On rêve de le rencontrer, mais le plus tard possible. Saint-Pierre est à l'honneur pour Passe-moi l'ciel ! Janry poursuit la série en hommage à son ancien dessinateur et ami Stuf. On peut ainsi continuer à mourir… de rire.
Pendant ce temps, à défaut de pouvoir lire le tome 2 dans Spirou, les abonnés vont pouvoir coller des autocollants du Roi Louve sur leurs cahiers ou leurs frigos.
Spirou, ami, partout, toujours.
© Adrian, Lapière, Alibert – Dupuis
Histoires à suivre :
A-Lan : Inside the darknet |
Labourot / BeKa |
Champignac : Quelques atomes de Carbone |
Etien / BeKa |
Récits complets :
Guerre des os (La) |
Piana /Schmitt |
Wishlist : Le bulletin de notes |
Stivo / Ced |
Gags (strips, 1/2, 1 et 2 planches) :
Antre case (L') (La pause-cartoon) |
Waltch / Derache |
Brad Rock |
Jilème / David |
Capitaine Anchois |
Floris |
Cédric |
Laudec / Leonardo |
Coach (Le) |
Bercovici / Bernstein / Le Gall |
Crash Tex |
Dab's / Gom |
Dad |
Nob |
Des gens et inversement (La pause-cartoon) |
Berth |
Edito (L’) |
Erre / Fabcaro / Greff |
Elliot au collège |
Grosjean / Riccobono |
Fifiches du professeur (Les) (La pause-cartoon) |
Lécroart |
Game over |
Midam / Adam / Benz / Angèle |
Harry |
Benus |
Katz |
Dairin / Del |
Kid Paddle |
Midam / Dairin / Angèle |
Minions (Les) |
Collin / Lapuss' |
Nelson |
Bertschy |
Passe-moi l'ciel (x2) |
Janry / Cerise |
Pernille |
Trichet / Dav / Esteban |
Spoirou & Fantasperge (Marges) |
Sti |
Strip dont vous êtes la star (Le) |
Libon / Salma |
Tash & Trash (La pause-cartoon) |
Dino |
Rubriques :
Coin des lecteurs (Le) : Bienvenue dans mon atelier ! |
Soulcié |
En direct du futur : Rêves de robot |
BeKa / Munuera |
Interview |
Janry |
Jeux : Passe-moi l'ciel : La route du paradis |
Bob |
Spirou et moi |
Monin |
Supplément abonnés :
Autocollants Le Roi Louve |
Adrian / Lapière / Alibert |
En kiosques et librairies le 22 février 2023
2,70 €
Laurent Lafourcade
Après Génial Olivier il y a deux semaines dans les mains de Sassine et Pujol, c'est au tour de Boule et Bill d'être revisités. Ce sont les deux Véro qui s'y collent : Cazot au scénario et Gally au dessin. Tous les quinze jours, ce sont ainsi d'anciens héros qui seront à l'honneur dans des hommages par des auteurs contemporains. Le Fagada, Mélusine, Lucky Luke et bien d'autres sont dans la liste.
Pendant ce temps, les abonnés vont lire une mini-BD de Cosmobob signée Bacci. C'est le numéro 1 du Cosmo Day.
Spirou, ami, partout, toujours.
