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Organisée sous l’impulsion d’Isabelle, la fille d’André Franquin, avec la complicité du dessinateur Frédéric Jannin, cette nouvelle exposition du CBBD n’est ni un parcours exhaustif, ni un exposé didactique sur « La bande des quatre ». C’est une déclaration d’amour. A travers des documents rares et une mise en scène évocatrice, c’est simplement l’envie de restituer un esprit créatif, fait d’influences, d’échanges et d’humour : celui qui a transformé une paisible maison de famille de Waterloo en atelier bouillonnant, en véritable creuset de la bande dessinée moderne. (H.D.)
La Belgique est le pays de la bière, du chocolat, des gaufres et du surréalisme. Mais c’est surtout en Belgique qu’est née la fameuse « bande dessinée franco-belge ». Comment expliquer que, sur un territoire somme toute assez restreint, ont émergé tant d’auteurs de génie et de personnages inoubliables ? Deux mots expliquent ce phénomène : « Tintin » et « Spirou ». Après la Seconde Guerre Mondiale, ces deux journaux de bande dessinée ont remporté un succès considérable et ont généré un climat d’émulation artistique permanent.
Chez « Tintin », Georges Remi alias Hergé était un directeur artistique souverain, qui forçait tous les auteurs de son journal édité à Bruxelles à faire de la bande dessinée à sa manière : claire, sérieuse, éducative et documentée. Et quand Hergé engageait un dessinateur dans son studio, c’était pour ranger son ego au vestiaire et servir son œuvre, les aventures de Tintin.
Chez « Spirou », Joseph Gillain alias Jijé était tout l’inverse de Hergé. Véritable homme-orchestre du journal édité à Marcinelle, faubourg de Charleroi, il était exigeant, certes, mais il n’a jamais forcé aucun jeune talent à copier son style. Et au lieu d’engager des assistants à son service, il les a aidés à trouver leur propre style et les a poussés dans la voie du succès personnel.
Au début de l’année 1947, Jijé héberge dans sa villa de Waterloo un apprenti-dessinateur, Willy Maltaite, qui signera Will. Il y convie bientôt André Franquin et Morris ( Maurice De Bevere ). Cette association durera quelques mois, et se prolongera par un voyage en Amérique… Les historiens de la BD ont surnommé Jijé, Franquin, Morris et Will « La Bande des quatre » : un surnom digne d’une
association de gangsters ! Or ce quatuor, loin d’avoir fait un mauvais coup, a révolutionné en douce la façon de faire de la bande dessinée en Europe.
Hugues Dayez
LES PARTIES DE L'EXPOSITION
Volontairement historique, la première partie de l’exposition évoque les quatre acteurs de cette aventure artistique, avant même leur première rencontre.
Joseph Gillain, dit Jijé, père de famille et auteur de BD généreux, accueille chez lui le jeune Willy Maltaite passé comme lui, bien que moins longtemps, par l’école d’art de l’abbaye de Maredsous. Will devient l’élève de Jijé dès 1942. De leur côté, Morris et Franquin font connaissance au Studio CBA (Cie Belge d’Actualité) en 1944 où ils travaillent comme traceurs, rêvant de cinéma d’animation. D’emblée, ils deviennent amis. D’autres jeunes prometteurs y exercent leur talent naissant : Eddy Paape et Peyo. Le Studio fait faillite peu après la Libération du pays.
A l’instigation de l’éditeur Charles Dupuis, Morris et Franquin font connaissance avec Jijé. Les quatre dessinateurs vont collaborer activement à la résurrection du journal de Spirou. Au début de 1947, ils emménagent dans la maison familiale des Gillain, à Waterloo, partageant le pain, le travail et les rires.
On s’offre des escapades en tram à Bruxelles au Vieux marché et des week-ends de vacances en Ardenne, une remorque de l’armée US accrochée à la voiture familiale.
