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Aujourd’hui, nous avons la chance de pouvoir interviewer Jean-Marc Krings. Ce dessinateur mais aussi scénariste a plusieurs bande-dessinées à son actif. Il est connu pour Violine, pour les informaticiens mais également pour la série « La Ribambelle » dont le tome 2 est sorti le 24 août 2012 et pour sa prochaine série " Agence Quanta" Cette interview fut un moment exceptionnel que je partage dès à présent avec vous…
Alexandra Veldeman (A.V.) : Que ressentez-vous lorsqu’on vous définit comme l’un des meilleurs héritiers de l’école franco-belge de bande-dessinée?
Jean-Marc Krings (J-M.K) : Je ressens beaucoup de fierté, même si c’est parfois exagéré ; mais aussi une pression si les gens me perçoivent comme cela, il s’agit de ne pas les décevoir.
A.V. : Après tous les projets importants auxquels vous avez participé, avez-vous parfois l’impression d’être « un dinosaure de la bande-dessinée » ou pas du tout ?
(J-M.K) : J’essaye, malgré toutes les reprises que j’ai faite, de ressortir ma personnalité ce qui est le but avec la série « Agence Quanta » (sortie premier épisode décembre 2013). Un dinosaure, non je ne me vois pas comme un dinosaure, je ne suis pas si vieux que ça, disons que j’essaye en tout cas pour chaque album de me renouveler, de progresser. Et puis, un dinosaure c’est souvent péjoratif, on dit des gens qui sont des dinosaures, que ce sont des personnes qui ne bougent plus beaucoup qui font du surplace, ce qui n’est pas mon cas puisque pour chaque album j’essaye d’être meilleur, je m’oblige à travailler plus et à me remettre à chaque fois en question pour chaque album.
A.V. : Vous collaborez pour la série La Ribambelle avec Zidrou, comment vivez-vous cette collaboration ? Pouvez-vous nous donner des petits détails ou un moment fort de cette collaboration ?
(J-M.K) : Je la vis très bien. Puisqu’il s’agit plus d’une collaboration, Benoit est un ami avant tout, on avait depuis très longtemps l’envie de travailler ensemble et on a eu enfin l’opportunité de travailler sur un premier projet avec « la ribambelle « (il y en a d’autres qui suivent derrière), ça nous a fait énormément plaisir de travailler ensemble mais aussi de travailler sur quelque chose qui nous tenait à cœur à tous les deux. Ce n’est pas l’éditeur qui nous a démarché, mais c’est nous qui lui avons demandé à faire cette série, car on se retrouvait dans les personnages, c’est notre enfance, on a cherché surtout à se faire plaisir et vivre un rêve d’enfant, sans trop se poser de questions.
Le moment fort de cette collaboration pour moi est le début de celle-ci, la manière dont on s’est rencontré. La première fois que j’ai dédicacé un album c’était pour le « Guide junior des filles », il y a environ huit ans de cela, j’étais en train de dédicacer pour un gamin et une personne s’approche de ma table de dédicace, très excitée, très énervée et dit « vous faites de la BD classique vous ? ». Je me suis dit c’est bon je vais me faire engueuler, j’ai pris du recul et je lui ai demandé, pourquoi vous n’aimez pas ? La réponse, si si, j’adore ça, je ne jure que par ça. Je ne savais pas qui c’était, je pensais avoir affaire à un lecteur enthousiaste comme on rencontre dans les festivals. J’ai commencé a discuté avec lui sans savoir à qui j’avais affaire et à un certain moment Zidrou va parler de Ducobu et du fait qu’il avait eu du mal à s’imposer. Et je lui ai dit tiens, Ducobu, Vous êtes le dessinateur ? Il a répondu non, non, je suis Zidrou. Je suis tombé à la renverse car avant d’être dans le milieu, Zidrou a toujours été mon scénariste fétiche et pouvoir le rencontrer et qu’il me parle, c’était pour moi un évènement. Et je lui ai bêtement dit j’aime ce que vous faites. Zidrou a rétorqué : moi aussi, qu’il faudrait qu’on en discute. Depuis, on est devenu ami. Ce que j’apprécie chez Benoit, c’est qu’il est très franc, très ouvert et je le considère un peu comme mon grand-frère, comme mon mentor dans la bande dessinée. C’est quelqu’un sur qui j’ai toujours pu compter dans ma courte carrière jusqu’à présent. Il m’a toujours soutenu, il m’a toujours fourni de précieux conseils et même sur « Agence Quanta », il regarde les planches, il donne son avis. C’est quelqu’un sur qui on peut toujours compter et pour moi cela a beaucoup de valeur.
