Comme un air de Belphégor et de Rascar Capac. L’or du temps 1 - Première partie
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Comme un air de Belphégor et de Rascar Capac.  L’or du temps 1 - Première partie

 

« - Et merde !!

- Ça va, votre bras ?

- Oui, oui… Ils n’ont pas eu le temps d’ouvrir le coffre...

- Par contre, ils ont fouillé votre bureau… Ah ! La police !... »

 

 

 

 

 

 

 

                Fin XIXème, dans un hôtel particulier parisien, de nombreuses célébrités des arts, des lettres et du spectacle sont réunies. Il y a là entre autres artistes Marcel Proust, Sarah Bernhardt et Oscar Wilde. C’est alors que Hugo de Reuhman, le propriétaire des lieux remarque que des bandits se sont introduits dans son bureau. Pris sur le fait par Hugo et son ami Théo Lemoine, ils s’enfuient. Ce qui est étrange, c’est qu’ils ne s’en sont pas pris aux bons du trésor et aux emprunts russes cachés dans les tiroirs. Seules ont disparues des copies de lettres de l’italien Bernardino Drovetti, jeune conscrit de Bonaparte qui devint colonel. Ambassadeur au Caire, il pilla les sites archéologiques méditerranéens et se constitua une impressionnante collection d’antiquités qu’il revendit dans les années 1850, dont une grande partie au Louvre. Dans le lot, se trouvait le sarcophage de Moloch, grand prêtre qui aurait découvert le secret de l’immortalité. C’est ce sarcophage qui semble être l’objet de toutes les convoitises.

 

 

 

 

© Oriol, Rodolphe - Daniel Maghen

 

 

                Rodolphe sert une grande aventure dans le Paris des années 1900. « L’or du temps » est l’épitaphe d’André Breton. Le poète surréaliste s’intéressait de près aux alchimistes. Hugo et Conan Doyle étaient férus d’occultisme et d’ésotérisme. Théo Lemoine est un Tintin avant l’heure. Il fait d’ailleurs le même cauchemar que lui avec la momie de Rascar Capac. Son enquête l’amène à rencontrer les célébrités de l’époque et à fréquenter le Tout Paris et ses lieux incontournables, du Louvre à Montmartre, au cabaret du Chat Noir dans lequel danse la Goulue sous les yeux de Toulouse-Lautrec. Rodolphe invoque un autre Belphégor. Les spirites font tourner les tables et les masques cachent les intentions.

 

 

 

 

© Oriol, Rodolphe - Daniel Maghen

 

 

                Oriol est plus qu’un dessinateur. C’est un peintre. L’or du temps est plus qu’un album. C’est une toile d’artiste présentée sous forme de planches. Le dessinateur espagnol colorise ses story-boards qu’il rehausse au crayon et finalise en numérique. Oriol immerge ses lecteurs dans le Paris de la Belle Epoque, dans l’ambiance des plus grands affichistes de ce temps. Les couleurs parfois improbables accentuent le mystère. Il était tout naturel qu’un style aussi original et d’une telle aura artistique soit publié chez un éditeur-galeriste comme Daniel Maghen. En postface, un carnet de dessins parfait l’album.

 

 

 

 

© Oriol, Rodolphe - Daniel Maghen

 

 

                L’or du temps n’a pas dévoilé tous ces mystères. La terrible gueule de Moloch crachant des flammes se refermera-t-elle sur Théo ? 

 

 

 

Laurent Lafourcade

 

 

 

 

 

 

Série : L’or du temps

 

Tome : 1 - Première partie

 

Genre : Polar 

 

Scénario : Rodolphe 

 

Dessins & Couleurs : Oriol 

 

Éditeur : Daniel Maghen

 

Nombre de pages : 80

 

Prix : 16 €

 

ISBN : 9782356741059

 

 

 



Publié le 02/02/2022.


Source : Bd-best

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