Puis vint le voyage en Amérique. Soucieux de mettre sa famille à l’abri de la guerre froide (Jijé), impatient de découvrir les Etats-Unis (Morris), n’imaginant pas de ne pas suivre ses amis (Franquin), les trois dessinateurs s’embarquent pour New York (1948). Traversant le continent, ils s’établiront quelque temps au Mexique. De ce voyage légendaire, ils reviendront en ordre dispersé : Franquin rentre se marier, Jijé et sa famille ont suivi un peu plus tard. Morris restera à New York jusqu’en 1954.
La deuxième partie de l’exposition a la forme d’un atelier imaginaire. A ce point de l’exposition, on se rend compte que non contents d’avoir chacun engendré une œuvre personnelle exceptionnelle, Jijé, Franquin, Morris et Will ont largement influencé la bande dessinée européenne… sans jamais se prendre au sérieux.
Agrémentée de nombreux documents rares, d’archives jamais présentées en public et de planches originales, cette partie de l’exposition propose de retrouver l’univers de travail des quatre créateurs autour desquels s’est construite l’exposition – Jijé, Franquin, Morris et Will – à travers autant d’allégories de leurs ateliers respectifs. Chez Jijé et Will, on découvrira également leur très riche œuvre peinte, projetée sur chevalet.
Conseils de Franquin à Jean-Claude Fournier, à la reprise des aventures de Spirou par celui-ci.
Entre ces évocations, seize tables à dessin/vitrine évoquent la continuation de cet « esprit de Waterloo » fait d’émulation, de compagnonnage, d’apprentissage, d’échanges, d’amitié et plus encore de rigolade. A travers cette partie de l’exposition, on comprend à quel point l’influence de ceux qu’on a appelé « la bande des quatre » fut considérable. Ces tables/vitrine évoquent notamment les relations et collaborations entre…
Pour terminer son parcours dans l’exposition le visiteur peut assister à la projection d’une émission de télévision produite par la RTBF qui permet de retrouver et d’entendre les quatre protagonistes de cette aventure humaine et artistique légendaire, évoquant avec délice leurs souvenirs communs, bien des années plus tard…
J.A.
LES QUATRE AUTEURS PHARE DE L'ATELIER
Textes : Hugues Dayez
Jijé, l’ogre touche-à-tout
Né le 13 janvier 1914 à Gedinne, un petit village des Ardennes belges, Joseph Gillain grandit dans un milieu profondément catholique. Adolescent, il apprend les « métiers d’art » chez les moines bénédictins : le modelage, la peinture, la céramique et la gravure sur cuivre à l’école Saint-Joseph de Maredsous. A 18 ans, il suit à l’Université du Travail à Charleroi les enseignements du
peintre néo-impressioniste Léon Van den Houten, qui lui apprend une méthode qu’il conservera toute sa vie : « savoir dessiner sans regarder le papier ». Ensuite, il monte à Bruxelles : cours du soir à l’Académie, cours du jour aux Arts Décoratifs…
Ses débuts dans la bande dessinée, il les effectue en 1935 dans « Le Croisé », le journal du mouvement « La Croisade eucharistique ». On lui demande de « faire un Tintin » : ce sera Jojo, qu’il dessine avec un nez pointu pour faire la différence… Un an après la naissance du journal « Spirou », en 1939, il est engagé par la famille Dupuis. Il y multiplie les séries (Freddy Fred, Trinet et Trinette), et trouve encore le temps de créer « Blondin et Cirage » pour un autre journal religieux, « Petits Belges ». Pendant la guerre, les planches américaines n’arrivant plus qu’au compte-gouttes chez « Spirou », Jijé devient le pilier du journal. Il crée la première biographie en BD avec « Don Bosco », prêtre de Turin, défenseur de la jeunesse défavorisée et fondateur de la congrégation des Salésiens, qui vient d’être canonisé en 1934. « Don Bosco » est le premier gros succès des éditions Dupuis. Jijé est présent sur tous les fronts : dans le style humoristique, il reprend le Spirou de Rob-Vel et lui adjoint Fantasio. Dans un style plus réaliste, il crée le détective Jean Valhardi sur scénario de Jean Doisy. Bon vivant, fantasque, soupe au lait, Jijé abat une production énorme. En quelques années à peine, il est devenu incontournable.