A.V. : Voilà le tome 2 de la ribambelle enfin sorti, on remarque qu’il se déroule au Japon. La culture japonaise est fort différente de la nôtre, avez-vous dû faire des recherches pour pouvoir mettre en scène le scénario et respecter certains éléments de la culture japonaise ?
(J-M.K) : Zidrou a fait des recherches de son côté suite à ma demande de faire un album de la ribambelle au Japon. A la fin du premier tome, on se demandait ce qu’on allait faire, et on voulait les faire voyager parce que Roba avait toujours eu l’habitude d’alterner un album domicile, local qui se déroulait dans le terrain vague et un album où la ribambelle se déplaçait. On voulait suivre le même schéma. En se demandant où on allait les faire voyager, j’ai demandé à Zidrou de me mettre dans une situation plus compliquée où j’aurai des choses difficiles à dessiner. On a pensé tout naturellement au Japon pour Atchi et Atcha (personnages de la série). Zidrou a donc fait pas mal de recherches de son côté pour le parcours touristique de la ribambelle, les quartiers et surtout sur l’univers des sumos. De mon côté, j’ai eu de la chance de connaître quelqu’un de chez Dargaud qui est fan de la ribambelle et qui a passé plusieurs mois à Tokyo, il m’a inondé de photos, j’ai dû en recevoir pas moins de mille photo. Et je voulais des photos de scènes de vie, pas de catalogues de vacances, je voulais vraiment des scènes réalistes. J’ai fait des recherches sur les dojos, comment les sumos s’entrainent, le costume de l’arbitre à la fin de l’album. C’était un album très documenté qui m’a demandé beaucoup de travail.
A.V. : Toujours dans le thème Ribambelle puisque ce tome 2 auquel vous participez est sorti ce mois d’août 2012, à quel personnage pensez-vous vous rapprocher ou vous identifier ? Et pourquoi ?
(J-M.K) : Celui auquel je suis le plus attaché c’est Archibald et James, surtout James, je me réjouis à l’avance lorsqu’il faut le dessiner.
En ce qui concerne le tome 2, je me suis senti assez proche de Tatami, la sumotori obèse parce qu’on avait le même problème de poids. Il y a tout une anecdote à ce sujet, je soupçonne Zidrou d’avoir écrit ce sujet pour me taquiner un peu. A l’époque, j’étais plus gros, je faisais 137 kg au moment où j’ai commencé l’album. J’ai subi une opération pour des raisons de santé et ce qui est amusant c’est que j’ai perdu énormément de poids, 50 kg durant l’élaboration de cet album mais Tatami dans l’histoire a elle également perdu du poids. On a donc commencé l’album très gros et on l’a fini en ayant perdu énormément de poids. C’est une anecdote amusante parce qu’elle a maigri énormément et moi aussi, et Zidrou disait que c’était une situation vraiment cocasse, parce qu’on ne s’y attendait pas. Comme quoi, la vie vous réserve parfois de bonne surprise et dans ce cas-ci c’était une bonne surprise. Je me suis donc attachée à elle parce qu’on rencontrait les mêmes soucis ; j’ai eu beaucoup plaisir à la dessiner.