© Bacci – Dupuis
Histoires à suivre :
A-Lan : Inside the darknet |
Labourot / BeKa |
Champignac : Quelques atomes de Carbone |
Etien / BeKa |
Récits complets :
Boule & Bill : Le Roux tourne |
Cazot / Gally d'après Roba |
Histoires naturelles : Les hirondelles ne font plus le printemps |
Baas / Bernard |
Petits métiers méconnus (Les) |
Pendanx / Zabus |
Gags (strips, 1/2, 1 et 2 planches) :
Antre case (L') |
Waltch / Derache |
Capitaine Anchois |
Floris |
Coach (Le) |
Bercovici / Bernstein / Le Gall |
Crash Tex |
Dab's / Gom |
Dad |
Nob |
Des gens et inversement (La pause-cartoon) |
Berth |
Edito (L’) (x2) |
Erre / Fabcaro / Greff |
Elliot au collège |
Grosjean / Riccobono |
Fifiches du professeur (Les) (La pause-cartoon) |
Lécroart |
Game over |
Midam / Adam / Benz / Angèle |
Houba gags |
Batem / Désert / Cerise |
Kid Paddle |
Midam / Dairin / Angèle |
Millborough (La pause-cartoon) |
Mueller |
Minions (Les) |
Collin / Lapuss' |
Nelson |
Bertschy |
Pernille |
Trichet / Dav / Esteban |
Petit Spirou (Le) |
Janry / Cerise |
Spoirou & Fantasperge (Marges) |
Sti |
Strip dont vous êtes la star (Le) |
Libon / Salma |
Tash & Trash (La pause-cartoon) |
Dino |
Rubriques :
Coin des lecteurs (Le) : Les BD de ma vie |
Zabus |
En direct du futur : Super Groom puissance 3 |
Yoann |
Interview : C'est l'année des héros ! |
Cazot / Duhoo / Blancou |
Jeux : Boule & Bill |
Casters |
Leçon de BD (La) |
Dab's |
Supplément abonnés :
Mini BD : Cosmo Day 1 |
Bacci |
En kiosques et librairies le 15 février 2023
2,70 €
Laurent Lafourcade
"-Virgile ? Tu serais Virgile ? Tu es Virgile !
-Mon seul maître et mon inspirateur !
-Mais comment ? Dis-moi ? Est-ce mon rêve qui continue ?
-Nul rêve ici, mon bon Dante, et c'est vrai, Béatrice t'attend. Il t'est enfin permis d'espérer la retrouver. C'est elle qui m'envoie pour te guider jusqu'à elle…"
Dante vient de perdre sa bien-aimée, sa douce Béatrice qui enchantait ses jours. Inconsolable, même à Florence, sa ville qu'il aime tant, l'homme décide de se retirer dans sa villa isolée en pleine campagne. C'est lors d'une promenade en forêt qu'il entend Béatrice l'appeler. Chimère ou réalité ? C'est en tout cas le poète Virgile qu'il aperçoit quelques instants plus tard et qui s'annonce comme un messager de la défunte pour guider le veuf jusqu'à elle. Pour la retrouver, Dante, accompagné par Virgile, va devoir traverser les neuf cercles de l'enfer. Le voyage ne va pas être un long fleuve tranquille. Les amoureux seront-ils réunis ?
© Brizzi - Daniel Maghen
L'enfer de Dante, première partie de La Divine Comédie, est l'un des ouvrages réputés les plus complexes à aborder. Long, répétitif, ça n'enlève en rien ses qualités littéraires qui font de l'ouvrage un classique depuis des siècles, l'œuvre datant du début du XIVème siècle. Dante Alighieri se met en scène, le terme en abime serait même plus approprié. Il lui faudra franchir le fleuve Achéron à bord de la barque de Caron, traverser les limbes, affronter un cerbère, côtoyer des âmes perdues, éviter le regard des Méduses et le Minotaure, jusqu'à rencontrer Lucifer, l'ange déchu.
© Brizzi - Daniel Maghen
Si en 1490, à la demande de Lorenzo di Medici, c'est Boticelli qui illustra La Divine Comédie avec cent-deux dessins à la pointe de métal, ce sont les frères Gaëtan et Paul Brizzi qui en 2023 proposent leur vision. Après avoir travaillé dans l'animation, entre autres chez Disney, ils se concentrent depuis quelques années sur la bande dessinée et en particulier sur les adaptations littéraires avec par exemple La cavale du Docteur Destouches de Céline, Les contes drolatiques d'Honoré de Balzac ou bien L'automne à Pékin et L'écume des jours de Boris Vian. Avec leur "Enfer", les auteurs rendent abordable un ouvrage écrit en langue vernaculaire il y a sept cents ans. Chaque case semble être une gravure d'époque, tout en gardant les codes et le ton du média bande dessinée, comme si celui-ci était né lui aussi il y a plus d'un demi-millénaire. C'est assez fascinant.