H.D.
Will, l’apprenti de Jijé
Né le 30 octobre 1927 à Anthée, un patelin près de Dinant, dans une famille modeste ( son père est plombier, sa mère femme au foyer), Willy Maltaite essaie, comme Jijé, de s’inscrire à l’école de Maredsous, mais il se fait recaler à l’examen d’entrée. Sa mère va alors montrer ses dessins à l’école industrielle de Dinant, et un des professeurs lui conseille de présenter ses travaux chez Joseph Gillain. « Je suis arrivé avec mon père chez Gillain » se souvient Willy, « il a regardé mes dessins et a dit : « Je le prends quinze jours et, si ça ne marche pas, je vous le renvoie. » Et je suis resté. »
Agé de quinze ans à peine, Willy apprend plein de choses chez Jijé : à dessiner, à sculpter, à faire de la couleur, et même à tailler la pierre ! « Ce qui est extraordinaire, c’est qu’il me formait uniquement pour me faire plaisir » explique Will, « car je ne lui rapportais rien ! »
H.D.
Morris, l’animateur introverti
Né le 1er décembre 1923 à Kortrijk (Coutrai), Maurice De Bevere grandit dans une famille de la bourgeoisie catholique flamande. Son père possède une manufacture prospère de pipes sculptées. Ses études secondaires, le jeune Maurice les vit sans plaisir, en pension chez les Jésuites, qui lui inculquent une éducation faite de rigueur et de retenue. Voulant échapper à la fois au service de travail obligatoire pendant la guerre et à la pression paternelle (n’ayant aucune envie de reprendre la manufacture), le jeune De Bevere entame des études de droit à Leuven mais s’inscrit parallèlement à un cours de dessin animé par correspondance donné par Jean Image, le père de « Kiri le clown »…
A la Libération, Maurice monte à Bruxelles pour se présenter à la CBA, la Compagnie belge d’actualités, modeste studio de dessin animé. Il y est engagé, non pas comme animateur, mais comme traceur, ce qui lui permet de s’initier à l’encrage au pinceau, technique qu’il maniera avec dextérité pendant toute sa carrière. Parallèlement, il parvient à placer quelques dessins humoristiques
dans l’hebdomadaire « Le Moustique », autre publication des éditions Dupuis, qu’il signe sous le pseudonyme de Morris. Au sein de la CBA, Morris, grand amateur de western et de comics américains, imagine un cow-boy solitaire, avec un cheval pour seul compagnon : Lucky Luke et Jolly Jumper. C’est aussi au sein de ce studio qu’il se fait un ami pour la vie : André Franquin.
André Franquin, le dessin comme rapport au monde
Né le 3 janvier 1924 à Etterbeek (Bruxelles), André Franquin, de son propre aveu, vit une enfance assez grise dans une famille où l’on ne rit pas beaucoup. Sa scolarité se déroule d’abord au collège Saint-Boniface à Ixelles (où l’a précédé Hergé), et ensuite à l’Ecole d’art de Saint-Luc à Saint-Gilles. Il s’y ennuie ferme, mais un ancien élève de l’établissement, Eddy Paape, le repère et le recommande à Paul
Nagant, le directeur de la CBA. André est engagé immédiatement comme animateur.
Contrairement à Morris, Franquin n’est pas spécialement mordu par le virus du dessin animé. Mais il se plaît dans ce studio bruxellois, en compagnie de ce dernier, de Georges Salmon, et d’un petit nouveau, âgé de 17 ans à peine : Pierre Culliford, le futur Peyo.
Lorsqu’à la Libération, les dessins animés des Studios Disney déferlent à nouveau sur les écrans belges, la CBA est condamnée à mettre la clé sous le paillasson. Ayant déjà un pied chez Dupuis grâce au « Moustique », Morris va introduire ses confrères dans la maison : Franquin, Paape et Salmon. Ceux-ci abandonnent le dessin animé pour le cartoon… Avant de s’orienter vers la bande dessinée pour « Spirou ».
H.D.