A.V. : Dans ce tome 2, une scène assez étrange me fait penser qu’il se peut qu’une inspiration provienne de vos proches, est-ce qu’une telle aide est concevable ? A la planche 9 de ce tome, on voit apparaître Monsieur Patate un jouet très populaire chez les enfants de notre société, est-ce un clin d’œil à l’un de vos proches ou est-ce tout à fait anodin ?
(J-M.K) : C’était prévu dans le scénario. Zidrou qui avait prévu cela lorsqu’il a une indication précise, il le met, mais généralement il laisse énormément de liberté pour dessiner. Il n’y avait pas de raisons particulières derrière cela. On aime tous les deux truffer l’album de clin d’œil et celui-ci est particulièrement rempli, c’était marrant de s’y prêter.
A.V. : Pouvez-vous nous donner un moment fort, magnifique, magique de votre carrière, un souvenir mémorable ainsi qu’un moment difficile, pénible de votre carrière ? Et quelle serait pour vous, à ce jour, l’ultime consécration, le summum que vous aimeriez avoir pour votre carrière ?
(J-M.K) : J’en ai beaucoup, j’ai de la chance. Je dirais que l’un des moments forts de ma carrière serait la rencontre avec Zidrou parce que c’est devenu un ami mais aussi des rencontres émouvantes comme par exemple le jour où Lambil et Cauvin sont venus me trouver à une dédicace et m’ont fait une grande tape dans le dos, m’ont félicité, lorsque des grosses pointures viennent vous féliciter cela fait énormément plaisir. J’ai eu aussi cela de la part d’André Geerts qui était venu me voir en me disant qu’il appréciait mon travail. C’est encourageant, l’on fait un travail de solitaire, on est toujours tout seul devant ses planches et on n’a pas toujours le recul nécessaire, on se ronge les sangs surtout quand il s’agit d’une reprise comme la ribambelle alors lorsque l’on a le soutien d’auteurs chevronnés, des supers stars de la bande dessinée cela fait vraiment plaisir.
Quant au moment difficile, pour l’instant j’ai de la chance, je n’en ai pas encore rencontré. Je n’ai fait que des rencontres intéressantes, je n’ai pas à me plaindre.
Je mise beaucoup sur « Agence Quanta », la récompense serait que les gens l’adoptent tant l’héroïne que la série, pour moi ça serait la plus belle récompense.
A.V. : Il semble que parallèlement à la Ribambelle vous êtes sur un autre projet « Quanta », pouvez-vous mettre l’eau à la bouche des bédéphiles qui consulteront le site, en expliquant un peu votre projet, la date de sortie,… ?
(J-M.K) : Ça s’appelle maintenant « Agence Quanta », c’est un projet très vieux qui a environ quatre ou cinq ans, un projet mais parfois très longtemps à murir. C’est parti d’une anecdote avec Zidrou, on voulait créer une héroïne africaine pour des gags. J’ai créé « Iona », l’héroïne que l’on voit dans « L’agence Quanta », Zidrou l’a trouvé super mais il l’a trouvait trop réaliste pour le gag, elle faisait plus personnage d’aventure. De mon côté, j’ai cherché ce qui pourrait fonctionner. Comme j’ai toujours été inspiré par les récits fantastiques et de science-fiction, je suis un fan de série-tv comme Flashforward, 4400 et de nombreux films de science-fiction comme les X-men,… Zidrou m’a encouragé à voler de mes propres ailes et j’ai commencé à écrire « Agence Quanta ».