© Brizzi - Daniel Maghen
Avec fluidité mais précision, avec romance mais respect, les frères Brizzi contribuent à la pérennité d'une œuvre du patrimoine mondial.
One shot : L'enfer
Genre : Poème épique
Scénario & Dessins : Gaëtan et Paul Brizzi
D'après : Dante
Éditeur : Daniel Maghen
ISBN : 9782356741349
Nombre de pages : 160
Prix : 29 €
« - Pffiouu… J’ai cru ne jamais arriver !
- Tu es vraiment là ?
- Viens me dire bonjour au lieu de rester plantée là !
- Quitte tes bottes, s’il te plaît, elles sont pleines de neige. Et ferme la porte, tu fais partir toute la chaleur.
- Ha ha ha ! Moi aussi, je suis contente de te retrouver, Olive ! Allez, viens m’aider à décharger le side-car.
- Merci d’être là. »
Pour retrouver l’astronaute Lenny Popincourt, Olive est partie sur les bords du lac Baïkal, là où la capsule spatiale Séléné 4 est censée avoir atterri ou plutôt amerri, parce que le retour sur Terre a été violent. La capsule a brisé le lac gelé. Miraculeusement, l’astronaute a trouvé l’issue qui lui a permis de ne pas rester bloqué sous la couche de glace. A présent pour lui, c’est opération survie. Il attend Olive. Il doit lui dire où il est. Sa maison lui manque. Il n’est plus chez lui nulle part, ni le jour, ni la nuit. C’est dans ses rêves qu’elle le rejoindra, mais il va bien falloir venir le sauver dans la vie concrète, la vraie vie, si tant est que l’on sache laquelle est la vraie, la physique ou celle de l’esprit. De son côté, Charlie vient de rejoindre Olive, dans le grand froid, par moins vingt degrés. Réussiront-elles à rejoindre Lenny avant qu’il ne soit trop tard ?
© Mazel, Cazot – Dupuis
Véro Cazot lève le voile sur les circonstances du crash de Lenny. Les autrices l’ont conçu comme un miroir réaliste pour expliquer les séquences imaginaires vécues par Olive dans les tomes précédents. On pourra comparer les deux versions, subtilement, comme elles ont été préparées. Cazot et Mazel ne se sont pas contentées de les juxtaposer, enlevant ou rajoutant des cases. La séquence de préparation, diffusée sur Twitch, devrait être visible sur YouTube, si ce n’est pas encore le cas, très prochainement.
© Mazel, Cazot – Dupuis
En quatre albums, les autrices sont parties de l’intériorité et la solitude d’Olive, puis ont laissé éclater sa bulle, lui faisant perdre ses repères, pour finir dans les grands espaces de l’immensité d’une nature qui semble ne pas avoir de limites...comme l’imagination. Lucy Mazel retranscrit tout cela dans des planches de plus en plus sublimes, parfois en cases uniques. Lenny regarde la lune avec espoir. Olive et Charlie roulent en side-car sur la glace. Entre impressionnisme et onirisme, c’est merveilleux.
© Mazel, Cazot – Dupuis
Peu de séries mettent ainsi le rêve en vedette, comme Olive. C’est avec beaucoup d’émotion que l’on quitte Olive avec la clôture de cette quadrilogie. Mais on la reverra, c’est certain, au moins dans nos rêves. On la rêvera.
Laurent Lafourcade
Série : Olive
Tome : 4 - Retour sur Terre
Genre : Onirisme
Scénario : Véro Cazot
Dessins & Couleurs : Lucy Mazel
Éditeur : Dupuis
ISBN : 9791034754366
Nombre de pages : 56
Prix : 12,95 €
"-Au fil du temps, tu deviendras de plus en plus gros.
-C'est une question aussi vieille que le monde, Jon. Comment faire pour arrêter le temps ?"
