daniel Hanssens, Marc Weiss et Robin Van Dyck. Où Sacha Guitry interroge son œuvre et sa propre vie … Une comédie magistrale de Sacha Guitry qui interroge simultanément sa vie comme son œuvre. En tournée actuellement en Wallonie et à Bruxelles.

 

-          Manneken-Prix du libraire bruxellois : Nicolas Davila, libraire au Filigranes Corner de l’avenue Lepoutre.

 

-          et le Manneken-Prix du public revient à Alain Magerotte, nouvelliste dans les genres fantastique et polar.

 

Bref un superbe palmarès, équilibré et parfois âprement disputé, tant les nominés étaient méritants.

Pour la petite histoire, c’est à Mégane Besnard, une jeune artiste anderlechtoise, que fut confié la réalisation des trophées 2022.

 

 

 

 

 

 

 

A l’an prochain pour la prochaine remise des Manneken-Prix.

 

 

 

Thierry Ligot

 



Publié le 20/11/2022.


Source : Bd-best


Blake, Mortimer, amis, partout, toujours.  Les amis de Jacobs 31 - Juin 2022

 

« - Entre, cher grand ami ! Entrez !...

- Hello !

- Et maintenant, mon cher, le moment est venu de tenir ma promesse : vous allez voir des documents qui, sauf pour mon assistant et pour moi-même, sont encore un secret pour le monde scientifique !...

- Diable !... »

 

 

 

 

 

 

 

A quelques jours de la parution du prochain numéro des Amis de Jacobs, l’année ayant été très riche dans l’univers jacobsien, c’est l’occasion de revenir sur le précédent numéro paru en juin dernier sur la couverture duquel Mortimer fume sa pipe devant la statue d’un Pharaon égyptien et deux cartouches de Hiéroglyphes. Alors, tel Mortimer visitant le Musée du Caire avec son ami le professeur Ahmed Rassim Bey, redécouvrons avec émotion ces glorieux témoins d’un passé prestigieux.

 

 

 

 

© Editions Blake & Mortimer / Studio Jacobs n.v. (Dargaud-Lombard s.a.)

© Les Amis de Jacobs

 

 

Le cœur de la revue est consacré à la seconde partie des archives de l’ami Daniel intitulée De la pluie artificielle à la guerre  météorologique. Après un premier volet consacré aux craintes et interrogations des occidentaux sur les dérèglements climatiques, cette suite démontre comment Jacobs a utilisé les outils technologiques des années 40 et 50 en tant qu’instruments de ces dérèglements dans les mains de militaires et de politiques malintentionnés. Daniel Vankerckhove met en exergue l’avant-gardisme du chef-d’œuvre SOS Météores.

 

 

 

 

© Editions Blake & Mortimer / Studio Jacobs n.v. (Dargaud-Lombard s.a.)

© Les Amis de Jacobs

 

 

Christian Viard prend ensuite la main pour deux articles passionnants. On y apprend qu’il y a eu des suppressions et des créations de vignettes et des modifications de textes entre la version du Manuscrit du Manéthon, première partie du Mystère de la Grande Pyramide, parue dans le journal Tintin en 1952 et celle de l’album en 1954. Deux versions de deux planches sont mises en vis-à-vis. On s’attarde ensuite sur des vignettes du second tome de cette même Pyramide, relevant erreurs et curiosités. Guido Vogliotti aborde ensuite une caractéristique particulière de la BD franco-belge. Il montre comment, de Tibet à Hergé en passant évidemment par Jacobs, les plus grands auteurs ont fait marcher leurs personnages sur le plancher de leurs cases.  Pour clore ce numéro, Jean Fontaine raconte la vie de Jean Meuwissen, fondateur du journal Bravo, qui permit à Jacobs, par le truchement de Jacques Laudy, de passer des planches des scènes de l’opéra à celles de son bureau à dessin.

 

 

 

 

© Editions Blake & Mortimer / Studio Jacobs n.v. (Dargaud-Lombard s.a.)