L’agence Quanta est une agence de voyage de très grand luxe mais qui s’adresse en secret à sa clientèle, qui est essentiellement composée de gens extrêmement riches et blasés dans la recherche des sensations fortes. C’est donc une agence de voyage secrète qui n’a pas pignon sur rue et qui ne se connaît que par bouche à oreille. Elle propose donc des vacances insolites qui sont des vacances dans le temps, le client part donc à ses risques et périls assister à des catastrophes naturelles, à de grands évènements mondiaux et met sa vie en danger en vivant des sensations fortes et uniques et il ne sait pas s’il va en revenir vivant, la dérive des vacances où les personnes veulent toujours plus. J’avais lu un article où le milliardaire fondateur du cirque du soleil, Guy LaLiberté, s’était payé un voyage dans la stratosphère à bord de l’IRS, à 38 millions de dollars. Par la suite, d’autres stars et milliardaires se sont payés des voyages totalement fous, ce qui m’avait marqué aussi c’était le Tsunami à Phuket. Après le Tsunami, la première chose que l’on a fait, c’était de reconstruire les hôtels et les cadavres n’étaient pas encore ramassés que les touristes étaient déjà occupés à bronzer sur les plages alors qu’à 400mètres d’eux se trouvait encore des cadavres. Ça m’avait marqué parce que les gens sont prêts à faire tout et n’importe quoi pour partir en vacances. Aujourd’hui, les gens s’endettent pour partir en vacance, que l’on soit riche ou pas, tout le monde a besoin de partir en vacance et l’industrie des loisir et vacance a pris un essor incroyable. J’ai lu dans un article que d’ici cinq ans, il y aurait plus d’un milliard de vacanciers et que les fortunes dépensées dans les vacances sont colossales. Les personnes dépensent énormément d’argent là-dedans et l’on en veut toujours plus, aller plus loin.
Ce qui m’avait inspiré aussi c’était les émissions de télé-réalité telles que Koh-Lanta où les gens sont prêts à tout pour vivre quelque chose, ils prennent des risques avec leur santé, ils se battent entre eux dans certains cas pour ressentir des situations fortes.
Je suis donc parti de tout cela pour inventer cet agence de voyage qui s’adresse à ce genre de client mais avec toutes les dérives que cela apportent comme le fait que les gens sont prêts à n’importe quoi pour vivre quelque chose d’unique et au détriment des autres, dans la série, c’est au détriment de l’héroïne, « Iona » qui est le pivot central de l’histoire, elle est celle qui guide les touristes, elle a la charge de veiller à ce qu’il s’amuse, elle n’est qu’un objet dans l’histoire, un moyen de transport, il y a tout un mystère autour d’elle.
Le premier épisode s’appellent les Chronophages, il s’agit du surnom que l’on donne aux clients de l’agence Quanta. Le mot Chronophages signifie littéralement mangeurs de temps. Les clients de l’agence Quanta sont des personnes qui dévorent le temps dans un but égoïste, au détriment des autres et de ce que ça peut provoquer.
Le premier volet s’étale sur deux tomes différents du coup, l’éditeur dans le but de satisfaire au maximum le lecteur a décidé de retarder la sortie du premier tome, pour sortir les deux tomes en même temps. Le premier volet « Les chronophages » sort en décembre 2013 et le deuxième volet « Krakatoa ! » sort en mars 2014 au plus tard. On va vraiment tout faire pour que l’album puisse fonctionner et surtout pour que le lecteur puisse avoir une histoire complète rapidement.
Le second volet « Krakatoa ! », j’ai choisi ce titre car les clients de l’agence Quanta vont assister à l’éruption de ce volcan en 1883. Pour la petite histoire, il s’agit de l’éruption la plus dévastatrice qu’il y a eu. Elle a eu lieu à l’Est de Java, en Indonésie. Lorsque le volcan a explosé, on a pu voir les lueurs du volcan jusqu’à Londres et la poussière du volcan a fait plusieurs fois le tour de la Terre et le bruit de la déflagration s’est entendue jusqu’à 4000kilomètres de là. Les gens qui étaient proches de là sont devenus sourds tellement que la déflagration fut violente. Il a fait nuit pendant plus d’une semaine à cause des retombées de cendres. Comme c’était une ile volcanique, quand le volcan a explosé, toute l’île a explosé et lorsqu’il y a eu l’éruption paroxysmale c’est-à-dire quand le volcan explose littéralement, l’île s’est totalement effondrée dans l’océan indien, cela a créé un véritable trou dans l’océan où l’eau s’est engouffrée et puis a été rejetée avec les vapeurs de lave et avec la puissance du choque. Un tsunami de quarante mètres de haut s’est déplacé à huit cent kilomètres heures, il y a eu trente-six mil morts.