Certains ne jurent que par Socrate ou Platon. D'autres se réclament de Kierkegaard ou de Heidegger, ou encore de Sartre, Merleau-Ponty ou bien Freud. Tous ceux qui ont lu ses albums n'ont d'autre modèle philosophique que lui : Garfield. Qui de mieux que ce chat pour donner des leçons de vie ? La bestiole a tout compris à son sens : farniente et lasagnes sont les deux mamelles d'une existence réussie.
© 2017 Davis – Presses aventures Inc. / © 2017 PAWNS, Inc.
C'est en effet allongé que Garfield compte passer la journée, la semaine, le mois, et pas que. Bien que Jon le trouve pitoyable, il y passera s'il le faut l'année, la décennie et le siècle ! Quand le même Jon se demande ce qu'est le bonheur véritable, il comprend rapidement que, au moins pour son chat, c'est d'avoir une gamelle remplie. Et si le même Jon, encore lui, prétend pouvoir faire tout ce que fait Garfield, il va vite se rendre compte qu'il n'est pas aisé de se gratter l'occiput avec le pied. Quant à Odie, il n'est pas oublié, loin de là. Toujours aussi crétin, le cabot continue à jouer son rôle de victime dans un crétinisme qui n'appartient qu'à lui.
© 2017 Davis – Presses aventures Inc. / © 2017 PAWNS, Inc.
Alors que les éditions Dargaud proposent des albums classiques du chat de Jim Davis, l'éditeur québécois Presses Aventure alterne moyens formats et Poids lourd. Dans cette dernière collection, chaque album carré fait un peu plus d'un kilo et plus de 250 pages de strips ou de planches dominicales. Il y a du stock. Le félin est né en 1978 et ses strips paraissent toujours, Davis s'étant entouré de collaborateurs pour l'encrage, la couleur et le lettrage.
© 2017 Davis – Presses aventures Inc. / © 2017 PAWNS, Inc.
Garfield et ses lecteurs sont félins pour l'autre. Garfield, c'est l'humour universel d'un classique indémodable.
Laurent Lafourcade
Série : Garfield Poids lourd
Tome : 17
Genre : Humour félin
Scénario & Dessins : Jim Davis
Éditeur : Presses aventure
ISBN : 9782897514143
Nombre de pages : 256
Prix : 12,90 €
Après différents revers subis en 1944 (débarquement de Normandie, libération de Paris, retrait des armées aux frontières du Reich), Hitler décide (contre l’avis de ses conseillers) d’organiser une contre-offensive destinée à contrer l’avance des troupes américaines dans les Ardennes avec pour objectif de reprendre le port d’Anvers. Le 16 décembre, l’armée du Reich s’avance dans le plus grand secret à travers les Ardennes, provoquant panique et confusion chez les Alliés.
Nouvelle collection présentée par Glénat consacrée aux « grandes batailles de chars », ce premier album fait partie d’une série publiée en collaboration avec le musée des blindés de Saumur. Quatre tomes sont actuellement annoncés dans les prochains mois évoquant les batailles de la Première et de la Seconde Guerre mondiale.
© Dobbs – Fiorentino - Glénat
La première publication est consacrée à l’utilisation des Panther et des Sherman M4 et M10 durant lors de la contre-offensive marquant le dernier sursaut du régime nazi précédemment défait avec le débarquement des troupes américaines six mois plus tôt sur les plages normandes. Cette bataille a mobilisé plus de 300 000 soldats, 2 500 chars mais, également 1 000 avions de chasse. À l’inverse de ce que l’on lit habituellement, on partage les derniers jours d’un jeune SS allemand (Max Gruber) à bord d’un Panther faisant partie de la tristement célèbre section Peiper.
© Dobbs – Fiorentino - Glénat
Dissimulé sous les traits d’un char américain, ils vont infliger de lourdes pertes aux Américains avant d’être neutralisé par ces derniers autour des villes martyres de Saint-Vith et Bastogne.
© Dobbs – Fiorentino - Glénat
Au départ de l’offensive, la météo favorise les Allemands, clouant les avions alliés au sol. Malgré cela, les troupes américaines offrent à certains endroits une résistance plus qu’inattendue en freinant l’avancée des chars nazis. Lorsque le brouillard se lève, les alliés reprennent l’avantage, les panzers devenant des cibles faciles pour les aviateurs américains. Manquant de carburant et de pièces, les nazis reculent face à la pression alliée.