Les seize tables/vitrine
Sélection et textes : JC De La Royère
Morris et Goscinny
Ce n’est qu’à son retour des États-Unis que Morris commença à dessiner les aventures de Lucky Luke sur les scénarios de René Goscinny. La mise en couleurs était réalisée par Vittorio Leonardo selon les directives très originales de Morris qui pensait qu’il fallait aussi caricaturer les couleurs. Morris collabora aussi quelque temps avec Marcel Remacle, notamment sur un projet de dessin animé.
Franquin et Greg
Franquin avait guidé les premiers pas de Greg - alias Michel Denys - dans Spirou en 1954. Par la suite, Greg a fourni à Franquin des scénarios pour Spirou et Fantasio et des gags pour Modeste et Pompon. En 1963, quand Franquin s’est retrouvé en panne de scénario au début de “QRN sur Bretzelburg”, Greg a volé à son secours en improvisant la suite de cette excellente histoire.
Jijé et Morris
Comme Jijé, Morris était un maître dans l’art de la caricature, donnant des visages célèbres à de nombreux personnages qui côtoyèrent Luky Luke. Parmi ceux-ci figura René Goscinny dans le rôle de Pete l’Indécis ! Morris caricatura aussi des acteurs de cinéma pour Le Moustique et chroniqua pendant deux ans les étapes du Tour de France pour Het Laatste Nieuws, croquant avec délice les trognes des champions de la Petite Reine.
Jijé et Franquin
Franquin avait créé le marsupilami dans “Spirou et les héritiers” en 1951. Trois ans plus tard, Jijé lui oppose son
cousin africain dans “Blondin et Cirage découvrent les Soucoupes Volantes”. Un animal stupide, vorace et… dépourvu de queue, un comble pour un marsupilami ! Franquin participa avec jubilation à cette bonne farce du bon Jijé.
Jijé et Gir
Jean Giraud – alias Gir ou Moebius – fut un des plus fameux élèves de Jijé. Il reçut la délicate mission d’encrer un épisode de Jerry Spring, “La route du Coronado”, sur des crayonnés de son professeur. C’est Jijé qui illustra la couverture du premier album de Blueberry, puis il réalisa une dizaine de planches du “Cavalier perdu”, le quatrième épisode de la série.
Franquin et Peyo
On connaît l’histoire : c’est au cours d’un repas que Franquin et Peyo inventèrent le mot “schtroumpf”. Franquin était un grand ami de Peyo qui avait une confiance illimitée en son immense talent. C’est Franquin qui étudia le personnage de Benoît Brisefer et qui imagina l’aspect effrayant du Cracoucass. Chaque fois que Peyo avait besoin qu’un conseil, il téléphonait à son ami Franquin.
Franquin et Jidéhem
Après l’arrêt de la revue Héroïc-albums où il était publié, Jidéhem (Jean De Mesmaeker) proposa ses services à Charles Dupuis qui l’envoya aider Franquin. Celui-ci lui confia très vite la rubrique auto de Starter, la co-réalisation des premiers strips de Gaston et les décors des aventures de Spirou et Fantasio, notamment pour l’épisode “Le Prisonnier du Bouddha”.
Will graphiste
Désireuses de lancer une collection de livres pour enfants avec les collaborateurs de Spirou, les éditions Dupuis demandèrent à Will de réaliser la maquette d’une collection “Spirou Junior” qui deviendra “Carrousel”. Will y créera le personnage d’Antoine sur des scénarios de Charles Degotte et signa avec Franquin deux albums du petit
Noël.
Franquin et Roba
Quand Roba se présenta chez Franquin, celui-ci lui confia trois épisodes de Spirou et Fantasio qui furent prépubliés dans le Parisien Libéré. Il était intégré dans une équipe qui comprenait aussi Jidéhem et un certain Marcel Denis. Ils réalisèrent ensemble “L’île du boumptéryx”, une récréation signée Ley Kip, et participèrent activement à l’unique numéro d’un “Spirou Poche” légendaire.
