Steampunk-fantasy. Les artilleuses 2 – Le portrait de l’antiquaire
Flux RSSFlux RSS

         Toute l'actualité

Steampunk-fantasy.  Les artilleuses 2 – Le portrait de l’antiquaire

 

« - Vraiment, Monsieur Barillet, êtes-vous sûr du choix de notre destination ?

-   Certain. La police met rarement les pieds dans la zone et mon ami grenat nous hébergera volontiers.

-   Je confirme, Audrey. La zone, il n’y a pas plus sûr. Les gens du coin aiment pas beaucoup les moustaches à képi.

-   Tant mieux, un peu de tranquillité nous sera profitable. Kathy a besoin de se reposer, et moi, j’ai besoin de rassembler mes pensées. Si seulement nous savions ce qu’est cette sigillaire ! C’est pour elle que Cristofaros a été assassiné…

-   Euh… Ça aiderait si je te disais que je sais où elle est ?

-   Que veux-tu dire, Louison ?

-   Tu la veux ? »

 

 

 

 

 

 

 

 

                1911. La Sigillaire, une bague apparemment fortement convoitée, est dans les mains des artilleuses. Les trois voleuses de charme et de choc, surnommées ainsi parce qu’elles parlent à l’unisson d’une même voix : celle de la poudre, détiennent le bijou. Avec à leurs trousses non seulement les brigades de police du Tigre mais aussi les agents du Kaiser, elles vont devoir protéger leur butin et percer son mystère. L’Antiquaire du tableau connaît-il le secret de cette chevalière ?

 

 

 

 

© Pevel, Willem, Wenish - Bamboo

 

 

                Les trois artilleuses sont trois drôles de dames ayant chacune ses caractéristiques. Lady Remington allie le so chic british avec une magie spectaculaire. Mam’zelle Gatling semble sortie d’ateliers mécaniques d’usines parisiennes. Petite, elle se faufile partout, prête à prendre tous les risques. Miss Winchester vient d’Outre-Atlantique. Elle manie le colt et la Winchester comme les meilleurs cow-boys du Far-West. Leurs compétences et leurs fréquentations les entraînent dans les plus mauvais coups de la capitale, et les font se frotter aussi bien aux forces de l’ordre qu’aux bandes rivales.

 

 

 

 

© Pevel, Willem, Wenish - Bamboo

 

 

                Pierre Pevel développe le monde qu’il a créé en littérature dans son Paris des Merveilles. Les artilleuses n’est pas une adaptation de ses romans. C’est une autre histoire, avec de nouveaux personnages, dans le même univers.

L’écrivain livre un scénario à cent à l’heure, ultra-efficace, et qui ne donne qu’une seule envie : se plonger dans les livres de ce monde.

 

Etienne Willem quitte le monde médiéval de L’épée d’Ardenois pour décrire un Paris début XXème, semi-fantastique, un poil mécanique, mais pour autant pas tout à fait steampunk. Son graphisme s’adresse aussi bien aux adultes qu’aux jeunes ados. Cela fait des Artilleuses une série idéale pour passer d’un humour et d’une action hergéenne ou cauvinienne à des lectures plus « hollywoodiennes ». Alors entre Les Tuniques Bleues et XIII, dès 9/10 ans, le passage par une série comme celle-ci est un pont idéal, non pas pour changer de lectures, mais pour élargir le champ des possibles.

De la famille de David Etien et de Vincent Mallié, le graphisme d’Etienne Willem a tout pour rassembler les générations. Willem se distingue ici par une remarquable scène de poursuite automobile en plein Paris.

Les couleurs de Wenish donnent une ambiance sépia marquant l’époque.

 

 

 

 

© Pevel, Willem, Wenish - Bamboo

 

 

La couverture, type affiche de cinéma met illico dans l’ambiance dynamique et mystérieuse tout en présentant les personnages. Le wagon du Samarkand express est encerclé de tueurs. Le portrait de l’Antiquaire, entouré d’objets tout droit sortis d’un univers à la Adèle Blanc-Sec trône sur un mur. Le Paris des merveilles est justifié par des bestioles ailées, une espèce de Fantacoptère et le sommet de la Tour Eiffel.

 

Les artilleuses sont annoncées comme un triptyque. Espérons que cet univers foisonnant soit développé bien au-delà.

 

 

 

Laurent Lafourcade

 

 

 

 

 

 

 

Série : Les artilleuses

 

Tome : 2 – Le portrait de l’antiquaire

 

Genre : Aventure semi-fantastique

 

Scénario : Pierre Pevel

 

Dessins : Etienne Willem

 

Couleurs : Tanja Wenish 

 

Éditeur : Bamboo

 

Collection : Drakoo

 

Nombre de pages : 56

 

Prix : 14,50 €

 

ISBN : 9782490735006

 



Publié le 25/07/2021.


Source : Bd-best

        Toute l'actualité

©BD-Best v3.5 / 2024