© Dobbs – Fiorentino - Glénat
Dobbs (scénariste et directeur d’écriture de cette nouvelle série) nous gratifie d’un scénario efficace, s’intéressant plus particulièrement à la situation psychologique des (très jeunes) militaires allemands engagés dans l’ultime sursaut du troisième Reich. Les représentations graphiques, confiées à Fabrizio Fiorentino, sont agréables à la vue avec une mention particulière concernant les scènes de paysages enneigés dérangés par la présence des protagonistes des deux camps. Les deux hommes avaient déjà collaborés ensemble sur une BD abordant un tout autre registre, un album consacré à Jean-Paul II paru chez le même éditeur dans la collection « Un pape dans l’histoire ».
© Dobbs – Fiorentino - Glénat
À signaler la présence en fin de BD d’un dossier didactique rédigé par Stéphane Dubreil (fondateur du site « Cases d’Histoire »).
On y trouve trois parties :
- La bataille des Ardennes décrite avec plusieurs documents et cartes ;
- Une présentation technique du char Panther V ;
- Pour ceux désirant approfondir le sujet, des conseils sur les films et lieux divers à visiter, mais également quelques liens internet à consulter.
En résumé, un très bon moment de lecture nous rappelant également les massacres de prisonniers américains effectués par la division Peiper lors de cette ultime sursaut des troupes nazies.
Alain Haubruge
Titre : Ardennes, lâchez les fauves
Série : Les grandes batailles de chars
Genre : Histoire
Éditeur : Glénat
Scénario : Dobbs
Dessin : Fabrizio Fiorentino
Nombre de pages : 64
Prix : 15,50 €
ISBN : 9782344044285
Qu’il est doux d’être aimé par elle … mais qu’elle est cruelle si vous vous la mettez à dos. Son amour n’a d’égale que sa colère et ses vengeances sont terribles.
Comme tous les dieux de l’Olympe d’ailleurs ! Mais elle plus que les autres ! N’est-elle pas finalement la déesse de l’amour et de la beauté qui n’admet à aucun prix d’être remise en cause ou comparée ? Malheurs à ses rivales !
Le premier tome revenait sur sa naissance, ses premiers amours, son entrée à l’Olympe et ses premières querelles avec l’une ou l’autre Olympienne.
Dans ce second volume, Clotilde Bruneau s’intéresse plutôt au destin de quelques-uns de ses héritiers, comme Hermaphrodite (dans la version racontée par Ovide dans « Métamorphoses »), ou de ses rivales.
Entre Myrrha et son fils Adonis, Eos et ses amours multiples jusqu’à succomber aux charmes de Ganymède et d’exiger de Zeus l’immortalité de Tithon, voire carrément les femmes de Myrina, sur l’île de Lemnos, Aphrodite le reconnaît elle-même : « Jalouse ou furieuse, je peux aussi être effrayante ! ».
© Bruneau – Baiguera – Smulkowski – Glénat
Source d’innombrables passions aussi bien chez les dieux que chez les hommes ou les femmes, elle a le don de s’immiscer dans de nombreux mythes. Ses descendants, directs ou indirects, en sont la preuve …
Il était dès lors normal que Luc Ferry lui consacre au minimum 2 volumes. Avec Clotilde Bruneau au scénario, la narration reste fluide et agréable à lire. Les récits s’enchaînent de façon naturelle.
© Bruneau – Baiguera – Smulkowski – Glénat
Le dessin reste égal à lui-même : réaliste, précis, agréable avec un soin tout particulier pour les détails et notamment les expressions des visages. Du superbe travail bien mis en valeur par les couleurs de Scarlett Smulkowski.