© Les Amis de Jacobs

 

 

Les amis de Jacobs est une association visant à promouvoir la connaissance ou la découverte de l'œuvre d'Edgar Pierre Jacobs et sa continuité par les nouveaux auteurs et scénaristes. Pour 35 € annuels, les adhérents reçoivent deux numéros des Amis de Jacobs, revue imprimée sur un papier de grande qualité et emplie d’articles d’une richesse incroyable. Toutes les informations pour adhérer et commander, entre autres, d’anciens numéros sont sur le site www.amisdejacobs.org

.

On le dit pour Tintin, mais on peut aussi le dire pour eux. Quand on a fini de lire Blake & Mortimer, on peut recommencer à lire Blake & Mortimer. On y trouvera toujours quelque chose de nouveau. La revue des amis de Jacobs le prouve depuis déjà 31 numéros !

 

 

Laurent Lafourcade

 

 

 

 

 

 

Série : Les amis de Jacobs

 

Tome : 31 - Juin 2022

 

Genre : Revue d’étude

 

Directeurs de publication : Christian Viard et Didier Bruimaud

 

Éditeur : Les amis de Jacobs

 

Nombre de pages : 52

 

Prix : 15 €

 



Publié le 17/11/2022.


Source : Boulevard BD


Masterclasse.  Dessiner pour la BD

 

« - Je suis à la base auteur de BD et illustrateur mais je donne depuis quelques années des cours de bande dessinée, ce qui me permet de tester différentes histoires et d’avoir un retour direct sur des pages.

- Il n’est pas Scott McCloud.

- Ni Akira Toriyama.

- Encore moins Eisner.

- Il ne dessine même pas comme Wendling ou Pedrosa ! Huhuhu !

- C’est clair que j’ai encore beaucoup à apprendre moi-même ! C’est d’ailleurs plutôt motivant puisque ça me force à chercher sans cesse des solutions pour mieux maîtriser mon dessin, pour le pousser un peu plus  loin chaque jour… »

 

 

 

 

 

 


                Auteur de BD, illustrateur et professeur de bande dessinée, Yuio se met en abîme sous la forme d’un canard pour parler du dessin en BD avec de la narration. Loin de proposer une méthode didactique et pédagogique ennuyeuse et rébarbative, il présente ça un peu à la manière d’une Masterclasse, se faisant aider par divers personnages lui donnant la réplique. Des souris représentent des étudiants qu’il a pu avoir en cours. Un chat symbolise ses amis et ses collègues qui l’aident à progresser et à se remettre en question. Sa mère l’aide à garder les pieds sur Terre. Bref, tout ce petit monde est convoqué pour bien expliquer sous la forme d’une bande dessinée comment dessiner pour la BD.

 

 

 

 

© Yuio - Eyrolles

 

 

                On commence par la création de personnages. On peut faire une tête à partir d’une patate ou la modeler en se basant sur des formes géométriques simples. Le fonctionnement du corps va être beaucoup plus complexe à appréhender avec les différents axes des bras, jambes, colonne, bassin,… Comprendre et répéter, accumuler les recherches et les essais, tout cela finira par porter ses fruits. Les mains sont en particulier délicates à représenter. Pour les animaux, on part sur le même principe de construction que l’on adapte. La couleur est une étape à ne pas louper. Si l’on doit ou l’on peut s’inspirer du réél, il va falloir s’en éloigner pour éviter les clichés et les a priori. La lumière va aider aux variations. Yuio met en parallèle couleurs et sentiments pour habiller telle ou telle ambiance, sans oublier que le noir et blanc est aussi un mode de narration.

 

 

 

 

© Yuio - Eyrolles

 

 

                On passe à l’étape supérieure avec la perspective qui aide à créer une illusion de profondeur. Les points de fuite permettent de représenter différemment les volumes. On va également apprendre à remplir les bulles avec une typographie harmonieuse, avant de s’attarder sur la structure de la planche et les onomatopées. Yuio termine sa prose avec quelques astuces avant de se lancer dans un projet, insistant sur les erreurs à ne pas commettre. Un glossaire recense le vocabulaire utilisé et les auteurs cités, avant un bonus démontrant l’importance de la visibilité avec un Book partagé sur les réseaux ou lors de rencontres.

 

 

 

 

© Yuio - Eyrolles

 

 

                Le livre de Yuio a l’avantage de se lire comme une bande dessinée. Dans un graphisme Marcinelle tous publics, on apprend à pratiquer cet art en s’y immergeant. Quand la pédagogie peut être si agréable, à quoi bon s’en priver ?

