Dans un univers steampunk où science et conscience s’affrontent. Mickey et l’océan perdu
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Dans un univers steampunk où science et conscience s’affrontent.  Mickey et l’océan perdu

 « - Cette expédition est en train de tourner au cauchemar ! Y a intérêt à ce que ces réservoirs ne nous déçoivent pas ! Je dois descendre à quelle profondeur ?
-          30 mètres, peut-être 35. L’eau est à -6°C.
-          Génial ! Tu as programmé mon scaphandre à quelle température, Dingo ?
-          Le fluide est à 38°C. Le générateur auxiliaire a assez de coralite pour maintenir un delta de 3°C pendant 30 minutes.
-          Ça va utiliser presque toutes nos réserves de combustible, ça !
-          Oui, il nous en restera juste assez pour ramener le dirigeable à la base. On jette toutes nos dernières forces dans la bataille ! »
 
            Mickey, aidé par Dingo et Minnie, parcourt les fonds marins à la recherche d’un combustible précieux : la coralite, mais Pat Hibulaire leur met des bâtons dans les roues. Ne se laissant pas abattre, nos amis vont s’équiper d’un autoscaph, scaphandre se pilotant par la pensée, pour tenter de gagner le concours national du Times visant à remonter un artéfact immergé dans la fosse des Néméïdes. Mais Pat Hibulaire pirate leur équipement. Les deux ennemis vont vite se retrouver face au professeur Enigmus et à son équipe de scientifiques. Ils vont devoir se serrer les coudes face à une certaine inconscience de la science.

 

 

 

© Filippi, Camboni, Bodart - Glénat

 

 

 

 
Denis-Pierre Filippi s’érige décidément en maître de l’aventure. Il y a du Jules Verne et de l’Indiana Jones dans ses scenarii. Il sait intéresser les petits avec des personnages grâce auxquels ils peuvent s’assimiler, tout en gardant l’intérêt des plus grands par le truchement d’histoires intelligentes et savamment construites. Il applique son savoir-faire au monde de Disney avec ce récit plein de références et dont le principal atout est la présence du professeur Mirandus, rebaptisé Enigmus, créé en 1936 par Floyd Gottfredson dans Mickey et l’île volante.

 

 

 

 

© Filippi, Camboni, Bodart - Glénat

 

 

 
Dans le graphisme de Silvio Camboni, on retrouve l’ambiance steampunk de la série Le voyage extraordinaire que les deux auteurs viennent de terminer chez Vents d’Ouest. Son style est généreux. Sans surcharger les pages, le dessinateur n’est pas avare en détails. Il propose de belles planches comportant parfois de grands décors avec cases incrustées. Il n’hésite pas à s’étaler sur des doubles pages pour de magnifiques compositions sous-marines et/ou psychédéliques.

 

 

 

 

© Filippi, Camboni, Bodart - Glénat

 

 

 
En signant avec les éditions Glénat, l’empire Disney ne s’est pour l’instant pas trompé de cheval.

 

 

Laurent Lafourcade

 

 

Série : Mickey Mouse

Titre : Mickey et l’océan perdu

Genre : Aventure sous-marine

Scénario : Filippi

Dessins : Camboni

Couleurs : Bodart

Éditeur : Glénat

Nombre de pages : 64

Prix : 15 €

ISBN : 9782344025055



Publié le 20/02/2018.


Source : Bd-best

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