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Révise un max ! - L'éleve Ducobu (tome 18)
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Révise un max ! Série : L'éleve Ducobu

Auteur : Godi & Zidrou

Prix : 10.60 €

Date de sortie : 13/04/2012

Nombre de pages : 56

Catégorie : Humour

Type de reliure : Album cartonné

Éditeur : Le Lombard

Publié le 12/04/2012


Ducobu donne toujours le meilleur de lui-même pour conserver le titre d'Empereur des tricheurs et faire contre mauvaise fortune bons points. S'il ne sait toujours pas combien font 6 x7, il ne manque pas d'intelligence ni d'un sens personnel et aiguisé de la rhétorique pour déstabiliser ce bon vieux Latouche qui en perdrait presque son latin, Latouche qui semble d'autant plus troublé du fait de la présence à Saint-Potache de sa fragile collègue Mademoiselle Rateau.

 



Rien de très neuf sous le soleil de Saint-Potache, mais la poursuite d'une bien sympathique série qui en est déjà à son 18ème album ! Godi assure toujours un dessin très reconnaissable sur des scénarios de Zidrou qui, rappelons-le, fut instituteur dans une autre vie et est l'heureux papa de 4 garçons. On imagine qu'il ne rencontre pas de problème d'inspiration pour cette série, et on n'en ressent pas, en tous cas. Si Ducobu joue moins les inventeurs cette fois-ci, l'histoire qui entame cet album dévoile par contre une jolie dose de poésie souriante. Quant au langage relativement châtié et à l'aplomb de l'imperturbable cancre, ils continuent à faire mouche. Je serai plus réservé quant au rapport avec le second film dédié au héros de Zidrou et Godi, à la présence dans l'album du journal de Léonie sur le tournage. Pas sûr que cela valorise le bouquin, au contraire, à l'extrême ça pourrait même le faire passer pour un « produit de soutien » à sa déclinaison sur grand écran. Et si on y ajoute deux pages de pubs pour les magazines dans lesquels sont publiées les (més)aventures de l'élève au pull jaune et noir, ça peut même laisser une grosse impression de « commercial » assez désagréable. Evidemment, on est très loin du battage publicitaire et éditorial orchestré autour d'un autre personnage en jaune et noir lui aussi visible sur grand écran, un marsupial celui-là, mais ça ne m'empêchera pas de trouver ça un peu dommage alors que l'album, en lui-même, se défend tout à fait...



 





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Pierre Burssens



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