Rencontre avec Jean-Luc Delvaux
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Rencontre avec Jean-Luc Delvaux

La guerre des gangs fait rage dans le sud. Jacques Gipar fonce à Marseille, il n’est pas question que le meilleur reporter de France Enquête ne soit pas au cœur de l’action.

1952. Un cargo faisant du cabotage en Méditerranée, quitte le port de Tanger avec une cargaison de cigarette. En pleine mer, il est abordé par des pirates et dérouté...
1954. Jacques Gipar et Petit Breton se rendent à Marseille pour enquêter sur les récents meurtres qui secouent le milieu local. En chemin, ce sont de drôles d’auto-stoppeurs qui vont s’inviter dans leur voiture et nos héros vont se retrouver en pleine guerre des blondes ! Sous le ciel de la Côte d’Azur, il n’y a pas que le soleil qui chauffe les esprits.

Cette histoire complète sera suivie en janvier 2015 par « La Station du Clair de lune », seconde partie des aventures de Jacques Gipar dans le monde des trafiquants de cigarettes.

Nous avons eu l'occasion de rencontrer Jean-Luc Delvaux qui nous parle de la série.

 

Bonjour Jean-Luc, tout d'abord, dis nous quelques mots sur ton arrivée dans la BD, ta carrière...

Après des études dʼillustration à St Luc Liège, jʼai débuté comme assistant du dessinateur Didgé. A la même époque, jʼai présenté mes dessins aux éditions Lefrancq. Ils avaient dans leurs tiroirs un scénario de Michel Oleffe qui convenait très bien à mon univers. Ainsi est né le personnage du Marquis, un écrivain qui mène des enquêtes dans le Paris des années 50ʼ. “Le truand oublié” et “DS irae” sortiront respectivement en 1995 et 1997.

Parallèlement, jʼai entamé une collaboration avec Jean Graton sur la série Michel Vaillant et sur les dossiers Michel Vaillant; je mʼoccupais des véhicules qui nʼétaient pas des Vaillante, de certains décors et des raccords... Daniel Bouchez se chargeait des Vaillante et Christian Lippens des décors principaux. Jean Graton de tout le reste bien sûr! Cela mʼa surtout donné lʼoccasion de côtoyer un grand monsieur de la BD automobile.

Racontes-nous ta rencontre avec Thierry Dubois...

Suite à un article qui lui était consacré dans “lʼAuto journal” où je nous trouvais pas mal de points communs, jʼai pris contact avec lui. Il était de passage en Belgique trois semaines plus tard et nous avons fait connaissance. Cʼétait il y a plus de quinze ans...

Tous deux passionnés par lʼautomobile?

Nous aimons les véhicules anciens et plus particulièrement recréer lʼambiance des trente glorieuses. Thierry sʼintéresse à lʼhistoire et plus particulièrement à celle des routes et de la fameuse Nationale 7. Jacques Gipar est un journaliste qui enquête sur les routes de
France et chaque aventure aurait pu se dérouler réellement, les lieux et le contexte sont réels.
Pour “Trafic sur la Grande Bleue”, il sʼinspire dʼun fait divers; lʼaffaire du Combinatie en octobre 1952, un cargo dérouté dont la répartition de la cargaison de cigarettes déclencha une guerre des gangs sanglantes. Au début de cet album, Jacques Gipar et Petit-Breton
se rendent à Marseille où plusieurs meurtres secouent le milieu local. En chemin, de drôles dʼauto-stoppeurs sʼinvitent dans leur Aronde...

 

 

 

 

Vous servez-vous de documents dʼarchives dʼépoque ?

Pour certains décors, je me sers de photos dʼépoque pour recréer lʼendroit, cela a parfois bien changé. Jʼaime aussi partir dʼun quartier actuel et de lʼimaginer dans les années 50ʼ.

 

Possèdes-tu une voiture vintage ?

Jʼai une Peugeot 203 de 1957 que jʼutilise régulièrement pour le plaisir à la belle saison et une Dauphine de la même année... démontée pour lʼinstant (hem, hem).

Dʼautres projets à venir ?

Je continue les gags de “Gazafond” pour le magazine “Gazoline”. Je viens de terminer le 90ième et un second album est prévu.
Jʼai un autre projet qui me tient à coeur, un one shot toujours en tant que dessinateur; il avance doucement et je ne sais pas sʼil aboutira un jour, mais ce serait un sacré défi!
Je viens de terminer les premières planches de “La Station du Clair de Lune”, la suite de “Trafic sur la Grande Bleue” qui sortira en 2015.

 
Une devise ?


On dit régulièrement que les dessinateurs ont un don à la base. Je ne le pense pas, je crois que lʼon commence à dessiner dès notre plus jeune âge par affinité et que ce sont les heures de travail et lʼauto-critique (sans jeux de mots) qui font évoluer.

 

Peut-on te trouver sur le web ?

Oui. Jʼai un blog: http://jean-lucdelvaux.blogspot.com/ et je suis à présent sur facebook.

 

Interview © BD-Best 2014 - Jean Jacques Procureur

Images © Paquet 2014

Photo © J J Procureur.


Jʼai un blog: http://jean-lucdelvaux.blogspot.com/ et je suis à présent sur facebook...



Publié le 08/07/2014.


Source : Bd-best

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