Pas de couvre-feu pour la brigade du rire. L’agent 212 30 - Descente de police
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Pas de couvre-feu pour la brigade du rire.  L’agent 212 30 - Descente de police

« - Bonjour Monsieur, avez-vous consommé de l’alcool ou de la drogue ?

- Ai-je la tête d’un alcoolique ou d’un drogué ?-

- Je vous ai posé une question.

- Je vous ai répondu, non ?

- Pas vraiment.

- Ecoutez mon vieux, je n’ai pas le temps, j’ai mon cours de gym et…

- Je ne vois pas le rapport.

- Moi si ! D’ailleurs, je vous conseillerais d’en faire autant. »

 

 

 

 

 


 

                Quand un automobiliste tente de faire de l’humour avec l’agent 212, il ne se doute pas de l’affront qu’il est en train de commettre. A jouer au plus sot avec Arthur, on n’est pas sûr de gagner… on serait même certain de perdre. Ce conducteur qui va à son cours de gym va en prendre pour son grade. Il ne sera pas la seule « victime » du meilleur représentant de la maréchaussée dans ce trentième recueil de ses patrouilles.

 

 

 

 

© Kox, Cauvin - Dupuis

 

 

                L’agent 212 va retrouver ses camarades de jeu préférés. Le suicidaire arrivera-t-il à ses fins dans les inondations qui ont à moitié englouti la ville ? Belle-Maman pourra-t-elle profiter sereinement du fauteuil de son gendre pour regarder la télé ? Albert et Adrien accompagneront-ils Arthur dans ses facéties, au grand dam du commissaire ?

 

 

 

 

© Kox, Cauvin - Dupuis

 

 

                Alors que Les femmes en blanc et Pierre Tombal sont terminées ou approchent de leur fin, L’agent 212 tient bon le volant du panier à salade. Daniel Kox himself épaule l’inégalable Raoul Cauvin pour donner un ton résolument Tex Avery aux aventures bon enfant du représentant de la loi. Les dialogues et les situations sont drôles, mais les traits sont hilarants. Les mimiques d’Arthur sont un catalogue d’expressions à mourir de rire. Elles sont mises en valeur dans un poster détachable offert aux heureux acquéreurs de l’album.

 

                L’agent 212 fait partie des personnages classiques incontournables de la BD franco-belge. Mais quand est-ce que ce genre sera enfin reconnu ? Kox mérite autant de reconnaissance que Loisel. Cauvin a un talent au même niveau qu’un Jodorowsky. Chacun dans leur style. Mais voilà, comme dans beaucoup de milieux, on a « la carte », ou on ne l’a pas.

 

 

 

 

© Kox, Cauvin - Dupuis

 

 

                Le bonheur de la bande dessinée, c’est lire dans la même journée Descente de police et La désobéissance d’Andreas Kuppler. C’est rire avec des gags et pleurer avec une fiction historique. C’est faire valser les sentiments dans un grand huit d’émotions. Au festival de Cannes, on entend lors des cérémonies cette voix de réalisateur qui crie « Vive le cinéma ! ». Pour exactement les mêmes raisons, crions « Vive la bande dessinée ! »

 

 

 

Laurent Lafourcade

 

 

 

 

 

 

 

Série : L’agent 212

 

Tome : 30 - Descente de police

  

Genre : Humour de maréchaussée 

 

Scénario : Raoul Cauvin & Daniel Kox 

 

Dessins : Daniel Kox 

 

Couleurs : Laurent Carpentier 

 

Éditeur : Dupuis

 

Nombre de pages : 48

 

Prix : 10,95 €

 

ISBN : 9782800168852

 



Publié le 27/10/2020.


Source : Bd-best

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