© Bruneau – Baiguera – Smulkowski – Glénat
Et comme à chaque fois dans les tomes de la collection « La sagesse des mythes », un dossier clôture l’album. Centré cette fois sur le mythe d’Hermaphrodite, les vengeances d’Aphrodite ainsi que sur la notion de beauté et d’amour dans l’univers des Grecs, les réflexions philosophiques de Luc Ferry se lisent aisément. Elles se mettent à la portée de tous sans pour autant tomber dans la vulgarisation basique. En partant de l’idée justement que cette beauté, cet amour sont liés à la cosmologie et donc à l’harmonie de l’univers, la fonction première de tout œuvre d’art sera de refléter cette harmonie.
© Bruneau – Baiguera – Smulkowski – Glénat
Un nouveau diptyque passionnant, intimiste et confidentiel sur la déesse de l’amour … à découvrir passionnément !
Thierry Ligot
Titre : Amours et colères
Tome : 2
Collection : La Sagesse des Mythes
Éditeur : Glénat
Scénario : Clotilde Bruneau
Dessin : Giuseppe Baiguera
Couleurs : Scarlet Smulkowski
Nombre de pages :46
Prix : 14,95 €
ISBN : 9782344046784
Kgosi, roi déchu et sans mémoire, est donc en route vers les terres du Sud. Mais qui est-il et surtout pourquoi le terrible et sanguinaire démon Bakham se réincarne-t-il parfois dans son corps ?
Grâce au chamane Logrine, le voilà plonger dans ses souvenirs, dans ce passé tant redoutable et redouté. Entre massacres, trahisons, meurtres, tyrannie et soumissions aux traditions, la résurgence de son passé lui ouvre les yeux sur sa véritable nature … et surtout sur ce qu’il devra désormais faire pour atteindre la rédemption.
© Bessadi – Joo - Drakoo
Reprenant leur route, la rencontre avec un campement de la secte du dieu Cornu offre l’occasion à Bakham se réapparaître.
Et pour ne pas être en reste, ce sera alors à son tour de raconter à ses compagnons sa propre histoire. Nous découvrons ainsi l’origine du royaume des trois Lions et les raisons de la haine de Bakham pour les carnivores.
© Bessadi – Joo - Drakoo
Deux flash-back bien utiles pour comprendre pleinement l’intrigue de cette saga prévue en 3 volumes et mettre à leur place chacun des protagonistes. Mais aussi pour y développer les thèmes sociétaux présents dans cet univers anthropomorphique : lutte des castes et races, esclavagisme, prise de pouvoir, poids des traditions, influence des sectes, …
© Bessadi – Joo - Drakoo
Nous avions adoré un premier volume survolté et étions en attente de découvrir le second en espérant y trouver justement ces éléments explicatifs indispensables. Clairement tome de transition, l’aventure avance néanmoins de façon intelligente, même si plus lentement, et prépare habillement un dernier opus qui sera, à n’en pas douter, explosif et sanguinaire.
© Bessadi – Joo - Drakoo
Bessadi maîtrise ainsi pleinement son scénario et son rythme. Son univers médiéval fantastique reste cohérent, ses personnages secondaires attachants et plus particulièrement Wilt ou Othila, dont nous serions heureux d’en savoir un peu plus également. Et que dire de Kgosi, ce héros ou antihéros selon les points de vue, qui se découvre au travers son âme tourmentée, une sensibilité nouvelle ?
© Bessadi – Joo - Drakoo
Côté graphisme, il apporte un soin tout particulier aussi bien aux décors qu’aux expressions des visages. Un plaisir encore accru par les couleurs subtiles de Joo.
Petites mentions « coup de cœur » pour la couverture (comme pour le premier volume) et surtout la superbe planche 20 !
© Bessadi – Joo - Drakoo
L’aventure reste ainsi au centre de ce second volume plus sensible et tendre que le premier. Entre révélations, recherche d’identité et volonté de rédemption, l’amitié entre ces compagnons d’infortune sera-t-il la clé de la réussite de leur quête personnelle ? Le 3e volume nous en apportera certainement la lumière !
