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Rome : Purple cats - Agence Interpol (tome 3)
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Rome : Purple cats Série : Agence Interpol

Auteur : Lapo & Barboni

EAN/ISBN : 9782800152516

Prix : 12 €

Date de sortie : 04/01/2012

Nombre de pages : 56

Catégorie : Thriller

Type de reliure : Album cartonné

Éditeur : Dupuis

Publié le 08/01/2013



Une série de hold-up menés de main de maître à travers l'Europe met Interpol sur les dents. C'est à Rome, dernier lieu des exploits des gangsters, que décide de se rendre Marie Watteau. Ambitieuse et cassante, l'officier entend prendre la main sur l'enquête. C'est compter sans le Major Livia de Angelis, en charge du dossier, et dont les motivations semblent dépasser le strict cadre professionnel.



Qui trop embrasse mal étreint ! Voici l'adage qui m'est venu à l'esprit en découvrant ce troisième tome d'Agence Interpol. Pourtant, ses premiers ingrédients semblaient bien séduisants : des hold-ups très spectaculaires, un tandem féminin rompant avec les habitudes des premiers albums et une action (re)située en Italie, pays bien connu de Thilde Barboni (l'écrivaine enseigne également la traduction italienne). Mais si on y ajoute la mafia et ses familles, le trafic de pièces archéologiques et une quête personnelle d'une des héroïnes qui prend largement le pas sur l'enquête en flirtant même parfois avec un jeu de séduction...ça fait vraiment beaucoup, et même trop. Les hold-ups servant de base à l'histoire, préparés et exécutés (dans la réalité) de manière assez extraordinaires avaient largement de quoi fournir les éléments d'un scénario efficace et spectaculaire. Or, ici, on a quasi l'impression qu'ils passent au second plan, action et histoire hésitant entre différentes directions. Même les relations entre Marie Watteau et Livia de Angelis, pourtant relativement antagonistes au départ manquent de tranchant, et on a finalement bien du mal à croire que la première puisse fermer les yeux pour couvrir l'enquête perso de la seconde. Marty et Thirault avaient placé très haut la barre de la série avec leur sombrissime mission mexicaine, Bergting et Rundberg en avaient fourni une déclinaison suédoise assez correcte, mais Rome nous réserve vraiment une grosse déception. L'album manque cruellement de rythme (malgré les allusions à Deep Purple) et laisse le suspense esupposé se diluer dans de trop nombreuses et différentes directions pour tenir le lecteur en haleine. Côté dessin, celui d'Alessio Lapo donne difficilement le change dans une forme moins « peinture » que dans ses précédentes productions. Pis, c'est le coloriste François Cerminaro qui signe la couverture, plutôt réussie elle !.Dommage donc pour ces Purple cats qui ronronnent plus qu'ils ne griffent et pour cette série-concept pour laquelle un coup de fouet s'impose avant une (future ?) escale à Bangkok.







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Pierre Burssens



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