Le conte d’une nuit. Conan le cimmérien 8 - Les mangeurs d’hommes de Zamboula
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Le conte d’une nuit. Conan le cimmérien 8 - Les mangeurs d’hommes de Zamboula

« - S’il me restait une pièce d’argent, je m’offrirais encore un baiser de la Ghanara !

- Conan, je suis sérieux ! La demeure d’Aram Baksh recèle un grand danger !

- Que veux-tu dire par « grand danger » ?

- Aaah ! Qui le sait ? Mais des hommes du désert et des voyageurs ont dormi dans la maison d’Aram Baksh, et on ne les a plus jamais revus. Lui jure qu’ils ont dormi puis sont repartis… Et il est vrai qu’aucun habitant de cette ville n’a jamais disparu de sa maison.

- Mais personne n’a plus jamais revu les voyageurs, et on dit que des biens et des équipements leur appartenant ont été vus dans les bazars. Si Aram ne les a pas vendus après s’être débarrassé des propriétaires, alors comment sont-ils arrivés là ? Je n’ai aucune richesse… J’ai même vendu mon cheval.

- Mais il n’y a pas que des riches voyageurs qui disparaissent la nuit de la maison d’Aram Baksh. »

 

 

 

 

 

 

A Zamboula, des hommes disparaissent corps et biens. Conan se rend sur place afin de comprendre pourquoi. Dormant dans une chambre de l’auberge d’Aram Baksh, il est agressé par un esclave cannibale du Darfar, les dents taillés en pointes, puis tire des griffes d’un groupe d’individus du même acabit une jeune femme toute nue. Que fait-elle en tenue d’Eve en pleine nuit dans la rue ? Pourquoi ces hommes s’en prennent-ils à elle ? Conan va devoir ferrailler sec pour sortir des crocs des mangeurs d’hommes.

 

 

 

 

© Gess, Howard - Glénat

 

 

La cruauté, la violence et la force de la nouvelle de Robert Ervin Howard est  renforcée sous le trait de Gess. Le dessinateur originel de Carmen McCallum s’amuse comme un petit fou avec ce Musclor antique. Ça taille, ça tranche, ça tue. Et ça se balade à poil pendant la quasi-totalité de l’album pour Zabibi. Conan la récupère ainsi et après avoir traversé la ville, elle nous offre le dialogue le plus improbable de l’année lorsqu’elle arrive chez elle lorsqu’un de ses esclaves s’étonne de sa « non » tenue.

«  - Maîtresse ?! Il vous faut un vêtement !

- Je n’ai pas le temps ! »

 

 

 

 

© Gess, Howard - Glénat

 

 

L’essentiel de l’album se passe de nuit. Gess s’est embarqué dans un joli monochrome violet. Et lorsque la magie de l’hypnose prend place, l’auteur diversifie les tons.

 

La collection Conan le cimmérien est une réelle réussite. Les auteurs se succèdent avec la même efficacité et le même talent. L’unité est préservée. Avec le coup de génie d’Howard d’avoir écrit des histoires qui peuvent se lire dans n’importe quel ordre. Il n’y a pas de personnages secondaires récurrents. Conan n’ « évolue » pas. On peut donc très bien commencer les adaptations BD par ce volume.

 

 

 

 

© Gess, Howard - Glénat

 

 

 

Les mangeurs d’homme de Zamboula a une ambiance 1001 nuits avec sa Shéhérazade nue dont on a envie d’entendre l’histoire.

A noter qu’une édition en noir et blanc paraît en parallèle.

 

 

 

 

© Gess, Howard - Glénat

 

 

 

Laurent Lafourcade

 

 

PS : Nous devons tous rester chez nous, sauf nos amis de la santé et de la distribution alimentaire à qui nous pensons très fort. En ces temps compliqués, quoi de mieux que de lire des BD. Pour acheter ces beaux albums, si les librairies ont dû fermer leurs rideaux, n’oubliez pas que beaucoup d’entre elles proposent des services de vente par correspondance sur leurs sites. Alors, avant de vous précipiter sur les sites d’Amazan ou de la Fnoc, vérifiez si votre libraire de quartier ou de plus loin le fait.

 

 

Série : Conan le cimmérien

 

Tome : 9 - Les mangeurs d’hommes de Zamboula

 

Genre : Aventure 

 

Scénario, Dessins & Couleurs : Gess 

 

D’après : Robert E. Howard 

 

Éditeur : Glénat

 

Nombre de pages : 64 

 

Prix : 14,95 €

 

ISBN : 9782344033456



Publié le 08/04/2020.


Source : Bd-best

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