 

 

 

 

 

Laurent Lafourcade

 

 

 

 

 

 

 

 

One shot : Dessiner pour la BD 

 

Genre : BD didactique

 

Scénario, dessins & Couleurs : Yuio

 

Éditeur : Eyrolles

 

Nombre de pages : 144

 

Prix : 16 €

 

ISBN : 9782416008177

 



Publié le 17/11/2022.


Source : Boulevard BD


Passe-moi l’schtroumpf !  Les Schtroumpfs 40- Les Schtroumpfs et les enfants perdus

 

« - Il n’y a plus de sel ! On a tout schtroumpfé !

- Quoi ? Ce n’est pas possible ! Schtroumpf Bêta, c’est toi qui es allé en schtroumpfer à la réserve la semaine dernière ?

- Eh bien, je t’en ai apporté, non ?

- Tu ne m’as pas dit que la provision était épuisée !

- Mais tu ne me l’as pas demandé ! »

 

 

 

 

 

 


Panique chez les Schtroumpfs ! Enfin, panique, c’est un bien grand mot. Il n’y a plus de sel. Ce n’est pas si grave pour le Grand Schtroumpf. Dès demain, avec quelques Schtroumpfs, il schtroumpfera jusqu’à la mine pour aller en recueillir. Arrivés sur place, les petits lutins bleus se rendent compte qu’ils ne sont pas les seuls à exploiter la carrière. Après tout, elle ne leur appartient pas, tout le monde a le droit d’en schtroumpfer. Lorsqu’ils voient débarquer un groupe d’enfants, ils se cachent pour les observer. Mais comment se fait-il que ces jeunes gens soient employés à ces tâches pénibles ? Ils sont exploités. Les Schtroumpfs vont tout faire pour les sortir de là.

 

 

 

 

© Diaz Vizoso, Jost & Culliford - Le Lombard

 

 

Déjà le quarantième album des Schtroumpfs sans compter les séries parallèles. Encore une fois, ils sont confrontés à un phénomène de société contemporain transposé dans leur monde. Ici, les enfants ne fabriquent pas des baskets ou des téléphones portables mais travaillent dans une mine de sel, sous les ordres d’un couple de bourgeois cupides. Le mari est un sosie de Dussiflard, le chauffeur de taxi dans Benoît Brisefer. L’épouse est une matrone écrasant sa moitié. Le duo de la maréchaussée locale est incarné par des Laurel et Hardy plus vrais que nature. Miguel Diaz Vizoso s’amuse de ces clins d’œil en faisant légèrement tendre l’univers mis en place par Peyo vers celui des récents dessins animés.

 

 

 

 

© Diaz Vizoso, Jost & Culliford - Le Lombard

 


Les scénaristes Alain Jost et Thierry Culliford partent du délire entre Peyo et Franquin autour d’une certaine salière pour l’incipit de cette aventure. Rappelons que lors d’un repas entre les deux hommes, en 1958, Peyo demanda à Franquin de lui passer quelque chose, sans en trouver le nom : « Passe-moi… le schtroumpf ! » Il avait forgé ce terme sur le modèle d’un truc, un machin, un bidule… Franquin lui répondit : « Tiens, voilà le schtroumpf, et quand tu auras fini de le schtroumpfer, tu me le reschtroumpferas ! ». Le Schtroumpf costaud et le Schtroumpf à lunettes remplacent ici les deux artistes. Jost et Culliford embarquent ensuite les Schtroumpfs dans une aventure dans laquelle ils jouent au départ un rôle crucial mais s’effacent un peu trop au profit des humains dans la seconde partie du récit. On sent que Johan et Pirlouit démangent les auteurs à l’horizon. Mais allez y à fond ! Faites les revenir, bon sang !

 

 

 

 

© Diaz Vizoso, Jost & Culliford - Le Lombard

 

 

Les Schtroumpfs est une série encore et toujours au sommet de sa popularité. Il ne manque qu’une chose pour s’immerger plus profondément dans leur univers : revenir au découpage en cinq bandes, quitte à réduire les aventures à une trentaine de planches, pour se mettre à leur hauteur, comme c’était le cas dans les tous premiers albums.

