Nous avons recueillis les avis de nos chroniqueurs à propos du nouvel opus d'Astérix par Ferri et Conrad et force est de constater qu'ils sont mitigé. Nous vous invitons à découvrir ci-dessous les mots de Jean Zhan et Emmanuel Page.

Excité de découvrir le nouvel opus d’Astérix qui est en soi un événement, je l’ai lu rapidement d’un œil attentif. Malgré des gags « phylactériens » sympathiques qui déclenchent des rires, l’histoire en elle-même est clairement à vocation commerciale et ne dispose à mon sens plus de la même saveur et de la même rigueur d’antan ce qui va à l’encontre du travail des Maîtres passés. Le plus bel exemple est la forêt des Carnutes pourtant lieu interdit qui se voit envahir de nos héros et surtout d’une équipe de romains. Que dire et penser de la présence de licornes en ce lieu ? En définitive, cet épisode avec son post-scriptum pourrait agréablement marquer la fin d’une série qui ne réussit pas à devenir une reprise sérieuse.

Un bémol pour le dessin qui heureusement respecte la charte graphique.

 

J.Z.

 

 

 

 

 

 

La complicité de "Ferri" et "Conrad" nous donne une bonne histoire dans la lignée des "Astérix" de ce merveilleux duo de compères qui sévissait en gaule.

Je retrouve les réflexions & calembours qui font tout le sel des dialogues de cette série : "un numide qui fuit.." ; " ....le petit papyrus des commissions.."; "...colchiques dans les braies..." etc.

Les auteurs mettent en avant, malgré sa petite taille, le troisième larron de la bande : l'inséparable "Idéfix ,il découvre le panier à pigeons, son aversion aux romains ou sa participation au fou-rire des copains, son étonnement, sa férocité lors des batailles mémorables contre l'ennemi.
Il me faut apprécier la pirouette en fin d'album afin que notre "Obélix" puisse participer à la bataille final et dérouiller du Romain.
La scène de la procédure d'urgence est inspiré d'un très célèbre dessin animé qui ravit mon âme d'enfant.

J' aime la finesse d'esprit commercial de l'équipe qui fait que le rappel du  catalogue ce fait sans les sempiternels "bas de cases" à un album mais par un post-scriptum en fin d'ouvrage.

J'apprécie moins la lourdeur de certaines scènes : les disputes entre Abraracoucix et Bonemine; la patrouille romaine qui fait penser au Coyote dans "Beep beep".

Cet album s'insère dans la série et je souhaite une bonne continuation à nos valeureux scribes (en espérant qu'ils ne soient ni sourds, muets et aveugles).

En résumé : Un bon Astérix.
Je ne vais pas redire que c'est une histoire de nouvelles communications, vous n'avez qu'à vous y connecter.

E.P.

 

 

 

 

 

Publié le 25/10/2015.