Thierry Ligot
Titre : Les Trois Lions
Tome : T.2
Série : L’Ogre Lion
Éditeur : Drakoo
Scénario : Bruno Bessadi
Dessin : Bruno Bessadi
Couleur : Joo
Nombre de pages : 56
Prix : 14,90 €
ISBN : 9782382330944
Nouveau voyage spatio-temporel dans la collection « Les Reines de sang » aux Editions Delcourt ! Et retour en Europe, ou plus exactement en Grande-Bretagne, terre de légendes par excellence mais également de figures historiques exceptionnelles.
Nous avions déjà suivi le parcours sanguinaire de Marie Tudor, nous voici cette fois-ci remonter encore plus loin dans le temps …
55 av. J.-C., Caius Julius Caesar tente par deux fois de débarquer « là où ni Hercule, ni Bacchus, ni aucun autre héros ne s’est jamais aventuré ».
Son objectif est double. Punir les Bretons qui ont accueilli des Celtes rebelles et impressionner Rome en réussissant une nouvelle conquête. Succès plus que mitigé malgré les moyens mis en œuvre lors du second débarquement : 800 navires, 5 légions et 2.000 cavaliers !
Quelques victoires mineures, soumissions de l’une ou l’autre tribu du sud-est, mais loin du triomphe espéré ! Et la révolte des Eburons en Gaule l’oblige à abandonner définitivement son rêve.
C’est alors près d’un siècle de tranquillité que connaîtra la grande île brumeuse. Les seuls Romains s’y rendant encore sont les marchands commerçant avec les tribus « alliées ».
© Nihoul – Mantovani - Delcourt
Mais en 42 ap. J.-C., voilà que ces derniers s’aventurent plus loin dans les terres, posent des questions, beaucoup de questions !
Cela semble inquiéter Antedios, roi des Icènes. Si son peuple est en « paix » avec les Romains, il ne lui est pas soumis, contrairement aux Catuvellaunes. Ceux-ci paient un tribut à Rome. Ils en profitent pour s’enrichir et abuser de leurs forces sur leurs voisins.
A Rome, l’empereur Claude cherche à consolider son pouvoir. Pour cela, il a besoin d’un exploit digne des dieux. Et quoi de mieux que de surpasser l’œuvre du grand César ? De parachever son œuvre en réussissant là où l’illustre Caesar a échoué !
Encore faut-il un prétexte pour intervenir militairement en Bretagne. Or voilà que Verica, roi des Atrébates de Bretagne, tribu alliée de Rome, vient supplier l’empereur de lui accorder protection et justice.
Les Catuvellaunes justement ont violé les traités entre les tribus, soumis les Trinovantes pour attaquer ensuite les Atrébates ! Rome ne peut abandonner ceux qui lui sont fidèles et ce même si ces alliances remontent à plus d’un siècle ! Rome s’engage donc à rendre son trône à Verica !
© Nihoul – Mantovani - Delcourt
C’est ainsi qu’au milieu de l’été 43, sur un coup de génie, 44.000 légionnaires réussissent à débarquer sans être inquiétés par les Bretons, pour mettre au pas Caratacos, chef des Catuvellaunes.
Celui-ci, s’étant mis à dos les autres tribus celtes, trop contentes de son malheur, ne peut compter sur leur aide pour repousser l’envahisseur !
Pourtant, Boudicca, fille du chef des Icènes, prêtresse d’Andrasta, déesse de la guerre, perçoit le danger. Malheureusement personne ne l’écoute et la menace d’une invasion complète n’est pas prise au sérieux !
C’est désormais le choc des armes et le chaos qui poursuivent Caratacos et les siens jusque dans les marais de l’embouchure de la Tamesa.
Désormais, lentement mais surement arrive le moment où chacun va devoir faire un choix et prendre parti … pour ou contre Rome … oui ou non s’engager dans la lutte pour l’indépendance de la Bretagne !
© Nihoul – Mantovani - Delcourt
Cette nouvelle saga d’une héroïne de sang démarre légèrement différemment des autres. Loin de se centrer exclusivement sur Boudicca, les auteurs consacrent l’essentielle partie de ce premier volume à la mise en contexte, à placer le décors. Raison pour laquelle nous suivons l’Histoire sur plusieurs tableaux : en Bretagne même, à Rome et puis dans le camps des légionnaires.