 

 

Laurent Lafourcade

 

 

 

 

 

 

Série : Les Schtroumpfs

 

Tome : 40- Les Schtroumpfs et les enfants perdus

 

Genre : Aventure  

 

Scénario : Alain Jost & Thierry Culliford 

 

Dessins : Miguel Diaz Vizoso 

 

Couleurs : Studio Nine Culliford 

 

Éditeur : Le Lombard

 

Nombre de pages : 48

 

Prix : 11,50 €

 

ISBN : 9782808203449

 



Publié le 17/11/2022.


Source : Boulevard BD


L’art d’Achdé.  Un western de papier

 

« - Aujourd’hui, je fais le merveilleux métier de raconteur-dessinateur. Des petits dessins, j’en ai croqués des milliers et ô miracle, des petits Lucky Luke aussi car la bonne fée de la BD a bien voulu se pencher sur ma table à dessin. Morris me fit un jour l’honneur de me confier son Rantanplan puis quelques années plus tard, son épouse m’offrit cette même confiance en me laissant les rennes du « poor lonesome cow-boy ». »

 

 

 

 

 

 

 

Ça fait déjà une vingtaine d’années qu’Achdé tient dans ses mains le destin du cow-boy le plus célèbre et le plus solitaire du Neuvième Art. L’auteur s’est fait la main sur Rantanplan sans savoir que quelques années plus tard, il succéderait à Morris sur la série mère. Dans « Un western de papier », Oblique Art Production propose non pas une biographie, non pas non plus une méthode de dessin, mais un magnifique carnet de croquis et de dessins d’Achdé, exclusivement sur l’univers de Lucky Luke, dans une édition particulièrement soignée.

 

 

 

 

© Achdé - Oblique Art Production

 

 

Dans une courte et explicite préface, Achdé expose les sources de son amour pour le dessin et redonne ses lettres de noblesse à l’expression « faire du gros nez ». Il raconte comment l’hebdomadaire Spirou a changé sa vie le jour où il y a découvert Lucky Luke. Il explique comment le gribouillage a fait sa vie et comment le destin lui a permis de signer jusqu’à ce jour dix albums de Lucky Luke et cinq de Kid Lucky. Avec ce « western de papier », Achdé nous offre comme il le dit un rapide aperçu des milliers de petits dessins qu’il a pu gratter pour animer l’univers créé par Morris.

 

 

 

 

© Achdé - Oblique Art Production

 

 

Crayonnés, crobars, esquisses, dessins aboutis en noir et blanc ou en couleurs, on retrouve ici des images dites classiques, sortant naturellement du monde de Lucky, mais aussi de drôles de petits délires comme un Lucky Luke se transformant en Captain America ou d’autres l’imaginant fonctionnaire ou médecin. Quelques dessins sont engagés. Ma Dalton et Calamity Jane s’indignent que la journée de la femme ne dure que vingt-quatre heures. Lucky Luke et Jolly Jumper se recueillent sur une tombe au lendemain du massacre de Charlie Hebdo. Le gouvernement prend un tacle pour avoir fermé les librairies pendant le confinement. Heureusement, les Dalton ont tout le loisir de lire derrière les barreaux.

 

 

 

 

© Achdé - Oblique Art Production

 

 

Au-delà du plaisir d’admirer tous ces dessins, l’épais carnet à dos toilé met en avant le talent d’un dessinateur qui chausse les bottes d’un des géants fondateurs de la BD, mais qui garde ses sous-vêtements, l’œil aguerri décelant l’ADN d’Achdé derrière les chromosomes de Morris. En parallèle à ce « western de papier », les chanceux pouvant se rendre à Courbevoie ne manqueront pas d’aller visiter la formidable exposition Lucky Luke par Achdé qui se tient à l’espace Carpeaux jusqu’au 22 décembre.

 

 

 

Laurent Lafourcade

 

 

 

 

 

 

 

 

 

One shot : Un western de papier 

 

Genre : Illustrations

 

Auteur : Achdé

 

Éditeur : Oblique Art Production

 

Nombre de pages : 160 

 

Prix : 25 €

 

ISBN : 9782492904011

 



Publié le 17/11/2022.


Source : Boulevard BD


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