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Ah ce week-end ! Impossible de passer à côté ! Nous vous en avons déjà amplement parlé ! L’événement de l’année se déroulera sans conteste au Mans ! Ses « 24 Heures » célèbreront leur centenaire ! 100 ans de courses passionnantes, innovantes, exceptionnelles entre des chevaliers du XXe siècle ! Entre victoires inoubliables, déceptions inconsolables, duels épiques, dépassement de soi, épopées modernes et combats chevaleresques de chevaux-moteurs, les anecdotes s’entrecroisent avec des exploits hors du temps !
Les parutions BD et autres n’ont donc pas manqué ! L’historique du circuit, de la course, ses héros, son environnement, ses organisateurs et bénévoles, ses ambiances, … voire ses héros de papier avec le plus célèbre pilote du 9e Art … pas besoin de le citer évidemment !
Pourtant à la veille du départ, alors que depuis plusieurs jours les gommes crissent sur l’asphalte pour les essais, j’ai eu envie de revenir sur un de ces duels mythiques entre 2 marques indissociables des « 24 heures du Mans », Porsche et Ferrari … Et plus précisément l’exceptionnelle 917, monstre de puissance né directement des forges d’Héphaïstos face à la racée 512 S !
© Daoudi – Papazoglakis - Glénat
En 1970, le duel sera titanesque ! D’un côté, 25 Porsche … dont sept 917 L & K. De l’autre, l’armada du Cheval Cabré, onze 512 S ! Ah oui, au total, on comptait 51 ! Autant dire que la concurrence risquait fort de jouer les figurants dans ce duel qui s’annonçait mémorable !
Car derrière les volants, pour dompter ses merveilles de mécaniques, des Attwood, Bell, Elford, Herrmann, Ickx, Merzario, Müller, Pescarolo, Peterson, Piper, Redman, Rodriguez, Siffert, Vaccarella, …
© Daoudi – Papazoglakis - Glénat
En plus du talent des pilotes, de la puissance de leur monture, de la durée de la course, d’autres facteurs interviennent adorant perturber les meilleures stratégies ! Et en 1970, la météo sera l’adversaire « surprise » véritable « maître du jeu » pour départager les prétendants au trône !
Si l’édition 1971 sera elle, plus « tranquille météorologiquement parlant », la victoire n’en sera pas moins disputée et incertaine jusqu’à la fin. Et toujours avec ce combat de titan entre 917 et 512 !
© Daoudi – Papazoglakis - Glénat
Ce code neuf-un-sept des années 1970-1971 méritait donc bien un tome à lui tout seul dans cette collection revisitant les grands moments du Mans.
Prototype devenu icône d’une marque rêvant de gagner enfin le classement général des 24 Heures, et pourquoi pas carrément le championnat d’endurance !
Car toutes les conditions sont enfin réunies pour cela. Des Ford GT en bout de vie, des Matra en rodage, … Juste un grain de sable, ces Ferrari toutes neuves pour jouer le rôle de trouble-fête !
© Daoudi – Papazoglakis - Glénat
C’est tout cela que Youssef Daoudi nous raconte façon « chanson de geste ». Une narration nerveuse, puissante, mettant l’accent sur la rivalité des marques, les espoirs de chacun face aux innombrables péripéties qui allaient émailler ces deux éditions.
Et pour traduire cela en dessin, Christian Papazoglakis. Habitué de la série, son amour pour les bolides, la vitesse, l’adrénaline de la course ne sont plus à prouver.
© Daoudi – Papazoglakis - Glénat
Un duo gagnant, digne du sujet de ce 9e tome de la collection « Plein gaz » de Glénat. Chacun en ayant déjà réalisé plusieurs, ils en maîtrisent à merveille toutes les ficelles et ressorts pour plonger le lecteur au cœur même de cette compétition.
© Daoudi – Papazoglakis - Glénat
Alors, oui ce n’est pas le dernier tome de la série ! Mais j’avais une telle envie de redécouvrir ce numéro immortalisé par Steve Mc Queen dans le film « Le Mans » !
Un must qui nous fera patienter jusqu’à samedi !
Thierry Ligot
Titre : 1970 – 1971 : code neuf-un-sept
Série : 24 Heures du Mans
Tome : 9
Éditeur : Glénat
Scénario : Youssef Daoudi
Dessin : Christian Papazoglakis
Nombre de pages : 48
Prix : 14,50 €
ISBN : 9782344049976
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©BD-Best v3.5 / 2025 |  |
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