Pour tous mes albums, je fais des recherches. Pour ce second tome de l’agence Quanta, j’ai fait des recherches heures par heures sur l’éruption du Krakatoa, quels sont les évènements qui se sont produits avant et après l’éruption. On avait par exemple trouvé une canonnière hollandaise (à l’époque Java était une colonie hollandaise), plusieurs kilomètres à l’intérieur des terres après le tsunami. Il y a même une île qui a totalement été englouti et disparu. Actuellement, le volcan du Krakatoa est réapparu mais l’île est beaucoup plus petite, « Anak Krakatau ». C’est une catastrophe épouvantable mais ça me paraissait un bon début pour faire des scènes spectaculaires. Ce qui est marrant avec « Agence Quanta » c’est que contrairement à la Ribambelle, quand je fais la Ribambelle, je fais de la bande dessinée, quand je fais « Agence Quanta », je fais du cinéma c’est-à-dire que je n’ai pas la sensation de faire de la bande dessinée, je travaille comme si j’avais une caméra sur l’épaule et je fais des effets spéciaux, je raisonne vraiment en cinéaste. Ce n’est pas du tout la même approche, d’ailleurs je travaille avec des musiques de films pour m’inspirer, il y aura notamment dans l’album, les titres de bandes originales des films qui m’ont servi pour l’inspiration. Comme ça, le lecteur pourra lire l’album en écoutant les morceaux de bandes originales des films. C’est un petit bonus.
A.V. : A quel public prédestinez-vous la série « Agence Quanta » ?
(J-M.K) : C’est destiné plutôt à un public adulte voire adolescent. Ça n’a rien avoir avec la ribambelle, c’est un univers totalement différent, le graphisme est fort différent, il est semi-réaliste dans la veine de SODA ou de tigresse blanche et cela s’adresse clairement à un public adulte ou adolescent. Il s’agit d’un thriller fantastique. Si tout se passe bien, on espère pouvoir continuer la série Agence Quanta. En tout cas, les scénarios pour les prochains tomes sont déjà écrits mais tout dépendra de l’aval du lecteur.
A.V. : Si je ne me trompe pas la série « Agence Quanta » est dédiée à l’un de vos proches ?
(J-M.K) : Tout à fait, elle est dédiée à ma fille ainée, Natacha. J’ai souvent l’habitude de dédier mes albums à des amis ou à des proches. Mais ici, c’est plus particulier, d’abord l’agence Quanta est mon bébé, au même titre que ma fille, elle a participé de très près à l’élaboration du scénario et du personnage. C’est elle par exemple qui habille Iona, elle choisit son look, ses vêtements, sa personnalité. Quand j’ai un doute quant à ses vêtements ou à sa réaction, c’est elle qui lit le dialogue et me dit quoi faire, elle me donne son avis sur le personnage. Il y a notamment une scène avec DSK dans l’album et c’est elle qui a trouvé la scène et qui a trouvé le gag. Elle participe assez étroitement au scénario, elle a un vrai talent de scénariste malgré son jeune âge et elle est très portée sur ce type de récit. Par exemple, elle la Ribambelle, elle n’aime pas du tout, ce n’est pas du tout son truc, elle est très portée sur le fantastique (comme moi) et sur le manga. « L’agence Quanta » se rapproche du manga dans son découpage, dans son rythme narratif et le récit est fantastique ce qui plaît énormément à ma fille. J’espère énormément que les jeunes et les autres lecteurs de son âge seront aussi friands qu’elle.
Propos recueillis par Alexandra Veldeman
Photo © Alexandra Veldeman
Images © Dargaud 2012 & Graphivore
Interview © Graphivore - Alexandra Veldeman & Jonathan Feito Cigarria
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