Passe-moi l’schtroumpf ! Les Schtroumpfs 40- Les Schtroumpfs et les enfants perdus
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Passe-moi l’schtroumpf !  Les Schtroumpfs 40- Les Schtroumpfs et les enfants perdus

 

« - Il n’y a plus de sel ! On a tout schtroumpfé !

- Quoi ? Ce n’est pas possible ! Schtroumpf Bêta, c’est toi qui es allé en schtroumpfer à la réserve la semaine dernière ?

- Eh bien, je t’en ai apporté, non ?

- Tu ne m’as pas dit que la provision était épuisée !

- Mais tu ne me l’as pas demandé ! »

 

 

 

 

 

 


Panique chez les Schtroumpfs ! Enfin, panique, c’est un bien grand mot. Il n’y a plus de sel. Ce n’est pas si grave pour le Grand Schtroumpf. Dès demain, avec quelques Schtroumpfs, il schtroumpfera jusqu’à la mine pour aller en recueillir. Arrivés sur place, les petits lutins bleus se rendent compte qu’ils ne sont pas les seuls à exploiter la carrière. Après tout, elle ne leur appartient pas, tout le monde a le droit d’en schtroumpfer. Lorsqu’ils voient débarquer un groupe d’enfants, ils se cachent pour les observer. Mais comment se fait-il que ces jeunes gens soient employés à ces tâches pénibles ? Ils sont exploités. Les Schtroumpfs vont tout faire pour les sortir de là.

 

 

 

 

© Diaz Vizoso, Jost & Culliford - Le Lombard

 

 

Déjà le quarantième album des Schtroumpfs sans compter les séries parallèles. Encore une fois, ils sont confrontés à un phénomène de société contemporain transposé dans leur monde. Ici, les enfants ne fabriquent pas des baskets ou des téléphones portables mais travaillent dans une mine de sel, sous les ordres d’un couple de bourgeois cupides. Le mari est un sosie de Dussiflard, le chauffeur de taxi dans Benoît Brisefer. L’épouse est une matrone écrasant sa moitié. Le duo de la maréchaussée locale est incarné par des Laurel et Hardy plus vrais que nature. Miguel Diaz Vizoso s’amuse de ces clins d’œil en faisant légèrement tendre l’univers mis en place par Peyo vers celui des récents dessins animés.

 

 

 

 

© Diaz Vizoso, Jost & Culliford - Le Lombard

 


Les scénaristes Alain Jost et Thierry Culliford partent du délire entre Peyo et Franquin autour d’une certaine salière pour l’incipit de cette aventure. Rappelons que lors d’un repas entre les deux hommes, en 1958, Peyo demanda à Franquin de lui passer quelque chose, sans en trouver le nom : « Passe-moi… le schtroumpf ! » Il avait forgé ce terme sur le modèle d’un truc, un machin, un bidule… Franquin lui répondit : « Tiens, voilà le schtroumpf, et quand tu auras fini de le schtroumpfer, tu me le reschtroumpferas ! ». Le Schtroumpf costaud et le Schtroumpf à lunettes remplacent ici les deux artistes. Jost et Culliford embarquent ensuite les Schtroumpfs dans une aventure dans laquelle ils jouent au départ un rôle crucial mais s’effacent un peu trop au profit des humains dans la seconde partie du récit. On sent que Johan et Pirlouit démangent les auteurs à l’horizon. Mais allez y à fond ! Faites les revenir, bon sang !

 

 

 

 

© Diaz Vizoso, Jost & Culliford - Le Lombard

 

 

Les Schtroumpfs est une série encore et toujours au sommet de sa popularité. Il ne manque qu’une chose pour s’immerger plus profondément dans leur univers : revenir au découpage en cinq bandes, quitte à réduire les aventures à une trentaine de planches, pour se mettre à leur hauteur, comme c’était le cas dans les tous premiers albums.

 

 

Laurent Lafourcade

 

 

 

 

 

 

Série : Les Schtroumpfs

 

Tome : 40- Les Schtroumpfs et les enfants perdus

 

Genre : Aventure  

 

Scénario : Alain Jost & Thierry Culliford 

 

Dessins : Miguel Diaz Vizoso 

 

Couleurs : Studio Nine Culliford 

 

Éditeur : Le Lombard

 

Nombre de pages : 48

 

Prix : 11,50 €

 

ISBN : 9782808203449

 



Publié le 17/11/2022.


Source : Boulevard BD

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