Série : Le Faucon du Désert Auteur : Franz Zumstein Prix : 13.50 € Date de sortie : 08/09/2010 Nombre de pages : 48 Catégorie : Aviation Type de reliure : Album cartonné Éditeur : Delcourt Collection : Histoire et Histoires Publié le 19/09/2010

Ali est devenu un As de l'Afrika Korps et vole de succès en succès, tel un faucon. Ses équipiers n'ont d'ailleurs pas tardé à lui donner ce surnom "Le Faucon du Désert", et ses mécanos ne se firent pas prier pour lui dessiner un faucon sur le fuselage de son Me 109.

Au cours d'une mission d'escorte, un Me 110 est sévèrement touché et viendra s'écraser au sol devant l'avion d'Ali. Ce dernier se précipite pour apporter son aide au pilote et son mitrailleur, mortellement blessé. Il aura juste le temps de lui promettre de remettre une lettre à sa fiancée à Munich, Ursula Reichert.

Etrange, la seule photo qu'Ali possède de sa mère a été réalisée au studio... Reichert de Munich. Coïncidence ? Signe du destin ? Ali a enfin un début de piste pour retrouver sa mère.

Les victoires en vol d'Ali vont lui apporter une autre bonne nouvelle, une permission de deux semaines pour se rendre en Allemagne recevoir une décoration, mais aussi l'opportunité d'aller à Munich apporter la lettre, et débuter son enquête.

Mais la route est longue entre la Libye et l'Allemagne, et les anglais aussi sont présents dans les airs avec leurs terribles Spitfire...

Quelle justesse dans le dessin... et les couleurs rendent vraiment cet album très agréable à lire. Les passionnés d'aviation vont également y trouver leur compte, car à côté des Me 109, Me 110, et autres Spitfire, on pourra également apprécier les lignes de cette bonne tante Ju (Junker 52), Hurricane, Boston, MC202, Walrus, Heinkel 111, Gladiator... et j'en passe.

Une très belle histoire d'aviateur, qui nous emmène sur plusieurs fronts, le tout arrosé d'une histoire romantique dont on aimerait aussi vivre l'épilogue, mais comme dans tout bon suspense, la suite au prochain numéro ... 

Alain - 04/05/2011
Ce qui m'a plu d'emblée dans cette BD, c'est qu'elle laisse place à une série d'avions ne figurant pas parmi les "vedettes " habituelles (Spitfire, Bf. 109). Toutefois la maestria d'Ali est fort peu crédible, puisqu'il se met sans problème aux commandes de n'importe quel avion, sans cours de conversion (à croire que les as de la Seconde Guerre comme Clostermann ou Galland n'étaient que des manches ...à balai !). Enfin, ce qui ne gâche rien, les personnages féminins sont agréables à regarder....

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