Une triple vision qui permet aux lecteurs de mieux suivre les tenants et aboutissants de chaque action.
© Nihoul – Mantovani - Delcourt
Bien que peu de données historiques fiables sur Boudicca, ou Boadicée, ne nous soient parvenues, Philippe Nihoul réussit à lui donner la consistance nécessaire dans ce nouveau triptyque. Cela ressemble parfois plus à un compte-rendu historique, scénarisé et légèrement romancé pour la BD, qu’à la biographie même de l’héroïne. Mais pourquoi pas, vu que le résultat est prenant ? Tout est d’ailleurs fait pour nous plonger dans cette idée : respect des noms latins, présentation des caractéristiques des 2 civilisations et leur vision propre face notamment aux croyances comme le druidisme ou le rôle des femmes, la face cachée des jeux politiques, …
© Nihoul – Mantovani - Delcourt
Tout au long de la lecture, on se demande comment cette jeune prêtresse d’une déesse de la guerre va devenir l’égérie, la figure de proue de la révolte celtique contre l’envahisseur romain. Il est clair que le prochain tome répondra en partie à cette question !
Prise plus tard comme modèle par les reines Elisabeth 1ère et ensuite Victoria, sa vie servit d’exemple pour renforcer la notion d’identité nationale. Son aura séduira même les mouvements féministes de la seconde moitié du XXe siècle. Mais n’anticipons pas …
© Nihoul – Mantovani - Delcourt
Le dessin réaliste de Fabio Mantovani, ainsi que sa palette de couleurs, ajoutent à cette impression d’authenticité. Son découpage des planches, ses cadrages serrés à certains moments, ses plans plus larges à d’autres donnent du poids à la narration de son complice. Il faut dire que le duo avait déjà sévit avec succès dans le diptyque sur « Tseu-Hi, la Dame dragon », autre reine de sang !
Bref, graphisme et couleurs complètent idéalement le récit.
Une nouvelle fresque de sang dont nous sommes impatients de découvrir le deuxième volume.
Thierry Ligot
Titre : Bouddica, la furie celte
Série : Les Reines de sang
Tome : 1
Éditeur : Delcourt
Scénario : Philippe Nihoul
Dessin : Fabio Mantovani
Nombre de pages : 56
Prix : 15,50 €
ISBN : 9782413021919
Mmmm mais que peuvent-elles donc avoir derrière la tête ces étudiantes et autres jeunes femmes (toutes majeures je vous rassure !) pulpeuses et généreuses ?
A quels plaisirs souhaitent-elles s’adonner avec tant de fougue et de passion ?
Que ce soit sur ce jeune professeur, cet écrivain en mal de calme et tranquillité ou cet ami de collège, leur appétit est à l’image de leurs formes. Charnelles, elles le sont, gourmandes, elles l’étaient déjà, il ne leur manquait qu’une « victime » pour prendre les choses en mains !
© Sulfur - Tabou
Petites histoires entrecoupées d’une pub illustrée pour un « kit de soumission neuronal », ce recueil fera clairement monter la température à sa lecture.
Un premier volume de cette nouvelle série, « Kiff », plus que hot pour un public plus qu’averti !
© Sulfur - Tabou
Max Sulfur nous régale d’un dessin réaliste dans des teintes sépias intimistes. Ce dessinateur, né en 1971, passionné depuis son plus jeune âge par la BD, passé par le monde de la publicité se lance ainsi dans la BD érotique avec un premier album parfait.
© Sulfur - Tabou
Un second tome est déjà prévu, « Félines et Perverses ». Il paraîtra d’ici quelques semaines, en mai 2023. Tout un programme en perspective !
Thierry Ligot
Titre : Pulpeuses et Généreuses
Série : Kiff
Tome :1
Genre : Érotique
Éditeur : Tabou
Scénario : Max Sulfur
Dessin : Max Sulfur
Nombre de page : XX
Prix : 17,00 €
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©BD-Best v3.5 / 2023 | ![]() |
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