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Deuxieme partie, Naufrage - Jéronimus (tome 2)
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Deuxieme partie, Naufrage Série : Jéronimus

Auteur : Dabitch & Pendanx

Prix : 18 €

Date de sortie : 17/04/2009

Nombre de pages : 96

Catégorie : Aventure

Type de reliure : Album cartonné

Éditeur : Futuropolis

Publié le 16/04/2009


Petit rappel des faits…
29 octobre 1628, le Batavia quitte le port d’Amsterdam. À son bord, 341 personnes, dont 38 femmes et enfants. Le navire appartient à la toute-puissante Compagnie hollandaise des Indes orientales. Il doit rejoindre Java pour y charger les épices qui font la richesse des actionnaires de la Compagnie.
Parmi ces hommes, Pelsaert, Commandeur responsable des affaires commerciales, vrai patron du navire, même s’il n’est pas marin, le capitaine Ariaen, responsable du bateau mais sous les ordres de Pelsaert et Jeronimus Cornelisz, un apothicaire de Haarlem, qui, au cours du voyage va fomenter une mutinerie avec le Capitaine du navire…


Au début de ce deuxième volume, la révolte gronde. La mutinerie et le meurtre vont s’emparer du Batavia. Jeronimus ne reculera plus. Mais avant d’avoir pu mettre son plan en application, Le Batavia se jette à pleine vitesse sur les récifs des îles Albrohos au large de l’Australie, en pleine nuit, le 4 juin 1629 et fait naufrage. Jéronimus va prendre la tête des réfugiés. Le cauchemar va continuer.



Toujours aussi bonne impression après la lecture du deuxième volet.
Les textes de Dabitch sont un modèle du genre. Aucun mot n'est inutile. Chaque information renforce la dramaturgie psychologique du huis clos. Tous les ressorts conduisent à Jeronimus. Pour mieux nous éclairer sur les circonstances qui peuvent faire qu'un homme ordinaire accède au pouvoir par la seule force de la politique.
Les huiles de Pendanx nous guident au cours d'un voyage sans retour. Moi qui juge souvent ce traitement trop "sucré" lorsqu'il est adapté à la bande dessinée, je reste sous le charme des couleurs. Le fait que les plans soient souvent serrés et le nombre de cases par planche réduit ajoute à la lisibilité. Mais le plus fort reste la mutation presque imperceptible du visage de Jeronimus à mesure que le temps passe et que sa propre mutation psychologique opère. Du grand art !





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