Jean Jacques Procureur :  Comment en est tu arrivé à faire de la bande dessinée et en l'occurence de la bande dessinée érotique ?

Giuseppe Manunta : Avant d’entreprendre cette carrière, entamée en 1994 avec les éditions italiennes Max Bunker Press, j’ai été graphiste et illustrateur. Ces emplois m’ont permis d’acquérir les bases pour m’exprimer au mieux dans le domaine de l’art de la communication.

J’ai étudié à l’Institut de l’Art de Naples, où je suis né en 1968, et ensuite à l’Académie des Beaux-Arts.
Mes voyages dans le nord de l’Europe ont influencé mes goûts et orienté mon style graphique. J’ai vécu en beaucoup d’endroits, à Rome, Milan, Pise, Galway (Irlande), aujourd’hui à Strasbourg.
Ma passion pour ce métier est toujours plus forte, et c’est là le secret, la passion, que j’ai toujours eue. Lorsque j’étais petit, je lisais déjà les bandes dessinées et cet appétit m’a naturellement orienté dans cette voie artistique.

Peux tu nous en dire plus sur ton parcours en Bande-Dessinée ?

 
Comme je l’ai précisé plus haut, j’ai commencé avec les éditions M.B.P. pour lesquels j’ai réalisé le montage de bandes dessinées sous différents formats (pocket et de plus grande taille, au format classique italien) à partir d’une bande dessinée italienne des années 70 : « Daniel ». A partir de ce moment, j’ai commencé à publier des histoires de différents genres allant de la fantasy-érotique, comme la Giunchiglia, à des histoires plus « hots », mais aussi de la science-fiction, des histoires d’horreur, romantiques, policières. J’ai aussi dessiné pour les enfants et les adolescents… Les éditeurs italiens et étrangers avec lesquels j’ai collaboré sont : Edizioni Universo (l'Intrepido magazine), Coniglio Editore (Blue magazine), Edizioni Trentini (Selen magazine), Heavy Metal, Vent d'Ouest, Eura Editoriale (Lanciostori e Skorpion magazine), Rainbow Edizioni (Winx), Star Comics, Clair de Lune, Tabou Edizioni, Disney, Nuvoloso Edizioni.
     

Comment a démarré ta carrière dans l'érotisme ?

Ce qui m’a poussé à privilégier l’érotisme, c’est la passion que j’avais étant plus jeune pour certaines histoires et pour les fantastiques pin-up des grands maîtres de l’illustration que j’admire encore énormément. Ensuite la vie ou le destin m’ont fait rencontrer en 1996 Georgio Pedrazzi et un éditeur, Francesco Coniglio, spécialisé dans l’érotisme. Puis tout s’est enchaîné dans les pages du magazine « Blue ».

 

As tu d'autres collaboration dans un futur proche ?

Je signerai prochainement un contrat avec une importante maison d’édition de Strasbourg.
 

     
Avec les contraintes de la vie actuelle, et surtout la crise plus soutenue en Italie, gardes-tu toujours autant d'enthousiasme à travailler dans le monde du Neuvième Art ?

 
La situation de crise actuelle ne me préoccupe pas personnellement pour la simple et bonne raison que la passion ne peut s’éteindre. Je pense que si les éditeurs cessaient de publier mes histoires, je les dessinerais sur les places de chaque ville du monde.

D'autres informations sur tes prochains albums à nous divulguer ?

     
Sortiront prochainement, le deuxième album de Artemis aux éditions Clair de Lune, et en 2012, deux nouveaux livres : « Manunta Sketch-Book » un recueil de sketchs publié aux éditions Nuvoloso et distribué également en France, et une histoire érotique « Scandales » éditée chez Tabou.

 

As tu un blog ou un site te concernant ?

Voici mon blog :  http://nelsegnodelfumetto.blogspot.com/
Vous pouvez également me retrouver sur Facebook : http://www.facebook.com/giuseppe.manunta
et parcourir mon site internet : www.giunchiglia.it

Je tiens à jour mon blog sur lequel vous pouvez découvrir régulièrement mon actualité et les lieux des expositions où je me produis.

 

 

 

Ta devise ?

Je n’ai pas de devise fétiche mais puisque que vous me posez la question, je vous dirai « vivre pour dessiner ». Elle pourrait être le titre de mon livre autobiographique que j’ai l’intention de publier lorsque j’aurai atteint mes 50 ans.

 

Interview © Graphivore-Jean-Jacques Procureur 2011

Photo ® Jean-Jacques Procureur 2011

Images © Giuseppe Manunta

Publié le 28/10/2011.