Will chez Tintin et Record
À la fin des années 50, Will accepta le poste de directeur artistique du journal Tintin, réalisant une mise en page agrémentée de très nombreuses illustrations sentant bon la modernité de l’époque. Lassé du costume-cravate qui était obligatoire aux éditions du Lombard, il reprit ce rôle pour le mensuel Record des éditions Bayard, mais en travaillant chez lui et en tenue plus relax.
Will, Peyo, Walthéry
Pour les décors de Benoît Brisefer, Peyo fit appel à Will avec qui il avait créé les aventures de Jacky et Célestin. Plus tard, ces deux séries seront reprises par François Walthéry qui, pendant son séjour chez Peyo, alla une journée par semaine chez Will qui retouchait ses planches et lui donnait de précieux conseils. “C’est Will qui m’a appris à dessiner les femmes”, se souviendra le créateur de Natacha.
Will, Macherot, Franquin, Delporte
Dessinée par Will, Isabelle avait été créée par Raymond Macherot et Yvan Delporte en 1969. Franquin rejoignit le trio en 1975, fournissant des idées et des roughs qui donnèrent une nouvelle dimension à cette charmante série fantastique. Pour l’épisode “L’envoûtement du Népenthès” qui se déroule à Delft, aux Pays-Bas, Will réalisa lui-même les couleurs des images du “pays bleu”.
Franquin et Fournier
En 1969, Jean-Claude Fournier succèda à Franquin pour dessiner la série Spirou et Fantasio. Pour l’aider à se faire accepter par les lecteurs, Franquin ajouta lui-même le marsupilami - dont il avait gardé l’exclusivité - sur les planches de Fournier. Puis il lui renvoyait ses planches recouvertes de calques sur lesquels il proposait des corrections qu’il agrémentait de conseils et remarques parfois fondamentales.
Franquin, Jannin, Delporte
Franquin traînait depuis longtemps cette idée de confronter les êtres du dessus et du dessous. Finalement, c’est avec son vieux complice Yvan Delporte et le jeune dessinateur Frédéric Jannin qu’il concrétisera ce projet, en 1978, avec “Arnest Ringard et la taupe Augraphie”. Quinze ans plus tard, Jannin en redessinera toutes les planches !
Franquin et Will
Au début des années 80, Franquin réalisa une bible graphique du marsupilami destinée à adapter ce fabuleux personnage en dessin animé. Will se vit chargé des décors, Didier Conrad et Marc Wasterlain dessinèrent les personnages et les animaux tandis que le scénario était confié à Yann épaulé par Yvan Delporte. Hélas! Le projet n’aboutira pas, trop défiguré par les contraintes de la TV américaine.
Franquin et Batem
En 1986, Franquin quitta les éditions Dupuis et revendit les droits du marsupilami à un homme d’affaires qui engagea le jeune Batem (Luc Collin) pour dessiner ses nouvelles aventures. Afin de lui venir en aide, Franquin lui fournit de nombreux croquis et esquisses. Batem alla même s’installer chez lui pour préparer l’album “Mars le noir”.
L'atelier de Franquin, Jijé, Morris & Will
Commissaires : Isabelle Franquin, Frédéric Jannin et Hugues Dayez
Recherche documentaire : JC De La Royère
Textes : Hugues Dayez, JC De La Royère
Scénographie : Didier Geinaert
Graphisme : Pierre Saysouk
Agrandissements : Sadocolor
Mobilier : Concepto
Réalisation : Didier Geirnaert, Mikaël Cuypers, les équipes du CBBD et de Concepto.
Le CBBD remercie toutes les personnes ayant permis la réalisation de cette exposition,
particulièrement les familles Gillain, Maltaite, De Bevere et Franquin
ainsi que J.F. Moyersoen, IMPS, Philippe Capart, François Denayer
et les collectionneurs qui ont mis à notre disposition des documents exceptionnels.
Centre Belge de la Bande Dessinée
20 rue des Sables – 1000 Bruxelles (Belgique)
Ouvert tous les jours (sauf lundi) de 10 à 18 heures.
Tel. +32(0) 219 19 80 - www.cbbd.be – visit@cbbd.be
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