Lauréat(e)s du concours Nouveau talent BDFIL 2016
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Lauréat(e)s du concours Nouveau talent BDFIL 2016

Communication du festival BD Fil 2016 :

À l’ouverture de sa 12e édition, BDFIL dévoile les prix de son concours Nouveau talent BDFIL 2016

 

Le concours Nouveau talent BDFIL s’adresse aux dessinatrices et dessinateurs de tous âges et tous pays, qui n’ont jamais publié. Le thème choisi pour l’année 2016 est « Migration(s) », en partenariat avec l’association Français en Jeu, qui fête ses 25 ans d’activité dans l’intégration des personnes migrantes et en particulier dans l’enseignement du français. Ce sujet très vaste se réfère d’une part à l’actualité et, d’autre part, se laisse aisément traiter au gré des imaginaires des candidat-e-s.

 

218 planches ont été reçues de 19 pays : Algérie, Allemagne, Belgique, Canada, Chine, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Iran, Italie, Luxembourg, Maroc, Pologne, Royaume-Uni, Russie, Suisse, Taiwan et Togo. Confirmation que la BD est un langage universel, et que la thématique « Migration(s) » ne laisse personne indifférent. Partagée par tous mais de manières différentes, l’expérience de la migration se décline selon les perceptions, souvent indignées et toujours poétiques. Les 218 planches font l’objet d’une exposition au Forum de l’Hôtel de Ville de Lausanne jusqu’au 19 septembre, où les visiteurs sont invités à voter un prix du public.

 

Un jury d’expert-e-s s’est réuni le 22 juillet, sous la présidence de Derib, invité d’honneur de l’édition 2016 de BDFIL. Il regroupait Danielle Chaperon, (professeure de français, membre du GrEBD), Anne-Catherine Barret (collaboratrice Dargaud Suisse), Valentine Loup (collaboratrice BDFIL), Philippe Muri (journaliste à la Tribune de Genève, spécialiste BD), et Sébastien Riond (collaborateur Centre BD de la Ville de Lausanne). Les prix sont remis lors de la soirée d’ouverture du festival, jeudi 15 septembre au cinéma Capitole de Lausanne, à 19h30.

La douzième édition s’amorce jeudi 15 septembre avec, comme principaux points forts : la première rétrospective du très célèbre Derib, un projet de commande surprenant qui compte 38 versions de la suite des Cauchemars de l’amateur de fondue au chester du mythique Winsor McCay, pour la première fois en Suisse une exposition monographique de Catherine Meurisse, un hommage au « plus vieux fanzine du monde » Strapazin, un voyage dans le temps en collaboration avec le Centre BD de la Ville de Lausanne avec Flower Power ? qui retrace l’émergence d’une BD adulte et sans tabou, Dimensions qui explore la frontière entre réel et imaginaire dans un cadre des plus futuristes, une révérence à Pierre-Alain Bertola à la Maison du dessin de presse, les regards croisés de Tilo Steireif et Marie José Burki sur l’œuvre de Robert Walser, un Labo de la BD dédié aux enfants…

 

 

Les lauréat-e-s du concours Nouveau talent BDFIL 2016 :

 

1er prix (CHF 2'000.-), Yann-William Bernard  (France, 1980)

Originaire de St Brieuc, en Bretagne, d'un père français et d'une mère britannique, Yann-William a passé une partie de son enfance en Italie dans un petit village proche de Rome. Il revient pour ses études en Bretagne où il suit des cours d’arts plastiques à la faculté de Rennes. Après sa licence, il part à l'étranger comme volontaire au sein de diverses associations (en Finlande, au Royaume-Uni, aux Etats-Unis). En 2005, il regagne la France et suit une formation en infographie à Cannes durant une année. Celle-ci lui permettra d'obtenir une place de graphiste web au sein d’un studio de création de jeux web et mobiles, pour lequel il travaille encore actuellement. Passionné dès l’enfance par la BD et après plusieurs années à s’occuper d’autres projets, Yann-William s’attèle à la réalisation de planches depuis l'année dernière.

 

2ème prix (CHF 1'500.-), Lucien Metzener (Suisse, 1991) 

Lucien Metzener est viticulteur et arboriculteur de première formation. Il vit actuellement à Vercorin. Introverti et anticonformiste, amoureux de la nature, Lucien se plaît dans un travail tranquille et indépendant. Il découvre le graphisme par loisir, effectuant quelques travaux pour des amis, puis développe rapidement le besoin de faire de cette nouvelle passion son métier. Il s’inscrit alors à l’école de graphisme Canvas à Lausanne. Parmi diverses matières, il étudie la bande dessinée puis se lance dans un projet pour le concours de BDFIL.

 

3ème prix (CHF 1'000.-) Nassim Sarni (France, 1986)

Né en 1986 à Alger, Nassim Sarni a passé 20 ans à Brest, jusqu'en 2011. Il y a fait ses études de médecine, tout en participant à la vie culturelle de la ville (création de fanzines, expositions de peinture, etc.). Il travaille en autodidacte, pratiquant essentiellement l'acrylique sur toile, et recourt parfois à l’art numérique lors d’importantes productions d’illustrations et affiches. En bande dessinée, Nassim privilégie certains thèmes, parfois en lien avec sa profession (images du corps, représentations de la folie, de la violence), ou par exemple les éléments organiques qui résument, au travers du dessin, toutes ses préoccupations.

 

Prix spécial décerné par l’association Français en Jeu (1000.-) Malizia Moulin (Suisse, 1979)

Malizia Moulin, originaire d’Yverdon-les-Bains, vit actuellement à Concise et Genève. Après un apprentissage de sérigraphe, Malizia fait des études artistiques à l’Académie de Meuron, à Neuchâtel. En 1999, elle créé « MalMoul CRéATION », une bulle créative qui illustre un message, une idée, toujours en accord avec ses convictions. Connectée à la vie, elle se laisse guider par les opportunités, comme le dessin de fouilles archéologiques, l’architecture, le graphisme, etc. MalMoul CRéATION prend son envol en 2011 avec des mandats créatifs qui poussent Malizia à parfaire ses connaissances. Acceptée directement en seconde année de bachelor illustration et bd à l’école Ceruleum de Lausanne en 2013, elle obtient son diplôme en 2015 et reçoit le prix d’excellence. Elle décide de parfaire sa formation en suivant des cours de communication visuelle/image récit à la HEAD de Genève durant une année. Poussée par son leitmotiv Faire bouger l’immobile, Malizia est déterminée à poursuivre ses activités dans le domaine créatif.



Publié le 19/09/2016.


Source : Bd-best

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