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Série : Le futuriste Auteur : Cotte & Stromboni Prix : 13.75 € Date de sortie : 11/03/2008 Nombre de pages : 56 pages sépia Catégorie : Aventure historique Type de reliure : Album cartonné Éditeur : Casterman Collection : Univers d'auteurs Lien spécifique : http://bd.casterman.com/Albums_Detail... Publié le 02/05/2008 |
1912. L’italien Luciano Salvatori, un artiste peintre installé à Paris, s’efforce difficilement de vivre de sa peinture, qui s’inscrit dans le mouvement en plein essor des futuristes. Il côtoie Picasso, Appollinaire, mais, comme la plupart des créateurs d’alors, vit un quotidien de grande misère matérielle. Jusqu’à ce qu’il fasse la connaissance d’un étrange mécène, qui, en échange d’une rétribution généreuse, lui passe une très curieuse commande : imaginer et peindre des machines de destruction, laisser son inspiration s’exprimer en roue libre pour représenter la guerre de demain. Parce que la guerre est l’hygiène du monde, et la mort une condition du futur. Mais qui peut bien être au juste son mystérieux commanditaire ? N’y a-t-il pas une dimension presque faustienne dans l’acte créateur qui lui est proposé ? Et peut-on imaginer, finalement, que la fonction de l’art soit aussi de tuer ?
Par deux auteurs nouveaux venus chez Casterman, une passionnante réflexion sur la création en même temps qu’une brillante évocation des avant-gardes artistiques à l’orée du XXe siècle.
Le destin des peintres à souvent inspiré de superbes bandes dessinées, (relisez les classiques Isaac Le Pirate de Blain, Période Glaciaire de De Crécy ou Le Bordel des Muses de Gradimir Smudja). Derrière la couverture splendide du Futuriste, on découvre à travers les oeuvres du peintre Luciano Salvatori, le mouvement Futuriste, et sa fascination pour les machines, la guerre, la vitesse. Dessiné dans des tons sépias, incluant croquis et typographies, l'album est un régal visuel, plein de trouvailles et de références picturales. Stromboni et Cotte réussissent une fiction passionnante sur une avant garde majeure du début du vingtième siècle. Ce Futuriste est au Futurisme, ce que le Pascin de Sfar était à l'Ecole de Paris. Pour un coup d'essai, c'est un coup de maître : chapeau !
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